Saint-Pierre-la-Cour est une commune française située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 2 265 habitants[Note 1].
Pour les articles homonymes, voir Cour.
Ne pas confondre avec Saint-Pierre-sur-Orthe, autre commune de Mayenne, appelée Saint-Pierre-de-la-Cour jusqu'en 1863
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie
Faisant partie du canton de Loiron, Saint-Pierre-la-Cour se situe dans l'ouest de la Mayenne, à la limite entre les Pays de la Loire en Bretagne. Son bourg est à 4,5 km à l'ouest de Port-Brillet, à 16 km à l'est de Vitré et à 22 km à l'ouest de Laval[2].
La commune repose sur le bassin houiller de Laval daté du Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années)[5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Launay-Villiers», sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[12] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[13],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3°C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Rennes-Saint-Jacques», sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 52 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 11,7°C pour la période 1971-2000[16], à 12,1°C pour 1981-2010[17], puis à 12,4°C pour 1991-2020[18].
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-la-Cour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[20],[21].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pierre-la-Cour, une unité urbaine monocommunale[22] de 2 170 habitants en 2017, constituant une ville isolée[23],[24].
La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (29,1%), mines, décharges et chantiers (18,1%), forêts (14,1%), terres arables (12,5%), zones urbanisées (12,1%), zones agricoles hétérogènes (10,5%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9%), eaux continentales[Note 7] (1,7%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].
Transports
La gare.
Une gare ferroviaire est desservie par les TER assurant la liaison avec les gares de Laval, Vitré et Rennes. Cette gare dispose également d'un embranchement destiné à la cimenterie Lafarge.
La commune est située à proximité de la sortie no5 et du péage de La Gravelle de l'A81 reliant Le Mans à Rennes.
Toponymie
La forme eccl. Beati Petri de Curia est attestée au Xesiècle[29].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Bourg-l'Union[30].
24 août 1623: Denis Cohon, du diocèse d'Angers, prend possession le 2 septembre, malgré l'opposition de Claude Haisne, et reste tranquille possesseur à la mort de ce dernier en 1625.
Jean Guillard, inhumé en l'église de Précigné le 10 mai 1632.
18 juin 1664: Jean Febvrier, maintenu contre noble Pierre de Vahais, sieur de la Bertherie (resigne 1666).
Juin 1666: Alexis Febrier, frère du précédent (se démet 1667).
8 juillet 1667: Anne-François de Caboche de Mermont, du diocèse d'Amiens (résigne 1672).
Septembre 1672: Louis Anjuère, bachelier en théologie, en procès en 1689 avec l'abbé de Clermont qui refusait de payer la portion congrue; se démet, † 1700.
16 avril 1700: François Bellier du Jarossay, bachelier en théologie de la faculté de Nantes, résigne 1707.
13 avril 1707: Charles-François de Lhuillier (démissionne 1711).
7 septembre 1730: Charles Thébault, demeurant à Passais, résigne, "détenu de maladie", 1737.
23 août 1737: Nicolas Thébault, recteur de Princé ( † 1743).
24 février 1743: Jean Mérienne, desservant de Mégaudais, ( † 1765).
15 février 1765: François Fleury, demeurant au Mans, résigne 1780.
11 juillet 1780: Julien Paucton, de Saint-Julien-du-Terroux[32] Signe avec son vicaire, le 30 janvier 1791, le serment à la constitution civile du clergé avec restrictions fermement catholiques, et administre publiquement sa paroisse, où aucun "intrus" n'avait osé venir, jusqu'en août 1792. Il disparaît à partir de cette date, probablement sans quitter le pays, et commence en 1795 à enregistrer les baptêmes d'un nombre considérable d'enfants de Saint-Pierre et des paroisses voisines, nés depuis la fin 1792 jusqu'au 30 thermidor an VI (17 août 1798), date à laquelle il est arrêté, à 4 h. du matin, dans une cachette pratiquée dans l'escalier du presbytère. Conduit dans la prison de Laval, il baptise, le 22 août 1798, le fils du geôlier. Rentré dans sa cure en 1800, Julien Paucton, qualifié par le pouvoir "simple, bienfaisant, sage et instruit", y est maintenu en 1803 et meurt en 1804.
