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Châtillon-sur-Seine est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Châtillon-sur-Seine

Châtillon-sur-Seine depuis Saint-Vorles.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
(siège)
Maire
Mandat
Roland Lemaire
2022-2026
Code postal 21400
Code commune 21154
Démographie
Gentilé Châtillonnais
Population
municipale
5 347 hab. (2019 )
Densité 161 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 31″ nord, 4° 34′ 26″ est
Altitude Min. 211 m
Max. 298 m
Superficie 33,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Seine
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Châtillon-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : France
Châtillon-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Châtillon-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Châtillon-sur-Seine
Liens
Site web mairie-chatillon-sur-seine.fr

    Géographie


    Bâtie sur un plateau calcaire, la ville est traversée par le haut cours de la Seine et se situe dans une région d'importants massifs forestiers. C'est le centre du Pays Châtillonnais qui regroupe 113 communes et la ville de Haute Côte-d'Or la plus peuplée avec 5 487 habitants au recensement de 2012. Ville d'art et d'histoire Châtillon possède le label Ville fleurie (deux fleurs) et celui des Plus beaux détours de France.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Situation


    Située sur un plateau calcaire dont le niveau moyen est supérieur à 300 m, Châtillon dont la superficie est de 33,15 km2, est traversée par la Seine qui prend sa source à 40 km de là sur le territoire de la commune de Source-Seine sur le plateau de Langres à 446 m d'altitude [1]. Le sous-sol fournit la pierre de Bourgogne extraite des carrières locales (Étrochey, etc.) pour la construction[2]. La couverture végétale indigène est essentiellement forestière et calcicole ; la culture concerne surtout les céréales, les herbages et la vigne[L 1].

    Montliot-et-Courcelles Massingy
    Sainte-Colombe-sur-Seine N Prusly-sur-Ource
    O    Châtillon-sur-Seine    E
    S
    Ampilly-le-Sec Buncey Maisey-le-Duc
    Villiers-le-Duc

    Zones naturelles protégées


    Le cours de la Seine à Châtillon.
    Le cours de la Seine à Châtillon.
    Articles détaillés : Combe du Grand Prieur et Forêt de Châtillon-sur-Seine.

    La Combe du Grand Prieur est classée zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[3].

    Sa forêt, une des plus grandes forêts domaniales de Bourgogne avec 8 875 ha, contribue avec celles d'Arc-en-Barrois et d'Auberive au Parc national de forêts créé en novembre 2019[4].


    Accessibilité


    La place de la gare.
    La place de la gare.

    La ville est au cœur d'un nœud routier important et est avantagée par sa proximité avec les autoroutes A5 et A6. Elle se trouve à :

    Depuis le déclassement du service voyageurs de la gare de Châtillon-sur-Seine, le réseau Transco, devenu Mobigo le , assure les navettes vers Dijon, Montbard et Troyes. On peut ainsi se rendre à Paris en 1 h 50 par la gare TGV de Montbard et le bus de ligne Châtillon-sur-Seine - Montbard. Le réseau ferré reste cependant utilisé par l'industrie du bois et celle des céréales.

    Les aéroports les plus proches sont ceux d’Auxerre-Branches à 78 km et de Dijon Bourgogne-Longvic à 79 km. L'aérodrome de Châtillon-sur-Seine se trouve en bordure de la ville de Châtillon et est utilisé par l'Aéroclub du Châtillonnais.


    Urbanisme



    Typologie


    Châtillon-sur-Seine est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châtillon-sur-Seine, une unité urbaine monocommunale[8] de 5 373 habitants en 2017, constituant une ville isolée[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), forêts (10,5 %), zones urbanisées (8,5 %), prairies (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].


    Toponymie


    Châtillon serait un dérivé, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ». Châtillon devient Châtillon-sur-Seine en 1801[15].

    Le fanion de la ville.
    Le fanion de la ville.

    Héraldique


    Blasonnement :
    « De gueules au château en perspective de quatre tours d'argent, maçonné de sable, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. »

    Histoire



    Protohistoire et Antiquité


    La région compte de nombreux vestiges d’occupation aux époques préhistoriques[L 2], préceltique, celtique et gallo-romaine[L 3] : grottes[16], pierres levées[17] et surtout l'oppidum du Mont Lassois, un important centre d’habitat à l’âge du bronze qui est l'objet actuel de recherches et de fouilles, situé à km de la ville. La peuplade gauloise qui occupe la région lors de l'invasion romaine, les Lingons, adhère rapidement à la colonisation[L 4] et Châtillon, une des trois place-fortes (Castell) de leur territoire du Lassois semble alors déjà au croisement stratégique de nombreuses routes[L 5]. Des photographies aériennes prises le révèlent les traces d'un site archéologique composé de structures quadrangulaires et circulaires pouvant être d'origine funéraire d'époque gallo-romaine[18]. L’agglomération est ravagée par les Vandales au IIIe siècle[L 6].

    Roman de Girart de Roussillon, (Bibliothèque nationale autrichienne).
    Roman de Girart de Roussillon, (Bibliothèque nationale autrichienne).

    Moyen Âge


    La crypte de l'église Saint-Vorles contient encore un oratoire réputé fondé par Saint Didier[L 7] aux premiers siècles de notre ère[T 1] et les premières « écoles » dateraient du VIe siècle[T 2]. Au VIIIe siècle les populations se déplacent sur l’actuel site de la ville et fortifient la colline du Castell qui donne son nom à Châtillon. Sous les Carolingiens l’histoire de la région est marquée par la figure quasi-légendaire du comte palatin Girart de Roussillon[L 8]. En 886 Gilon de Tournus, évêque de Langres fait transférer de Marcenay à Châtillon les reliques de Saint Vorles afin de les mettre à l’abri des invasions normandes qui ravagent une partie du pays[T 3]. Epargné, Châtillon devient alors un lieu important de pèlerinage et le centre politique, économique et religieux du Lassois. La ville actuelle est alors composée de deux agglomérations « Chaumont », dépendant des comtes de Bourgogne, et « le Bourg »[19], dépendant des évêques de Langres[L 9]. Au Xe siècle, avec les premiers Valois, le Bourg devient le siège du « bailliage de la Montagne », véritable capitale d'une région prospère où la laine des moutons alimente la draperie châtillonnaise alors que la sidérurgie se développe[L 10].

    Châtillon-sur-Seine au Moyen Âge : Chaumont à gauche, le bourg à droite, au centre la Seine et ses deux bras.
    Châtillon-sur-Seine au Moyen Âge : Chaumont à gauche, le bourg à droite, au centre la Seine et ses deux bras.
    La chapelle templière Saint-Thibault.
    La chapelle templière Saint-Thibault.
    Article détaillé : Abbaye Notre-Dame de Châtillon.

    Dès le XIe siècle, son développement industriel en fait une des 17 villes de loi[L 11] du royaume où marchands et industriels gouvernent eux-mêmes librement leur activité : pendant 600 ans, le commerce des laines et tapisseries du faubourg de Courcelles[L 12] concurrence celui de Troyes[T 4]. Avec l'aval de l'évêque de Langres, la ville se dote à partir de 1168 de deux systèmes de fortifications : une au nord pour le quartier de Chaumont, l'autre au sud pour le quartier du Bourg[20]. Les deux enceintes appartenant l’une aux Bourguignons (Chaumont), où le chancelier Nicolas Rolin est propriétaire d’une maison forte et l’autre (le Bourg) appartenant à l’évêque de Langres perdurent pendant tout le Moyen Âge. Châtillon est alors constituée de deux entités souvent rivales et au caractère bien marqué séparées par les méandres de la Seine : la première très active, assez fruste et volontiers guerrière, la seconde plus éminemment intellectuelle.

    En 1184, Châtillon est assiégée et prise par Philippe Auguste, qui fait prisonnier Eudes III, le fils ainé du duc de Bourgogne, Hugues III.

    De grandes figures monastiques favorisent la prolifération d'établissements religieux avant l'extension des cisterciens de Saint Bernard : les bénédictins à Châtillon et Molesme avec Saint Robert, les chartreux à Lugny avec Saint Bruno, les chanoines réguliers à Châtillon et Oigny, les Templiers et Hospitaliers à Bure, Châtillon[Note 3], Épailly et Voulaines ; enfin un ordre original, chef d'ordre, au Val des Choues[21]. L'abbaye Notre-Dame[T 5] est fondée en 1136 sous l'impulsion de Saint Bernard[T 6] qui fit ses études à Saint-Vorles avant de rejoindre Saint Robert à Molesme. Saint-Vorles devient alors église paroissiale[T 7]. La guerre de Cent Ans ravage ensuite la région et le , Châtillon est quasi détruite par les troupes françaises[L 13].

    Église Saint-Jean.
    Église Saint-Jean.

    Époque moderne


    Vestiges du collège dans le quartier des Ursulines.
    Vestiges du collège dans le quartier des Ursulines.

    Dès les premières années du XVIe siècle Châtillon prend le parti des ligueurs de la Sainte-Union[L 14]. Pour appuyer la Contre-Réforme l'église Saint-Jean-Baptiste est construite et inaugurée en 1551[T 8]. En 1576 la ville est pillée par les troupes huguenotes du duc d’Alençon[L 15] et la peste sévit en 1583, 1595[L 16]. Entre les deux bras de la Seine un nouveau quartier reliant Bourg à Chaumont, dit de la rue des Ponts, élève ses propres remparts à partir de 1586[20]. En 1594 les deux bourgs réunis élisent un maire commun[L 17] et trois ans plus tard la population décide le démantèlement du château[L 18]. Les trois remparts sont alors unifiés avec la construction de bastions dont il demeure encore quelques vestiges malgré les démantèlements qui ont suivi la Révolution[20].

    L’autorité monarchique est restaurée par Henri IV au prix des libertés locales et de la démolition des forteresses, vite remplacées par des châteaux d’agrément (Autricourt, Montigny-sur-Aube…)[21]. Avec la Ligue le bourg médiéval a vécu, une autre architecture émerge et de nouveaux espaces apparaissent tel le mail du cours l'Abbé devant l'abbaye Notre-Dame à la fin du XVIIe siècle. Couvents et abbayes d'hommes[T 9] et de femmes[T 10] prolifèrent mais certaines perdent leur âme avec les abbés commendataires[L 19]. En 1638, la réunion des deux bourgs est confirmée par un traité de Louis XIII, roi de France. Louis XIV visite Châtillon le [L 20] mais la centralisation du pouvoir au cours de ce XVIIe siècle entraîne la perte progressive des particularités administratives qui faisaient le dynamisme de la cité[L 21]. Le premier collège communal qui ouvre en 1664[T 11] pérennise une tradition intellectuelle[L 22] et caritative[T 12] particulièrement riche et active mais dans bien des domaines Chatillon s'est renfermée sur une survie autarcique quand la Révolution éclate[L 23].

    Le , l'ordre des Hospitalières est installé à Châtillon-sur-seine par Mlle Jeanne Bonnot, descendante des seigneurs de Cormaillon. Les Hospitalières de Châtillon sont une colonie de l'hôpital de la Charité de Dijon. Marie Donguy en est la première supérieure[T 13].

    Perspective du cours l’Abbé vers l’ancienne abbaye Notre-Dame.
    Perspective du cours l’Abbé vers l’ancienne abbaye Notre-Dame.

    XVIIIe et XIXe siècles


    La Révolution française n’est pas très virulente ; beaucoup de nobles conservent leurs biens et la vente des domaines monastiques profite aux familles déjà bien nanties[21]. En 1790, la ville devient le chef-lieu du district de Châtillon-sur-Seine puis en 1800 celui de l’arrondissement de Châtillon-sur-Seine qui n'est supprimé qu'en 1926. À la fin du Premier Empire, la ville accueille du au les négociations entre les ambassadeurs des souverains alliés et le représentant de Napoléon Ier, Caulaincourt au congrès de Châtillon. Cette période de son histoire vaut à Châtillon en 2021 le label de "Ville impériale"[22].

