La superficie totale de la commune est de 501 hectares82 ares.
En 1845, cette surface se répartissait ainsi:
312 hectares de terres labourables,
79 hectares de prés et pâtures,
34 hectares de bois,
34 hectares de vergers et jardins,
41 hectares de landes et terres incultes.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Infrastructures
Depuis 2007, un raccordement avec la voie express a été réalisé. La présence de batraciens dans le bois de la Hupperie avaient conduit le conseil général d'Ille-et-Vilaine à déplacer le tracé du contournement du bourg[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Launay-Villiers», sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[8] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3°C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Rennes-Saint-Jacques», sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 46 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7°C pour la période 1971-2000[12], à 12,1°C pour 1981-2010[13], puis à 12,4°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Mondevert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (39,4%), zones agricoles hétérogènes (32,2%), prairies (10%), zones urbanisées (9,3%), forêts (9,2%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Munduluet au XIesiècle, Montevert en 1093, Monduluel et Monthuel en 1197, Monte Lovelli en 1207[22].
Histoire
Moyen Âge
Selon A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée:
«Mondevert, ancienne trève d'Erbrée, a été fondée en 1106 par Rivallon, prieur de Sainte-Croix de Vitré, qui avait acheté le terrain nécessaire de Guy de Laval, alors possesseur de la forêt du Pertre[23].»
Époque moderne
Avant la Révolution française, le chapelain de la trève de Mondevert avait le droit de marier et d'enterrer, mais pas celui de baptiser[23].
Révolution française
La commune de Mondevert a été créée en 1790, par démembrement de la commune d'Erbrée. Auparavant, Mondevert n'était qu'une trève de la paroisse d'Erbrée.
Dans un rapport daté du , les autorités d'Ernée écrivent que des paysans d'Argentré, Le Pertre, Mondevert, Erbrée, La Chapelle-Erbrée, Bréal, Saint-M'Hervé, Montautour et Balazé avaient « porté leurs grain aux insurgés pendant leur séjour à Laval». La municipalité de Mondevert signale fin 1793 que des suspects habitant la commune ont proféré des menaces contre certains de ses membres. Ainsi Jean Poirier[24] « qui a déclaré que les chouans puniraient le maire, Guillaume Peu[25] et André Tiriau[26] s'ils continuaient à aller chercher et lire les décrets [du gouvernement]». Guillaume Hubert, lui aussi suspect, « a dit en décembre à René Germain[27], qu'il périrait par les chouans ainsi que Guillaume Peu, procureur de la commune, Jean Aupied[28], René Fleuret[29], Jacques Simon[30], Jean Guillars, Julien Louin, le greffier de la commune, et plusieurs autres »[31]. René Germain et Guillaume Peu furent effectivement tués le 15 brumaire an III (), probablement par des chouans, le premier « près de sa porte à la Bouvais», le second « dans sa cour près de sa porte » si l'on en croit le registre d'état-civil (déçès) de Mondevert.
Mondevert fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794[32].
Le XIXesiècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Mondevert en 1845:
«Mondevert (sous l'invocation de sainte Marie-Madelaine), commune formée de l'ancienne trève d'Erbrée, érigée en chapelle vicariée[33] le et en succursale le . (...) Principaux villages: les Richeries, le Pâtis-Oyen, la Croix-Garnier, les Ecotais. Superficie totale 501 ha (...) dont terres labourables 312 ha, prés et pâtures 79 ha, bois 34 ha, vergers et jardins 8 ha, landes et incultes 41 ha (...). Géologie: schiste argileux, granite au sud. On parle le français [en fait le gallo][34].»
Le XXesiècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Mondevert porte les noms de 11 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale: parmi eux, un (Jean Goupil) est mort en Belgique en novembre 1914 lors de la Première bataille d'Ypres, un (Jean Gilbert) est mort en mer à bord du navire-hôpital Tchad près de Dunkerque le , les autres sont décédés sur le sol français[35].
L'Entre-deux-guerres
En 1922, la "Société de distribution d'électricité de l'Ouest" mena une enquête publique sur la commune et quelques communes voisines envisageant la création d'un réseau électrique desservant la commune[36].
La Seconde Guerre mondiale
Aucun habitant de la commune n'est décédé pour faits de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].
En 2019, la commune comptait 820 habitants[Note 8], en augmentation de 1,74% par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine: +5,84%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
351
364
326
317
329
362
404
456
467
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
430
448
432
423
409
368
347
342
346
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
342
316
328
292
303
313
318
303
314
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
326
315
318
357
458
576
670
715
775
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
813
820
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Transports
La commune est desservie par la ligne de bus n°5 de Vitré Communauté.
Article détaillé: Transports en commun de Vitré Communauté.
Lieux et monuments
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La mairie.
Il n’y a pas de monuments historiques protégés à Mondevert. On trouve cependant quelques édifices présentant un intérêt patrimonial dont l'église Sainte-Marie-Madeleine[50].
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
Population municipale 2019, légale en 2022.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC63764620), p.120
Jacques Simon, né le à Erbrée, décédé le à Mondevert
Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cité par {{Ouvrage|langue=fr|titre=De la Révolution à la chouannerie paysans en Bretagne 1788-1794|prénom1=Roger|nom1=Dupuy|lieu=Paris|éditeur=Flammarion|collection=Nouvelle bibliothèque scientifique.|année=1988|pages totales=363|isbn=978-2-082-11173-7|oclc=708297244}}
Jean-Baptiste Kléber, Kléber en Vendée (1793-1794) / documents publiés, pour la Société d'histoire contemporaine, par H. Baguenier-Desormeaux, (lire en ligne).
Note détaillée sur un combat de chouans dans la région de Mondevert (?), sans date, cote 21 J 1085. > Fonds de Langle des Tesnières, (21 J), Archives I&V.
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