Montmorot est une commune française située dans l'agglomération de Lons-le-Saunier, dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Montmorot | |
![]() Mairie. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Lons-le-Saunier |
Intercommunalité | Espace communautaire Lons Agglomération |
Maire Mandat |
André Barbarin 2020-2026 |
Code postal | 39570 |
Code commune | 39362 |
Démographie | |
Gentilé | Catharus, Catharuses |
Population municipale |
3 082 hab. (2019 ![]() |
Densité | 271 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 40′ 37″ nord, 5° 31′ 50″ est |
Altitude | Min. 223 m Max. 355 m |
Superficie | 11,36 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lons-le-Saunier (banlieue) |
Aire d'attraction | Lons-le-Saunier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lons-le-Saunier-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | montmorot.fr |
modifier ![]() |
![]() |
Ruffey-sur-Seille | Saint-Didier | L'Étoile | ![]() |
Larnaud Courlans |
N | Villeneuve-sous-Pymont Lons-le-Saunier | ||
O Montmorot E | ||||
S | ||||
Messia-sur-Sorne, Courbouzon |
Le territoire communal repose sur le bassin houiller du Jura, où le charbon est découvert par un sondage[1].
Montmorot est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lons-le-Saunier, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[5] et 26 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,1 %), zones urbanisées (16,4 %), forêts (16,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
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Blasonnement : |
Les membres de la maison de Montmorot (ou Montmoret) avaient leur sépulture dans la cathédrale Saint-Étienne de Besançon au même titre que les comtes de Bourgogne, le vicomte de Besançon, le maréchal impérial de Besançon, les seigneurs de Montfaucon, d'Abbans, de Scey et d'Arguel. Leurs armes étaient "lozangées d'argent et de gueules"[13].
Thiesbert/Thibert Ier de Montmoret (ou Montmorot), seigneur de Montmorot. Il est le fils d'Hugues de Bourgogne, dit de Superalios (v. 1037- v. 1086) et d'Aldeberge de Scey. Petit-fils de Renaud Ier de Bourgogne et d'Adélaïde de Normandie il est apparenté à la maison de Scey par sa mère. Il est nommé dans la donation faite par le comte Géraud Ier de Mâcon à la chartreuse de Bonlieu que Thisbert fonde en 1170, en 1172 il engage Ponce de Cuiseaux à demander à Burchard, abbé d'Abondance, de recevoir parmi ses religieux Henry de Cuiseaux[13].
Mariage et succession :
Il épouse Alix de qui il a :
Pierre de Montmoret (ou Montmorot), seigneur de Montmorot, chevalier. Il confirme en 1200 à la Chartreuse de Bonlieu les biens qui avaient été donnés par son père et en ajoute de nouveaux. Son sceau le représente à cheval, tenant son épée à la main[13].
Mariage et succession :
Il épouse Béatrix, (? - après 1222), fille d'Humbert de Coligny et d'Ide de Vienne (fille de Géraud Ier de Mâcon et de Maurette de Salins), de qui il a :
Jacques de Montmorot, dit "Jacques de Ruffey", chevalier, seigneur de Montmorot, de Ruffey et de Bletterans. Il est nommé dans l'acte de foi d'Humbert de Montmorot envers Jean de Bourgogne en 1246[13].
Mariage et succession :
Il épouse l'héritière de la maison de Ruffey de qui il a :
Étienne de Montmorot, (? - après 1284), dit "Étienne de Ruffey", chevalier, seigneur de Montmorot, de Ruffey et de Bletterans. Il relève le nom et les armes de sa mère[13].
Mariage et succession :
Il épouse Béatrix, fille de Gaucher Ier de Broyes-Commercy et d'Agnès de Fouvent, de qui il a Marguerite, dame de Montmorot, Ruffey, Bletterans, Montdoré et Argilla. Cette dernière recueille la succession des maisons de Montmorot et de Ruffey[13]. Avant 1298 elle épouse Guy de Jonvelle, puis vers 1304 Hugues V de Vienne seigneur de Seurre, Pymont et Lons-le-Saunier en partie : leur fils Philippe III de Vienne, sire de Montmorot, Pymont et Lons en partie (Saint-Désiré), a pour héritière vers 1368/1370 sa fille Marguerite qui apporte ces fiefs à son époux Louis Ier de Chalon-Arlay ; vers 1400, leur fils Jean III prince d'Orange obtient l'autre partie de Lons-le-Saunier (le bourg avec le fief de Montaigu), de son cousin Louis II de Chalon-Tonnerre : la baronnie de Lons est ainsi réunie.
