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Fougères est une commune française sous-préfecture d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

Fougères

De gauche à droite puis de haut en bas : 1/ Le théâtre Victor-Hugo 2/ maisons à pans de bois dans la basse ville 3/ Le château 4/ Le beffroi 5/ L'hôtel de ville 6/ L'église Saint-Sulpice.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
(sous-préfecture)
Arrondissement Fougères-Vitré
(chef-lieu)
Intercommunalité Fougères Agglomération
Maire
Mandat
Louis Feuvrier (DVC)
2020-2026
Code postal 35300
Code commune 35115
Démographie
Gentilé Fougerais
Population
municipale
20 595 hab. (2019 en augmentation de 2,11 % par rapport à 2013)
Densité 1 967 hab./km2
Population
agglomération
27 083 hab. (2017[1])
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 09″ nord, 1° 11′ 55″ ouest
Altitude Min. 62 m
Max. 171 m
Superficie 10,47 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Fougères
(ville-centre)
Aire d'attraction Fougères
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Fougères-1 et de Fougères-2
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Fougères
Géolocalisation sur la carte : France
Fougères
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Fougères
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Fougères
Liens
Site web www.fougeres.fr

    Fougères compte 20 595 habitants en 2019, faisant d'elle la troisième commune d'Ille-et-Vilaine après Rennes, la capitale régionale (220 488 habitants), et Saint-Malo (46 803 habitants). Elle devance Bruz (18 905 habitants) et Vitré (18 487 habitants).

    Elle est également au cœur de la communauté d'agglomération Fougères Agglomération (55 120 habitants) et du Pays de Fougères regroupant près de 88 000 habitants.

    Cette ville comporte de nombreux sites touristiques, tels que son château ou son beffroi. Ses habitants s'appellent les Fougerais et les Fougeraises.


    Géographie



    Description


    Fougères est située dans les Marches de Bretagne[2], au nord-est du département d'Ille-et-Vilaine. La ville fortifiée s'est développée initialement sur le plateau (vers 140 mètres d'altitude) de la rive gauche du Nançon, un affluent de rive droite du fleuve côtier Couesnon, le château, curieusement en position basse (à 114 mètres d'altitude), occupant une éminence de la rive convexe au niveau du lobe d'un méandre particulièrement accentué du Nançon ; seuls des faubourgs s'étaient développés de manière limitée sur l'autre rive.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    L'extension de la ville[3], principalement au XXe siècle, s'est faite en partie sur le plateau de rive droite du Nançon (quartier de la Croix Hamon), mais débordant au-delà de la vallée du ruisseau de Groslay (affluent de rive gauche du Nançon) vers le sud (par exemple le quartier du Bourg d'Iné), vers le nord-est (quartiers de Montaubert, la Verrerie, etc.) et surtout vers l'est (zones industrielles de la Guénaudière et de l'Écartelée, complexe sportif du Paron, etc.) au-delà de la rocade routière de la partie est de la ville.


    Communes limitrophes


    Lécousse Laignelet (forêt de Fougères) Laignelet
    Lécousse N Beaucé
    O    Fougères    E
    S
    Lécousse Javené La Selle-en-Luitré

    Cadre géologique


    Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[4].
    Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[4].
    Une vue panoramique depuis le jardin public permet de repérer à gauche une falaise qui correspond à l'ancien front de taille de la carrière de cornéenne de Savigny, au pied de la Butte à Bigot, et celle du Rocher coupé, derrière le château[5].
    Une vue panoramique depuis le jardin public permet de repérer à gauche une falaise qui correspond à l'ancien front de taille de la carrière de cornéenne de Savigny, au pied de la Butte à Bigot, et celle du Rocher coupé, derrière le château[5].

