Noyal-sur-Vilaine est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 6 133 habitants[Note 1].
Noyal-sur-Vilaine | |
L'hôtel de ville. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Rennes |
Intercommunalité | Pays de Châteaugiron Communauté |
Maire Mandat |
Marielle Muret-Baudoin 2020-2026 |
Code postal | 35530 |
Code commune | 35207 |
Démographie | |
Gentilé | Noyalais |
Population municipale |
6 133 hab. (2019 ![]() |
Densité | 200 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 06′ 42″ nord, 1° 31′ 28″ ouest |
Altitude | Min. 32 m Max. 91 m |
Superficie | 30,73 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Noyal-sur-Vilaine (ville isolée) |
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châteaugiron |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-noyalsurvilaine.fr |
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La ville est située à douze kilomètres à l'est du centre de Rennes. La Vilaine en borde les contours au nord et forme une limite naturelle avec la commune voisine d'Acigné. Noyal-sur-Vilaine étend son territoire depuis les méandres de la Vilaine, au nord, jusqu’au-delà du Bois de Gervis et du château du Bois-Orcan, au sud. La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de Châteaugiron ainsi que du Pays de Rennes.
La ville est desservie par la voie rapide Rennes-Le Mans, par la ligne de chemin de fer, à la gare de Noyal - Acigné, ainsi que la ligne LGV Rennes Paris. Selon le classement de l'INSEE en 2010, Noyal-sur-Vilaine est une commune urbaine monopolarisée de l'aire urbaine de Rennes, elle-même dans l'espace urbain de Rennes.
La commune renferme une zone d'intérêt écologique particulier, un ensemble bocager en zone humide dont le cadastre n'a pratiquement pas évolué depuis 1850 et dont la faune a été particulièrement étudiée par les scientifiques de l'Université de Rennes[1].
Distances orthodromiques entre les villes :
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Acigné | Brécé, Servon-sur-Vilaine | ![]() | |
Cesson-Sévigné | N | Domagné | ||
O Noyal-sur-Vilaine E | ||||
S | ||||
Domloup | Châteaugiron |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 12,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[12].
Noyal-sur-Vilaine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Noyal-sur-Vilaine, une unité urbaine monocommunale[16] de 6 008 habitants en 2017, constituant une ville isolée[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
La commune de Noyal-sur-Vilaine est très étendue, avec plus de 30 km2, ce qui fait que malgré un centre-ville d'une population comparable à ses voisines, avec 184 hab./km2, cette densité est parmi les plus faibles de l'agglomération rennaise. La partie urbanisée de la commune est située quasiment à l'extrême nord du territoire communal, et la limite nord de l'urbanisation n'est ainsi qu'à 800 mètres de la Vilaine et du centre-ville d'Acigné qui lui fait immédiatement face, les deux mairies n'étant elles-mêmes qu'à deux kilomètres à vol d'oiseau. A contrario, au sud, cinq kilomètres de rase campagne séparent les villes de Noyal-sur-Vilaine et de Châteaugiron, seulement interrompue par le tracé de la LGV.
La position excentré du centre-ville par rapport à sa campagne fait aussi que la limite avec Brécé, à l'est, se situe à moins de 500 mètres de la mairie, tandis que les lieux-dits noyalais les plus éloignés au sud-est, se situent à plus de 7 kilomètres de celle-ci. L'urbanisation de Noyal est donc contrainte par la limite communale avec Brécé à l'est — les zones du Pâtis et de la Turbanière sont d'ailleurs agglomérées avec le centre-ville de Noyal-sur-Vilaine — tandis qu'a contrario, plusieurs communes limitrophes sont urbanisées jusqu'en limite du territoire noyalais. C'est ainsi le cas d'Acigné, Châteaugiron, Domloup, et dans une moindre mesure Brécé (zone industrielle de la Turbanière) et Servon-sur-Vilaine (parc d'activité des Portes de Bretagne).
