Argentré-du-Plessis est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 502 habitants[Note 1](les Argentréens).
Pour les articles homonymes, voir Argentré et Plessis (homonymie).
Argentré-du-Plessis
L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption à Argentré-du-Plessis.
Situé sur les Marches de Bretagne à mi-chemin entre Rennes (pays gallo) et Laval.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Launay-Villiers», sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3°C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Rennes-Saint-Jacques», sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 42 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7°C pour la période 1971-2000[11], à 12,1°C pour 1981-2010[12], puis à 12,4°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Argentré-du-Plessis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Argentré-du-Plessis, une unité urbaine monocommunale[17] de 4 396 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (42,6%), terres arables (27,3%), prairies (15,4%), forêts (7,9%), zones urbanisées (4,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nouveau plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé le [24]. L'objectif est de limiter la consommation de terres agricoles. Le nouveau PLU intègre donc un objectif de non-artificialisation. La protection des espaces naturels est également un objectif important du PLU, c'est pourquoi différents éléments à ce sujet sont venus l'enrichir:
le coefficient de végétalisation;
la protection des haies et des espaces boisés classés;
la protection des cours d'eau avec une bande inconstructible autour du ruisseau du Hill.
Toponymie
Panneau d'entrée d'agglomération.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Argentreio en 1100[25] et Argentreium au XVesiècle[26]
Issu du gaulois Argantius, dérivé de argant et du suffixe rate (forteresse)[27].
En 1889, le nom de la commune d'Argentré a été modifié en Argentré-du-Plessis[réf.nécessaire].
En breton, Argentré-du-Plessis s'écrit Argantred-ar-Genkiz, en gallo, c'est Arjantrae[réf.nécessaire].
Histoire
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes d'Ille-et-Vilaine.
Blason
D'argent à la croix pattée d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Moyen Âge
La commune d'Argentré-du-Plessis a vécu pendant cinq siècles à l'ombre du château de la famille du Plessis. La construction de ce château remonte au Moyen Âge pour sa partie la plus ancienne. Il a ensuite été modifié à plusieurs reprises au fil des siècles. Les Plessis ont réussi à conserver ce bien à la Révolution alors que les propriétaires avaient fui en Allemagne rejoindre les émigrés. Cette famille est restée propriétaire de la quasi-totalité du territoire communal jusqu'au début du XXesiècle et Alain d'Argentré fut maire jusqu'en 1983.
Époque moderne
En 1574 un coup de main nocturne fut effectué par des paysans de Torcé, Argentré et Le Pertre menés par leurs seigneurs contre les protestants de Vitré. Ils participèrent aussi, avec d'autres paysans venus de 53 paroisses du pays vitréen, au siège de Vitré par les Ligueurs au printemps et à l'été 1589[28].
L’existence de nombreux étangs sur le territoire d’Argentré-du-Plessis est attestée depuis plusieurs siècles. En effet, Yves Durand-Noël dans son ouvrage consacré à l’histoire de la commune cite une liste datant de l’année 1660, liste constituée en vue «de permettre à la Cour de Vitré de mettre un terme aux contestations résultant des droits de pêche aux étangs, source de procès nombreux entre les prétendants de bonne ou mauvaise foi».
Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle, passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33[29].
Le règlement du évoque des toiles dénommées "peltres", tissées dans les régions du Pertre et d'Argentré[30]. Les "peltres" ou "pertrées" étaient des toiles grossières servant essentiellement de toiles d'emballages, exportées notamment au Portugal[31].
Selon Henri Sée, en 1774, le nombre des journaliers et domestiques à Argentré était de 627 sur une population totale qui s'élevait alors à 2 013 habitants[32].
Argentré-du-Plessis, alors dénommé Argentré-sous-Vitré, fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794[35]. La colonne ou canton d'Argentré, des chouans membres de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères, eut pour chef Toussaint du Breil de Pontbriand, secondé par Louis Hubert. Elle était divisée en plusieurs compagnies: compagnie d'Étrelles, compagnie d'Argentré-du-Plessis (capitaine: Jacques Blondiau, dit Laval, lieutenants: Louis Meneust et François Helbert, sous-lieutenant: Julien Helbert, dit La Soie), compagnie de Saint-M'Hervé, compagnie de La Chapelle-Erbrée, compagnie du Pertre, compagnie de Vitré. En 1795 eut lieu une bataille, opposant des Chouans de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères et des Républicains, qui se passa en grande partie dans les bois de la commune, elle prit le nom de bataille d'Argentré.
