Vions est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Vions | |
Chef-lieu vu de la montagne de Cessens. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Chambéry |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Lac |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Savioz-Fouillet 2020-2026 |
Code postal | 73310 |
Code commune | 73327 |
Démographie | |
Gentilé | Mollardins |
Population municipale |
395 hab. (2019 ![]() |
Densité | 107 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 49′ 31″ nord, 5° 48′ 27″ est |
Altitude | Min. 224 m Max. 397 m |
Superficie | 3,7 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Culoz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bugey savoyard |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Commune située sur les rives du Rhône, près des îles de Vion, sur le canal de Savières (existant déjà à l'époque romaine) qui relie le Rhône au lac du Bourget.
Au nord du chef-lieu et de la commune se trouve le Mollard de Vions, une colline constituant le point culminant de Vions à 397 mètres d'altitude.
Vions est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Culoz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,9 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), terres arables (11,4 %), zones urbanisées (6,6 %), eaux continentales[Note 3] (5,6 %), prairies (0,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Vyon, selon la graphie de Conflans[7].
Au XIIIe siècle, présence d'un prieuré dédié à Notre-Dame, habité par des chanoines réguliers de Saint-Augustin, dépendant de l'abbaye d'Abondance[8]. En 1731, l'ensemble des archives du prieuré, conservé au château de Chambéry, a été détruit lors d'un incendie[8]. L'appartenance à l'abbaye d'Abondance découle d'une mention, Jus abbatis Abondantie super prioratu de Vion, extrait d'un inventaire qui fut conservé au Sénat de Savoie[8]. Aucun document ne permet d'indiquer de précision, notamment une datation[8]. Il semble que, d'après deux actes non datés, le prieuré ait appartenu à l'abbaye de Bonmont (Pays de Vaud), auparavant[8]. Le premier prieur dont on a conservé la trace est un certain Wilfrid de Compeys, en 1279, qui intervient dans une transaction avec Guy de Montluel[8]. En 1604, le prieuré devient une commanderie de Saints-Maurice-et-Lazare[8].
Une légende locale raconte que des Templiers auraient rapporté de Terre Sainte un plant de vigne, la « Mondeuse », à l'origine des vignes de la Chautagne et des environs[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1860 | ... | Claude Blanc | ||
1971 | 1995 | Raymond Machet | PCF | |
mars 2001 | mars 2014 | Jacqueline Perroud | retraitée de l'éducation nationale | |
mars 2014 | octobre 2022 (démission) | Jean-Pierre Savioz-Fouillet | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2019, la commune comptait 395 habitants[Note 4], en diminution de 7,28 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
180 | 211 | 229 | 294 | 307 | 329 | 651 | 211 | 385 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
416 | 377 | 379 | 377 | 369 | 393 | 408 | 294 | 274 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
270 | 319 | 324 | 335 | 286 | 267 | 262 | 226 | 228 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
222 | 276 | 328 | 331 | 412 | 402 | 395 | - | - |
À noter que deux écrivains contemporains ont passé tout ou partie de leur enfance à Vions[réf. nécessaire] : Patrick Laupin (né en 1950) animateur reconnu de rencontres littéraires, auteur de poésies et de romans et de recueils de nouvelles, ainsi que Gilles Calamand (né en 1949) écrivain et conférencier, spécialiste du roman historique et du roman policier.
Gilles Calamand, notamment a vécu tous les étés chez sa grand-mère. La famille Calamand est installée à Vions depuis 1850[13]. À noter que Vions apparaît dans plusieurs de ses romans, p.ex dans À brides abattues, un chapitre entier.)
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