L'urbanisation à Noyal-sur-Vilaine est également contrainte par deux axes est-ouest : d'une part la ligne de Paris-Montparnasse à Brest et d'autre part la route nationale 157. La majeure partie de l'urbanisation de Noyal est en effet située entre ces deux axes. La coupure opérée par le chemin de fer est néanmoins moins marquée, puisque les deux côtés sont résidentiels (parc et quartier du Chêne Joli aménagés au nord de la voie ferrée), par ailleurs la plupart des trains à grande vitesse n'emprunteront plus cette voie dès 2017 avec la mise en service de la LGV Bretagne-Pays de la Loire. En revanche la route nationale marque la limite sud de la zone résidentielle de manière bien plus évidente : au sud de celle-ci sont implantés sur un linéaire de trois kilomètres de nombreux bâtiments industriels organisés en plusieurs zones d'activités (Giraudière, Richardière etc.). Cette route nationale forme ainsi une coupure nette entre la partie urbaine de Noyal et sa campagne, quand bien même les trois-quarts du territoire communal se situent au sud de celui-ci. Le centre-ville de Noyal-sur-Vilaine se trouve ainsi contraint, avec à l'est la limite très proche de la commune de Brécé, au nord la Vilaine et la limite avec Acigné, et au sud la N157. Seul l'ouest permet encore de futurs quartiers résidentiels, et les résidences les plus récentes sont d'ailleurs de ce côté de la commune (quartier du Champ Michel).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), prairies (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), zones urbanisées (6 %), forêts (4 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Les parties les plus anciennement urbanisées de la commune sont constituées de deux ensembles à l'origine distincts : le bourg originel, autour de l'église, ainsi que le quartier des Forges, au carrefour de l'ancienne route nationale de Rennes à Paris (actuelle avenue du Général-de-Gaulle) et de la route d'Acigné à Châteaugiron. Différents quartiers résidentiels sont apparus, et la commune est désormais constituée principalement de maisons individuelles, comme toutes les communes de première couronne rennaise.
Ces dernières années apparaissent également des immeubles de petite hauteur, dans un souci de densification et conformément aux schémas de cohérence territorial du pays de Rennes. Cette diversification du parc immobilier est néanmoins moins perceptible que dans d'autres communes autour de Rennes.
En dehors du centre, la vaste campagne de Noyal-sur-Vilaine compte de nombreux lieux et hameaux, certains sont assez remarquables : le Val Froment, le Bois Orcan, Jussé, le Moulin d'Acigné, la Moinerie, le Clos Saint-Pierre, etc.
La commune est parcourue par la ligne de Paris-Montparnasse à Brest, et desservie par la gare de Noyal - Acigné. En 2016, différents trafics s'y opèrent, à la fois TER Bretagne, TGV Atlantique et dans une moindre mesure fret. À partir de 2017, la mise en service de la LGV Bretagne-Pays de la Loire voit le trafic TGV très fortement réduit sur cet axe, seuls les TGV s'arrêtant en gare de Vitré continuent à emprunter cette infrastructure, permettant alors d'augmenter le nombre de TER à parcourir l'axe Rennes - Vitré.
Noyal-sur-Vilaine est également parcourue par cette même LGV qui passe dans la campagne au sud du centre-ville et du bois de Gervis, formant une coupure avec Châteaugiron.
Concernant le réseau routier, la route nationale 157 passe dans la partie urbanisée de Noyal-sur-Vilaine d'est en ouest, et marque la rupture entre la partie résidentielle et industrielle. Elle supporte un trafic d'environ 60 000 véhicules par jour.
Plusieurs accès sont disponibles à cette route :
Cette configuration fait qu'il existe une seule sortie dans le sens Vitré - Noyal mais trois insertions dans le sens Noyal - Vitré.
L'autre route importante est la D 92, qui se dirige au nord vers Acigné / Liffré et au sud vers Châteaugiron. Entre Acigné et Châteaugiron, cette route est considérée comme faisant partie de la seconde rocade de Rennes. Cette route supporte un trafic d'environ 8 000 véhicules par jour.
Le nom de Noyal-sur-Vilaine vient, semble-t-il, du latin novale ou novalium signifiant « terre récemment défrichée ». On trouve la mention de Noal en 1158, Noial en 1185 — à propos d'un procès entre une famille du bourg et les moines du prieuré — et Noyal super Vicenoniam — version latine du nom actuel — en 1294.
La commune se nomme Noal-ar-Gwilen en breton. En gallo, plusieurs formes sont attestées : Noyal, Nouyal et Nouya[23].
Le territoire de la paroisse primitive de Noyal-sur-Vilaine est l'une des plus anciennes et des plus vastes de l'ancien évêché de Rennes. Les paroisses de Châteaugiron et de Brécé (au XIIe siècle) sont des démembrements de la paroisse de l'Armorique primitive de Noyal-sur-Vilaine, par ailleurs, le château de Châteaugiron a probablement été construit sur son territoire.
Au XIe siècle, Eudes, oncle et tuteur de Conan II de Bretagne, comte de Rennes, et sa sœur Adèle, abbesse de l'abbaye Saint-Georges de Rennes, autorisent Geoffroy, fils de Salomon, à construire un château sur le territoire de Noyal (Noyal-sur-Vilaine). Cette paroisse qui dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes appartient dès 1158 à l'abbaye Saint-Melaine de Rennes. Les religieux de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes y établissent un prieuré (avant 1152) qui ne cesse d'exister qu'en 1604, date à laquelle il est occupé par les Jésuites, qui en sont expulsés lors de la Révolution française. Au nord du prieuré, la ferme de la Motte (aujourd'hui reliée par le centre culturel de L'Intervalle) doit son nom au logis de la Motte qui était la maison seigneuriale de Noyal (famille des Chevaigné jusqu'au XVe siècle puis seigneurs de Tizé en Thorigné de 1433 à la Révolution), bâtie sur une motte castrale.
D'autres demeures historiques existent ou ont existé sur la commune : c'est ainsi que l'existence d'une motte castrale est attestée à Bénazé depuis le XIIIe siècle et fut surmontée d'un château dont les douves étaient encore visibles au début du siècle dernier. Un manoir du XVIe siècle fut acquis au XVIIe siècle par l'ancêtre des propriétaires actuels, la famille Pocquet du Haut Jussé qui comporte plusieurs historiens (dont Barthélémy Pocquet du Haut Jussé et son fils Barthélemy-Amédée Pocquet du Haut-Jussé, qui fut président de la société archéologique d'Ille-et-Vilaine). De même, le château du Bois Orcan (voir ci-dessous) date du XIVe au XVe siècle.
Noyal possède une grande halle de 40 pieds de long sur 20 pieds de large, apposée sur le mur du cimetière. Une foire annuelle se tient au village de Taroux (de nos jours situé en Servon-sur-Vilaine)[24].
L'exportation des noyales (toiles de chanvre écrues très résistantes, utilisées autrefois pour la confection des voiles de navires) cesse vers l'Angleterre et la Hollande en raison des guerres menées par Louis XIV ; elle se poursuit vers l'Espagne pendant le XVIIIe siècle. En 1751, de Coisy recense 800 métiers à tisser le long d'un axe allant de Noyal-sur-Vilaine à La Guerche-de-Bretagne. Comme il fallait six à huit fileuses pour fournir en fil un métier à tisser, cela donnait du travail à plus de 3 000 personnes. De Coisy décrit une douzaine de types différents de toiles parmi les noyales : "courtes en 21 pouces", "courtes à gros", "courtes", "menues", "rondelettes", "communes", "quatre fils de grains", etc.[25]. Alors que les toiles à voile en chanvre des environs de Vitré étaient, au XVIe siècle et au XVIIe siècle, essentiellement exportées, les noyales, au XVIIIe siècle, se vendaient surtout en France[26].
L'apogée de la production est atteinte en raison des commandes de la Royale pendant la Guerre d'indépendance américaine, le déclin étant accentué dans la première moitié du XIXe siècle par l'essor de l'industrie mécanique appliquée à la filature, puis au tissage. En 1852, le Conseil général d'Ille-et-Vilaine lance un cri d'alarme : « l'industrie des toiles du département, jadis florissante, est devenue très peu lucrative »[27].
La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[28]. La fondation de la Ire République est aussi fêtée tous les ans[29]. La commune de Noyal-sur-Vilaine est chef-lieu de canton en 1790 et intègre celui de Châteaugiron en 1801[30].
La production de « noyales » (toiles à voiles), concentrée dans une quarantaine de paroisses situées par la plupart au sud-ouest de Rennes jusqu'à La Guerche, les principales étant Châteaugiron, Piré et Noyal (paroisse qui leur a donné leur nom), double, passant de 9 500 à 20 000 pièces, pendant la seconde moitié du XIXe siècle[31]. Le chanvre était cultivé dans les courtils, le tissage étant effectué dans chaque ferme.
Aux XIXe et XXe siècles, Noyal-sur-Vilaine perd de nouveau des portions de territoire : la section du Gué au profit de Servon-sur-Vilaine et le Bas-Noyal qui est intégré à Châteaugiron.
Noyal a été dotée en 1984 d'un collège public intercommunal, le collège Jacques-Brel, commun avec Acigné, Brécé et Servon-sur-Vilaine. Un hospice de vieillards et d'indigents créé au début du XXe siècle est devenu la maison de retraite Saint-Alexis. Ce sont les seuls établissements publics de Noyal qui avait plus de 3 000 habitants au début du XIXe siècle et était descendue à 2 100 en 1954. La population croît régulièrement depuis, en raison de la proximité de Rennes. Elle a augmenté de 700 habitants entre 1999 et 2004, soit 17 %, et devrait atteindre les 6 000 habitants sous peu.