Article détaillé: Bataille d'Argentré (1795).
Un autre combat se produisit en 1799.
Article détaillé: Bataille d'Argentré (1799).
La population de la commune fut toutefois en partie favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[36].
Le XIXesiècle
Le XXesiècle
La Belle Époque
Selon le journal La Croix, en 1891, 15 élèves sont inscrits à l'école laïcisée contre 140 à l'école "libre", congréganiste[37].
Lors du recensement de 1901, on compte 53,4% d'agriculteurs, 9,79% de journaliers et en plus de nombreux domestiques parmi la population active de la commune d'Argentré-du-Plessis[38].
Par décret du , les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église d'Argentré-du-Plessis, qui étaient placés sous séquestre, sont attribués à la commune[39].
La Première Guerre mondiale
Argentré-du-Plessis accueillit de nombreux réfugiés pendant la Première Guerre mondiale, venus notamment de Wallonie; selon le curé «si la population avait accueilli ces infortunés avec d'autant plus de compassion qu'elle les croyait catholiques fervents», l'on déchanta rapidement; «beaucoup de ces réfugiés belges de la partie minière de Charleroi n'étaient pas aussi chrétiens qu'on l'avait espéré»[40].
Le monument aux morts d'Argentré-du-Plessis porte les noms de 112 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[41].
L'Entre-deux-guerres
L'école privée de garçons était tenue par les Frères de Saint Jean-Baptiste de La Salle.
En 1939 encore, le curé d'Argentré-du-Plessis refusait de donner la communion aux membres des familles envoyant leurs enfants à l'école publique[42].
La Deuxième Guerre mondiale
En raison de l'arrivée de nombreux réfugiés, la commune décida de construire à la hâte tout un ensemble de logements pour les abriter. Situé à la périphérie du bourg, ce champ loti de bâtiments rudimentaires, de bois et de tôles, prit le nom de « baraques de réfugiés » et continuèrent d'être occupés plusieurs années après la guerre[42].
L'école privée de garçons « dominant parfaitement l'agglomération, d'une construction relativement récente, de bonne dimension, disposant d'un étage surmonté de combles importants, convenait parfaitement à l'armée d'occupation pour y établir son quartier général, ce qu'elle ne manqua pas de faire rapidement. Les logements de fonction des maîtres furent réquisitionnés (...) De même, deux classes sur les quatre existantes (...) »[42].
Le monument aux morts d'Argentré-du-Plessis porte les noms de 10 soldats morts pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[41].
L'après Deuxième Guerre mondiale
La domination nobiliaire persiste: « Le marquis était propriétaire des plus belles fermes de la commune, couvrant environ un millier d'hectares, de nombreuses maisons dans le bourg et d'un superbe château entouré d'un magnifique parc et de vastes prairies où se déroulait chaque année le comice agricole du canton. (...) Il faut encore ajouter le patronage construit par ses soins. (...) Mr. [Alain du Plessis d'Argentré] portait le nom de la commune (...). Au sein du conseil municipal, le maire avait plusieurs de ses fermiers. Lesquels, on peut le comprendre, étaient très mal à l'aise pour se mettre en opposition»[42].
Le haras d'Argentré-du-Plessis était un dépôt d'étalons dépendant du centre d'Hennebont. Ses bâtiments spécialement adaptés étaient construits dans un site assez remarquable, abrité de la vue des curieux, parles vieux bâtiments d'un ancien moulin: le Moulin aux Moines. Ce moulin avait d'ailleurs donné son nom à l'étang qui bordait la cour du haras[42].
Les dernières exploitations agricoles, les plus éloignées du bourg, à être raccordées au réseau électrique ne le furent qu'en 1956-1957[42].
Un soldat originaire d'Argentré-du-Plessis est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et 3 pendant la Guerre d'Algérie.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Ille-et-Vilaine.
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[52].
En 2019, la commune comptait 4 502 habitants[Note 8], en augmentation de 5,36% par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine: +5,84%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 006
2 288
1 970
2 082
1 867
2 060
1 970
2 149
2 163
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 225
2 242
2 174
2 173
2 280
2 330
2 314
2 292
2 226
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 145
2 171
2 165
1 991
2 047
2 121
2 141
2 226
2 283
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2 265
2 422
2 765
3 045
3 329
3 614
4 021
4 138
4 273
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 447
4 502
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique
Langues régionales
La commune est signataire de la charte Ya d’Ar Brezhoneg depuis 2012[55] et de la charte Du gallo,Dam yan, Dam vèr[56].
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments
La commune d'Argentré-du-Plessis abrite trois châteaux privés: le château du Plessis, le Pinel, ancien manoir du XVe siècle et le château de la Fauconnerie, des XVIIe et XVIIIe siècles comprenant un manoir du XVe siècle.
Le château du Plessis, inscrit en 2000. Construit au XVesiècle et totalement reconstruit au XIXesiècle. L'habitation est en style Renaissance et la chapelle en style néo-gothique[57].
L'église Notre-Dame, construite de 1775 à 1779[58] en remplacement de la précédente, incendiée par la foudre en 1772. Tableaux, autel et retable de Nicolas Brenet (1777). À l'intérieur est conservée un tableau du peintre flamand Jacob Jordaens daté de vers 1635-1645 représentant La Trinité entourée de saints. Classé à titre d'objet monument historique depuis le [59], le tableau a été restauré dans un atelier spécialisé au cours de l'année 2022[réf.souhaitée].
Le site archéologique du Bois du Pinel, inscrit en 1995[60]. Ensemble fortifié du XIesiècle sur un plateau boisé avec une motte de 30 mètres de diamètre et d'une basse-cour en fer à cheval de 110 m2 environ, protégés par un talus et deux fossés. Une seconde basse-cour au sud est protégée par un fossé. Deux enclos rectangulaires protégés par des fossés sont accolés à cet ensemble et semble plus tardifs. Un autre enclos se trouve à 110 mètres environ au sud de la motte.[61].
La chapelle du Pinel et le puits voisin, monument du XVesiècle faisant partie de l'ancien manoir du Pinel XVIIesiècle, aujourd'hui transformé en ferme[62].
La chapelle Saint-Pierre est le plus ancien bâtiment de la commune. Actuellement désaffectée, elle est située rue Ambroise-Paré[63]. L’édifice est couvert de charpente à sablières sculptées et entraits à engoulants[64]. Le chœur (XIesiècle ou XIIesiècle), plus étroit que la nef et s’achevant en abside semi-circulaire, est caractéristique de l’architecture romane. Il présente un appareillage en opus sicatum à sa base[65]. Il possède encore deux de ses étroites fenêtres d’origine. Il a été modifié au XVesiècle par l’ouverture d’une baie de style gothique flamboyant au sud. La nef semble dater du XVe ou du XVIesiècle. La façade ouest a été remaniée aux XVIIIe et XIXesiècles[66].
La chapelle Saint-Louis, Saint-Julien, du XIXesiècle au lieu-dit de la Fauconnerie[67].
Le manoir de Lomelay (ou l'Homlet) est une construction à deux niveaux qui possède des fenêtres avec des grilles et une porte d'entrée en anse de panier datée de 1533[68]. Elle serait ainsi l'une des habitations les plus anciennes recensées dans le canton[réf.nécessaire]. En façade arrière, le manoir possède une tour d'escalier à vis. Lomelay signifie «lieu où se trouvent de jeunes ormes»[réf.nécessaire].
Le château du Plessis.
La chapelle du Pinel.
La chapelle Saint-Pierre.
La chapelle Saint-Louis.
Patrimoine naturel
Étang de la Verrerie, exemple d'étang oligo-mésotrophe en Ille-et-Vilaine[69].
Étang du Moulin-Neuf, étang méso-dystrophe à Carex[69].
Étang du Moulin aux Moines: cet étang a été creusé par les moines de l'abbaye de Clermont (Mayenne). Son existence est attestée dès l'année 1500; sa superficie est de 12,5ha[70].
L'étang du Moulin aux Moines.
Le Moulin-Neuf.
Activité et manifestations
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Infrastructures
La voie verte Vitré-Moutiers.
La commune d'Argentré-du-Plessis est traversée par les infrastructures suivantes:
la route nationale 157 (route nationale 12 jusqu'en 1952, qui permet de relier Rennes à Paris, avec un échangeur sur la commune voisine d'Étrelles, qui a pu contribuer au développement démographique du bourg, ainsi qu'au développement économique, avec l'implantation d'une base logistique Intermarché[71];
la ligne THT de 90 000 volts entre Vitré et Laval;
la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire, en chantier courant 2013, qui est le prolongement à l'ouest de la LGV Atlantique, permettant de rapprocher Rennes de Paris;
l'ancienne voie ferrée qui reliait Vitré à La Guerche-de-Bretagne est transformée en voie verte. Le parcours de 20 km, utilisé par randonneurs, cyclistes et chevaux, part de Vitré, traverse le bourg d'Argentré et se termine à Moutiers[72].
la ligne de bus n°6 de Vitré Communauté ainsi que la ligne Vitré-La Guerche-de-Bretagne.
Article détaillé: Transports en commun de Vitré Communauté.
Langue bretonne
Le Bagad Dor Vras lors du festival interceltique de Lorient.
L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 3 septembre 2012.
Le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 1 a été remis à la commune le 21 mars 2015.
Personnalités liées à la commune
Famille du Plessis d'Argentré.
Pierre-Olivier Malherbe, globe-trotter vitréen, serait mort en 1637 à Argentré-du-Plessis.
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN2-903708-04-5 et 978-2-903708-04-7, OCLC236056804), p.322
Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC63764620, lire en ligne), p.16
"Mémoire concernant la fabrique et le commerce des différentes toiles comprises dans le règlement du 22 may 1736 des toiles rayées et des coutil qui se fabriquent en Bretagne", Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, C 3929
Yann Lagadec et Delphine Pointeau, La proto-industrie textile dans les campagnes des environs de Vitré (XVI|e - XIX|e siècles), un modèle spécifique de production?, MSHAB (Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne), 2006, pages 185-189.
Henri Sée, "Les classes rurales en Bretagne du XVIe siècle à la Révolution", 1906, page 307.
Roger Dupuy, De la Révolution à la chouannerie paysans en Bretagne 1788-1794, Paris, Flammarion, coll.«Nouvelle bibliothèque scientifique.», , 363p. (ISBN978-2-08-211173-7, OCLC708297244).
Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cité par Roger Dupuy, De la Révolution à la chouannerie paysans en Bretagne 1788-1794, Paris, Flammarion, coll.«Nouvelle bibliothèque scientifique.», , 363p. (ISBN978-2-08-211173-7, OCLC708297244).
V. Aubin, "Étude démographique de l'arrondissement de Vitré, 1986, cité par Jean Ollivro,"Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses universitaires de Rennes, 2005, (ISBN2-7535-0086-X).
Yves Durand-Noël, Au pays de Madame de Sévigné, Argentré-du-Plessis, Rennes, 234 p.
Pierre Sockath, Argentré-du-Plessis, 1957-2007, Cinquante années de métamorphose, Etyk 2016, 251 p.
Pierre Rubin: Le Sillon. mémoires d'un paysan breton, Les oiseaux de papier, 2006 [(ISBN2-916359-03-6)] (l'auteur décrit sa jeunesse et la vie à Argentré-du-Pessis [la commune n'est pas nommée précisément, mais désignée par la lettre "P"] dans les décennies d'après la Seconde Guerre mondiale); l'auteur fut aussi maire de Monterfil.
Archives:
Seigneurie de la Motte de Gennes, cotes 49 J 32-33 > Fonds d'Argentré, Archives I&V, fonds 49 J, (9 ml). Partie des archives du château d'Argentré du Plessis (documents très variés).
Documents seigneuriaux... (2,50 ml): Argentré-du-Plessis, Brielles, Gennes-sur-Seiche, etc. > Fonds de La Motte de Gennes, Archives I&V, fonds 19 J.
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