Availles-sur-Seiche est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne et peuplée de 674 habitants[Note 1].
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Availles-sur-Seiche | |
![]() Vue générale sur le bourg. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Fougères-Vitré |
Intercommunalité | Vitré Communauté |
Maire Mandat |
Élisabeth Carré 2020-2026 |
Code postal | 35130 |
Code commune | 35008 |
Démographie | |
Gentilé | Availlais |
Population municipale |
674 hab. (2019 ![]() |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 57′ 40″ nord, 1° 11′ 45″ ouest |
Altitude | Min. 52 m Max. 89 m |
Superficie | 11,06 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Guerche-de-Bretagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Guerche-de-Bretagne |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.availles35.fr |
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Un point de suivi de la qualité des eaux de la Seiche est présent sur la commune[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cosse-le-Vivien », sur la commune de Cossé-le-Vivien, mise en service en 1939[8] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 761,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 41 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Availles-sur-Seiche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Guerche-de-Bretagne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,9 %), terres arables (41,5 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Avaleia en 1174, Availlia,Availleia au XVe siècle, ecclesia de Availlis en 1516[22].
Issu du latin aqua (eau), ou du gaulois aballo (pomme)[22].
En 1920, le nom de la commune d'Availles a été modifié en Availles-sur-Seiche[23].
Le gentilé est Availlais.
En 1995, un sondage, pratiqué au Verger, a montré la présence d'un habitat gaulois des deux derniers siècles av. J.-C.
Veuve de Bernard Grout de la Corderie, seigneur de Fourneaux, dont le château est situé à 2,5 km du bourg. Le musée de Vitré possède une cloche qui provient de la chapelle du château des Fourneaux. Le château des Fourneaux est une construction des XVe et XVIe siècles.
Le , des gardes nationales font irruption dans les paroisses d'Arbrissel, Moussé, La Selle et Availles pour les débarrasser de leurs prêtres réfractaires[24].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1977 | juin 1995 | Louis Rupin[25] | ||
juin 1995 | mars 2008 | Joseph Rubin[25] | ||
mars 2008[26] | En cours | Élisabeth Carré | Sans profession | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2019, la commune comptait 674 habitants[Note 8], en diminution de 2,18 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
850 | 717 | 958 | 766 | 757 | 790 | 802 | 820 | 793 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
790 | 741 | 719 | 714 | 726 | 745 | 724 | 687 | 681 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
673 | 651 | 585 | 521 | 542 | 543 | 552 | 541 | 521 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
507 | 475 | 448 | 433 | 425 | 512 | 647 | 685 | 689 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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683 | 674 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est desservie par la ligne de bus no 7 de Vitré Communauté.
La commune ne compte aucun bâtiment protégé au titre des monuments historiques immeubles. Il y a cependant deux protections au titre des monuments historiques meubles.
L'église est dédiée à saint Pierre[30] et se compose d'une nef terminée par un chevet droit. Cette construction remonte aux XVe et XVIe siècles pour les quatre chapelles qui se trouvent, deux de chaque côté, au haut de la nef. Le clocher fut reconstruit en 1779[30]. Dans le chœur se trouve l'enfeu des seigneurs de Fourneau et sur l'un des piliers du haut de la nef est une inscription gravée sur cuivre, relatant la fondation en 1655, de la confrérie du Saint-Sacrement, faite par le recteur Pierre Jouyn, qui fonda à cette intention une messe solennelle tous les jeudis.
Le bâtiment contient un tableau[31] et un ensemble de trois retables[32] tous deux protégés au titre des monuments historiques mobiliers.
Malgré un projet de translation hors du périmètre de l'église dès 1865 et une pratique largement utilisée, le cimetière de la paroisse est resté autour de celle-ci et conserve la même emprise figurée sur le cadastre ancien de 1827.
La chapelle Saint-Joseph a été construite en 1867 par monsieur l'abbé Beaudais, vicaire à Availles, près d'un carrefour de chemins appelé la Croix-Couverte, à l'emplacement d'un ancien oratoire. Bâtie dans le style néogothique, elle se situe au bord de la route de Cuillé.
La chapelle Saint-Fiacre de Fourneau. Une cloche de cette chapelle, fondue en 1538, est conservée au musée de Vitré, elle porte une inscription. Il est vraisemblable que la chapelle de Fourneau fut construite une quarantaine d'années plus tôt, à la fin du XVe siècle, par François de Broons, acquéreur de Fourneau en 1495.
À côté de l'église paroissiale se trouvait naguère une chapelle dédiée également à saint Pierre. Elle était très ancienne et avoisinait une motte féodale aujourd'hui rasée.
Les croix, qui n'avaient pas toujours une signification religieuse (certaines pouvant signifier une limite de juridiction, de paroisse ou de simple propriété) étaient autrefois très nombreuses dans les paroisses et pratiques pour se repérer. Outre la croix de pierre du cimetière, on dénombre neuf croix sur le territoire de la commune. Une d'entre elles, située dans le bourg entre l'ancien presbytère et l'ancien hospice est une croix de mission datée 1890. Plusieurs croix de chemin sont datées. Ainsi, près du Verger, on trouve une croix de 1827, près de la chapelle Saint-Joseph de 1873, à la Croix-Verte de 1922 et près de la Gaudinière de 1958. Une seule des neuf croix est en bois, il s'agit de celle de la Croix-Verte, toutes les autres sont en granite.
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Blasonnement :
D'azur à la croix d'argent frettée de gueules, qui est Broons.
Commentaires : anciennes armoiries : branche de Broon d'Availles-sur-Seiches (entre le XVe et le XVIIe siècle) ; également armoiries de Guillemette de Milon, abbesse de Saint-Sulpice vers 1435, une des parties est blasonnée comme précédemment écrit[35]. On trouve également ces armes sur le blason de la famille de Derval[36]. De telles armoiries sont aussi attestées pour une famille Bron, originaire de Lutry (Vaud, Suisse), dès le XVIIe siècle[37]. Ce blason est aussi utilisé par la Ville de Cholet, dont René-François Broon y fut marquis de 1668 à 1701. |
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