    En 1822 le maréchal Marmont, châtelain de Châtillon, entreprend de moderniser la fonderie de Sainte-Colombe ouvrant la voie au développement sidérurgique de la région via la compagnie des forges de Châtillon-Commentry et Neuves-Maisons à partir de 1862. Mais l’utilisation du coke et l’importation des marchandises étrangères pénalisent cette économie qui vaut au Châtillonnais un patrimoine industriel de premier ordre et un bâti de grande qualité en matière d’églises, de mairies, d’écoles et de résidences bourgeoises. Après 1880 seuls les sites de Sainte-Colombe et de Chenecières survivent en dépit de la construction du chemin de fer qui ne suffit pas à enrayer la crise[21].

    Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, le , à Châtillon-sur-Seine, les troupes de l'Armée des Vosges commandées par Ricciotti Garibaldi surprennent les Prussiens avec des francs-tireurs. Quatre-vingts Allemands sont tués et deux cents faits prisonniers. Les Prussiens se livrent à des représailles et des exactions : meurtres, pillages, prises d'otages, réquisitions et autres humiliations.


    XXe siècle


    De 1891 à 1933 : la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique reliant Châtillon à Aignay-le-Duc.
    De 1891 à 1933 : la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique reliant Châtillon à Aignay-le-Duc.

    Pendant la Première Guerre mondiale c’est du couvent des Cordeliers, son quartier général à Châtillon-sur-Seine, que le généralissime Joffre lance le l’ordre de la première bataille de la Marne.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, Châtillon subit des bombardements les et qui provoquent la destruction d'une grande partie de la ville. Celle-ci est alors « adoptée » par la ville du Puy-en-Velay qui accueille à l’été 1943 plus de 80 enfants de Châtillon pour un séjour vellave réconfortant[23]. La reconnaissance de Châtillon-sur-Seine vis-à-vis de sa marraine est marquée par la « Place de la Ville du Puy »[24]. La ville est libérée le . Trois jours plus tard, le 1er régiment de fusiliers marins débarqué en Provence et le 1er régiment de spahis débarqué en Normandie sont les premières unités des deux armées à faire leur jonction à quelques kilomètres de la commune[25].

    La baisse progressive de l'activité des carrières de pierre et depuis 1979 la réduction drastique des effectifs de l'usine sidérurgique de Sainte-Colombe-sur-Seine ont considérablement affecté l'emploi régional[26] et réorienté le développement avec la reconnaissance du Châtillonnais en appellation Crémant de Bourgogne au début des années 1980[27] et le développement de la filière bois.


    XXIe siècle


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    Politique et administration


    Médaille ancienne avec le blason de la ville (Desaide vers 1880).
    Médaille ancienne avec le blason de la ville (Desaide vers 1880).
    La mairie.
    La mairie.
    Façade nord de la mairie.Ancien couvent des Ursulines.
    Façade nord de la mairie.
    Ancien couvent des Ursulines.

    Tendances politiques et résultats


    Résultats de l'élection municipale du à Châtillon-sur-Seine[28]
    Tête de liste Liste Premier tour Sièges
    Voix % CM
    Hubert Brigand DVD 1 973 79,65 26
    Paul Brossault DVG 504 20,34 3
    Maire sortant (UMP)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[29].

    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1821 1823 Eusèbe Alexandre Marie Lapérouse    
    1965 1989 Michel Sordel RI Sénateur
    1989 1995 Michel Serex PS Kinésithérapeute
    1995 2022 Hubert Brigand DVD Conseiller général puis départemental (1988/2022 )
    Président de la CC du Pays Châtillonnais (2011/2015 )
    2022 En cours Roland Lemaire   Vice-Président de la Communauté de communes du Pays Châtillonnais depuis 2015

    Intercommunalité


    Article détaillé : communauté de communes du Pays Châtillonnais.

    L'intercommunalité du Pays Châtillonnais regroupe les 113 communes des cantons d'Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Châtillon-sur-Seine, Laignes, Montigny-sur-Aube et Recey-sur-Ource. Avec la modification des cantons de 2015 entraînant le regroupement de la majorité d'entre elles au sein du nouveau canton de Châtillon et le rattachement des autres aux nouveaux cantons limitrophes, ce nombre est réduit à 100. Avec plus de 20 000 habitants et 1 821 km 2, c'est la communauté de communes la plus étendue de France après celle de Guyane.


    Tribunal d'instance


    Ancien tribunal d'instance.
    Ancien tribunal d'instance.

    La ville est le siège d'un tribunal d'instance à compter de 1958. Dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire engagée par Rachida Dati en 2007, la juridiction est supprimée à compter du . Le tribunal d'instance le plus proche est situé à Dijon depuis [32].


    Jumelage



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2019, la commune comptait 5 347 habitants[Note 4], en diminution de 2,39 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 7003 7253 9003 8634 1754 4304 6144 7715 061
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 9264 8364 8604 7974 9945 2655 3175 1274 794
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 8074 8124 6984 4134 6424 7274 8494 2404 609
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 5186 2647 3837 5616 8626 2695 8375 5155 378
    2019 - - - - - - - -
    5 347--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie et emploi


    La région châtillonnaise est un territoire de tradition rurale où l’agriculture des céréales et des oléagineux occupe une très grande place comme en témoignent les imposants silos qui jouxtent la gare et la voie ferrée. Châtillon est aussi un très ancien centre industriel[T 14] de tradition métallurgique mais en 2014 c'est la forêt avec sa filière bois et l'exploitation des carrières de pierre qui tiennent une importance primordiale dans l’économie locale. La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Dijon. Le siège du journal local, Le Châtillonnais et l’Auxois, est à Châtillon-sur-Seine. Les principaux établissements industriels sont, par ordre décroissant du nombre de salariés : Crown Emballage (emballages métalliques, 240 salariés), Brugère Fernand (déroulage de hêtre, fabrication de contreplaqué plat, 87 salariés). ArcelorMittal possède un établissement dans le village voisin de Sainte-Colombe-sur-Seine (acier pour béton, 60 salariés). En , l'entreprise Bourgogne Fonderie est mise en liquidation, supprimant 50 emplois[38].

    Située au centre d'une région rurale et faiblement peuplée, Châtillon est le centre commercial et administratif du nord du département de la Côte-d'Or. Sous-préfecture jusqu'en 1926, la ville est reléguée depuis au rang de chef-lieu de canton. Elle n'en reste pas moins un centre de services important à l'échelon local. Le tissu commercial a beaucoup évolué depuis la fin des années 1990. Après bien des péripéties, un hypermarché Auchan de 4 700 m 2 a ouvert dans la commune limitrophe de Montliot-et-Courcelles le . Il est concurrencé par un Intermarché de 3 520 m 2 situé à Châtillon même. D'autres grandes surfaces de vente spécialisées sont présentes dans l'agglomération, tel Gamm Vert (2 270 m 2), Bricomarché (1 980 m 2), Gifi (1 100 m 2), Noz (1 000 m 2), Action (900 m 2) ou Marché aux affaires (900 m 2). Les hard discounteurs sont représentés par Dia, Aldi, Lidl et Leader Price avec environ 700 m 2 de vente pour chacune des enseignes. Un restaurant McDonald's ouvre ses portes dans la zone commerciale près d'Auchan fin février 2013[39].

    Logo du journal local.
    Logo du journal local.
    Le musée du Pays Châtillonnais.
    Le musée du Pays Châtillonnais.

    Tourisme


    Châtillon ville fleurie.
    Châtillon ville fleurie.

    Située au cœur d'une région riche en archéologie (civilisation celte du mont Lassois, période gallo-romaine de Vertillum, vestiges de nombreuses abbayes et châteaux), Châtillon possède le label ville fleurie (deux fleurs) et celui des plus beaux détours de France. Outre les atouts de la ville elle-même, des églises du XIIe siècle et d'anciens lavoirs communaux font le charme des villages avoisinants alors que la route du crémant[40] serpente à travers le vignoble du nord-châtillonnais avec deux musées locaux dédiés à la vigne et au vin à Chaumont-le-Bois[41] et Massingy[42]. Une partie de son territoire, la Combe du Grand Prieur, est classée zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Située dans une région de massifs forestiers, elle est dans le périmètre du Parc national de forêts créé le 7 novembre 2019 constituant le 11e parc national français et le second plus vaste après le parc national de Guyane. Seize restaurants et quatre hôtels d'une capacité totale de 70 chambres environ sont recensés sur le territoire de la commune. Le musée du Pays Châtillonnais, inauguré en , abrite une collection d'objets découverts dans la région, notamment le fameux cratère de Vix et le mobilier complet d'une tombe à char datant du premier âge du fer.


