Balazé est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 218 habitants[Note 1].
Balazé | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Fougères-Vitré |
Intercommunalité | Vitré Communauté |
Maire Mandat |
Stéphane Douabin 2020-2026 |
Code postal | 35500 |
Code commune | 35015 |
Démographie | |
Gentilé | Balazéen |
Population municipale |
2 218 hab. (2019 ![]() |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 08″ nord, 1° 11′ 30″ ouest |
Altitude | Min. 70 m Max. 169 m |
Superficie | 36,66 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vitré (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vitré |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.balaze.com |
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La commune se trouve en Haute-Bretagne, à 6 kilomètres au nord de la cité médiévale de Vitré, le long de la route départementale 798 qui mène à Fougères.
Elle fait partie de la couronne périurbaine de Vitré car une majeure partie des actifs vont travailler à Vitré.
Taillis | Châtillon-en-Vendelais | Montautour |
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Saint-M'Hervé | |
Montreuil-sous-Pérouse | Vitré |
La commune s'échelonne entre 134 mètres (au nord-ouest du territoire communal, en lisière du bois de la Ville Morel) et 70 mètres d'altitude (à l'extrême ouest du finage communal, là où la Pérouse entre sur le territoire de la commune de Montreuil-sous-Pérouse), formant pour l'essentiel un plateau incliné vers le sud-ouest, mais séparé en plusieurs parties par les vallées des divers cours d'eau qui l'échancrent, et qui coulent tous du nord ou du nord-est vers le sud ou le sud-ouest.
Trois rivières, la Cantache, la Pérouse et le Rabault, coulent sur son territoire. La Cantache, elle-même affluent de rive droite de la Vilaine, provient de l'étang de Châtillon-en-Vendelais, traverse la partie nord du finage communal, avant de servir un moment de limite entre la commune de Balazé et celle de Taillis ; son affluent de rive gauche, la Pérouse, est formée par la confluence au sud-ouest du bourg de Balazé du ruisseau de Landemoux (qui prend sa source à Montautour) et du ruisseau du Rabault, lui-même formé par la confluence de plusieurs ruisseaux (ruisseau de la Touraille, ruisseau de la Maserie, ruisseau de la Touche Bouillon) qui proviennent de l'est, depuis la commune de Saint-M'Hervé. Le bourg, situé vers 90 mètres d'altitude, est situé dans la presqu'île de confluence formée par la Pérouse et le Rabault.
Balazé se trouve à cheval sur la limite nord-est du bassin de Rennes : au contact du massif anticlinal granitique dit de Balazé, qui affleure dans la partie nord de la commune, les schistes briovériens[1], quartzites et grès armoricain[2] ont été partiellement métamorphisés[3].
La commune présente un paysage traditionnel de bocage (très aéré désormais en raison du remembrement), avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et de fermes isolées.
La commune est desservie par la ligne de bus n°13 Vitré à Fougères sur le réseau régional BreizhGo. Comme les autres communes, Balazé et Châtillon-en-Vendelais appartenant à Vitré Communauté bénéficient de la gratuité de transport sur cette même ligne mais payant pour un arrêt à Dompierre-du-Chemin et Fougères.
Balazé dispose d'un parc éolien avec 3 éoliennes implantées entre les fermes de la Morinais et la Maudionnais, proche du bourg de Taillis.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[10] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 41 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 12,1 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[16].
Balazé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), prairies (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), forêts (2,5 %), zones urbanisées (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Balazé vient du nom gallo-roman Ballatius. Les autres appellations ont été en 1116 Ecclesia de Balazé, Ecclesia de Balazeio au XIVe siècle, Balazeum au XVIe siècle et Balazé depuis 1594[24].
Le gentilé est Balazéen.
Paul Bézier indique la présence de trois menhirs, en grès armoricain, dont un couché, à deux kilomètres au nord du bourg, près de la ferme de la Mazure[25], mais cela est contesté, il pourrait s'agir de blocs parvenus là par éboulement naturel depuis un affleurement situé à 400 mètres plus au sud[26].