    Fougères est localisée dans le domaine nord armoricain, dans la partie orientale du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Fougères se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien limité au nord par un important massif granitique cadomien, le pluton dit de Louvigné-Gorron (connu localement sous le nom de granite de Louvigné-du-Désert[6]). Ce pluton fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien. Le territoire fougerais comprend ainsi au Nord de la ville, un plateau de 180-190 mètres d'altitude, correspondant au massif granitique de Fougères (massif allongé W.SW—E.NE, faisant partie du massif de Louvigné-du-Désert qui représente un des apex affleurants du batholite mancellien), et au Sud, un plateau de 140 mètres d'altitude sur laquelle la ville s'est construite, et qui correspond à ce bassin sédimentaire[7].

    L'histoire géologique de la région est marquée par la chaîne cadomienne. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens environnants sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par le cycle cadomien. Cette chaîne montagneuse, qui devait culminer à environ 4 000 m, donne naissance à des massifs granitiques (batholite côtier nord-trégorrois, granite de Saint-Brieuc, immense batholite mancellien[8] formé de nombreux plutons granitiques) produits par le surépaississement crustal. Ces intrusions vers 540 millions d'années, de magmas granitiques issus du vaste batholite mancellien, développent un métamorphisme de contact : le refroidissement des masses granitiques à des températures de l'ordre de 700 °C et à des profondeurs de l'ordre de km dans l'écorce terrestre, font que les schistes briovériens, tendres et friables, sont transformés par « cuisson », variable selon la distance du massif granitique : intense et forte à proximité, cette cuisson donne les cornéennes, roches dures et compactes ; moindre et atténuée à quelques kilomètres du massif, elle donne des schistes tachetés (d'où une double auréole de cornéennes et de schistes tachetés)[9]. Ce thermométamorphisme développé par l'intrusion du granite a ainsi provoqué la cristallisation de minéraux nouveaux (biotite, andalousite), soulignant l'ancien litage sédimentaire. Ces deux roches magmatique (granite) et métamorphique (cornéenne, schiste tacheté) affleurent à la suite de longs processus d'érosion qui ont aplani les reliefs anciens[10],[11].

    La ville de Fougères est principalement construite à l'aide de ces deux matériaux géologiques mis à nu, depuis 540 Millions d'années, par l'érosion : la cornéenne a été largement exploitée dans les carrières de Savigny et du Rocher Coupé. Dans le détail, il est possible de retrouver, dans certains blocs servant à la construction, l’hétérogénéité sédimentaire initiale du schiste. Les bâtiments utilisent aussi le granite de construction de Louvigné, plus homogène, qui est en fait une granodiorite grise du type Vire[12]. Il faut attendre l'arrivée du chemin de fer pour importer d'autres pierres à la fin XIXe (calcaire, ardoises). Dans le domaine de la castellologie, le château de Fougères, situé sur une percée est-ouest du massif armoricain dans la vallée de la Nançon, n'est pas construit sur la hauteur mais à l'abri de trois collines de cornéennes à l'ouest, au nord et à l'est, le premier donjon étant élevé sur un îlot de cornéenne, cette roche dure empêchant les risques d'attaques par minage et souterrains[13].


    Localisation


    Fougères est situé à :


    Voies de communication et transports



    Réseau routier

    La commune est traversée (désormais contournée en raison de la rocade routière) par la RN 12 allant de Brest à Paris via Rennes et Alençon, mais dont un tronçon est désormais déclassé en route départementale entre Romagné et Rennes, depuis la construction de l'autoroute A84 qui passe un peu à l'ouest de la ville, mais à laquelle Fougères est, depuis sa rocade routière, rattachée par une route à quatre voies.

    Plusieurs routes départementales traversent la commune :


    Réseau ferroviaire

    Fougères fut un carrefour ferroviaire pendant la majeure partie du XXe siècle, des voies ferrées (désormais des voies vertes) reliant la ville à Antrain et Pontorson[14] (Ligne de Vitré à Pontorson), à Saint-Hilaire-du-Harcouët[15] (Ligne de Saint-Hilaire-du-Harcouët à Fougères), à Mayenne (Ligne de Mayenne à La Selle-en-Luitré) et surtout à Vitré[16] où se trouvait la correspondance avec la ligne de Paris-Montparnasse à Brest, toutes fermées progressivement dans la seconde moitié du XXe siècle.


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[17]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 880 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1966 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[23]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records FOUGERES (35) - alt : 74 m 48° 20′ 12″ N, 1° 12′ 42″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1966 au 03-07-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 2,7 4,5 6 9,5 12,1 13,8 13,8 11,6 9,1 5,6 3,2 7,9
    Température moyenne (°C) 5,3 5,7 8,2 10,2 13,8 16,6 18,5 18,5 16 12,6 8,4 5,8 11,7
    Température maximale moyenne (°C) 7,9 8,8 11,8 14,4 18 21,3 23,2 23,2 20,4 16,2 11,2 8,3 15,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15,2
    08.01.1985
    −10,6
    08.02.1991
    −6,8
    01.03.05
    −3,2
    03.04.1970
    −1
    07.05.1979
    3
    05.06.1989
    6,2
    12.07.00
    3,9
    31.08.1986
    2,7
    30.09.21
    −1,6
    14.10.1992
    −5,7
    22.11.1993
    −9
    29.12.1996
    −15,2
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,6
    13.01.1993
    19,4
    23.02.1990
    23
    19.03.05
    26,7
    16.04.03
    30,5
    27.05.05
    37,6
    18.06.2022
    35,3
    01.07.1976
    37,2
    05.08.03
    31,4
    04.09.13
    28,4
    02.10.11
    19,8
    02.11.1970
    17
    37,6
    2022
    Précipitations (mm) 95,1 73 71,2 62 78,3 54,1 70,8 51,6 71,9 95,4 97,2 102,6 923,2
    Source : « Fiche 35115001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme



    Typologie


    Fougères est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fougères, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[27] et 27 083 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[28],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[30],[31].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (77,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (56,9 %), prairies (17,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), terres arables (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), forêts (0,4 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].


    Toponymie


    Attestations anciennes[34].


    • Filgerense en 1075 ;
    • Feugueriis et Filgueriis en 1189 ;
    • Fougeriis, Foucheriis et Filgeriis en 1230 ;
    • Feugeriis en 1233.

    Article connexe : toponymie bretonne.

    Fougères est une ville située à la limite de la Bretagne, du Maine et de la Normandie et tire son nom de la plante. Le toponyme est en effet issu du latin populaire filicaria, fougeraie, lui-même issu du latin classique filix « fougère » et du suffixe -aria, « espace, étendue ». La cité s'est probablement construite sur l'emplacement d'un bois défriché où abondaient des fougères[35].

    Fougères est historiquement, depuis l'arrivée du latin en Armorique, en territoire de pratique du gallo dans laquelle elle se nomme Foujerr. La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Felger[36]; Cependant le breton n'a jamais été parlé dans le pays de Fougères qui se trouve en dehors de l'aire traditionnelle de diffusion de la langue bretonne. L'un des deux bagadoù de la ville reprend ce nom : Bagad Bro Felger. L'école Diwan ouverte en 2013 s'appelle également Skol Diwan bro Felger. Le dictionnaire en ligne de Francis Favereau donne l'attestation du 11e siècle en vieux-breton Fulgeres dans le Cartulaire de Redon[37]. La première mention de la forme Felger ne remonte qu'à 1971, alors que d'autres textes bretons plus anciens en mentionnent plusieurs autres : Fougéra, Foujer ou encore Foujerez[38].

    Château fort de Fougères vu de la place Raoul-II.
    Château fort de Fougères vu de la place Raoul-II.

    Histoire



    Préhistoire


    La présence de nombreux monuments mégalithiques en particulier en forêt de Fougères laisse à penser que la région était déjà habitée au Néolithique (5 000 à 2000 ans av. J.-C.).


    Moyen Âge


    Fougères : les murailles de la ville (lithographie d'Albert Robida, vers 1900).
    Fougères : les murailles de la ville (lithographie d'Albert Robida, vers 1900).

    La création de Fougères remonte au Moyen Âge. On retrouve la première mention du château de Fougères vers la fin du Xe siècle. C'était à l'époque une simple fortification en bois située sur une crête rocheuse, dont la position dominait avantageusement la vallée du Nançon et les marais environnants. Fougères se trouvait au croisement de deux voies romaines, l'une allant de Chartres à Carhaix et l'autre d'Avranches à Nantes. À partir du XIIe siècle, la population s'éloigne de la rive du Nançon et la ville se développe plus en hauteur, partagée en deux paroisses : Saint-Sulpice pour la ville basse et Saint-Léonard pour la ville haute. Dès le Moyen Âge, l'activité artisanale se développe autour de la tannerie, des tisserands et des drapiers dans la ville basse.

    La première fortification bâtie au XIe siècle par les seigneurs de Fougères, défendue par Raoul II (1130-1194), est prise, avec la ville, par Henri II Plantagenêt en 1166 ; le château est rasé[39]. Raoul II, obstiné, la fera reconstruire en plus imposante, et elle deviendra une place forte défendant les frontières de la Bretagne, du mont Saint-Michel à Nantes. Cependant, la position géographique et les intérêts des seigneurs de Fougères les font souvent pencher en faveur du royaume de France. Quand Raoul III offre sa possession à Saint Louis, le prince breton Pierre Mauclerc s'empare de la ville en 1231, qui sera ensuite reprise par le roi. La fille de Raoul III, Jeanne de Fougères, mariée à Hugues XII de Lusignan, entreprendra de nouveaux travaux de fortification et embellira la ville. La fin du XIIIe siècle est une période de paix et de prospérité pour Fougères.

    En 1307, Philippe le Bel rachète le domaine mais le royaume de France ne s'y intéresse guère et ne l'entretient pas. Après divers combats et retournements d'alliances, Bertrand du Guesclin y pénètre en 1373, mais la situation ne s'améliore pas. Livrée à elle-même et victime du pillage, la population de Fougères demande assistance au duché de Bretagne. Elle rentre dans son giron en 1428, vendue par Jean II d'Alençon. Mais en 1449, un dénommé François de Surienne, un mercenaire aragonais au service des Anglais, s'en empare et la met à sac, et ce, dans le but de forcer la Bretagne à s'allier à l'Angleterre. Il y a de nombreux massacres, ce qui provoque la réaction de François Ier de Bretagne, bien décidé à se débarrasser des Anglais. Le duc de Bretagne s'allie à Charles VII de France, attaque le sud de la Normandie et met le siège devant Fougères. Surienne et ses hommes parviennent toutefois à résister et se rendent sous condition de pouvoir repartir libres. Cet épisode annonce la bataille de Formigny.

    Pendant la Guerre de Bretagne, la garnison bretonne de Fougères envahit le pays d'Ernée et s'empare de la ville, à laquelle ils mettent le feu. L'incendie dure du au [40].

    Finalement La Trémoille, général français, s'empare de Fougères en 1488.

    Articles détaillés : Siège de Fougères (1449) et Siège de Fougères (1488).

    Temps modernes


    Thomas II de Guémadeuc, gouverneur de Fougères, fut craint pour son despotisme[41]. Il fit assassiner en 1615 le baron Jacques II de Névet en raison d'une querelle de préséance lors d'une réunion des États de Bretagne. Le duc de Brissac, lieutenant général du Roi en Bretagne, fit assiéger le château de Fougères afin de s'emparer de lui ; envoyé à Paris, il fut condamné à avoir la tête tranchée en Place de Grève et « icelle portée en la ville de Fougères, plantée au bout d'une pique et fichée sur le principal portail du château »[42].

