Princé est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 391 habitants[Note 1].
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Princé | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Fougères-Vitré |
Intercommunalité | Vitré Communauté |
Maire Mandat |
Nelly Marec 2020-2026 |
Code postal | 35210 |
Code commune | 35232 |
Démographie | |
Gentilé | Princéen |
Population municipale |
391 hab. (2019 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 12′ 59″ nord, 1° 05′ 18″ ouest |
Altitude | Min. 113 m Max. 188 m |
Superficie | 12,36 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vitré (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vitré |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Luitré-Dompierre | ||
Châtillon-en-Vendelais | ![]() |
Juvigné (Mayenne) |
Montautour | La Croixille (Mayenne) |
La commune est desservie par la ligne de bus n°4 de Vitré Communauté et est son terminus.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 50 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Un parc éolien à cheval sur les communes de Chatillon en Vendelais, Montautour et Princé est en cours de développement. Il devrait voir le jour à l'horizon 2025 et comporter 5 éoliennes.
La production est estimée à 40 -50 Gwh/an soit les besoins de 20 000 habitants.
Le projet est codéveloppé et financé par CNR (Compagnie Nationale du Rhône) (à hauteur de 50%), Vitré communauté (à hauteur de 40%) et Enercoop (à hauteur de 10%).
Les 3 porteurs du projet ont créé une société en commun destinée à la gestion du futur parc éolien " Parc éolien du Harault"[14].
Princé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,2 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), terres arables (19 %), zones urbanisées (2,1 %), forêts (0,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Nom de domaine gallo-romain en -acum, dérivé de l'anthroponyme latin Priscius[24].
Le gentilé est Princéen.
La commune est traversée par deux voies romaines :
La paroisse est citée dès le XIIe siècle, cependant les premières traces de Princé sont plus anciennes.
Jean de l'Esperonnière, seigneur de l'Esperonnière en Princé, et son fils aussi Jean de l'Esperonnière, prieur de Châteaubourg, n'ayant pu prouver leur noblesse, furent condamnés comme « usurpateurs de noblesse » le par un arrêt de la Chambre de réformation de la noblesse de Bretagne et condamnés à 400 livres d'amende[25].
Princé fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794[26]. Une compagnie chouanne exista à Princé et Montautour ; elle était membre de la "colonne d'Izé", dirigée par Henri du Boishamon, qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères. La "colonne d'Izé" était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Champeaux et Taillis (dont les capitaines étaient Picot l'Aîné et Julien Picot), la compagnie de Balazé, la compagnie de Montreuil-sous-Pérouse et Saint-Christophe-des-Bois, la compagnie d'Izé, la compagnie de Saint-Jean-sur-Vilaine, la compagnie de Champeaux et Taillis.
En 1803, la paroisse de Montautour fut réunie à celle de Princé. Une ordonnance royale du sépara les deux paroisses.
La commune commence à être électrifiée en 1932[27].
À la suite du débarquement des alliés en Normandie le , un combat aérien a eu lieu au dessus des communes du Vendelais et notamment au dessus Princé le [28].
Lors de cette journée, un avion allemand s'écrasa au lieu-dit « les Ecruaux » et un avion de chasse américain P-51 Mustang type B-10 s'écrasa au lieu-dit « la Touche » à 17h30[29].
Les deux pilotes ont tous les deux trouvés la mort lors du crash de leurs appareils.
La commune a rendu hommage au pilote américain Joseph Sawicki dès 1946 en remettant une plaque à sa famille[30].
Il est inhumé au cimetière militaire américain de Saint James[31].
L'avion allemand et le corps de son pilote, Uffz. Günther Schuler, ont été relevés en 1994[32].
En , pour le 60e anniversaire du débarquement, une plaque en l'honneur du J. Sawicki a été installée sur le monument aux morts.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1791 | 1792 (an 1) | Jean Perrier | ||
An 1 | An | |||
An 6 | An 7 | Jean Perrier | ||
An 7 | An 14 (1806) | Michel Blanchet | ||
1806 | 1808 | Michel Blanchet | ||
1808 | Février 1830 | Jean Perrier | ||
février 1830 | 1831 | Jean-Marie Berthois | ||
1831 | 1832 | Joseph Audroing | ||
1832 | 1835 | Michel Coueffé | ||
1835 | 1840 | Jean-Marie Berthois | ||
1840 | Février 1858 | Guillaume Genouel | ||
Février 1858 | 1871 | Jean-Marie Berthois | ||
1871 | 1884 | Jean Roger | ||
1884 | 1886 | Gilles François | ||
mai 1886 | 1888 | Guy Delaunay | ||
1888 | 1900 | Louis Hériau | ||
1900 | 1912 | Jean-Marie Tiriau | ||
mai 1945 | Octobre 1947 | |||
Octobre 1947 | Mai 1953 | |||
mars 1953 | 1979 | Louis Groussard | SE | |
1979 | mars 1983 | Roger Vanier | SE | Apiculteur |
mars 1983 | mars 1989 | Albert Gasté | SE | Agriculteur |
mars 1989 | mars 2008[33] | Roger Vanier | SE | Apiculteur |
mars 2008[34] | mai 2020 | Georges Groussard | SE | Retraité |
mai 2020 | En cours | Nelly Marec[35] | Retraitée de la fonction publique | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 391 habitants[Note 8], en augmentation de 4,55 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 015 | 986 | 721 | 1 037 | 995 | 1 006 | 930 | 956 | 966 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
954 | 1 009 | 990 | 941 | 897 | 814 | 802 | 777 | 802 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
766 | 756 | 757 | 678 | 659 | 637 | 623 | 603 | 614 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
566 | 509 | 460 | 393 | 346 | 333 | 348 | 349 | 375 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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374 | 391 | - | - | - | - | - | - | - |
La première église appartenait au XIIe siècle à l'abbaye de Marmoutier en Touraine sous la dépendance du prieuré Sainte-Croix de Vitré.
La deuxième église, du XVIe-XVIIe siècle, fut dédiée à saint Martin de Tours. L'église actuelle de style néogothique a été reconstruite de 1886 à 1890 à partir des parties datant du XVe et du XVIIe siècle sur les plans de l'architecte rennais A. Folie. Elle conserve deux retables lavallois en bois des ateliers Langlois provenant de l'ancienne église, celui de la chapelle nord dédiée à la Vierge date de 1679, celui de la chapelle sud dédiée à saint Joseph date de 1695. Son clocher n'a jamais été terminé selon le projet initial faute de crédit.