Mathons est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
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Mathons
Église Notre-Dame-de-l'Assomption
Administration
Pays
France
Région
Grand Est
Département
Haute-Marne
Arrondissement
Saint-Dizier
Intercommunalité
Communauté de communes du bassin de Joinville en Champagne
Située à 9 km à l'ouest de Joinville sur le plateau surplombant Joinville par l'ouest, entre la Marne et la Blaise, la commune se compose du village lui-même et de hameaux tels que celui des BonsHommes.
Urbanisme
Typologie
Mathons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Joinville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (44,5%), forêts (41,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,1%), prairies (6,8%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
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Histoire
Mathons est une ville neuve fondée au début du XIIIesiècle et affranchie selon la coutume de Beaumont dès 1208 par Simon de Joinville, sénéchal de Champagne, qui atteste de son origine récente et qui indique que son nom est d'abord celui de la forêt. Puis en 1218, Simon accorde aux religieux de l'abbaye de La Crête un lieu dans la forêt pour y fabriquer du charbon. C'est donc probablement grâce à des ouvriers charbonniers que le village s'accroit et prospère[8],[9].
La forêt de Mathons abrite également un prieuré de l'ordre de Grandmont, appelé communément prieuré des ermites ou des Bons-Hommes, fondé à la fin du XIIesiècle par Geoffroy III de Joinville sous le vocable de Saint-Fiacre. Il était primitivement une abbaye avant d'être réuni à l'abbaye de Macheret par une bulle papale de 1356. Le prieuré est maintenant une simple ferme, mais toujours appelée ferme des Bons-Hommes[8],[9].
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1984
1990
Léon Pincemaille
1990
2001
Jean Graillot
2001
2010
Alain Bruncher
2010
2014
Michel Truilhé
2014
En cours
Laure Plantegenet
Assistante sociale
Politique environnementale
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 69 habitants[Note 3], en diminution de 1,43% par rapport à 2013 (Haute-Marne: −4,96%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
269
265
267
203
293
299
300
312
321
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
312
303
267
257
263
214
195
180
165
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
151
157
154
142
110
112
99
116
103
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
92
75
68
55
51
52
56
57
68
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
65
69
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux, monuments et même objets…
Église Notre-Dame-de-l'Assomption - Cloche de l'église sonnant à 11h:
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption (fin XIIe à début XIIIe) classée pour ses fresques probablement du XIVesiècle dont certaines sont dans un bon état de conservation. Elles représentent des saints et saintes sur les murs de la nef. Nous pouvons y voir sainte Marguerite sortir du ventre du dragon terrassé dont l'ombre est en train de se détacher. Saint Philippe et saint Thomas entre autres sont également présents.
Les vestiges du prieuré des Bonshommes (désignant les Grandmontains: membres de l'ordre religieux de Grandmont inspiré par saint Étienne de Muret) sont désormais très peu visibles et de plus dans une propriété privée. Mais le rayonnement de ces lieux fut important au Moyen Âge notamment avec le commerce de denrées alimentaires et les échanges intellectuels.
Deux objets nous sont parvenus:
Le bas-relief en pierre intitulé le Silence de Carrache visible sur le maître-autel de l'église communale et offert à la commune par le propriétaire de l'ancien prieuré.
La croix de Mathons, crucifix en émaux sur cuivre, de trente-cinq centimètres de haut et vingt-cinq de large qui se compose de la croix principale complétée de quatre éléments à chaque extrémité (dont trois ont été répertoriés). Sur ceux à la gauche et à la droite du Christ sont représentés des animaux divins (un lion et un bœuf ailés, symboles de saint Marc et de saint Luc tenant quelque chose dans leurs pattes probablement les Saintes Écritures). L'élément inférieur représente un saint tenant sur la poitrine une tablette. L'élément supérieur serait décoré également d'une représentation d'un personnage. Cette œuvre se trouve au Musée national du Moyen Âge de Cluny (Paris)[14].
