Bréal-sous-Vitré est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 633 habitants[Note 1].
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Bréal-sous-Vitré | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Fougères-Vitré |
Intercommunalité | Vitré Communauté |
Maire Mandat |
Pascale Cartron 2020-2026 |
Code postal | 35370 |
Code commune | 35038 |
Démographie | |
Gentilé | Bréalais |
Population municipale |
633 hab. (2019 ![]() |
Densité | 110 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 06′ 11″ nord, 1° 03′ 40″ ouest |
Altitude | Min. 110 m Max. 181 m |
Superficie | 5,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vitré (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vitré |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | brealsousvitre.fr |
modifier ![]() |
Bréal-sous-Vitré est une commune située à l'extrême-est du département d'Ille-et-Vilaine, limitrophe de celui de la Mayenne (elle est toute proche de la grande carrière de Saint-Pierre-la-Cour qui appartient au groupe Lafarge) et à la lisière nord de la forêt du Pertre. À l'ouest, le ruisseau du Moulin du Bois (dénommé "ruisseau de Geslin" dans sa partie aval), affluent de rive gauche de la Valière, sert de limite communale avec Mondevert. La commune est située à l'est de Vitré.
La commune présente un paysage rural traditionnel de bocage avec habitat dispersé en hameaux et fermes isolées
La partie sud de la commune est traversée par l'ancienne route nationale 157 (déclassée désormais en RD 857) et désormais, plus au sud encore, par la voie express RN 157, qui prolonge en direction de Rennes l'autoroute A81 ; le péage de La Gravelle, situé plus à l'est, est tout proche.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 49 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Bréal-sous-Vitré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,2 %), zones agricoles hétérogènes (30,2 %), prairies (11,4 %), forêts (9,1 %), zones urbanisées (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
La paroisse est dénommée Capella de Braello (en 1090), Ecclesia de Brallo (en 1108), Breallum (en 1516)[21].
François de Beaurepaire fait remarquer que la finale -al est commune à un certain nombre de toponymes de la France de l'Ouest (Croyal, Noyal, Sougeal, Tréal, Vergeal, en Ille-et-Vilaine), qu'il interprète par « une finale prélatine -allum » et rapproche de l'élément gaulois °-ialon (forme latinisée -ialum) « lieu défriché; clairière », puis simplement « lieu habité »[22].
Le gentilé est Bréalais.
90 sépultures datant de la fin du VIe siècle jusqu'au XIe siècle ont été découvertes, entourant les fondations d'une probable chapelle ; ce cimetière aurait cessé d'être utilisé lors de la construction de l'église paroissiale remplaçant, sur le même site, cette chapelle antérieure, déjà dédiée à Notre-Dame[23].
La chapelle Notre-Dame de Bréal (une contestation se produisit en 1078 entre les moines de Saint-Serge d'Angers et ceux de Saint-Jouin au sujet de la propriété de la chapelle de Bréal ; l'évêque de Rennes Sylvestre de La Guerche, et l'abbé de Saint-Melaine furent pris pour arbitres de ce différend[24]) était située à peu de distance de Vitré, dans la forêt du Pertre. Elle est à l'origine de la fondation au XIe siècle de la paroisse de Bréal-sous-Vitré, après les défrichements effectués. Bréal se trouvait alors dans la forêt du Pertre qui était territoire neutre et de marche commune, possédé en indivis par les seigneurs de Laval et de Vitré. Un prieuré est aussi fondé au XIe siècle, dépendant de l'abbaye Saint-Serge d'Angers et, jusqu'à la Révolution française, l'abbé de Saint-Serge d'Angers eût le privilège de présenter [de choisir] le prieur-recteur de Bréal à l'évêque de Rennes, la paroisse dépendant de l'évêché de Rennes[21].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bréal en 1778 :
« Bréal, à dix lieues un sixième à l'est de Rennes, son évêché et son ressort, et à deux lieues un tiers de Vitré, sa subdélégation. Ce territoire se termine à 300 toises à l'est, à la province du Maine, par une croix qui porte le nom de cette dernière province et qui sert de borne de séparation. On y compte 750 communiants[Note 8]. La cure de Notre-Dame-de-Bréal, prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Serge d'Angers, qui la présente, a une moyenne et basse justice qui appartient au prieur. Cette paroisse dépend de la baronnie de Vitré[Note 9]. (...) Ce territoire est plus élevé que ceux qui le joignent ; il est bon, fertile en grains, abondant en fruits dont on fait du cidre ; il y a aussi quelques prairies, des pâturages et des landes. Les maisons nobles sont le Bois-Blin, les Bretonnières, le Bois-Briand, les Hayes, la Verrie, la Haye-du-Sac, la Rivière, le Champ du moulin de la Touche, la Roche, le petit Rocher et Longuenoc[24]. »
Le , une trentaine de « brigands » (des chouans) bien armés pillent Bréal. Dans un rapport daté du , les autorités d'Ernée écrivent que des paysans d'Argentré, Le Pertre, Mondevert, Erbrée, La Chapelle-Erbrée, Bréal, Saint-M'Hervé, Montautour et Balazé avaient « porté leurs grain aux insurgés pendant leur séjour à Laval »[25].
En février 1796, une embuscade est tendue par les Chouans contre les Républicains (période de la chouannerie). Le combat de Bréal est gagné par les Chouans.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Bréal en 1843 :
« Bréal (sous l'invocation de la Sainte Vierge, fêtée le 15 août), commune formée de l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale ; brigade temporaire de gendarmerie. (...) Principaux villages : les Grandes-Haies, la Touche, la Motte. Superficie totale : 574 ha (...) dont terres labourables 355 ha, prés et pâtures 79 ha, bois 22 ha, vergers et jardins 10 ha, landes et incultes 76 ha (...). Un moulin (du Bois, à eau). La route royale n° 12, dite de Paris à Brest, traverse la commune de l'est au nord. Géologie: schiste argileux. (...). On parle le français[26]. »
Le monument aux morts de Bréal-sous-Vitré porte les noms de 35 personnes mortes pour la France dont 32 soldats morts pendant la Première Guerre mondiale, dont quatre au moins (Auguste Chaplet et François Moreau[Note 10] en 1914, Amand Boutruche[Note 11] et Hippolyte Briand en 1918) sont morts en Belgique, un (Louis Lerouge) en Serbie dans le cadre de l'Expédition de Salonique, la plupart des autres étant décédés sur le sol français (parmi eux Jean Berthelot[Note 12] à la fois cité à l'ordre de la Nation, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Pierre Berthois[Note 13], décoré de la Médaille militaire et Joseph Hervagault[Note 14], décoré de la Croix de guerre et Marin Jouvin[Note 15], cité à l'ordre de la Nation. Les circonstances du décès des trois autres (Pascal Fournier, Jean Gadbois, Pierre Rocher) ne sont pas précisées[27].
En 1922, la "Société de distribution d'électricité de l'Ouest" mena une enquête publique sur la commune et quelques communes voisines envisageant la création d'un réseau électrique desservant la commune[28].
En 1965, le nom de la commune de Bréal est modifié en Bréal-sous-Vitré[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1989 | 1995 | Thérèse Boisard[30] | ||
1989 | mars 2008 | Joseph Fontaine[31] | ||
mars 2008[32] | En cours | Pascale Cartron[33] | SE | Infirmière coordinatrice |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2019, la commune comptait 633 habitants[Note 16], en diminution de 4,52 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
576 | 460 | 505 | 530 | 520 | 599 | 650 | 653 | 662 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
625 | 634 | 626 | 577 | 602 | 524 | 526 | 506 | 524 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
460 | 496 | 462 | 355 | 371 | 339 | 336 | 362 | 411 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
418 | 424 | 407 | 409 | 496 | 530 | 625 | 634 | 645 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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655 | 633 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est desservie par la ligne de bus n°5 de Vitré Communauté.
La commune ne compte pas de monument historique, on peut cependant noter :
Cette commune dispose également de nombreuses associations : théâtre, comités des fêtes, associations de football.
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