L'église de Balazé appartient au commencement du XIIe siècle aux chanoines de la collégiale de Notre-Dame de Vitré. Mais lorsqu'en 1116 Marbode, évêque de Rennes, souhaite supprimer cette collégiale et donne Notre-Dame de Vitré à l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes, Balazé suit le sort de Notre-Dame et devient ainsi la propriété des Bénédictins de Saint-Melaine. Le seigneur de Vitré approuve ce changement et assure solennellement aux moines la possession de l'église de Balazé et de la partie du bourg qui en dépend, « ecclesia de Balaze cum sua parte burgi »[27]. En 1170, Étienne, évêque de Rennes, en 1185 le pape Luce III, et en 1213 Pierre, autre évêque de Rennes, confirment successivement l'abbé de Saint-Melaine dans la jouissance de l'église de Balazé (cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine)[24].
Par suite de cette donation, les religieux de Notre-Dame de Vitré lèvent les deux tiers des dîmes de la paroisse de Balazé, recueillent les prémices et les oblations faites à l'église, et construisent au bourg une grange pour ramasser leurs dîmes. Mais ils perdent peu à peu leur influence dans cette paroisse, où ils ne possèdent presque plus rien au XVIIIe siècle. Ils ont même à lutter parfois avec l'évêque de Rennes pour conserver leur droit de présentation au bénéfice de la cure de Balazé, droit provenant de la donation qu'on leur avait faite de l'église paroissiale[28].
Une motte féodale existait au lieu-dit "la Berrue"[29]. La famille de La Bouëxière fut la première seigneurie connue de la paroisse (elle disposait du droit de haute justice) ; en 1200, elle appartenait à Olivier, chevalier, seigneur de la Bouëxière et de Balazé et vers le milieu du XVIe siècle à Jean de la Bouëxière, qui fut échanson du roi Henri II ; cette famille possédait droit d'inhumation, d'enfeu et d'armoiries entre autres dans la chapelle de la Sainte-Vierge au sein de l'église paroissiale. Le manoir de la Basse-Bouëxière fut pillé en 1589 par René de Grézille, seigneur de La Tremblaye, qui fit prisonnier Jacques du Bois-Glé, alors seigneur de la Bouëxière[30]
La réformation de la noblesse de Bretagne faite en 1513 indique qu'en 1427 Pierre de la Corbinaye, fils aîné et héritier de Guillaume de la Corbinaye, écuyer, possédait alors les terres nobles de la Corbinaye et de la Haynault dans la paroisse de Balazé[31].
L'église paroissiale Saint-Martin, dédiée à saint Martin, fut construite au XVIe siècle et a conservé des fragments de ses vitraux d'origine, ainsi que le baptistère[32] et l'autel armorié aux armes des Hay (alors seigneurs prééminenciers) et des Bourgon[33] ; le retable du maître-autel semble dater du XVIIe siècle[34], ainsi que celui de la chapelle sud du chœur, qui s'inspire des retables lavallois, mais est en bois[35]. Jean Belin, recteur de Balazé, fit construire la chapelle Sainte-Anne en 1634[36]. L'église a aussi conservé son porche, ou chapitret, sous lequel se tenaient notamment les réunions du général de la paroisse[37]. Un grand nombre de recteurs de Balazé furent en même temps doyens de Vitré. Cependant rien ne prouve que cette dignité décanale fût unie à la rectorerie de Balazé ; deux choses semblent même contraires à ce sentiment : la présentation ordinaire du bénéfice de Balazé par l'abbé de Saint-Melaine, et la certitude que plusieurs doyens de Vitré ne furent point recteurs de Balazé. En 1790, le recteur de Balazé jouit des deux tiers des grosses et menues dîmes — des dîmes novales —, du presbytère, avec un jardin et un petit pré ; le tout estimé par René Le Marié, recteur d'alors, valoir 4 500 livres de rente. À la même époque, la fabrique jouit de 182 livres 16 sols de rente[38]. Amédée Guillotin de Corson fournit la liste de tous les recteurs de Balazé depuis la fin du XIIIe siècle jusqu'à la fin du XIXe siècle[39].
Deux confréries au moins existaient à Balazé : la confrérie du Saint-Sacrement, mentionnée en 1650, et la confrérie de Sainte-Barbe, qui existait encore en 1790. Balazé possédait alors plusieurs chapelles : la chapelle Saint-Laurent des Rougerayes (son autel fut reconstruit en 1676), la chapelle Saint-Michel (connue aussi sous le nom de chapelle Saint-Eutrope du Vaufleury[40], car elle avait été fondée par les seigneurs du Vaufleury, mais appartenant au XVIIIe siècle aux seigneurs du Chastelet), la chapelle du Chastelet, la chapelle Notre-Dame et Saint-Joseph de la Contrie (bâtie en 1763 par Joseph Nouail, sieur de la Contrie et recteur d'Argentré), la chapelle de la Bouëxière, la chapelle de la Corbinaye[36].
Un aveu du indique que la dame Bizeul, propriétaire du lieu noble du Bois-Aussant, paroisse de Balazé « a droit de pesche dans ladite rivière de Châtillon et droit de communs ès landes du Clairay, du Rocher et autres communs adjacents audit lieu »[41]. Un autre aveu datant du indique que tous les roturiers de la paroisse devaient le droit de guet et garde au baron de Vitré[42].
La seigneurie de la Bouëxière seigneurie au XVIIe siècle propriété des seigneurs du Chastelet, lesquels disposaient de la chapelle Saint-Jean au sein de l'église paroissiale et avaient droit d'enfeus, bancs et écussons devant le maître-autel. Le Châtelet est possédé par la famille de Sévigné en 1355, passa ensuite aux mains des Bourgon, puis à la famille Hay en raison du mariage de Gillette de Bourgon avec Jean Hay des Nétumières[43] dans la seconde moitié du XVIe siècle. Le Châtelet est érigé en marquisat en 1682. Le seigneur du Chastelet était aussi « seigneur fondateur et haut justicier de l'église parochiale [paroissiale] de Saint-Martin de Vitré »[44].
Paul Hay du Chastelet, né le , conseiller au Parlement de Bretagne, puis maître des requêtes au Conseil d'État, représenta le pouvoir central comme commissaire du roi aux États de Bretagne à Nantes ; il fut le premier secrétaire perpétuel de l'Académie française et en rédigea les statuts. Il mourut le et fut inhumé dans l'église Saint-André-des-Arts, mais son cœur fut apporté à Balazé. Son frère Daniel Hay du Chastelet, né le à Laval, fut curé d'Andouillé, prieur de Sainte-Croix de Vitré, doyen de la Collégiale Saint-Tugal de Laval et obtint le bénéfice de l'abbaye de Chambon; il fut aussi élu à l'Académie française où le 27e siège lui fut attribué ; il décéda le à Laval[45]. Le fils de Paul Hay du Chastelet, dénommé également Paul Hay du Chastelet, écrivit notamment en 1666 une "Histoire de Bertrand du Guesclin, connestable de France, etc."[46].
Vers 1650, Balazé était une paroisse composée de nombreux tisserands de lin (leur production étant écoulée par les marchands de Vitré), sabotiers, forgerons, la plupart étant également laboureurs. Une école de garçons existait à Balazé en 1694, tenue par Jean Douard ; une maison fut achetée en 1723 au bas du bourg par Maxime Floccard, alors recteur de Balazé, et Marie Le Gouverneur, « supérieure des Filles de l'Instruction des écoles de Balazé », afin d'y établir une école de filles, laquelle fut fondée effectivement en 1726 grâce à un legs de Joseph-Jean Coccault, alors seigneur du Chastelet, au bénéfice des Sœurs de la Charité, qui tinrent également un bureau de charité dans la paroisse[47], s'installant donc en 1726 dans la paroisse[48].
Samuel du Bourdieu[49], sieur du Huchet en Balazé, de la Goulairie (en Saint-Aubin-des-Landes), et de La Bachulaye (en Pocé-les-Bois), huguenot, émigra en 1686 en Caroline du Sud[50].
Une épidémie de dysenterie fit des ravages en 1756 : « les paroisses les plus affligées sont celles de Balazé, Châtillon-en-Vendelais, Étrelles, Erbrée, Teillé [en fait Taillis), Saint-Christophe-des-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et les environs de Saint-Martin de Vitré. Il y a, à ce qu'on m'a assuré, dans ces paroisses, quatre, cinq ou six enterrements par jour et, ce qu'il y a de plus touchant dans une pareille désolation, c'est que la plupart des gens de campagne s'abandonnent, et qu'ne quelques endroits on n'a pas pu faire la récolte de blé noir faute de monde » écrit le subdélégué Charil[51].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Balazé en 1778 :
« Balazé, à 8 lieues un sixième de Rennes, son évêché et à 1 lieue de Vitré, sa subdélégation. La cure de cette paroisse, qui ressortit au présidial de Rennes, est en la présentation de l'abbé de Saint-Melaine. On y compte 1800 communiants[52]. Il s'exerce à Balazé trois hautes justices et une moyenne. (...) Ce territoire renferme (...) le château du Châtelet, avec les maisons de la Bougrie, la Gillotière, la Mercerie, le Vaufleury, les Courtils, Launaye et la Bourmenaye. Il est plein de vallons et de montagnes (sic) et coupé d'une quantité de ruisseaux qui, venant à se réunir, forment un des bras de la rivière de Canlache ; il est assez bien cultivé, les landes et les bois y sont rares. Tout le canton (pays), fertile en grains, foins et pâturages, est couvert de pommiers, dont les fruits servent à faire du cidre[30] »
En 1785 on comptait dans la paroisse de Balazé une vingtaine de métairies « dont les fermiers ont toujours et sans interruption quatre bœufs » [de labour, signe de relative aisance][53].
Le cahier de doléances de la paroisse de Balazé se trouve aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. L'un de ses articles dit : « Le guet et garde que différents seigneurs se font payer à grands frais est un abus d'autant plus grand qu'il est devenu inutile par les soins que le gouvernement s'est donné pour veiller à la garde de tous et pour ainsi dire à nos seuls frais ». Les Balazéens se plaignent aussi de la corvée : « Pour cause de corvée féodale, on nous force à quitter tous travaux, à abandonner nos récoltes aux hasards de tous les dangers auxquels la variété des saisons les expose », des banalités : « Un droit plus révoltant encore de suite de moulins nous asservit (...) », de la rétribution croissante des ecclésiastiques : « nous nous plaignons de ce qu'il soit ajouté chaque jour à la rétribution des ecclésiastiques (...) » , etc[54]..
Jean Gohel, curé de Balazé, prêta le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtre jureur, mais fut visé par un attentat commis par les Chouans, sa maison fut pillée et il dût s'enfuir ; deux des Chouans furent condamnés à mort[55]. Le , des Chouans commirent des vols à Balazé : le curé constitutionnel de Parcé, de la Hubaudière, écrit le 27 octobre aux administrateurs du district : « les cultivateurs des environs sont dans un état d'inquiétude et d'alarme qui me paraît assez fondé (...). Vendredi dernier le bruit se répandit que le tocsin avait sonné à Balazé, que les brigands s'étaient jetés sur cette paroisse, qu'une partie des habitants de Châtillon allaient au secours de Balazé, que les autres s'enfuyaient. Le premier officier de cette paroisse, faisant fonction de maire, s'empressa de me prévenir pour que j'eusse à me cacher »[56].
Le , des administrateurs du district de Fougères écrivent : « Les cultivateurs sont dans un état d'inquiétude et d'alarme. Les brigands sont à Balazé, 15 brigands de la Petite Vendée à la tête desquels sont les Chouans frères. Il semble que ces hommes sont les mêmes que ceux qui firent une incursion à la mi-août dernier sur Montautour, Châtillon, Parcé ». Dans la seconde quinzaine de novembre 1793, des rassemblements suspects sont signalés à Argentré, Balazé, Champeaux, Châtillon, Cornillé, Étrelles, Montautour, Le Pertre, Taillis et Vergeal. Dans un rapport daté du , les autorités d'Ernée écrivent que des paysans d'Argentré, Le Pertre, Mondevert, Erbrée, La Chapelle-Erbrée, Bréal, Saint-M'Hervé, Montautour et Balazé avaient « porté leurs grain aux insurgés pendant leur séjour à Laval »[57].
Balazé fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794[58]. Une compagnie chouanne exista à Balazé ; elle était membre de la « colonne d'Izé », dirigée par Henri du Boishamon, qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères. La « colonne d'Izé » était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Balazé (dont le capitaine était Louis Guillet[59], dit Sans-Malice et les lieutenants Louis Moquet, dit Sans-Rémission et Jean Mottier), la compagnie de Montreuil-sous-Pérouse et Saint-Christophe-des-Bois, la compagnie de Champeaux et Taillis, la compagnie d'Izé, la compagnie de Saint-Jean-sur-Vilaine, la compagnie de Princé et Montautour.
