world.wikisort.org - France

Search / Calendar

Saint-Aubin-du-Pavail est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Châteaugiron, avec Ossé[1].

Cet article est une ébauche concernant une commune d’Ille-et-Vilaine.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.

Saint-Aubin-du-Pavail

Le centre-bourg.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Pays de Châteaugiron Communauté
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Pierre Petermann
2017-2020
Code postal 35410
Code commune 35254
Démographie
Gentilé Saint-Aubinois
Population 822 hab. (2014)
Densité 141 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 02′ 37″ nord, 1° 27′ 41″ ouest
Altitude Min. 50 m
Max. 76 m
Superficie 5,83 km2
Élections
Départementales Châteaugiron
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Châteaugiron
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Aubin-du-Pavail
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Aubin-du-Pavail
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Saint-Aubin-du-Pavail
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Saint-Aubin-du-Pavail

    Elle est peuplée de 822 habitants[Note 1].


    Géographie


    Saint-Aubin-du-Pavail est à une altitude de 59 mètres. La commune est située dans le Pays de Rennes, à 20 km au sud-est de la capitale bretonne. Elle est bordée par plusieurs communes : Ossé au nord (à 1,2 km), Châteaugiron à l'ouest (à 2,4 km), Piré-sur-Seiche au sud (à 6,0 km), et Domagné à l'est (à 7,2 km). Elle appartient au canton de Châteaugiron.


    Communes limitrophes


    Ossé Domagné
    Châteaugiron N
    O    Saint-Aubin-du-Pavail    E
    S
    Piré-sur-Seiche

    Hameaux et lieux-dits



    Toponymie


    Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia Sancti Albani (en 1050), Sanctus Albinus de Pavello (en 1516)[2]. Saint-Aubin-du-Pavail vient de saint Aubin, évêque d'Angers au VIe siècle. Amedée Guillotin de Corson, il est "formellement question de Saint-Aubin-du-Pavail" dans un acte daté de 1245[2].

    Le terme « Pavail » désigne éventuellement le pavé de la voie gallo-romaine qui traversait la commune[3],[4],[2]. Son tracé prit plus tard le nom de "Chemin des Saulniers" (à cause des contrebandiers de sel) et constituait probablement la limite entre les (futures) communes de Chaumeré et Saint-Aubin-du-Pavail[5].

    En gallo la commune se nomme Saent-Aubein-deü-Pavelh, en breton Sant-Albin-ar-Pavez.


    Histoire



    Préhistoire


    En 2011, un important trésor monétaire est mis au jour sur le territoire de la commune. Contenant plus de 1 000 statères gauloises, le dépôt est daté du Ier siècle av. J.-C. et attribué au peuple des Riedones[6].


    Moyen Âge


    Lorsqu'au milieu du XIe siècle, Brient, premier seigneur de Châteaubriant, fonde près de son château le prieuré de Béré en faveur des moines de Marmoutier, il donne entre autres choses à ces religieux deux métairies en Piré et la dîme de l'église de Saint-Aubin, située dans ce même Piré, « duas mediaterias apud villam quoe nuncupatur Piriacus, decimam quoque ecclesioe Sancti Albani quoe est in ipsa villa »[7]. Cette donation est confirmée en 1217 par Geoffroy, baron de Châteaubriant. Néanmoins, Saint-Aubin ne semble pas in parochia (dans la paroisse), mais in villa. Ce mot villa doit être pris dans le sens de « fief », et indique simplement la position de Saint-Aubin-du-Pavail dans le fief de Piré, appartenant au seigneur de Châteaubriant.