La croix de Mathons est attribuée au maître de l'autel de Grandmont (dont dépend le prieuré des Bonshommes (sur la commune de Mathons). Plusieurs symboles des évangélistes sont présents notamment sur les potences de la croix qui disposent de palmettes dorées, ourlée d'une zone émaillée en dégradée. Cette particularité se rencontre sur l'épaule et la cuisse du lion et du bœuf (potences latérales de l'œuvre) mais aussi sur l'aigle de saint Jean (présence sur une potence probablement du sommet (jadis propriété de Martin Le Roy)). La potence du pied (inférieure) n'a pas de reconnaissance, nous pouvons y observer un saint (probablement un évangéliste si nous nous référons aux symboles couramment utilisés par l'ordre) debout sur un arc de couleur, tenant une tablette et montrant sa main droite en forme de bénédiction. Plusieurs exemples de croix émaillées (un peu différentes sont visibles notamment dans les collections du Limousin (origine de l'ordre).
Cette œuvre (avec d'autres) est représentative de l'école d'orfèvrerie de Grandmont (issue des principes de vie de saint Étienne) qui s'ajoute aux capacités et spécificités de bâtisseurs de l'Ordre. En effet, sans doute grâce à la générosité des rois d'Angleterre principalement, Grandmont put entretenir une école d'orfèvrerie. C'est l'ordre de Grandmont qui diffusa les émaux limousins en France. De nombreuses dépendances grandmontaines possédaient des croix ou des reliquaires émaillés. Cette école fut enfin reconnue, et admirée, dès le milieu du XIXesiècle, une centaine d'années trop tard malheureusement, car la Révolution avait envoyé à la fonte les plus beaux exemplaires de cette école. Ce sont donc des vestiges qu'il nous reste, dont la collection réunie par Edmond du Sommerard, qui se trouve actuellement au Musée national du Moyen Âge (Cluny) à Paris.
Voir aussi la Châsse de Mathons (reliquaire en émaux à champs levés) inscrite au trésor de la cathédrale de Troyes.
Le plus bel exemple du passé et de son activité de sylviculture reste sans doute sa « forêt de Mathons » qui se trouve au sud du village et permet de longues promenades en pleine nature (attention aux 4x4 qui disposent d'un petit parcours dans une portion) renseignez-vous également sur les périodes de chasse. Vous y rencontrerez également la stèle en souvenir des maquisards fusillés (voir article sur l'histoire de Mathons) situé à l'entrée de la forêt.
Est présent également un beau lavoir à l'ouest de la commune.
Sans oublier la fameuse « rue du Lac » et son hôtel qui prouvent que les habitants ont de l'humour. Le lac n'est en fait qu'une petite mare (boueuse à l'époque) aujourd'hui comblée, se situant derrière la mairie actuelle. Son fameux hôtel comportait une chambre avec vue... sur le lac bien sûr. Café, restaurant, tabac, téléphone et hôtel, on trouvait de tout dans cet établissement.
Les petites choses de la vie
L'association Saint Fiacre, soutenue par des bénévoles, œuvre dans la commune pour l'embellissement (fleurissement estival des édifices et illuminations de Noël) et pour la conservation historique (ouverture de l'église aux journées du patrimoine).
Construit par les bénévoles de la commune, le camping « La Croix » situé à la croisée des chemins, à l'entrée du village.
En 2004, Mathons s'est équipé d'une connexion haut débit internet par satellite et Wifi. C'est l'un des tout premiers villages en France à proposer aux habitants une connexion à internet par ondes radio (Wifi)[réf.nécessaire] mais la particularité se présente également par une émission/réception via un satellite.
En 2006, les habitants ont voté pour attribuer un nom à chacune de leurs rues.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne: Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, Imprimerie et lithographie la veuve Miot-Dadant, (lire en ligne), p.354
Charles-François Roussel, Le diocèse de Langres: histoire et statistique, t.2, Langres, Librairie de Jules Dallet, éditeur, (lire en ligne), p.535
À propos d'un lion champlevé limousin: La survivance d'un thème sassanide Geneviève Souchal Gesta, Vol. 15, No. 1/2, Essays in Honor of Sumner McKnight Crosby (1976), p.285–292 doi:10.2307/766778
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