Le , de Couësbouc, responsable de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères, rassemble à Balazé 600 hommes, « dont les deux-tiers seulement armés de fusils. Le général Humbert se portait, le même jour, sur cette commune pour en tirer les blés. Les deux troupes se rencontrèrent près du château du Châtelet ; mais les royalistes, inférieurs en nombre, furent réduits à plier, après un combat très vif soutenu pendant une heure »[60]. Les Chouans se replient sur Saint-M'Hervé, tandis que Humbert préfère regagner Vitré ; le lendemain se déroulait la bataille d'Argentré.
En 1830, la commune est dotée d'une institution de charité dirigée par trois Sœurs. Une école de garçons ouvrit en 1850, l'école des filles nettement plus tard[61].
Le , quelques échauffourées se produisirent sur la lande de Panloup en Balazé, ainsi qu'à Châtillon, Montreuil-sous-Pérouse et dans les environs lors de l'insurrection légitimiste de 1832[62], mais le combat principal fut celui de la lande de Toucheneau aux confins des communes de Vergeal et Saint-Germain-du-Pinel.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Balazé en 1843 :
« Commune formée de l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : la Sercole, le Bas, Haut et Milieu-Rocher, la Rivière, la Touraille, le Haut et le Bas-Val, la Berrue, le Perray, la Contrie, la Galerie, le Haut et le Bas-Chevaigné, la Beuserais, la Haute-Roche, la Morinais, la Homonais, la Clarderie, le Bois et le Bas Bois-Andrault, la Coufferie. Superficie totale : 3461 hectares (...) dont terres labourables 2357 ha, prés et pâtures 535 ha, bois 171 ha, jardins et vergers 40 ha, landes et incultes 206 ha, étangs 3 ha (...). Moulins : 3 (de la Basse-Roche, de Quincampoix, du Feu, à eau). (...) Le territoire est loin d'être plein de vallons et montagnes ; dans le nord seulement, quelques coteaux bordent le cours d'eau venant de l'étang de Châtillon. (...) Géologie : constitution granitique ; quartzite dans le nord et dans le sud. On parle le français [en fait le gallo][63]. »
Le projet de construction de la voie ferrée allant de Vitré à Fougères date de 1864[64] et la ligne est inaugurée le ; son inauguration est ainsi racontée par le journal La Presse : « Le train entre sur le territoire de la commune de Balazé, où l'on commence à voir, au débouché des routes et des chemins, des agglomérations de paysans venus là, bannières et drapeaux déployés, pour saluer le cortège et acclamer en M. de Dalmas, leur député, l'auteur d'une si grande entreprise pour l'avenir du pays. Rien n'est plus pittoresque que la vue des coiffures des paysannes et les grands chapeaux des paysans. C'était un spectacle rempli d'attraits »[65]. En 1875, le Conseil général d'Ille-et-Vilaine accepte de financer la construction d'un passage à niveau au croisement de la ligne ferroviaire allant de Vitré à Fougères avec le chemin de moyenne communication no 49 (actuel D 528)[66].
L'église paroissiale Saint-Martin fut en grande partie reconstruite entre 1874 et 1878 : la nef et le chœur furent surélevés, toute la façade ouest modifiée, le clocher reconstruit en style néogothique par l'architecte Gelly[67]. Une statue de saint Malo située dans l'église faisait traditionnellement l'objet d'une grande vénération : on venait de loin invoquer la statue contre le "mal Saint-Malo"[68], probablement le catharre[69] selon Henri de Kerbeuzec[70] (pseudonyme usité par François Duine ; voir également cette page).