    Quoi qu'il en soit, il est formellement question de la paroisse de Saint-Aubin-du-Pavail dans la charte suivante, datée du mois de mars 1245 : à cette époque, Mathieu du Teil, sénéchal de Bonabes, seigneur de Rougé, constate que Geffroy Lainé renonce en faveur des moines de Béré au huitième de la dîme de la Gillerie, levée par ces religieux dans la paroisse de Saint-Aubin-du-Pavail. Geffroy ne fait cet abandon qu'à la condition, toutefois, qu'il jouisse de ce huitième de dîme tant qu'il vivra, et que les moines lui fournissent chaque année trois miches de pain, « tres panes qui miche vocantur », et une demi-bouteille de vin. Après sa mort, ces religieux jouiraient de toute la dîme et ne devraient plus ni pain, ni vin[8]. L'abbaye de Marmoutier unit ce qu'elle possède en Saint-Aubin-du-Pavail à son prieuré de la Franceule en Amanlis), annexe du prieuré de Béré. Aussi est-il dit en 1681 que le prieur de Béré et de la Franceule perçoit seul en Saint-Aubin le trait de dîme dit « trait de Béré », mais ne lève que deux tiers des autres traits, nommés la Guinais, Mardeau et le Bourg ; le dernier tiers de ces dîmes appartient au recteur, qui lève, comme les moines, la onzième gerbe. En 1790, le recteur de Saint-Aubin déclare que son tiers de dîmes est estimé 760 livres, et qu'il jouit en outre du presbytère et de son pourpris, contenant sept journaux de terre labourable et trois journaux de prairies, valant 300 livres. C'est donc un revenu total de 1 060 livres de rente, dont il faut vraisemblablement déduire les charges[9].

    La seigneurie de Saint-Aubin-du-Pavail relevait de la baronnie de Châteaugiron. Elle passe par alliance à la fin du XVe siècle aux seigneurs du Boisorcan, qui l'unissent à leur châtellenie en 1583.


    Époque moderne



    Le chemin des Saulniers

    Un chemin des Saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle), passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine. Son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales 93, 104, 35, à nouveau 104 et enfin 3[10].


    Le XIXe siècle



    Saint-Aubin-du-Pavail en 1851

    Lors du recensement de 1851 la commune a 566 habitants répartis en fermes isolées et en une dizaine de hameaux dont deux (La Guinais et La Hazais) sont plus peuplés que le bourg, qui compte seulement une vingtaine d'habitants ; ceux-ci vivent pour l'essentiel en autarcie, chaque famille ou presque fabriquant par exemple son beurre et son cidre. L'été est consacré à l'agriculture et aux récoltes ; l'hiver on émonde les arbres, on fait des fagots et on ramasse les feuilles mortes dont on fait de la litière pour le bétail.

    Les hommes travaillent surtout dans l'agriculture : c'est le cas de 127 d'entre eux (7 propriétaires, 44 fermiers, 2 métayers, 29 journaliers (dont 10 ont aussi une autre profession) et 45 domestiques). Les chiffres sont analogues pour les femmes, la seule différence étant la présence de 55 domestiques parmi elles.

    Les 62 hommes ne travaillant pas dans l'agriculture étaient tisserands ou travailleurs du textile pour 60 d'entre eux ; 9 étaient rentiers, 5 charrons, 6 mendiants, 1 prêtre et 1 transporteur ; les chiffres sont voisins pour les femmes : 63 travaillant dans le textile, 3 seulement étant rentières. La commune comptait par ailleurs 162 enfants [11]


    Politique et administration



    Administration municipale



    Élections municipales 2014

    Jean-Pierre Petermann est élu au premier tour aux élections municipales de 2014. Figurant sur la seule liste en présence, il obtient 322 voix sur 374 suffrages exprimés. Le conseil municipal se compose de quinze membres, dont quatre adjoints[12].


    Élections municipales 2008

    Jean-Luc Poussier est élu au premier tour aux élections municipales de 2008. Figurant sur la seule liste en présence, à l'exception d'un candidat présenté hors liste, il obtient 225 voix sur 372 suffrages exprimés. Le conseil municipal se compose de quinze membres[13].


    Liste des maires


    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1792 François Jameu   Maire et agent municipal
    décembre 1792 avril 1795 Julien Chevalier    
    mai 1795 mars 1798 Jacques Bruneau   Agent municipal
    1798 mai 1807 François Jameu   Maire et agent municipal
    juin 1807 mai 1815 Paul Baratte    
    juin 1815 septembre 1815 Philippe Guibourg    
    octobre 1815 novembre 1821 Julien Gilbert    
    décembre 1821 aout 1830 Sulpice Brossault    
    septembre 1830 mars 1854 Augustin Desmons    
    mars 1854 septembre 1871 René Primault    
    novembre 1871 janvier 1876 Pierre Primault    
    février 1876 octobre 1876 Augustin Rupin    
    octobre 1876 fin 1877 François Renoul    
    mars 1878 février 1879 Augustin Rupin    
    avril 1879 décembre 1880 Julien Blanchet    
    janvier 1881 mai 1884 Jean Marie Moraux    
    mai 1884 mai 1900 Pierre Primault    
    mai 1900 décembre 1919 Jean-Baptiste Boué    
    décembre 1919[14] avril 1944 Jean-Baptiste Drouadaine    
    mai 1944 novembre 1944 Jean-Baptiste Drouadaine fils    
    novembre 1944 mars 1959 Jean-Baptiste Primault    
    mars 1959 mars 1983 François Delalande    
    mars 1983 mars 1995 Robert Beyer    
    mars 1995 mars 2014 Jean-Luc Poussier DVG Journaliste
    mars 2014 décembre 2016 Jean-Pierre Petermann SE Artiste musicien
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget municipal



    Budget 2010

    Le budget municipal s'élève à 586 000  en fonctionnement (755 € par habitant).

    Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 123 000  et 111 000  de dotation globale de fonctionnement.

    Les charges de fonctionnement sont réparties sur 144 000  de charges de personnel (27,43 % des charges), 74 000  d'achats et charges externes, 19 000  de charges financières (soit 25 € par habitant).

    Le montant des subventions versées se monte à 30 000  (39 € par habitant).

    La commune dégage un résultat comptable positif de 62 000 .

    L'encours total de la dette est de 622 000  (801 € par habitant). Ce qui correspond à 106,14 % du budget de fonctionnement.

    Pour l’ensemble des communes françaises de 500 à 2 000 habitants, la dette s'élève en moyenne à 587 € par habitant.

    La capacité d'autofinancement brute est de 79 € par habitant, inférieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 150 € par habitant[15].


    Budget 2011

    Le budget municipal s'élève à 504 000  en fonctionnement (653 € par habitant).

    Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 153 000  et 113 000  de dotation globale de fonctionnement.

    Les charges de fonctionnement sont réparties sur 130 000  de charges de personnel (40,12 % des charges), 73 000  d'achats et charges externes, 21 000  de charges financières (soit 27 € par habitant).

    Le montant des subventions versées se monte à 38 000  (50 € par habitant).

    La commune dégage un résultat comptable positif de 180 000 .

    L'encours total de la dette est de 615 000  (798 € par habitant). Ce qui correspond à 122,02 % du budget de fonctionnement.

    Pour l’ensemble des communes françaises de 500 à 2 000 habitants, la dette s'élève en moyenne à 592 € par habitant.

    La capacité d'autofinancement brute est de 233 € par habitant, supérieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 168 € par habitant[16].


    Budget 2012

    Le budget municipal s'élève à 400 000  en fonctionnement (527 € par habitant).

    Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 171 000  et 108 000  de dotation globale de fonctionnement.

    Les charges de fonctionnement sont réparties sur 139 000  de charges de personnel (41,06 % des charges), 65 000  d'achats et charges externes, 20 000  de charges financières (soit 26 € par habitant).

    Le montant des subventions versées se monte à 43 000  (57 € par habitant).

    La commune dégage un résultat comptable positif de 60 000 .

    L'encours total de la dette est de 562 000  (742 € par habitant). Ce qui correspond à 140,50 % du budget de fonctionnement.

    Pour l’ensemble des communes françaises de 500 à 2 000 habitants, la dette s'élève en moyenne à 596 € par habitant.

    La capacité d'autofinancement brute est de 80 € par habitant, inférieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 168 € par habitant[16].


    Endettement

    Endettement de la commune pour la période 2000-2012

    200020012002200320042005200620072008200920102011201220132014
    Encours de la dette
    en milliers d'euros
    14512610690369335300484504470622615562508451
    annuité
    en milliers d'euros
    26262920284445494552267176727171
    Encours de la dette
    par habitant en euros
    240208175130533484408658684612801798742682608
    Moyenne de la dette pour commune de 500 à 20000
    par habitant en euros
    518498505507521541559588597583587592596601596
    annuité
    par habitant en euros
    43434229416361886167344229959596
    Sources des données : Ministère des finances[17]

    La dette a augmenté de 591 % de 2003 à 2010. Par contre, elle a diminué de 9,64 % de 2010 à 2012.

