Louverné est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 4 375 habitants[Note 1].
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Louverné | |
![]() L'église du Sacré-Cœur. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Laval |
Intercommunalité | Laval Agglomération |
Maire Mandat |
Sylvie Vielle 2020-2026 |
Code postal | 53950 |
Code commune | 53140 |
Démographie | |
Gentilé | Louvernéen |
Population municipale |
4 375 hab. (2019 ![]() |
Densité | 213 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 07′ 22″ nord, 0° 43′ 05″ ouest |
Altitude | Min. 58 m Max. 138 m |
Superficie | 20,58 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Louverné (ville isolée) |
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bonchamp-lès-Laval |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.louverne.fr |
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
Saint-Jean-sur-Mayenne | Saint-Jean-sur-Mayenne, Sacé | Sacé, La Chapelle-Anthenaise |
Saint-Jean-sur-Mayenne, Changé |
![]() |
La Chapelle-Anthenaise |
Changé | Bonchamp-lès-Laval | Bonchamp-lès-Laval |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Laval-Etronnier », sur la commune de Laval, mise en service en 2010[10] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 740,5 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 75 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 12,1 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[16].
Louverné est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Louverné, une unité urbaine monocommunale[20] de 4 375 habitants en 2019, constituant une ville isolée[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,9 %), prairies (37,6 %), zones urbanisées (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), forêts (0,3 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
La commune de Louverné n'a pas toujours porté le même nom. Le nom de la localité est attesté pour la première fois sous la forme latine de Parrochia Sancti Martini vers 1100, puis sous la forme de Parrochia de Louvernay en 1125, Prior de Loverné vers 1203-1208, Le féage de Louvernay en 1388, Ecclesia de Louverneyo au XVe siècle puis Sainct-Martin-de-Louvernaye en 1574[27]. Le toponyme peut être issu d'un anthroponyme, gaulois tel que ''Lovernos[28] ou germanique tel que Leubrannus[29].
Le gentilé est Louvernéen.
L'abbé Angot, dans son Dictionnaire, dit que près des roches calcaires où quelques débris humains ont été trouvés, mélangés à des ossements d’animaux de l’âge du renne (17000 - 9000 av. J.-C.), on a relevé aussi des haches en pierre polie et en bronze.
Il mentionne aussi plusieurs localités de noms anciens : Niafles, Valleray, Barbé, Guicheuron, Vaubernier, Mézières, le Ronceray, la Flècheray, le Boulay, etc.
La seigneurie paroissiale de Louverné, dans la mouvance de Laval, appartient au moins dès le XIVe siècle, comme celle de Saint-Berthevin, à la famille de la Chapelle-Rainsouin. Les aveux ne comprennent que la terre de Louverné jusqu’à la création, vers le milieu du XVe siècle, du château de la Troussière, qui devint le manoir seigneurial. Une branche des La Chapelle prit alors le titre de la Troussière et Louverné.
Le 8 décembre 1433, les paroissiens prennent une sauvegarde et quatre-vingt-quinze "bullettes" des Anglais. La guerre civile, de 1589 à 1592, fait sentir ses ravages, particulièrement en la paroisse de Louverné, et l’hiver de 1593 à 1594 est désastreux.
Le sacristain, pour une rente de 20 boisseaux de seigle légués le 30 mai 1576 par François de la Chapelle, devait dire une messe le dimanche et orner la croix de la Troussière qui servait de reposoir à la procession du Sacre. Jean Deschamps et Andrée Lelièvre, sa femme, fondent en 1667 une messe du Saint-Sacrement le 1er jeudi de chaque mois. La confrérie du Rosaire est dotée d’une messe mensuelle par Renée Beucher, en 1634, et d’un ordinaire de messes par Perrine Hubert, veuve Piau, en 1661. La confrérie des fidèles trépassés reçoit un legs en 1620.
L'été pluvieux de 1725 incite les paroissiens à aller le dimanche après la Saint-Pierre en procession à Avesnières, têtes nues, par une pluie battante, pour demander la cessation du fléau.
Dans leur cahier de 1789, très pacifique, signé de François Verger, syndic, et de quatorze autres noms, ils demandent la suppression du tarif de Laval et de la milice, remplacée par un contingent de volontaires engagés par la paroisse. En 1790, les paroissiens prononcent leur refus des dîmes de paille. En 1792, la Garde nationale, unie à celle d'Argentré, va désarmer les suspects de Bonchamp. Un camp de six cents hommes est établi le 28 février 1795 à Louverné, « commune d’un excellent patriotisme », écrit le général Duhesme. Le commandant de Vergès se plaint le 16 mars des réquisitions d’hommes et de vivres que les Chouans viennent faire jusqu’à Châlons et la Chapelle-Anthenaise. Le 22 mai suivant, il est « attaqué et conduit en déroute jusqu’à Barbé … des charrettes de blessés, écrit Mlle Duchemin, viennent aux hôpitaux. »
Une affaire plus sérieuse a lieu le 1er octobre 1799. La veille, les habitants avaient appris qu’une troupe de royalistes avait quitté Martigné et ils se déclarent incapables de résister si on ne leur envoie de Laval un secours de six cents hommes. Bourmont, qui veut tenter un coup de main sur Laval, se trouve à Argentré. Le mardi 1er octobre, il adresse aux républicains de Louverné sommation d’avoir à lui rendre leurs armes, menace de pillage et de mort ceux qui résisteraient et promet protection à ceux qui lui apporteraient leurs fusils. « J’arrive, dit-il, à la tête d’un détachement considérable auquel vous ne pouvez résister ». La troupe qui vient de Martigné ne trouve pas à Louverné les forces convoquées qui n’ont pas eu le temps de s’y réunir. Elle a bien vite raison de la résistance qu’on lui oppose, perd pourtant quatre hommes, tue entre autres les sonneurs de tocsin et prend le chemin d’Argentré, suivi bientôt par une partie de la garnison de Laval et des gardes nationales du voisinage. Bourmont rejoignit les siens. La lutte s’engage entre Bonchamp et Argentré. Elle est opiniâtre. « Les républicains, d’après le rapport officiel, furent mis en déroute ; près de 100 hommes manquent à l’appel, écrit-on. La consternation est à son comble ». Le bulletin de l’armée royale dit que les républicains ont perdu 400 fusils, 20 chevaux, 180 hommes, sans compter les prisonniers et les blessés.
Le 14 janvier 1847 a lieu à Louverné un soulèvement au sujet de la cherté du grain. Le 17 janvier 1871, apparaissent les éclaireurs prussiens. Les Français s’établissent à la Gare, le 20, pour protéger les communications avec Mayenne. Le typhus, communiqué par les bestiaux de la troupe, dépeuple les étables[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1953 | Jules Bigot | ||
1953 | 1976 | Pierre Bourre | ||
1976 | 1977 | Paul Gaulier | ||
1977 | 1983 | Victor Landais | SE | |
1983 | 1985 | Émile Landais | ||
1985 | mars 2008 | Victor Landais | SE | Directeur à la MSA |
mars 2008[31] | mai 2020 | Alain Boisbouvier[32] | PS | Directeur adjoint du centre d’économie rurale Mayenne-Sarthe |
mai 2020[33] | En cours | Sylvie Vielle | SE | Responsable d’équipe en assurances |
Le conseil municipal est composé de vingt-sept membres dont le maire et sept adjoints[33].
La commune est une ville fleurie (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2019, la commune comptait 4 375 habitants[Note 8], en augmentation de 8,45 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 076 | 999 | 1 213 | 1 164 | 1 268 | 1 353 | 1 478 | 1 470 | 1 478 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 560 | 1 631 | 1 688 | 1 750 | 1 970 | 1 680 | 1 605 | 1 577 | 1 466 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 412 | 1 289 | 1 268 | 1 065 | 1 059 | 1 038 | 949 | 1 131 | 1 121 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 096 | 1 215 | 1 808 | 2 536 | 2 679 | 2 912 | 3 538 | 3 983 | 4 228 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 375 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (34,5 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est inférieur au taux départemental (27,3 %).
En 2019, la commune comptait 2 144 hommes pour 2 261 femmes, soit un taux de 51,68 % de femmes, supérieur au taux départemental (50,72 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,4 |
6,0 | 75-89 ans | 8,7 |
16,2 | 60-74 ans | 15,6 |
20,3 | 45-59 ans | 18,9 |
19,0 | 30-44 ans | 20,6 |
15,3 | 15-29 ans | 13,0 |
22,5 | 0-14 ans | 21,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 10,8 |
16,8 | 60-74 ans | 17,5 |
20,5 | 45-59 ans | 19,5 |
17,7 | 30-44 ans | 16,8 |
16,6 | 15-29 ans | 14,8 |
19,5 | 0-14 ans | 18,2 |
Louverné Sports fait évoluer deux équipes de football en Ligue des Pays de la Loire et deux autres en divisions de district[41].
Longtemps, les fours à chaux, dont les vestiges sont toujours visibles aujourd'hui, ont participé à l'économie de cette commune essentiellement rurale. Depuis quelques années, le dynamisme démographique, l'amélioration des transports en commun, la proximité de l'autoroute A 81, et le voisinage de la commune avec le chef-lieu de la Mayenne, Laval, ont fait de ce village rural une ville à la campagne de plus en plus attractive grâce aux zones d'activité implantées sur la commune : zone d'activités de Beausoleil, parc d'activités de l'Océane, zone autoroutière, parc Pont-Saint-Martin.
Le siège social de l'entreprise Pronuptia est situé dans la zone d'activité autoroutière.
Fin 2012, la société bretonne Bridor a fait construire une usine de 10 000 m2 à Louverné[42].
![]() |
Blason | D’azur, à une épée haute, mise en pal, accostée de deux navettes, le tout d’or ; au chef bastillé de trois pièces et deux demies d’argent, chargé d’une chauve-souris de sable. |
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Détails | - Créé par Jean-Claude MOLINIER, héraldiste amateur, et adopté par la municipalité le 30 mars 2000:
L’azur indique la présence du ruisseau de Barbé et celui de la Fresne sur le territoire communal. Il indique aussi la présence de multiples petits étangs créés par l’extraction du marbre, activité aujourd’hui arrêtée. Martin est le saint patron du village. Il est représenté par l’épée qui lui a permis de partager son manteau à un mendiant. Le chef est aux couleurs du sol de Louverné partie en carrières de marbre, partie en carrières de chaux. Il est bastillé pour représenter des créneaux, symbolisant ainsi les châteaux de la Bigottière et de Ronceray. La chauve souris symbolise la grotte préhistorique qui se trouve au sud de la commune. Les navettes indiquent qu’il y avait des tisserands au hameau de Niafles. Les ornements sont deux gerbes de lin de sinople, fleuries d’azur, mises en sautoir par la pointe et liées d’or afin d’indiquer que cette culture a été très importante dans le village. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |