Bais [bɛ] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 455 habitants[Note 1] (les Baiséens).
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Bais | |
![]() L'église Saint-Marse. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Fougères-Vitré |
Intercommunalité | Vitré Communauté |
Maire Mandat |
Nathalie Clouet 2020-2026 |
Code postal | 35680 |
Code commune | 35014 |
Démographie | |
Gentilé | Baiséens |
Population municipale |
2 455 hab. (2019 ![]() |
Densité | 70 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 00′ 38″ nord, 1° 17′ 26″ ouest |
Altitude | Min. 47 m Max. 109 m |
Superficie | 35,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de La Guerche-de-Bretagne |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.bais35.fr |
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Bais se situe à l’est de l’Ille-et-Vilaine, à une quinzaine de kilomètres au sud de Vitré.
La commune est traversée du nord au sud par la D 95 (Louvigné-de-Bais-La Guerche-de-Bretagne) et la Quincampoix.
Louvigné-de-Bais | Torcé | |
Chancé, Moulins | ![]() |
Vergéal, Domalain |
Marcillé-Robert | Visseiche |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[7] et qui se trouve à 25 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 32 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Bais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,4 %), terres arables (40,9 %), prairies (7,2 %), zones urbanisées (2,6 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia Beisci en 1157, Baes en 1164, Bais en 1212, Bedeseum en 1213, Baiscum en 1516[21].
Bais vient semble-t-il d’un dérivé du mot Abbaye[21], du gaulois bedo- (fosse) ou betu- (bouleau), et suffixe ligure –iscum.
Une statuette sculptée dans un microgranite de provenance locale, représentant dans un style primitif trois personnages ithyphalliques, datant probablement de la fin du deuxième âge du fer ou du début de l'époque gallo-romaine, a été découverte dans une mare au début de la décennie 1970[22].
La villa gallo-romaine du Bourg Saint-Père atteste d’une présence dès l’Antiquité. Ce site présente la particularité de posséder trois édifices religieux (deux fana et un laraire)[23].
La légende raconte qu'un saint anachorète, nommé Marse, naquit au Ve siècle dans la paroisse, au village du même nom, où il mourut.Il aurait été un disciple et compagnon de saint Melaine, la tradition le donne pour évêque de Nantes au VIe siècle. Les hagiographes ne confirment pas cette tradition, mais plusieurs documents anciens attestent que de temps immémorial les reliques de saint Marse étaient vénérées à Bais. En 1427 la crainte d'une invasion anglaise fit transporter le corps du saint dans l'une des tours du château de Vitré, où ses reliques restèrent jusqu'en 1750 avant d'être transférées dans l'Église Notre-Dame de Vitré et enfin de revenir à Bais en 1843. G. Corbe atteste qu'en 1847 (et probablement aussi bien plus tard) deux processions annuelles étaient organisées à Bais, l'une en mémoire du départ des reliques du saint patron de la paroisse, l'autre pour fêter leur retour[24]. Un cimetière datant des VIe siècle et VIIe siècle, situé à proximité de la chapelle Saint-Pierre[25], a été fouillé : il se composait de 23 sarcophages en calcaire, 70 coffres en schiste ardoisier et 18 sépultures en pleine terre[26]. Des perles en verre, des boucles et des fibules ont été découverts[27].
La famille d'Espinay, de Champeaux, mais qui possédait également le château de Saudecourt en Louvigné-de-Bais, avait dans la paroisse de Bais plusieurs métairies, une closerie et disposait dans l'église de prééminence, banc, et armoiries[28].
La paroisse de Bais dépendait autrefois de la châtellenie du Désert, qui appartint aux barons de Châteaubriant, puis à ceux de Vitré à partir de 1542, et disposait du droit de haute justice[29] Le chef-lieu de la châtellenie du Désert se trouvait au manoir de la Rivière du Désert, en Visseiche, et s’étendait sur le territoire des paroisses d'Availles, Bais, Brielles, Chancé, Domalain, Gennes, Moulins, Moutiers, Le Pertre, Saint-Germain-du-Pinel, Vergéal et Visseiche[30].
Marie de Rieux (plus connue sous le nom de Guyonne de Rieux ou de Guyonne de Laval), née en 1524, décédée le , , épouse de Guy XVIII de Laval, dame de Bais, était ralliée à la Réforme protestante[31].