    L'annuité de la dette par habitant a progressé de 1086 % pendant la même période. Par contre, elle a diminué de 72 % de 2010 à 2012.


    Fiscalité locale


    En 2012, la commune intervient comme suit pour ce qui concerne la taxation[18] :

    Taxes locales (2012)
    Taxe d'habitation (TH) 13,50 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 15,50 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 40,50 %

    Produits des différentes taxes de 2004 à 2012

    200420052006200720082009201020112012
    Taxe d'habitation
    en milliers d'euros
    373840424752596168
    Foncier bâti
    en milliers d'euros
    242529323336404246
    Foncier non bâti
    en milliers d'euros
    151512131313141415
    Taxe d'habitation
    par habitant en euros
    535555586468768089
    Foncier bâti
    par habitant en euros
    353640434446525461
    Foncier non bâti
    par habitant en euros
    222217171817181919
    Sources des données : Ministère des finances[19]

    Le produit de la taxe d'habitation par habitant a augmenté de 68 % de 2004 à 2012.


    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

    En 2014, la commune comptait 822 habitants[Note 2], en augmentation de 8,59 % par rapport à 2008 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    577591585617632625619612566
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    572539534522506449454424403
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    393373355332336333333300297
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    310300311442497591733763729
    2014 - - - - - - - -
    822--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Structures de la population


    Pyramide des âges de la commune de Saint-Aubin-du-Pavail

    Pyramide des âges en 2009 en nombre d’individus.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    13 
    75 à 89
    13 
    39 
    60 à 74
    31 
    91 
    45 à 59
    85 
    91 
    30 à 44
    90 
    37 
    15 à 29
    53 
    97 
    0 à 14
    105 

    Source : Insee, RP2009 exploitation principale.

    Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2008
    Ensemble Hommes Femmes
    Population non scolarisée de 15 ans ou plus 495 253 242
    Part des titulaires en %
    - d'aucun diplôme 9,0 9,4 8,6
    - du certificat d'études primaires 9,6 7,4 12,0
    - du BEPC, brevet des collèges 3,1 2,9 3,4
    - d'un CAP ou d'un BEP 31,2 35,2 27,0
    - d'un baccalauréat 19,9 18,9 21,0
    - d'un diplôme de niveau bac + 2 15,7 14,3 17,2
    - d'un diplôme de niveau supérieur à bac + 2 11,3 11,9 10,7

    Source : Insee, RP2008 exploitation principale.


    Économie



    Revenus de la population et fiscalité


    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 824 , ce qui place Saint-Aubin-du-Pavail au 4 873e rang parmi les 31 604 communes répertoriées en France et au 29e rang départemental[24].

    En 2008, 66,6 % des foyers fiscaux de la commune étaient imposables (222 pour 331 foyers fiscaux). Le revenu net déclaré moyen s'élevait à 26 886 . L'impôt moyen était de 752 [25].


    Emploi et population active


    En 2008, il y avait 386 actifs (population de 15 à 64 ans) pour 22 chômeurs. Ce qui fait un taux de chômage de 5,6 % pour la commune.Ce qui la place au 141e rang départemental (taux du département 8,3 %).


    Transports



    Patrimoine religieux



    L'église


    L'église paroissiale de Saint-Aubin-du-Pavail.
    L'église paroissiale de Saint-Aubin-du-Pavail.

