La commune fait partie de la Bresse bourguignonne. Elle est située au confluent de la Saône et du Doubs.
Communes limitrophes
Allerey-sur-Saône
Bragny-sur-Saône
Verjux
N
Les Bordes Ciel
OVerdun-sur-le-DoubsE
S
Saint-Maurice-en-Rivière
Urbanisme
Typologie
Verdun-sur-le-Doubs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Verdun-sur-le-Doubs, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[4] et 2 589 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (48%), zones agricoles hétérogènes (23,3%), prairies (11%), zones urbanisées (9,1%), eaux continentales[Note 3] (5%), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
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Histoire
Au Moyen Age, la famille féodale dite de Verdun assumait la seigneurie (maison liée aux Chalon, et possédant à Verdun une tour au début du XIIIesiècle), jusque vers la moitié du XIVesiècle, époque où se termine le règne des Verdun avec deux co-seigneurs, Eudes de Verdun (qui cède sa part au duc Philippe en 1365), et Jean de Verdun, dont la fille Alarde/Alix/Adélaïde de Verdun transmet sa part à son mari Jean de Ste-Croix, chevalier, seigneur de Savigny, Coulanges, Montfort et Lacour[11]. Leur fille héritière Jeanne de Ste-Croix épouse Guillaume de Luyrieux de la Cueille, d'où postérité.
Mais la succession passe au XVe siècle à une autre branche des Luyrieux (les Luyrieux de Prangin), et Philippe-Françoise de Luyrieu († 1538) apporta Savigny et Verdun à son mari François (II) Mareschal, baron de Meximieux, sire de Montaney et Bourg-St-Christophe, Grand-chambellan de Savoie, puis leur fille Isabeau Mareschal à son époux Charles le Jeune de Seyssel de La Chambre Sermoyer.
En 1548, leur fils Philibert de La Chambre-Seyssel (1520-1588), sire de Verdun, de Ruffey (du chef de sa femme Anne de Lugny) et de Montfort, vendit sa seigneurie de Verdun à deux financiers lucquois résidant à Lyon, Laurent Cenami et Jean Collodio, qui la cédèrent le 28 mars 1555 aux deux frères Guillaume (1534-1601) et Thomas de Gadagne († 1578/1594). La terre de Verdun-sur-le-Doubs passa ensuite aux descendants de Guillaume, les d'Hostun[12].
De 1940 à 1942, la ligne de démarcation passa par Verdun-sur-le-Doubs.
En 1956, la ville se dote d'une association créée pour valoriser l'histoire de Verdun: le Groupe d'études historiques de Verdun (GEHV), d'abord présidé par le docteur Carlot puis par Félix Brunand.
Le , Valéry Giscard d'Estaing prononça à Verdun-sur-le-Doubs, le discours dit «du bon choix». À quelques semaines des élections législatives, il envisage - pour la première fois sous la Ve République - la cohabitation[14].
Politique et administration
Mairie de Verdun-sur-le-Doubs.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1945
1947
Louis Bourot
1947
1959
André Dagneaux
1959
1992
Maurice Duvernois
RI puis UDF
Directeur de coopérative agricole Conseiller régional Conseiller général (1962-2001)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2019, la commune comptait 1 060 habitants[Note 4], en diminution de 8,86% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 689
1 699
1 743
1 749
1 792
1 904
2 050
1 995
2 032
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 909
1 914
1 992
1 980
1 957
1 828
1 867
1 758
1 585
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 448
1 358
1 313
1 144
1 165
1 172
1 205
1 152
1 140
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 243
1 235
1 216
1 139
1 065
1 199
1 150
1 143
1 151
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 083
1 060
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Cultes
Verdun-sur-le-Doubs est le siège de l'une des paroisses relevant du diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon: la paroisse Saint-Jean-Baptiste-des-Trois-Rivières.
Économie, culture et tradition
La pôchouse, spécialité culinaire locale
La ville de Verdun-sur-le-Doubs est connue pour sa célèbre pôchouse, spécialité à base de poissons d'eau douce. Originaire du XVIIesiècle (elle est citée dans des écrits de 1646), la pôchouse remonte à une époque où les bateliers, radeliers et pêcheurs (pôchoux en patois bressan), préparaient ce plat du pauvre à l'aide de poissons des rivières Saône et Doubs, et de vin blanc issu du vignoble de Bourgogne[20].
Fête de la pôchouse
À l'initiative de l'office de tourisme de la ville, s'est déroulée le premier week-end de juillet 2016, à Verdun-sur-le-Doubs, la toute première Fête de la pôchouse[20]. Cette première édition fut un succès, laissant présager des éditions futures[21].
Deux ans plus tard, La municipalité, l'Office de tourisme et des restaurateurs organisent une 2ème Fête de la pôchouse le dimanche à partir de 11h sur la place de la Liberté. La pôchouse est alors préparée par Didier Denis de l'Hostellerie Bourguignonne, du Caveau de Verdun, de l'Hôtel des Trois Maures et de La Petite Marquise[22],[23].
Commerce et artisanat
Culture locale et patrimoine
Verdun-sur-le-Doubs est le siège d'une société savante: le Groupe d’études historiques de Verdun-sur-le-Doubs (GEHV), société d'éducation populaire créée en 1957 dont les buts sont «l'étude et la sauvegarde du patrimoine archéologique et historique de la région verdunoise en accord avec sa devise: Colligere (collectionner, préserver, conserver); Vulgarere (vulgariser, faire connaitre au plus grand nombre)». Le GEHV publie chaque année un bulletin, dont le titre est Trois Rivières (n° 98 en 2022).
Lieux et monuments
Article détaillé: Tourisme en Saône-et-Loire.
Civils
Un musée: La Maison du blé et du pain, créée au début des années 70 à l'initiative du Groupe d'études historiques de Verdun-sur-le-Doubs (GEHV), et plus particulièrement de M. Félix Brunand[24].
Le pont Saint-Jean (ancien pont-levis).
Le château de Verdun-sur-le-Doubs, château de plan carré, face au confluent de la Saône et du Doubs[25], construit par l'architecte bourguignon Edme Verniquet (1727-1804)[26] pour Louis-Henri de Pons d'Hostun[27]. L'intérieur était fort riche et donnait une impression de «luxe asiatique»; les jardins étaient de la même veine[28]. Cette bâtisse située au nord de l'hôtel de ville actuel fut démolie en 1836.
L'église, placée sous le vocable de saint-Jean-Baptiste, dont l'une des particularités est d'avoir conservé deux cloches antérieures à la Révolution française, l'une d'elles ayant été fondue en l'an 1517[30].
Un oratoire dédié à Notre-Dame-de-Pitié, sur la digue du Doubs (côté Ciel, en face des Bordes)[31].
Verdun-sur-le-Doubs
Confluence de la Saône (à gauche) et du Doubs (à droite).
Maison du Blé et du Pain (musée).
Église Saint-Jean-Baptiste.
Le pont Saint-Jean enjambant le Petit Doubs.
Navigation.
Personnalités liées à la commune
Edme de la Poix de Fréminville, jurisconsulte né en 1680.
Léon-Valentin Gambey (1883-1914), peintre, mort pour la France, est inhumé au cimetière. Le musée Denon de Chalon expose ses œuvres.
Fernand Nicolas, Verdun-sur-le-Doubs au pays des 3 rivières, revue «Images de Saône-et-Loire» n° 17 (), pp.19–22.
Louis Bonnamour, Une page d'histoire de la Saône, d'après les actes de la justice de paix du canton de Verdun-sur-le-Doubs, GEHV, coll.«Trois Rivières» (no96), , 68p..
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Source: Bientôt un musée du blé et du pain, article paru à l'initiative du GEHV (Groupe d'études historiques de Verdun-sur-le-Doubs) dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 12 (décembre 1971), pp. 7-9.
Courtépée, Description...du duché de Bourgogne, 2e éd., t.III, 1848, p.283; disponible sur Google Livres
Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, «Edme Verniquet (1727-1804), un architecte classique en Saône-et-Loire», revue Images de Saône-et-Loire, n° 197, mars 2019, pages 6 à 11.
Voyages...dans la province de Bourgogne en 1776 et 1777, publiés par A. de Charmasse et G. de La Grange, 1895, p.32. disponible sur Internet Archive
Île qu'a décrite l'écrivain et graveur britannique Philip Hamerton, passionné de nautisme et voyageur aventureux, à la suite d'un voyage effectué sur la Saône (de Corre en Haute-Saône à Lyon) en 1886: «À la jonction du Doubs et de la Saône, se dresse une île magnifique, parée des plus élégantes masses de feuillage. Les vues que l'on a de l'île depuis la ville et de la ville depuis l'île sont si intéressantes que, malgré l'intérêt que présente par ailleurs Verdun, un amateur de pittoresque pourrait se contenter de vivre là. Et il bénéficierait du contraste entre les deux rivières: la Saône, paresseuse et souvent opaque, le Doubs, plus rapide, plus clair, plus brillant, mais moins navigable.» Source: «Un Anglais sur la Saône en 1886», article paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 152 de décembre 2007 (pages 2 à 4).
Cloche protégée au titre des Monuments historiques par arrêté du 7 octobre 1935.
Jacques Goubin, Paroisse Saint-Jean-Baptiste-des-Trois-Rivières: croix, statues, oratoires et fontaines miraculeuses, livret édité par la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun-Chalon-Mâcon (PRTL 71), 2018, 128 pages (ISBN978-2-9565416-1-5).
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