Languevoisin-Quiquery est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Languevoisin-Quiquery est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (85,1%), zones urbanisées (5,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,7%), zones agricoles hétérogènes (2,2%), forêts (1,2%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom du village s'écrivait autrefois Landevoisin. La lande, c'est la terre, le sol ou le domaine. Ici, le mot lande pourrait indiquer une origine germanique. Beaucoup de noms de villages du Santerre ont été formés de cette façon. Ce nom lui aurait été donné par les seigneurs de Nesle, lorsqu’ils y élevèrent une forteresse proche de leur ville[9].
Quant à Quiquery, l'étymologie est incertaine, on pense à un nom d'homme latin ou germanique[10]. Mais encore, Kiq’ri serait un nom d’origine celte, choisi pour désigner ce hameau isolé et caché dans une presqu’île.
Histoire
Languevoisin fut longtemps un hameau dépendant de Quiquery, ce qui est aujourd’hui l’inverse. On y a retrouvé des silex taillés et polis datant de la Préhistoire. Les deux villages, aujourd’hui réunis en une seule commune, apparaissent dans un axiome ancien: «Quiquery, Longpain, Château-Fort à Languevoisin». Longpain était en fait un moulin, établi sur la rivière Ingon , propriété du marquis de Nesle.
Au cours des siècles, la largeur de l’Ingon permit à de nombreux envahisseurs d’accoster dans ces deux villages, et alentour: les Vikings au Xesiècle, les Bourguignons en 1472, les Impériaux en 1522, puis les Espagnols en 1636, sur la route de la Hollande et les Prussiens lors de la guerre franco-allemande de 1870.
La commune de Landevoisin, instituée lors de la Révolution française, absorbe en 1820 celle de Quiquery et devient Languevoisin-Quiquery[11].
Première Guerre mondiale
Lors de la Première Guerre mondiale, le village fut à nouveau détruit. Seule une ferme, et un mur de l’église restèrent debout[9].
Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [12].
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
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Aujourd’hui, le village a retrouvé son charme, et doit son renouveau à l’agriculture: chevaux, pommes de terre, maïs, ainsi que l’œillette, de la famille du pavot. Les Languevoisinois profitent des joies de la pêche et de la chasse, et se sont illustrés dans les années 1950 en devenant champions de France du jeu de longue paume.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Nesle[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Ham, dont elle est désormais membre.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[14].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[15],[16].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2019, la commune comptait 196 habitants[Note 3], en augmentation de 2,08% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
197
206
163
272
333
349
354
349
351
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
324
341
326
332
301
288
300
299
264
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
268
290
275
229
218
199
216
205
204
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
204
211
211
215
206
211
210
210
192
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
200
196
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La fontaine de Saint-Quentin de 1872 et sa chapelle ancienne au hameau de Quiquery.
En 1872, l'abbé Duplan, curé de Breuil, desservant Languevoisin, décide de reconstruire le monument dédié à saint Quentin. L'oratoire, constitué d'un pilier de brique dans lequel on a réservé une niche, résiste depuis plus d'un siècle. La bénédiction solennelle a eu lieu le , par l'abbé Guidet, doyen de Nesle. Le pèlerinage vieux de quinze siècles a repris une nouvelle vigueur.
En 1998, cinq personnes employées au titre du contrat emploi solidarité effectuent des travaux de maçonnerie et de peinture. Hélas, aujourd'hui la source ne jaillit plus, il n'y a plus guère que les promeneurs pour se rendre à la fontaine, malgré l'entretien permanent de l'oratoire.
Sur les bords de l'Ingon, rivière qui était autrefois beaucoup plus large, les Celtes avaient établi une demeure, devenue une des premières cures du doyenné de Nesle. Il y avait aussi un château et des seigneurs. Tout cela a disparu. Les habitants sont partis, et il ne reste plus que deux ou trois maisons, une chapelle et un oratoire.
Autrefois, le monument qui surmontait cette source se composait d'un simple réservoir rectangulaire en grès. Il était ouvert sur un côté pour donner passage à l'escalier qui descendait dans la source, tandis que l'autre côté laissait échapper le trop plein du réservoir. Selon la tradition, à la fin de la seconde moitié du IIIesiècle, l'apôtre saint Quentin qui venait d'Amiens pour se rendre à Auguste de Vermandois, s'arrêta là pour se désaltérer[10].
La chapelle Villain-Leleu.
La chapelle Saint-Quentin:
La chapelle est située à une centaine de mètres de la fontaine, sur l'emplacement de l'ancienne église du XIIIesiècle, démolie en 1828. La nouvelle chapelle en brique est presque carrée comme ses deux petites fenêtres. Elle possède une porte à claire-voie et un clocher en charpente. La cloche de l'ancienne église, qui avait été installée dans le nouveau clocher, a disparu au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle portait la date de 1586. La dernière restauration de la chapelle Saint-Quentin date de 1977, à l'initiative de M. Moizard, maire du village[10].
La chapelle funéraire de Languevoisin.
Dans une propriété face à l'église et au cimetière se trouve la sépulture de la famille Villain-Leleu[10].
L'église reconstruite en 1928 sur les bases de l'ancienne datant du XVIIIesiècle. De l'église d'origine subsistent les murs du chœur et une très vieille porte en pierre molière taillée en damier sur le fronton style roman sur laquelle est adossée une pierre taillée en hommage à un ancien abbé-doyen de Noyon.
Le monument aux morts est adossé à l'église, dans le cimetière du village.
Église Notre-Dame-de-la-Nativité.
Le port céréalier, c'est le premier sur le canal du nord[24].
L'église Notre-Dame.
Chevet de l'église.
Monument aux morts.
Panneau d'histoire locale.
Personnalités liées à la commune
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Carte spéciale des régions dévastées: 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Panneau d'informations dans le village. Voir photo sur Commons.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.279 (ASINB000WR15W8).
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
Réélu pour le mandat 2020-2026:«Toutes les écharpes ont trouvé preneur», Le Journal de Ham, nos15/2014, , p.2 (ISSN0755-1398).
Benjamin Merieau, «Du rififi au sein de la mairie de Languevoisin-Quiquery: Le maire Jacques Gravet (à gauche) va faire voter le conseil municipal ce soir au sujet du maintien de son premier adjoint Christophe Rigaux», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Le maire de Languevoisin-Quiquery réélu pour un troisième mandat», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Jacques Gravet, 71 ans, maire sortant de Languevoisin-Quiquery, repart pour un troisième mandat».
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