1795: René-Pierre Mautain, vicaire (déporté en Angleterre après le mois d'août 1792), reprend le ministère de Julien Paucton à Saint-Pierre et dans les paroisses voisines. Il est nommé curé de Launay-Villiers en 1803.
1804: René Bry, ancien vicaire à Changé ( † 1810).
1810-1811: Julien-François-Jacques Frescher.
1811-1815: Michel Filoche.
1815-1856: Louis-Jacques Lhuillier ( † à Montsûrs le 20 mars 1868, âgé de 80 ans).
1856: Pierre-René Manceau ( † 1901).
1901: Alphonse Lecomte.
Juillet 1902: Gheuldres, au refus de M. Métayer et de M. Gaugain, curé de Louverné.
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et quatre adjoints[39].
Enseignement
École maternelle publique.
École primaire publique.
Collège privé Notre-Dame.
Gestion des déchets
Déchèterie intercommunale de Port-Brillet, route de la Brûlatte.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].
En 2019, la commune comptait 2 265 habitants[Note 8], en augmentation de 8,48% par rapport à 2013 (Mayenne: −0,14%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 543
651
759
748
873
945
1 057
1 073
1 201
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 223
1 261
1 353
1 335
1 444
1 157
1 186
1 131
1 177
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 240
1 356
1 388
1 159
1 272
1 238
1 199
1 202
1 357
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 572
1 750
1 782
1 668
1 622
1 638
1 817
1 843
2 046
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 170
2 265
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Activité économique principale
La cimenterie Lafarge à Saint-Pierre-la-Cour.
La cimenterie Lafarge est implantée sur la commune avec sa très grande carrière. Elle est l'une des plus grandes cimenteries d'Europe.
Petits commerces
Le village dispose d'un bureau de poste, de deux banques, une boulangerie, une supérette, un magasin de fleurs et décoration, deux cafés, une pharmacie, deux garages et une station de lavage.
Lieux et monuments
La cheminée de l'ancienne mine de houille de la Balorais.
Église Saint-Pierre du XXesiècle, abritant une statue de pape du XVIIIesiècle classée à titre d'objet aux Monuments historiques[43].
Deux menhirs de la Pierre Bouillante situés au milieu des bois.
Butte artificielle donnant une vue d'ensemble sur la carrière de la cimenterie.
Les deux étangs du Moulin Neuf (du nom de deux lieux-dits homonymes), ainsi que l'étang de la Forge (33ha) inventorié en tant que zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), du fait de la présence de châtaigne d'eau (Trapa natans)[45].
Troisième dimanche de juin: courses de chevaux (les festivités commencent dès le vendredi soir avec une randonnée; le samedi soir est réservé au feu d'artifice).
En juillet: courses de chevaux
Courses de vélos.
Sports
En plus de terrains de football, de tennis en extérieur, la commune dispose de deux salles de sport.
Club de roller.
Cours de yoga.
Cours de gymnastique.
Karaté contact.
Culture
Bibliothèque municipale.
Activités des seniors
L'absence de relief dans le bourg et la largeur des trottoirs rend plus facile le déplacement des personnes à pied.
Personnalités liées à la commune
Adolphe Salmon (1863-1940), photographe à Saint-Pierre-la-Cour, éditeur de cartes postales, horloger-bijoutier…
Jean-Paul Kauffmann (né en 1944 à Saint-Pierre-la-Cour), journaliste et écrivain.
Voir aussi
Liste des communes de la Mayenne
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire: Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne[PDF]).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
"Bon sujet, et charitable, et mortifié" (note de l'évêché en 1778).
Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cité par Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothèque scientifique, Flammarion, 1988,[(ISBN2-08-211173-3)]
«Raymonde Descamps, ancien maire, est décédée», Ouest-France, (lire en ligne).
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