En juin 1876, 207 habitants de Balazé, hostiles à l'enseignement laïque, signent une pétition déposée à l'Assemblée nationale par le député monarchiste Henri de Kergariou et protestant contre les mesures gouvernementales en faveur de la liberté de l'enseignement[71]. Entre 1876 et 1948, 14 postulantes originaires de Balazé entrèrent au couvent du Saint-Cœur de Vendôme : c'est la commune qui en a fourni le plus grand nombre[72]. Les vocations religieuses furent nombreuses à Balazé tout au long des XIXe siècle et XXe siècle, y compris chez les hommes : par exemple le chanoine Amand Jallier, né en 1896 à Balazé, fut entre autres fonctions directeur du journal Le Nouvelliste de Bretagne, curé de Saint-Georges-de-Reintembault, curé-doyen de Saint-Sulpice de Fougères, curé-doyen de Saint-Étienne de Rennes[73], Léon Méhaignerie (fils d'Alexis Méhaignerie, maire et conseiller général), ou encore Joseph Brault, du village de la Bourmenais, ordonné prêtre en 1938[74].
En 1882, un rapport du Conseil général d'Ille-et-Vilaine indique que les communes de Mecé et Balazé ont présenté environ 86 cas de fièvre typhoïde et que 9 décès ont été enregistrés[75].
Paul Paris-Jallobert[76], recteur de Balazé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, fut un érudit qui dépouilla de nombreux registres paroissiaux des anciens diocèses de Rennes, Dol et Saint-Malo[77].
Les mendiants étaient alors nombreux : par exemple le , le cadavre d'un mendiant inconnu mort de froid est retrouvé à la ferme de la Roullerie[78].
Une expression méprisante stigmatisait les Balazéens ; dans le pays de Vitré, lorsqu'on voulait parler de quelqu'un à l'esprit lourd et borné, l'on disait (en gallo) : C'ti là est ben de Balazé[79].
Selon le journal La Croix, en 1891, 12 élèves sont inscrits à l'école laïcisée des garçons contre 109 à l'école "libre"[80], congréganiste (tenue par les Frères de Ploërmel), laquelle est fermée en 1905[81] ; les religieuses de la Congrégation de Rillé[82] qui enseignaient à l'école des filles furent expulsées, dont la directrice de l'école pendant une trentaine d'années, Rosalie Alix, connue en religion sous le nom de sœur Azélé[83]. Une nouvelle école publique de garçons ouvre en 1905. Par arrêté préfectoral en date du , l'école de filles de Balazé fut laïcisée[84].
Le Journal officiel du indique que Louis Félix Ollivier, député des Côtes-du-Nord, a déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale une pétition hostile à la politique menée par le gouvernement d'Émile Combes signée entre autres par 395 habitants de Balazé[85].
Le eut lieu l'inventaire des biens d'église (une tentative avait déjà eu lieu les jours précédents, mais les agents du fisc s'étaient retirés en raison des protestations[86]) : « à Pocé et à Balazé où les églises étaient bien gardées et barricadées ; malgré tout les crocheteurs ont effectué leur besogne ; l'attitude des populations est crâne et ferme, mais on sent l'inquiétude, la nervosité, et l'on peut dire que l'agitation va croissant »[87]. Le Journal du écrit : « À La Chapelle-Janson, Balazé, Saint-M'Hervé, les bourgs étaient barrés par des tas de fagots enflammés; les églises étaient entourées de charrettes enchevêtrées les unes dans les autres ; et les gendarmes étaient accueillis avec des gourdins et à coups de cailloux. Plusieurs officiers et plusieurs gendarmes ont été renversés et assez sérieusement blessés »[88]. Le journal La Lanterne précise qu'à Balazé « les habitants (...) ont assailli les gendarmes et les ont jetés à bas de leurs chevaux. Un officier de gendarmerie a été piétiné »[89]. Par un décret daté du , les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Balazé, et qui étaient placés sous séquestre, furent attribués au bureau de bienfaisance de la commune[90].
En 1908, le quai de la halte ferroviaire de Balazé est allongé, mais la compagnie ferroviaire n'accepte la construction d'un abri pour les voyageurs qu'à la condition que celui-ci soit financé par la commune[91].
En 1909, la commune de Balazé adhère au plan du troisième réseau téléphonique départemental, en vue que la commune soit desservie par le téléphone[92].
La médaille de vermeil de la Reconnaissance française fut conférée à Mme de Kermoysan, née Micheline du Pontavice[93], qui créa pendant la Première Guerre mondiale un hôpital auxiliaire dans sa propriété du Châtelet, remplissant « les fonctions d'infirmière, donnant aux blessés et aux malades les soins les plus dévoués et dirigeant avec compétence les différents services de cette formation »[94].