    Fêtes et manifestations locales



    Lieux et monuments


    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Châtillon-sur-Seine.

    Les églises Saint-Vorles, Saint-Nicolas et Saint-Pierre sont classées monuments historiques ainsi que l'ancien auditoire royal, la maison Philandrier et les ruines du château des ducs de Bourgogne (XIIe siècle)[44], dans lesquelles se trouve un cimetière. Seize autres monuments sont inscrits à l'inventaire.

    Parmi les lieux les plus emblématiques citons :

    Des vestiges des remparts unifiés et renforcés au XVIIe siècle subsistent en certains points[20] :

    À voir également :


    Services



    Enseignement


    La scolarité secondaire du premier cycle est assurée par quatre collèges :

    Le second cycle est assuré à Châtillon-sur-Seine par le lycée Désiré Nisard, le lycée agricole de la Barotte et le lycée Saint-Vincent/Saint-Bernard, établissement privé polyvalent. Le ramassage scolaire dépend du département de la Côte-d’Or.


    Santé


    Les centres hospitaliers de Châtillon-sur-Seine et de Montbard ont été regroupés administrativement au sein du centre hospitalier intercommunal Châtillon-Montbard (CHI) lié par convention au centre hospitalier universitaire Dijon-Bourgogne. Depuis le , cet établissement a fusionné avec le Centre hospitalier Auxois Morvan (CHAM) pour former le centre hospitalier de la Haute Côte-d'Or (CH-HCO) dont le siège social est situé à Vitteaux.

    Le site de Châtillon-sur-Seine compte 260 salariés avec une capacité d'accueil d'une cinquantaine de lits et comportant des services d'urgences, de médecine polyvalente, de soins de suite et de réadaptation (SSR) polyvalent, de pharmacie, d'imagerie médicale dont un scanner, un centre périnatal de proximité et un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), La Douix. Le service du laboratoire a fermé le .


    Équipements sportifs



    Équipements culturels



    Vie associative


    Outre la chasse et la pêche en saison, de nombreuses associations sportives et/ou culturelles animent la vie locale et permettent la pratique de tous les sports possibles dans les installations municipales. Parmi elles, la Châtillonnaise fondée au XIXe siècle comme société de gymnastique et de tir est une des plus anciennes associations sportives françaises encore en activité. Outre la gymnastique, on y pratique depuis la musculation/culture physique et les sports collectifs d'intérieur.

    La plus ancienne association de Châtillon-sur-Seine encore en activité en 2018 est la Société archéologique et historique du Châtillonnais, fondée en 1880, dont Victor Deheurle, sous-préfet, est le premier président[49].


    Cultes


    L'église Saint-Nicolas.
    L'église Saint-Nicolas.

    Personnalités liées à la commune


    Châtillon dispose depuis le Moyen Âge sur les hauteurs de Chaumont d'un lycée. Celui-ci est associé à un hôpital de 1670 à 1806, date à laquelle l'hospice est relocalisé dans l'ancienne abbaye Notre-Dame. Véritable centre culturel régional, le lycée, reconstruit dans la partie basse de la ville en 1970, a formé, retenu ou attiré des générations de personnalités diverses.

    Article détaillé : Liste des personnalités liées à Châtillon-sur-Seine.

    Voir aussi



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Comme en témoigne encore la remarquable chapelle Saint-Thibault dans le faubourg du Temple à la sortie ouest de la ville
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Gustave Lapérouse 2012, p. 14/16.
    2. Gustave Lapérouse 2012, p. 21.
    3. Gustave Lapérouse 2012, p. 35.
    4. Gustave Lapérouse 2012, p. 42.
    5. Gustave Lapérouse 2012, p. 46/47.
    6. Gustave Lapérouse 2012, p. 60/63.
    7. Gustave Lapérouse 2012, p. 71.
    8. Gustave Lapérouse 2012, p. 77-113.
    9. Gustave Lapérouse 2012, p. 117-124, 181-200.
    10. Gustave Lapérouse 2012, p. 116.
    11. Gustave Lapérouse 2012, p. 240-249.
    12. Gustave Lapérouse 2012, p. 128.
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    14. Gustave Lapérouse 2012, p. 309.
    15. Gustave Lapérouse 2012, p. 317.
    16. Gustave Lapérouse 2012, p. 323-325.
    17. Gustave Lapérouse 2012, p. 377.
    18. Gustave Lapérouse 2012, p. 366/368.
    19. Gustave Lapérouse 2012, p. 428-447.
    20. Gustave Lapérouse 2012, p. 413-419.
    21. Gustave Lapérouse 2012, p. 419-421.
    22. Gustave Lapérouse 2012, p. 477-487.
    23. Gustave Lapérouse 2012, p. 424.
    24. Gustave Lapérouse 2012, p. 71.
    1. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 14-21.
    2. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 78.
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    5. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 103-117.
    6. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 62/74.
    7. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 51.
    8. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 122.
    9. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 131, 132.
    10. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 132-133.
    11. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 85.
    12. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 130.
    13. Edme-Nicolas Tridon 1992.
    14. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 10.
    15. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 99.
    16. Edme-Nicolas Tridon 1992, p. 118/121.
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    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Châtillon-sur-Seine », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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    21. Histoire brève du Châtillonnais
    22. Le label de ville impériale dignement célébré in "Le châtilonnais"
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    27. Le crémant du Châtillonnais
    28. Résultats officiels pour la commune Châtillon-sur-Seine
    29. Anne-Lise Bertin, « Châtillon-sur-seine:Hubert Brigand a officiellement été réélu maire », Le Bien Public, (lire en ligne, consulté le ).
    30. « Châtillon-sur-seine : Hubert Brigand réélu à la tête du Pays châtillonnais : Sans surprise, le maire de Châtillon-sur-Seine, président sortant, conserve les commandes de la communauté de communes avec près de 72 % des voix », Le Bien Public, (lire en ligne, consulté le ).
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    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    38. Le Bien public, « Cinquante salariés sur le carreau », 26 décembre 2011.
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    40. Route du crémant
    41. Chaumont-le-Bois
    42. Massingy
    43. Les Journées châtillonnaises 2012
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    46. Le Petit Versailles” fait peau neuve pour fêter ses 50 ans
    47. Collège Fontaine des ducs
    48. Collège Henri Morat
    49. Jacques Streer, Société archéologique et historique du Châtillonnais : à l'origine d'inestimables découvertes, revue « Pays de Bourgogne » n° 235, janvier 2013, pp. 53-56.

    Bibliographie


    Edme-Nicolas Tridon, Notice archéologique et pittoresque sur Châtillon-sur-Seine, chez Bouquot, (lire en ligne)


    Articles connexes



    Liens externes


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    [de] Châtillon-sur-Seine

    Châtillon-sur-Seine ist eine französische Gemeinde im Département Côte-d’Or mit 5347 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019). Die Stadt gehört zum Arrondissement Montbard, ist Hauptort des Kantons Kanton Châtillon-sur-Seine und Sitz des Gemeindeverbandes Pays Châtillonnais.

    [en] Châtillon-sur-Seine

    Châtillon-sur-Seine (French pronunciation: ​[ʃatijɔ̃ syʁ sɛn], also [ʃɑtijɔ̃]) is a commune of the Côte-d'Or department, eastern France.[3] The Musée du Pays Châtillonnais is housed in old abbey of Notre-Dame de Châtillon, within the town, known for its collection of pre-Roman and Roman relics (especially the famous Vix Grave).
    - [fr] Châtillon-sur-Seine

    [ru] Шатийон-сюр-Сен

    Шатийо́н-сюр-Сен (фр. Châtillon-sur-Seine) — коммуна во Франции, находится в регионе Бургундия. Департамент коммуны — Кот-д’Ор. Входит в состав кантона Шатийон-сюр-Сен. Округ коммуны — Монбар.



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