Cressy-Omencourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Cressy-Omencourt est un village rural picard de la Somme, limitrophe du département de l'Oise et situé à moins de 10 km au nord-est de Roye, à moins de 5 km au sud de Nesle, à 30 km au sud-ouest de Saint-Quentin et une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Amiens.
Il est aisément accessible depuis l'ex-RN 30 (actuelle RD 930) et, en 2019, est desservi par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no53, Roye - Esmery-Hallon - Ham)[1].
La commune compte un hameau Omencourt, qui n'a que 13 habitants en 2003[2].
Hydrographie
Il n'y a pas de rivière qui draine le territoire communal.
En 1861, Émile Coët notait[3]: «Les puits donnent seuls de l'eau aux habitants, leur profondeur est d'environ vingt mètres, ils sont creusés dans la craie; i'eau que fournissent ces puits est d'asez bonne qualité, elle n'est pas séléniteuse, elle est seulement légèrement calcaire.» et pour Omancourt «L'eau des puits est la seule dont on fasse usage, elle est claire et n'accuse que la présence du carbonate de chaux; les puits sont dans
la craie et ont vingt mètres de profondeur».
Urbanisme
Typologie
Cressy-Omencourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (96,6%), zones urbanisées (3,4%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Cressy a été désigné Cressy-lès-Roye, Cressy, Cressy-lez-Néelle au XVIIesiècle, Cressi (Crespiniacum) selon Colliette[11]
Histoire
En 1130, Simon de Vermandois, évêque de Noyon donne la paroisse de Cressy au chapitre de sa cathédrale; Beaudoin II, son successeur, confirme cette donation en 1153[11].
En 1589, pendant les Guerres de Religion le village est incendié en 1589, par Montluc, commandant de la cavalerie des Ligueurs, qui venaient de s'emparer de Chaulnes, puis en 1636, par les Espagnols sous la conduite
de Jean de Werth, faisant de nombreuses victimes[12].
La commune de Cressy, instituée sous la Révolution française, absorbe en 1826, sous la Restauration, celle d' Omencourt[13] et prend le nom de Cressy-Omencourt.
La commune s'est dotée d'une école et d'un presbytère en 1858 et 1859[11].
Première Guerre mondiale
Durant la Première Guerre mondiale, les Allemands construisent un hôpital en 1914. Les soldats décédés sont enterrés sur les lieux[2].
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[14],[15] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [16].
Articles détaillés: Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Roye[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Roye
Articles détaillés: Liste des cantons de la Somme, Conseil départemental de la Somme et Liste des conseillers départementaux de la Somme.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Somme et Liste des députés de la Somme.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes du Grand Roye, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2012 par transformation de l'ancien SIVOM du canton de Roye, créé le .
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2019, la commune comptait 123 habitants[Note 3], en diminution de 1,6% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
306
287
290
311
357
385
388
385
386
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
338
312
307
282
268
242
223
208
194
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
237
237
224
134
130
147
160
148
139
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
129
101
89
89
116
106
101
100
125
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
123
123
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) d’Ercheu, Moyencourt et Cressy-Omencourt[23].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien.
Chapelle Saint-Médard à Omencourt, en brique et pierre. À la suite de la démolition de l'église en 1830, la chapelle a été édifiée en 1892[2].
Une stèle militaire allemande de la Première Guerre mondiale est située à proximité de la chapelle d'Omencourt[24].
Église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien.
Monument.
Autre vue de l'église.
Mare communale.
Personnalités liées à la commune
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«Cressy-Omencourt», Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Carte spéciale des régions dévastées: 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
«Cressy-Omencourt», Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.280 (ASINB000WR15W8).
Émile Coët, Hydrologie du canton de Roye, Arras, Rousseau-Leroy, , 88p. (lire en ligne), p.57, lire en ligne sur Gallica.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Leroy-Morel, Recherches généalogiques sur les familles nobles de plusieurs villages des environs de Nesle, Noyon, Ham et Roye, et recherches historiques sur les mêmes localités, Amiens, impr. de Lenoël-Hérouart, 1859-1962 (lire en ligne), p.21-29lire en ligne sur Gallica.
Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t.V: Arrondissement de Montdidier: cantons de Rosières et Royes, Amiens, Yvert et Cie, coll.«Société des antiquaires de Picardie; Fondation Ledieu», , 479p. (lire en ligne), p.253-260.
«Les faits et gestes des Vandales dans la Somme», Dieu et patrie - L'Héroisme du Clergé Français devant l'ennemi, no107, , p.878 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
Journal officiel du 7 novembre 1920, p.17721.
Claudine Derobert-Mazure, «L’argent, «le nerf de la guerre» selon le maire de Cressy-Omencourt: À mi-mandat, Madeleine Cleuet livre son sentiment sur la fonction, intéressante mais chronophage», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Élue en 2014, elle était auparavant première adjointe. «Pierre Depourcq, qui a été maire pendant cinquante ans m’a laissé un village qui n’est pas endetté et qui a une fiscalité très peu élevée, confie-t-elle.».
«11 sièges au conseil municipal installés ce samedi 23 mai à Cressy-Omencourt», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«la maire sortante, Madeleine Cleuet Debroy ne s’était pas représentée».
«L’école primaire d’Ercheu se refait une beauté», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Aude Colina, «Des soldats allemands sortent de l’oubli à Cressy-Omencourt: Un historien amateur réhabilite une stèle allemande, nichée derrière la chapelle d’un hameau à la frontière de l’Oise, après une regrettable méprise qui date de 1961», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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