Le monument aux morts de Balazé porte les noms de 93 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, 13 sont morts sur le front belge dont 9 (Jean Baudy, Michel Chesnais, Constant Guillois, Pierre Martinais, Pierre Meneux (ces trois derniers cités le même jour, le à Virton) , Alexandre Morel, Jean-Marie Portais[95], Alexis Robert, Joseph Rubion, la plupart dans le cadre de la Première bataille d'Ypres) dès l'année 1914, 1 (Jean Gadbois) en 1915 à Kortekeer Cabaret, 1 (Aimable Martin) en 1916, 2 (Auguste Guillois, Célestin Pestel[96] en 1918. Un soldat (Pierre Le Rétif) est mort en captivité en Allemagne en 1916 ; tous les autres sont décédés sur le sol français ; parmi eux, trois (François Boyère[97], Jean Chesnel[98], Pierre Grimault[99]) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et 1 (Isidore Leray[100]) de la Croix de guerre[101].
Le monument aux morts de Balazé fut inauguré le lors d'une imposante cérémonie réunissant personnalités politiques et religieuses, et qui fut l'occasion d'une grande fête locale[102].
Joseph Jean Beaudouin[103], marsouin au 2e régiment d'infanterie coloniale, reçut en 1922 à titre posthume la Médaille militaire et la Croix de guerre avec étoile de bronze, avec la citation suivante : « Brave soldat, tombé glorieusement pour la France le à Hertebois » [en fait lieu-dit de la commune d'Ornes (Meuse)][104]. Il en fut de même pour Jean-Marie Gaigne[105], soldat du 239e régiment d'infanterie, en janvier 1923, avec la citation suivante : « Brave soldat, tombé glorieusement pour la France, le , à Douaumont »[106], pour Pierre-Marie Guillet[107] avec la citation suivante : « Soldat courageux et dévoué, tombé glorieusement à son poste de combat le à Roclincourt » (Pas-de-Calais)[108] et pour Pierre Leray[109], soldat au 313e régiment d'infanterie, avec la citation suivante : « Brave soldat qui a donné au cours de la campagne des preuves d'un dévouement exemplaire. Mort pour la France le , des suites de glorieuses blessures reçues à Juvincourt » (Aisne)[110].. mais cette citation est erronée car Pierre Leray est en fait décédé le à Guyencourt (Aisne). Pierre Tienvrot[111], soldat du 124e régiment d'infanterie, fut décoré à titre posthume de la Médaille militaire en 1922 avec la citation suivante: « Brave soldat. Belle attitude au feu.Tué à l'ennemi le au combat de Cressy » (Somme)[112], de même qu'Eugène Forget[113], soldat au 1er régiment d'infanterie coloniale du Maroc, avec la citation suivante : « Brave soldat, blessé mortellement le devant Bully-Grenay en faisant vaillamment son devoir »[114], mais cette citation est erronée car Eugène Forget est en fait mort des suites de blessures de guerre le à Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais)[115].
Louis Bonnan[116], de la Chevrie, grand mutilé de guerre, fut fait chevalier de la Légion d'honneur lors de la Fête de Jeanne d'Arc le [117].
Balazé disposait d'une halte ferroviaire sur la ligne allant de Vitré à Fougères, mais tous les trains ne s'y arrêtaient pas en 1921, en particulier le premier train du matin et le dernier train du soir[118]. À la suite des demandes émises, la compagnie ferroviaire accepta en 1922 que, le samedi matin seulement, jour de marché à Fougères, le premier train du matin s'y arrêtât, ce qui n'était pas le cas jusque-là[119]. Une ligne régulière d'autocars allant de Vitré à Fougères et passant par Balazé ouvrit en 1930[120].
En 1926, l'école publique de Balazé n'avait qu'un seul élève[121].
L'association La Jeanne d'Arc de Balazé, dont les buts initialement déclarés sont la préparation militaire et l'éducation physique et dont le siège est installé à l'école libre de Balazé, est déclarée officiellement le [122]. Pendant le reste de la décennie 1930, l'abbé Lizion était à la tête de la fanfare Jeanne-d'Arc de Balazé, qui animait les fêtes et cérémonies locales, par exemple la fête locale de Balazé du dimanche [123] ou encore la clôture de la mission paroissiale de septembre 1932, avec son imposant défilé[124]. Le , fut inauguré par Mgr Mignen le nouveau patronage de Balazé[125].
