Anglefort est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant le Bugey et une commune de l’Ain.
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Anglefort | |
L'écluse de Chautagne située à Anglefort. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Belley |
Intercommunalité | Communauté de communes Usses et Rhône |
Maire Mandat |
Bernard Thiboud 2020-2026 |
Code postal | 01350 |
Code commune | 01010 |
Démographie | |
Gentilé | Clafordans |
Population municipale |
1 105 hab. (2019 ![]() |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 54′ 47″ nord, 5° 48′ 33″ est |
Altitude | Min. 238 m Max. 1 524 m |
Superficie | 29,26 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Plateau d'Hauteville |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | anglefort.fr |
modifier ![]() |
La commune est située dans le Bugey, sur la rive droite du Rhône, au pied de la montagne du grand Colombier et offre un panorama sur les Alpes et le Jura.
La nappe alluviale alimentée par le Rhône est menacée par une décharge interne créée par le Groupe Pechiney. Les déchets de fonderie et les poussières métalliques et acides récupérés dans les filtres ont été enfouis dans le marais Chautagnard, avec une probable contamination par des métaux lourds et de l'arsenic[1].
![]() |
Lochieu | Corbonod, Seyssel (Seyssel de l'Ain) | Seyssel (Haute-Savoie) | ![]() |
Virieu-le-Petit | N | Motz (Savoie) Serrières-en-Chautagne (Savoie) | ||
O Anglefort E | ||||
S | ||||
Culoz |
Anglefort est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,2 %), terres arables (9,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,1 %), prairies (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), eaux continentales[Note 2] (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones urbanisées (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Emflafol en 1164, Anglefort en 1650.
En arpitan, langue parlée dans la région, cette commune s'écrit Emflafol.
Plusieurs stèles funéraires découvertes sur le site révèlent une implantation sous l'empire romain[8]. D'autres blocs antiques comportant six inscriptions funéraires ont été extraits au sud-est du village de Boursin lors d'un dragage d'un ancien lit du Rhône[9],[10],[11],[12]. Un petit trésor monétaire d'antoniniens des empereurs Aurélien et Postume daté vers 270-271 a également été découvert au début du XXe siècle[13].
Sur le territoire de la commune s'élevait au Moyen Âge, le prieuré d'Anglefort. Guillaume Drujon, en 1590[14], en est religieux. Il en deviendra le prieur en 1620.
La commune d'Anglefort est membre de la communauté de communes Usses et Rhône, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Seyssel. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[16]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Plateau d'Hauteville pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1983 | 2001 | Michel Thiboud | ||
2001 | 2008 | René Perrier | ||
2008 | En cours | Bernard Thiboud | DVD | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
Jusqu'au , elle faisait partie de la communauté de communes du pays de Seyssel et après la fusion de cette dernière, elle adhéra à la communauté de communes Usses et Rhône.
Les habitants sont nommés les Clafordans[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 1 105 habitants[Note 3], en diminution de 0,27 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 021 | 2 261 | 1 091 | 942 | 1 107 | 962 | 1 223 | 1 205 | 1 166 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 186 | 1 084 | 1 127 | 1 110 | 1 118 | 1 135 | 1 075 | 1 000 | 1 000 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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995 | 964 | 895 | 752 | 676 | 630 | 565 | 548 | 507 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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438 | 528 | 697 | 714 | 687 | 769 | 900 | 918 | 1 069 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 115 | 1 105 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune accueille sur son territoire une centrale hydroélectrique CNR sur le Rhône et surtout une usine fabriquant du silicium. Anciennement propriété du groupe Péchiney Électrométallurgie, l'usine est passée successivement aux mains du groupe canadien Alcan puis chez les Anglo-australiens de Rio Tinto au gré des rachats successifs de l'ancien fleuron industriel français.
Sur le territoire communal se dressent aussi :
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