En 1584, 251 personnes meurent de la peste à Bais[32].
En 1766 une émeute se produisit à Bais en raison du manque de grains. Le Parlement de Bretagne poursuivit les émeutiers.
Des gardes nationales de Bais furent très actifs en 1791 et 1792, associés à d'autres venus d'autres communes, faisant fouillant par exemple le le presbytère d'Étrelles, puis ils visitèrent le château du Plessis en Argentré, y commettant de gros dégâts. Le le presbytère d'Étrelles est à nouveau visité et cette fois entièrement saccagé par eux ; le , ils firent irruption à Vergeal et Cornillé pour les débarrasser de leurs prêtres réfractaires ; le ils firent irruption à Argentré pour piller les maisons des habitants réputés aristocrates[33].
La "Légion de Vitré", commandée par Henri du Boishamon, membre du groupe chouan Chevaliers catholiques, fut très active dans la région. Le combat de Bais opposa Chouans et Républicains pendant la Chouannerie, en février 1796.
« Au XIXe siècle, Domalain, la commune la plus réactionnaire d'Ille-et-Vilaine, a pour voisine Bais, l'une des plus libérales »[34].
En 1866, quelques cas de choléra sont observés à Bais, ainsi que dans des communes voisines, particulièrement dans la commune d'Étrelles où, du 18 août au 3 novembre, 60 personnes, dont 40 femmes, ont été atteintes. 3 personnes ont succombé à cette épidémie[35].
Selon le journal La Croix, en 1891, 6 élèves sont inscrits à l'école laïcisée contre 130 à l'école "libre", congréganiste[36].
La ligne de tramway allant de Rennes à La Guerche et passant par Bais fut mise en service en juin 1904[37]. La ligne ferma en 1947.
Le monument aux morts de Bais porte les noms de 113 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, 18 ont reçu à la fois la Médaille militaire et la Croix de guerre et 7 la Croix de guerre ; 13 sont morts en Belgique, deux dans les Balkans (un en Grèce, Paul Hervagault, un en Serbie, Jean Gallier) dans le cadre de l'Expédition de Salonique et un (Jean Jenuit) alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français[38].
Dans la nuit du 6 au , un ouragan fit des dégâts importants à Bais, abattant notamment de nombreux pommiers[39].
La "Société coopérative agricole de Bais et des environs" fut dissoute le [40].
Le monument aux morts de Bais porte les noms de sept personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles l'abbé Jules Pouchard, officier de la Légion d'Honneur, Croix de guerre, résistant arrêté par la Gestapo le et mort d’épuisement à cause des mauvais traitements qu'il subit le à Saint-Mandé[38].
Un soldat originaire de Bais (Roger Bédier) est mort en captivité le pendant la Guerre d'Indochine[38].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1930 | après 1930 | Bodard | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1959 | 1983 | Jean Brougalay | ||
1983 | juin 1995 | Joseph Pichet | Chef d’entreprise | |
juin 1995[41] | juin 2005[42] (démission) |
Anne Bourguignat[43] | Mère au foyer | |
juillet 2005[44] | mars 2014 | Joseph Pichet[45] | Chef d’entreprise | |
mars 2014 | En cours | Nathalie Clouet[46] | DVD | Comptable |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].
En 2019, la commune comptait 2 455 habitants[Note 7], en augmentation de 9,84 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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3 127 | 3 160 | 3 190 | 3 508 | 3 867 | 3 728 | 3 401 | 3 470 | 3 412 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 165 | 3 083 | 3 017 | 2 891 | 2 861 | 2 850 | 2 771 | 2 730 | 2 581 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 544 | 2 539 | 2 447 | 2 182 | 2 158 | 2 228 | 2 263 | 2 205 | 2 157 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 148 | 2 095 | 2 022 | 1 913 | 1 821 | 1 928 | 2 004 | 2 146 | 2 407 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 455 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est desservie par la ligne de bus no 9 de Vitré Communauté.
La commune compte un monument historique :
Autre monument :
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D’azur à trois besants d’argent, à la bordure componée de sable et d’argent de seize pièces, les pièces de sable chargées d’une croisette pattée d’or, les pièces d’argent chargées d’une croisette potencée de sable accompagnée de vingt-trois petits tourteaux du même ordonnés en orle. |
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