Le plus ancien membre connu de cette maison est Hugues de Montmorot, prieur de l'abbaye de Baume, qui assistait en 1120 à un accord passé entre son abbaye et les chanoines de Sainte-Madeleine de Besançon sous la médiation de l'archevêque Anséric. En 1147 il est fait mention de Milon, Viard et Étienne de Montmorot dans l'acte de donation faite à l'abbaye de Cluny par Guillaume IV de Bourgogne. En 1207 Guy et Humbert de Montmorot assistaient à un don fait par Pierre IV de Scey à l'abbaye Notre-Dame de Billon. Vuillemin de Montmorot, fils de Vion de Montmorot, donnait plusieurs sujets à Étienne de Vuillafans en 1256. Hugues, fils de Renaud de Montmorot, prêtait hommage, en mai 1259, à Jean de Bourgogne pour des terres situées près du château de Montmahoux et la promesse de faire construire une maison dans l'enceinte de la forteresse. Plusieurs autres membres sont cités dans divers actes de donation : Renaud de Montmorot dit de Saillenay en 1271, Huguenin de Chapoy fils de Renaud de Montmorot en 1276, Jean de Montmorot fils de Bertrand de Bornay en 1294, Humbert de Montmorot en 1314, Jean fils de Vauchier-Romain de Montmorot en 1318, Guillaume de Montmorot châtelain cité en 1346 à la Perrière-sur-Saône, Donnet de Montmorot en 1388, Fromont de Montmorot en 1402[13], Étienne de Montmorot (Montmoret) aumônier du roi de France cité en 1418, Guillaume de Montmorot fils de Pierre et de Claude de Vienne, seigneur de Pelagey, marié en 1499 à Denise de Chissey, Antoine de Montmorot châtelain pour le roi à Couches en 1507...
L'extinction du rameau aîné d’Étienne de Montmorot marque la fin de la grande puissance territoriale des Montmorot en Franche-Comté, puisque tous les biens de cette famille sont transmis à la famille de Vienne. Il existe encore néanmoins de nombreux Montmorot - cadets de Bourgogne - mais les principaux domaines féodaux héréditaires (Montmorot, Navilly, Bletterans, Ruffey...) sont passés en d'autres mains. Une branche cadette de la famille de Montmorot a vu son titre comtal confirmé par le roi Philippe IV d'Espagne.
Une saline est exploitée sur la commune de 1752 à 1966[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1871 | 1871 | Georges Clément | ||
1871 | 1872 | Claude François Charnier | ||
1872 | 1881 | Charles Alix Dumont | ||
1881 | 1900 | Félix Bury | ||
1900 | 1913 | Eugène Alcide Maillot | ||
1913 | 1919 | Pierre Cazot | ||
1919 | 1921 | Stéphane Cusin | ||
1921 | 1923 | Pierre Cazot | ||
1923 | 1935 | Désiré Journet | ||
1935 | 1938 | Louis Carlot | ||
1938 | 1941 | Eugène Malois | ||
1941 | 1944 | Alix Rivoire | ||
1944 | 1947 | Charles Billon | ||
1947 | 1965 | Eugène Malois | ||
1965 | 1971 | Marcel Billon | ||
mars 1971 | mars 1989 | Maurice Monnier | ||
mars 1989 | juin 1995 | René Grand[15] | ||
juin 1995[16] | mars 2014 | Robert Choulot | UDI | Retraité |
mars 2014 | En cours | André Barbarin | DVG | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 3 082 habitants[Note 3], en augmentation de 1,99 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 543 | 1 549 | 1 764 | 1 555 | 1 617 | 1 803 | 1 836 | 1 946 | 1 925 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 733 | 1 750 | 1 959 | 2 006 | 1 955 | 1 827 | 1 812 | 1 757 | 1 702 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 887 | 1 739 | 1 792 | 1 642 | 1 838 | 1 994 | 2 064 | 2 346 | 2 344 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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2 688 | 2 792 | 3 344 | 3 320 | 3 177 | 3 090 | 3 124 | 3 112 | 3 038 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 036 | 3 082 | - | - | - | - | - | - | - |
97 odonymes recensés à Montmorot au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cité | Impasse | Montée | Parc | Place | Quai | Rd-point | Route | Rue | Square | Autres | Total |
0 | 5 | 0 | 16 | 1 | 5 | 1 | 1 | 3 | 0 | 0 | 8 | 30 [Note 4] | 1 | 26 [Note 5] | 97 |
Notes « N » | |||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura |
Les bâtiments de l'ancienne saline qui abritent les archives départementales du Jura.