Pour l'édition du Téléthon 2007, Noyal-sur-Vilaine a été la ville ambassadrice des régions Bretagne et Pays de la Loire.[réf. nécessaire]
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Blasonnement :
De sable au bourdon de pèlerin d'or, accosté de deux arbres du même[32]. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1944
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15 octobre 1944 | 17 mai 1945 | Placide Compagnon | Officier retraité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
17 mai 1945 | 22 mai 1965[34] | Maurice Audrain | DVD/CG | Médecin Conseiller général de Châteaugiron (1951 → 1965) Président du conseil général d'Ille-et-Vilaine (1964 → 1965) Réélu en 1947, 1953, 1959 et 1965 Décédé en fonction | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
25 juin 1965[35] | 23 juin 1995 | Michel Loisel[36] | DVD | Agriculteur, maire honoraire (2011) Commandeur du Mérite agricole, chevalier de la Légion d'honneur Réélu en 1971, 1977, 1983 et 1989 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
23 juin 1995 | 15 mars 2008[37] | Françoise Clanchin | UDF | Directrice générale du groupe Triballat, ancienne adjointe Réélue en 2001[38] | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
15 mars 2008 | 28 mars 2014 | Jacques Audrain | DVD | Chef d'établissement scolaire retraité, ancien adjoint | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
28 mars 2014 | En cours (au 19 janvier 2021) |
Marielle Muret-Baudoin | SE | Cheffe d'entreprise, éditrice de manuels scolaires 1re vice-présidente du Pays de Châteaugiron Communauté Réélue pour le mandat 2020-2026 |
Noyal-sur-Vilaine est jumelée à une seule ville :
Depuis 1973, Noyal-sur-Vilaine est jumelée avec Haigerloch, à laquelle sont rattachées huit communes qui participent activement aux échanges : Bad Imnau, Bittelbronn, Gruol, Hart, Owingen, Stetten, Trillfingen et Weildorf.
À l’initiative d’un petit groupe de Noyalais et de M. Weibusch, président des marcheurs de Haigerloch, une délégation est reçue à Noyal-sur-Vilaine dès 1972.
En 1973, une délégation allemande est reçue pour le comice agricole et en 1974 pour la fête des Fleurs. Le , le comité est créé à Noyal-sur-Vilaine (parution au Journal officiel du ).
Au fil des ans, les liens se resserrent, grâce à une succession d’échanges sportifs et culturels, et le 10e anniversaire du comité de jumelage est fêté à Noyal-sur-Vilaine en , puis à Haigerloch du 11 au , avec l’inauguration du « Noyaler Brücke » (Pont Noyal). 106 Noyalais vont participer à des rencontres sportives : tennis, athlétisme, cyclisme, basket-ball, volley-ball, football, judo, tennis de table…
Quelques dates importantes[pertinence contestée] :
Cet article provoque une controverse de neutralité (voir la discussion) ().
Considérez-le avec précaution. (Questions courantes)
Noyal-sur-Vilaine est intégrée par arrêté préfectoral au district de Rennes (devenu communauté d’agglomération sous le nom de « Rennes Métropole » en 2000) à sa création en 1970[39], malgré un vote opposé du conseil municipal[40],[41].
En 1993, la commune effectue, sans succès, une première demande de retrait pour adhérer à la communauté de communes qui se créait alors autour du chef-lieu de canton, Châteaugiron. Ce n’est que onze ans plus tard que cette possibilité peut aboutir, grâce à la loi du qui permet à une commune, en respectant certaines conditions (comme la continuité territoriale), de quitter une métropole pour rejoindre une communauté de communes après avoir obtenu l’autorisation du préfet, et ce avant le . Le conseil municipal délibère en ce sens le , décision ensuite entérinée par arrêté préfectoral[42],[41].
Différents recours sont déposés auprès du tribunal administratif de Rennes à la fois par Rennes Métropole et par une association locale qui s’est créée afin de faire annuler la décision de la commune, estimée par elle contraire aux intérêts des habitants. Ces recours n'aboutissent pas.[Quand ?][réf. nécessaire]
L’adhésion à la communauté de communes du Pays de Châteaugiron est motivée par un sentiment de sous-représentation de la commune de Noyal-sur-Vilaine au sein du Conseil de Rennes Métropole et traduit, selon le maire Françoise Clanchin en 2004, la volonté d’intégrer une intercommunalité à taille « plus humaine » facilitant l’implication des élus dans les choix et orientations de la structure, et permettant de développer « des projets au bénéfice de tous »[43],[44].
Demeure en 2017 la question problématique du transport collectif. Le changement de communauté a eu pour conséquence de substituer au service effectué auparavant sur la commune par le réseau STAR de Rennes Métropole, celui assuré par le conseil régional, via le réseau BreizhGo, moins performant sur de nombreux points : moins de rotations, coût plus élevé pour l'usager, titres de transports différents du réseau urbain, pas de desserte en soirée ni le dimanche, etc. Pour remédier à cette déficience, la communauté de communes poursuit activement ses démarches en faveur de la création d’un syndicat de transport associant différentes intercommunalités (dont Rennes Métropole et les communautés de communes bordant son territoire), à l’instar de ce qui se pratique sur d’autres agglomérations et qui permet à chaque usager de bénéficier d’une offre de transport homogène.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].
En 2019, la commune comptait 6 133 habitants[Note 8], en augmentation de 9,71 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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3 150 | 3 221 | 3 026 | 3 165 | 3 432 | 3 004 | 3 307 | 3 233 | 3 287 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 109 | 3 102 | 2 903 | 2 506 | 2 593 | 2 603 | 2 606 | 2 539 | 2 556 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 534 | 2 376 | 2 309 | 2 114 | 2 165 | 2 108 | 2 150 | 2 143 | 2 082 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 188 | 2 860 | 2 957 | 3 841 | 4 089 | 4 698 | 4 794 | 4 899 | 5 188 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 653 | 6 133 | - | - | - | - | - | - | - |
Sous l'Ancien Régime, la commune a une économie essentiellement rurale. Mais elle donne son nom à un type de toiles réputé : les Noyales[48]. Ces toiles, destinées à la voilure des navires, assurent une relative prospérité à toutes les paroisses du secteur. Le déclin est amorcé dès la fin du XVIIIe siècle et se poursuit au XIXe siècle. De nombreux artisans tisserands sont néanmoins encore mentionnés, à cette période, sur tout le territoire et surtout dans la partie sud de la commune au Bas-Noyal. Le travail est réalisé à la ferme dans différentes pièces. Il n’existe pas d’ateliers spécifiques pour le tissage du chanvre.
L'activité économique est aujourd'hui dominée par des entreprises concentrées dans des zones d'activité qui tirent profit à la fois de la proximité de Rennes mais aussi de faibles taxes professionnelles et enfin de la présence de la voie-rapide Rennes-Le Mans. L'emploi à Noyal-sur-Vilaine est ainsi principalement localisé dans les zones d'activité le long de la N 157. Ces zones d'activités concentrent des entreprises tournées quasi exclusivement vers deux secteurs d'activités : la logistique et l'agro-alimentaire. Les emplois sur la commune sont nombreux, numériquement supérieurs à la population en âge de travailler sur la commune, mais généralement peu qualifiés. Néanmoins, la dernière implantation d'entreprises vise à diversifier les types d'emplois sur la commune avec l'apparition d'un parc d'activité tertiaire à l'est de la commune, toujours au bord de la N157 : le parc d'activité des Vents d'Ouest.
Les principales entreprises sont[réf. nécessaire] :
Les emplois présents sur la commune attirent donc pour partie des Noyalais, mais davantage d'actifs proviennent des villes voisines avec en premier lieu Rennes. Dans le sens inverse, davantage de Noyalais travaillent à Rennes que dans leur propre commune. Cesson-Sévigné est également une destination importante du fait de la présence d'un des sites de Rennes Atalante.
Le manoir de Boisorcant fait partie des œuvres majeures de l'architecture manoriale en Ille-et-Vilaine. Il est inscrit au titre des monuments historiques en 1931, puis classé en 1987 avec sa chapelle, ses douves et la cour. L’ensemble du domaine a été inscrit par arrêté du [49],[50].
Le château accueille des collections de meubles et d’objets du Moyen Âge et le parc un centre d'exposition d'art contemporain consacré à Étienne-Martin.
On trouve 310 bâtiments inventoriés à Noyal[51].
L’église ancienne, remaniée au XVIe siècle comprenait une nef et un collatéral roman. La face sud possédait un porche (XVe siècle) soutenu par quatre colonnes à chapiteaux historiés. Le chœur avec son abside à pans coupés avait été reconstruit en 1861 sur les plans de l'architecte Albert Béziers-Lafosse. L'église possédait deux chapelles : au sud celle des seigneurs de Launay-Déelin et au nord celle des seigneurs du Boishamon en Domloup. À l'intérieur, le collatéral était séparé de la nef par cinq arcades romanes reposant sur des piliers rectangulaires. Le chœur renfermait l'enfeu et les armoiries des seigneurs de Sévigné en Cesson-Sévigné et de la Motte.
L'église actuelle, de style néogothique, a été construite en 1892 sur les plans d’Arthur Regnault (auteur de nombreuses églises du département). Il également l’auteur d’une partie du mobilier[52]. Une rénovation de ce dernier a été effectuée en 2004. Le clocher a été rénové à l'identique en 2007.
L’abbaye de Saint-Melaine y possédait un prieuré dès 1152. Ce prieuré fut cédé aux Jésuites en 1604 et le collège de Rennes en eut la jouissance depuis leur expulsion jusqu'à la Révolution.
Le logis prioral, transformé en école de filles avant de devenir une médiathèque, se trouve au nord de l'église : c'est un manoir de la seconde moitié du XVIe siècle, avec une jolie porte ornée d'une archivolte en accolade à choux frisés et de deux pinacles sculptés. On lit au-dessus de cette porte et sur les cheminées les armes de François Thomé, évêque de Saint-Malo (1574-1591) et prieur de Noyal ; ces armes sont posées sur une crosse en pal.
En 2003, la rénovation de ce bâtiment est marquée par la construction d'un centre culturel, baptisé L'Intervalle, qui relie le prieuré au manoir de la Motte pour servir de salle de spectacles, d'école de musique et de médiathèque. Le manoir avait un colombier et un auditoire.
C'est au lieu-dit de la Motte qu'était l'ancienne maison seigneuriale de Noyal. Un aveu de 1747 signale que le manoir de Noyal était « près du cimetière de l'église paroissiale », à côté de l'ancienne motte féodale. Au XIe siècle, le seigneur a reçu l'autorisation du comte Eudes (frère du duc Alain) d'édifier un château. En 1350, la seigneurie appartient à Goeffroy de Chevaigné et à son fils en 1397. Au XVe siècle, elle passe par alliance à Armel de Châteaugiron (seigneur de Saint-Jean-de-Laillé), par alliance aux de Saint-Amadour (seigneurs de Tizé) qui l'avait en 1433. Puis, elle repasse à ces derniers (en Thorigné) en 1789. Ayant émigré, les biens de Kéroignant de Trésel (seigneur de Tizé) voit ses biens confisqués comme biens nationaux.
À cette époque, la motte féodale avait déjà disparu. La seigneurie possédait un droit de justice et un droit de quintaine au Chaussix (qui a le sens de chaussée et de four à chaux).
Le manoir de la Motte a bénéficié d'une restauration en 2003, faisant disparaitre le cellier en appentis et reliant le manoir au prieuré, l'ensemble formant le centre culturel L'intervalle.
Elle fait partie de la maison de retraite créée par le chanoine Alexis Geffrault et a été édifiée rue Pierre-Marchand en 1943 sur les plans de l'architecte Armand Frigault. Les vitraux intitulés Notre-Dame de Pontmain et Sainte-Thérèse et Saint-Armel sont l'œuvre des maîtres-verriers Maunejean Frères. La mosaïque du sol est l'œuvre (signée) de l'atelier Isidore Odorico. Elle représente, au centre, la Colombe du Saint-Esprit, les deux branches du transept évoquent l'alpha et l'oméga tandis que la partie près de la porte d'entrée représente une ancre et des roses.
Le manoir du Haut Jussé date de la fin du XVIe siècle et est ainsi décrit :
« Ancien Manoir du Haut-Jussé, à 2 kil. au sud-ouest du bourg et 400m. au sud de la route (Fin du XVIe s.) Il comprend un rez-de-chaussée et un étage. Sa porte conserve un écusson martelé soutenu par deux quadrupèdes. Le manoir fut vendu en 1680 par les Jamoays aux Pocquet. »
— Paul Banéat, Le patrimoine architectural, 1927.
La façade porte un beau cadran solaire en calcaire datant de 1765.
Le manoir appartient toujours à la famille Pocquet.
Sa façade principale (XVIe – XVIIe siècle) est en pierre de taille de granite créant un contraste avec les autres parties du logis bâties en moellons[53].
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