    L'église Saint-Aubin (XIIe-XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles). Dédiée à saint Aubin, évêque d'Angers, l'église de Saint-Aubin-du-Pavail est bâtie en forme de croix. La nef présente intérieurement les dates de 1607 et 1620, et à l'extérieur on lit sur une porte latérale le millésime 1618 (ou 1638). La chapelle du nord semble seule un peu plus ancienne et pourrait bien remonter au XVIe siècle. Quant au chœur actuel, il fut construit avec un chevet droit en 1763, en place d'un chanceau terminé en hémicycle. Il est très probable que ce chœur primitif fût d'architecture romane. Le clocher se trouvait à l'origine au milieu de l'église, mais en 1853 on le construisit au bas de la nef, qu'on allongea à cette occasion. Il semble qu'aux siècles derniers le baron de Châteaugiron était seigneur supérieur de cette église, dans laquelle le seigneur de Saint-Aubin prétendait avoir les autres prééminences. Il y avait quelques fondations dans cette église, entre autres celle de la messe matinale chaque dimanche faite par Jean Denys. Les deux chapelles faisant transept sont construites au nord et au sud de l'édifice respectivement au XVIe siècle et en 1607. La nef qui porte les dates de 1607 et de 1620 a été allongée en 1853 sur les plans de l'architecte Auguste Marchand. Deux sacristies sont construites en 1863 et 1864. La cloche nommée Thérèse date de 1732 (elle a comme parrain René Jacques Louis Le Prestre et comme marraine Thérèse Pauline Le Prestre). Les fonts baptismaux, œuvre du sculpteur Mazères, datent de 1855.


    L'école privée


    Après la laïcisation de l'école communale en mai 1899, la supérieure générale des Chênes de Paramé demanda au recteur Thomas de construire une école libre. Après avoir trouvé le financement (coût total 5 838 frs). Les travaux pouvaient commencer, ils débutèrent en été 1899 et se terminèrent pour la fin de l'année. La bénédiction eut lieu le et l'école commença le lendemain avec les sœurs de Paramé et elles y restèrent jusqu'au .

    Elle est typique des écoles construites à la fin du XIXe siècle par son décor en brique et l'utilisation du schiste ardoisier en appareillage régulier. Le logement des religieuses fut construit en novembre 1900 (les travaux durèrent trois mois), il est dans le bâtiment en retour. Son accès se fait par la porte à l'est. Son décor plus travaillé (chapiteau en brique) que les autres baies permet de connaître sa destination. Les deux autres portes en anse de panier et au décor plus sobre permettent l'accès direct aux classes qui sont éclairées chacune par une fenêtre. L'entreprise Guibourg fut le constructeur des deux bâtiments.


    Les croix



    L'ancien presbytère


    Le conseil municipal envisage la construction d'un nouveau presbytère en 1879, vu l'état de délabrement complet du presbytère existant. Auguste Marchand fut choisi comme architecte et les travaux commencèrent en mars 1884 et s'achevèrent en juin 1885.


    Cultes



    Culte catholique


    La paroisse de Saint-Aubin-du-Pavail n'existe plus en tant que paroisse. Elle a été rattachée à la paroisse de Saint-Luc en pays de Châteaugiron[26].

    Cette paroisse est composée de six communautés :

    La paroisse de Saint-Luc en Châteaugiron est rattachée au doyenné de Cesson[27] et fait partie du diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo[28].


    Patrimoine civil



    Mairie et maison d'école



    Monuments aux morts


    Le monument aux morts se situe en bordure de cimetière. Il a été commandé, en 1925, par la municipalité en hommage à la mémoire de ses enfants morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale. Par la suite, les noms de ceux morts pendant la Seconde Guerre mondiale ont été ajoutés.

    Il a été inauguré le dimanche 13 juillet 1925 en présence de François Guérault, conseiller général de Châteaugiron, messieurs Coureau, maire de Châteaugiron, Marchand, maire de Noyal-sur-Vilaine, Rabaux, maire de Veneffles, Piquerel, maire de Saint-Armel, Gendry, maire de Nouvoitou, Denis, maire de Domloup et Drouadaine, maire de la commune[30].


    Archéologie


    Un trésor d'un millier de monnaies gauloises fut découvert au lieu-dit de Piolaine lors de fouilles réalisées par l'État en 2013. Il se compose de statères en alliage d'argent et de cuivre dit « billon » d'origines des peuples Vénètes (Vannes) et Riedones (Rennes), ainsi que des monnaies dites « à l'octopède » montrant un cheval androcéphale dont les jambes se dédoublent au niveau du genou pour figurer un cheval au galop. Ce trésor comportait également deux monnaies dites « hybrides » qui présentent un droit de type vénète et un revers de type riedon, avec une roue à quatre rais. Cet enfouissement est selon Laurent Olivier lié à la campagne militaire de Jules César en 56 avant notre ère. Le musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye a fait l'acquisition de la moitié de ce trésor, soit 480 pièces, qui viennent compléter le trésor découvert à quelques de mètres de là sur le territoire d'Amanlis (Ille-et-Vilaine) en 1835[31].


    Notes et références



    Notes


    1. Population municipale 2014, légale en 2017.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.

    Références


    1. « Arrêté du 13 juin 2016 portant création de la commune nouvelle de Châteaugiron », sur Legifrance, (consulté le ).
    2. Amedée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. [Volume 5], Rennes, 1880 à 1886 (lire en ligne), p. 749
    3. Louis Pape, La Bretagne romaine, Rennes, Editions Ouest France, , 309 p. (ISBN 2737305314), p. 95
    4. Paul Banéat, Le Département d'Ille-et-Vilaine. Histoire - Archéologie - Monuments.Tome III, Rennes, Larcher, , 601 p., p. 328/329
    5. Paul Banéat, « Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine », Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine. Tome LIV, , p. 68 (lire en ligne)
    6. « Un champ de la commune abritait un vrai trésor », sur https://www.ouest-france.fr, Ouest France,
    7. Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 401.
    8. Archives départementales de la Loire-Inférieure, fonds de Béré.
    9. Archives nationales, p. 1708 - Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 25.
    10. Paul Banéat, Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122073r/f98.image.r=Domagn%C3%A9
    11. Jean Ollivro, "Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", 2005, Presses Universitaires de Rennes, (ISBN 2-7535-0086-X)
    12. « Saint-Aubin-du-Pavail (35410) - Municipales 2014 Ouest-France »
    13. « Municipales 2008, les résultats Ouest-France »
    14. Édition de Rennes de L'Ouest-Éclair du , no 7269. --lecture en ligne
    15. Site du Ministère des Finances et de l'Économie – Le compte des communes
    16. Site du Ministère des Finances et de l'Économie – Le compte des communes
    17. Impôts des particuliers, données 2011
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.
    22. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'INSEE (consulté le )
    23. « Saint-Aubin-du-Pavail : Évolution et structure de la population, recensement 2006 », sur site de l'INSEE, (consulté le )
    24. Armelle, « Les inscriptions au KT : c'est parti ! », sur blogspot.com, Blogger, (consulté le ).
    25. http://www.dcesson35.cef.fr
    26. http://catholique-rennes.cef.fr/?-L-Eglise-en-Ille-et-Vilaine-
    27. Paul Banéat, Le département d'Ille-et-Vilaine : histoire, archéologie, monuments. Vol. 3, Rennes, J. Larcher, , 601 p., p. 329
    28. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k648070s.r=pavail.langFR Ouest-Eclair édition de Rennes du 18 juillet 1925 - consulté le 13 décembre 2012
    29. Laurent Olivier, « Les stratères de Piolaine, un trésor de la résistance gauloise à la conquête de César », Archéologia, no 581, novembre 2019, p.26.

    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Article connexe



    Liens externes



    На других языках


    [de] Saint-Aubin-du-Pavail

    Saint-Aubin-du-Pavail (bretonisch: Sant-Albin-ar-Pavez) ist eine Ortschaft und eine Commune déléguée in der französischen Gemeinde Châteaugiron mit 851 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Ille-et-Vilaine in der Region Bretagne. Die Einwohner werden Saint-Aubinais genannt.

    [en] Saint-Aubin-du-Pavail

    Saint-Aubin-du-Pavail (French pronunciation: ​[sɛ̃.t‿obɛ̃ dy pavaj]; Breton: Sant-Albin-ar-Pavez) is a former commune in the Ille-et-Vilaine department in Brittany in northwestern France. On 1 January 2017, it was merged into the commune Châteaugiron.[2]
    - [fr] Saint-Aubin-du-Pavail



    Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

    Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

    2019-2025
    WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии