Culoz (prononcé [kylɔz] ou [kylo]) est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant le Bugey et une commune de l’Ain.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Culoz | |
Le centre de Culoz vu depuis les lacets du Grand Colombier. | |
Blason |
Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Belley |
Intercommunalité | Communauté de communes Bugey Sud |
Maire Mandat |
Franck André-Masse 2020-2026 |
Code postal | 01350 |
Code commune | 01138 |
Démographie | |
Gentilé | Culoziens, Culoziennes |
Population municipale |
3 004 hab. (2019 ) |
Densité | 155 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 51′ 01″ nord, 5° 46′ 57″ est |
Altitude | Min. 226 m Max. 1 430 m |
Superficie | 19,36 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Culoz (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Plateau d'Hauteville |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | culoz.fr |
modifier |
Ses habitants s'appellent les Culoziens et les Culoziennes[1].
La ville est située dans l'Ain sur la rive droite du Rhône, dans une partie aménagée et canalisée après les différentes installations hydrauliques de la Compagnie Nationale du Rhône. Elle est au pied du Grand Colombier, qui termine la chaîne du Jura et se trouve à quelques kilomètres des premiers contreforts des Alpes.
La commune de Culoz compte deux hameaux : Châtel (Ain) et Landaize.
Virieu-le-Petit | Anglefort | Serrières-en-Chautagne (Savoie) | ||
Chavornay Béon Ceyzérieu |
N | Ruffieux (Savoie) Vions (Savoie) | ||
O Culoz E | ||||
S | ||||
Flaxieu | Lavours | Chanaz (Savoie) |
Climat continental : été chaud et hiver froid.
À l'époque des grandes routes nationales françaises, Culoz était située au carrefour de deux axes importants: La RN 92 de Valence à Genève et la RN 504 qui suivait la Cluse des Hôpitaux entre Ambérieu-en-Bugey et Ruffieux. La N 504 a ensuite été déviée à partir de Pugieu vers Belley, Yenne et Chambéry, absorbant ainsi une grande partie du trafic entre l'Europe du Nord et l'Italie par le col du Mont-Cenis puis le tunnel du Fréjus, mais évitant ainsi Culoz. Tous ces axes ont depuis été déclassés en routes départementales et présentent désormais un intérêt essentiellement local.
La véloroute ViaRhôna - du Léman à la Méditerranée passe à proximité sur les communes de Vions et Chanaz, en Savoie. Une signalétique est en cours de réalisation à partir de la gare de Culoz pour rejoindre la Viarhôna à vélo.
La ville est un carrefour ferroviaire. Des TER desservent Genève, Bellegarde-sur-Valserine, Évian, Aix-les-Bains, Bourg-Saint-Maurice, Grenoble, Chambéry, Lyon (Perrache et Part-Dieu).
L'ancien vestibule de la gare de Culoz, abritant l'ancien point frontière avec le royaume de Piémont-Sardaigne de 1815 à 1860, soit les façades et toitures du bâtiment, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].
Cette petite commune ne possède pas de réseau de transports en commun, mais est desservie par des cars départementaux.
Culoz est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Culoz, une unité urbaine monocommunale[6] de 3 035 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Culoz, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,2 %), terres arables (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), eaux continentales[Note 3] (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), zones urbanisées (5,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,3 %), zones humides intérieures (1,5 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les logements de Culoz sont essentiellement constitués de maisons mitoyennes dans le vieux bourg historique ainsi que dans le centre-ville actuel et de pavillons en périphérie de la ville. Culoz a la particularité d'avoir sur le territoire de sa commune un ensemble de cités SNCF (ex-Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée) datant du début des années 1930, et rassemblées sur un carré, ce qui en fait un exemple homogène et bien conservé du patrimoine urbain ouvrier du début du XXe siècle. Des bâtisses remarquables sont également présentes tel que la maison Antonin Poncet et son parc, le château de Montvéran (XIIIe siècle), la Chèvrerie (maison de campagne de Henri Dunant, fondateur de la Croix Rouge, etc.).
Selon Vurpas & Michel[12] Culoz viendrait du « latin culus « fond », d’où « vallée étroite » (Cullo, 1135) dont la forme ancienne indique que le mot est accentué sur le u et non sur le o final qui ne doit pas se prononcer ». Dans sa version arpitane, le z final ne sert qu'à marquer le paroxytonisme et ne devrait pas être prononcé ; dans sa langue d'origine, il s'écrit Culo. La carte de Cassini indique Culoz sous deux graphies rendant compte de la prononciation du nom de la ville à l'époque : Culoz ou Culles[13].
Toutefois, cette origine ne fait pas l'unanimité ; selon des érudits de l'histoire locale, Culoz viendrait du bas-latin terra culata, « terre éboulée », la ville étant construite sur les éboulis de la montagne, le Grand Colombier[14].
La commune de Culoz est membre de la communauté de communes Bugey Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belley. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[16]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Plateau d'Hauteville pour l'élection des conseilleres départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de la commune :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1946 | 1953 | Séraphin Giraudi | ||
1953 | 1965 | Honoré Godet | DVD | Quincaillier, conseiller général |
1965 | 1983 | Marcel Gache[18] | PS | Conseiller général |
1983 | 1995 | Claude Ternant | PS | Réélu en 1989 |
1995 | 2008 | René Ailloud | DVD | Réélu en 2001, conseiller général |
2008 | 2014 | Danielle Tramont | DVD | |
2014 | en cours | Franck André-Masse | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune fait partie du syndicat mixte du bassin versant du Séran.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2019, la commune comptait 3 004 habitants[Note 4], en augmentation de 0,6 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
935 | 1 002 | 1 067 | 1 274 | 1 301 | 1 210 | 1 286 | 1 301 | 1 211 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 316 | 1 453 | 1 383 | 1 425 | 1 472 | 1 518 | 1 474 | 1 477 | 1 493 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 567 | 1 549 | 1 508 | 1 362 | 1 344 | 1 536 | 1 868 | 1 807 | 1 933 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 317 | 2 412 | 2 523 | 2 630 | 2 639 | 2 622 | 2 914 | 2 954 | 2 909 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 071 | 3 004 | - | - | - | - | - | - | - |
Tous les sports (ou presque) sont représentés à Culoz (exemple : le tennis club de Culoz, le basket féminin et masculin, le foot, le tennis, l'athlétisme, etc.). La plupart s'entrainent à la base de loisirs du Colombier, qui comprend plusieurs terrains extérieurs et le gymnase Jean-Falconnier (1 000 m2 de surface sportive pour 458 places en tribunes). Les 14 et 15 mai 2016, le Culoz Basket Club organise dans le gymnase les finales des Championnats de France de baket-ball en catégorie U18 féminines[23]. La commune accueillit une arrivée d'étape du Tour de France 2016 le 17 juillet.
Culoz est ville d'arrivée de la Grande Boucle le dimanche 17 juillet 2016 lors de la 15e étape Bourg-en-Bresse - Culoz.
Depuis 2013, la République de Montmartre est jumelée avec Culoz. Ce jumelage s'est construit autour du destin des frères Serpollet originaires de Culoz qui installèrent leur usine de construction automobile à Montmartre[24],[25].
Le siège social de la Compagnie industrielle d'applications thermiques (CIAT) est situé à Culoz. Cette entreprise est le principal employeur de la ville et de ses environs.
La ville abrite également une entreprise de démolition ferroviaire dotée d'un procédé spécifique afin de récupérer et recycler les matériaux, une entreprise de chaudronnerie inox acier ainsi qu'un tissu artisanal dense.
La pierre Lévanaz ("Lève le nez") est un bloc erratique d'origine glaciaire, sur le Mont Jugean.
En 2014, la commune de Culoz bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[27].
|
La commune de Culoz porte :
|
---|
Sur les autres projets Wikimedia :