Le , un cyclone, arrachant arbres et toitures, fit des dégâts importants à Balazé, Saint-M'Hervé et Vitré[126].
En 1938, on enregistra à Balazé 39 naissances, 15 décès et 14 mariages[127].
Le monument aux morts de Balazé porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Joseph Beunel[128], soldat disparu en mer lors de la bataille de Dunkerque au large de Dunkerque le ; Ange Renoux[129], Jean Lancelot[130] et Marcel Meur[131] morts lors de la Débâcle ; Armand Boismartel, mort en captivité en Autriche en 1941 ; Alfred Poulard[132] et Pierre Louin[133], morts en captivité en Allemagne ; Alfred Robine[134], qui était prisonnier de guerre, est mort en Dordogne en 1941 alors qu'il était rapatrié sanitaire[101].
Un soldat originaire de Balazé (Joseph Fougeray[135]) est mort pendant la Guerre d'Indochine et quatre (Auguste Hellandais[136], Pierre Leduby[137], Paul Lenin, Jean Monnerie[138]) pendant la Guerre d'Algérie[101].
La voie ferrée Vitré-Fougères a fermé son service voyageurs le .
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1795 | 1796 | André Monnerie | Officier public | |
1796 | 1797 | Jean André Roquefeuil | Officier public | |
1797 | 1818 | Julien Moreau[139] | Cultivateur | |
1818 | 1827 | André Buffet[140] | ||
1827 | 1830 | Jean-Baptiste Gallon[141] | Apparemment Balazé n'a pas eu de maire entre 1831 et 1835, seuls des adjoints remplissant les actes d'état-civil | |
1835 | 1848 | Joseph Bellier[142] | Débitant de boissons et laboureur | |
1848 | 1865 | François René Méhaignerie[143] | Cultivateur | |
1865 | 1870 | Auguste Hervagault | ||
1870 | 1871 | François Bellier[144] | ||
1871 | 1877 | François René Méhaignerie | Déjà maire entre 1849 et 1865 | |
1878 | 1882 | Raymond Hay des Nétumières[145] | Comte. | |
1882 | 1901 | Alexis François Méhaignerie (père)[146] | Cultivateur à la Haute Vougerie. Fils de François René Méhaignerie[147] | |
1901 | 1945 | Alexis François Méhaignerie (fils)[148] | Agriculteur. Conseiller général (1932-1944), fils du précédent | |
mai 1945 | décembre 1976 | Alexis Méhaignerie | MRP | Député (1945-1968), conseiller général (1945-1976), fils du précédent |
décembre 1976 | mars 2008 | Paul Méhaignerie | Agriculteur, fils du précédent, frère du député Pierre Méhaignerie | |
mars 2008 | avril 2009 | Louis Foucher[149] | Agriculteur | |
juin 2009 | 24 mai 2020 | Maryanick Méhaignerie[150] | DVD | Agricultrice, fille de Paul Méhaignerie[151] |
24 mai 2020 | En cours | Stéphane Douabin[152] | Responsable achat | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[153]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[154].
En 2019, la commune comptait 2 218 habitants[Note 8], en diminution de 1,25 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %). La population communale continue de croître avec la construction de nouveaux quartiers de lotissements.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 036 | 1 570 | 1 740 | 1 961 | 1 972 | 1 878 | 1 790 | 1 766 | 1 802 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 872 | 1 877 | 1 827 | 1 755 | 1 825 | 1 848 | 1 864 | 1 825 | 1 744 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 694 | 1 718 | 1 694 | 1 501 | 1 524 | 1 490 | 1 503 | 1 503 | 1 383 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 269 | 1 268 | 1 372 | 1 512 | 1 711 | 1 914 | 2 062 | 2 083 | 2 245 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 228 | 2 218 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune ne compte aucun monument historique. Parmi les éléments notables du patrimoine, on peut signaler :
La commune accueille un parc éolien depuis 2010[157].
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Blasonnement :
D’or au lion de sable, accompagné de trois billettes du même. |
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