    Au XVIe siècle, la ville perd son rôle défensif. L'artisanat continue à se développer, notamment le travail de l'étain (rue de la Pinterie). Pendant les guerres de Religion, la ville reste catholique alors que Vitré est touchée par les affrontements avec les huguenots.

    Fougères connut des épidémies de « fièvre maligne » (peste ? choléra ? dysenterie ? typhus ?) en 1562, 1581, 1632[43].

    Jusqu'en 1775, Fougères ne fera plus guère parler d'elle. Le marquis de La Rouërie, un jeune homme exalté, part alors aux États-Unis pour lutter auprès des insurgés américains. De retour en France, après avoir été emprisonné pendant un mois pour avoir mené la conjuration bretonne, il est accueilli en héros au pays natal.


    Révolution française


    Article détaillé : Révolution française.
    Julien Le Blant, Le Bataillon carré - Affaire de Fougères, 1793, 1880, huile sur toile, Provo, université Brigham-Young.
    Julien Le Blant, Le Bataillon carré - Affaire de Fougères, 1793, 1880, huile sur toile, Provo, université Brigham-Young.

    Lors de la Révolution, la province de Bretagne disparaît ainsi que ses privilèges. Les premiers changements apportés sont bien accueillis, mais la population se divise ensuite : la constitution civile du clergé des prêtres, la levée en masse déclenchent une rébellion, la chouannerie. « Les districts de Vitré, Fougères et La Guerche restent en grande partie gangrenés, (...) la chouannerie est la maladie […] du pays, et quoiqu'il n'y ait pas de grands rassemblements, […] là où il y a un homme, il y a un Chouan de fait ou d'intention. Les patriotes y sont dans une excessive minorité » écrivent les représentants en mission Dubois-Crancé, Alquier et René François-Primaudière[44].

    En 1793, lors de la levée en masse, 767 hommes devaient être enrôlés dans le district de Fougères par tirage au sort. En réaction, des attroupements de paysans armés de fusils, de pistolets et de sabres se forment spontanément dès le . Les campagnes se soulèvent et bientôt les troubles dégénèrent en émeutes[45]. La même année, pendant la virée de Galerne, les chouans et les Vendéens s'emparent de la ville le qui est reprise le par les républicains[46]. Pendant huit ans, la ville et sa région passent de main en main, avec au passage de nombreux massacres et pillages. Le chef des chouans des environs de Fougères était le jeune général Aimé du Boisguy.

    Article détaillé : Bataille de Fougères.

    L'organisation des fêtes révolutionnaires témoigne cependant du maintien d’un sentiment favorable au nouveau régime :


    Le XIXe siècle



    Les « Louisets »

    La région de Fougères fut concernée par le schisme de la Petite Église, des catholiques refusant le Concordat de 1801, connus localement sous le nom de « Louisets »[52].


    Les « chaussonniers »

    Pendant longtemps, la forêt de Fougères a été le siège d'une activité intense de sabotiers. Pendant la première moitié du XIXe siècle se développe à Fougères l'industrie du chausson tressé (raison pour laquelle les ouvriers de la chaussure furent par la suite appelés localement « chaussonniers ») ; cette activité fut touchée par la crise à partir de 1850, les chaussons étant désormais fabriqués en tissu). Fougères se reconvertit alors dans l'industrie de la chaussure : 2 200 ouvriers en 1874, 5 000 en 1880, 7 000 en 1884, 11 000 en 1890 ; le nombre d'usines passa de 13 à 27 pendant cette période, la plus importante étant l'usine Cordier, dont les patrons étaient réputés être durs et intransigeants à l'égard de leurs ouvriers[53]. En 1913, 38 "fabriques" de chaussures existaient à Fougères[54]. De nombreuses marques reconnues étaient présentes sur la région, notamment JB Martin, qui a été créée à Fougères en 1921.


    Le XXe siècle



    Le Drapeau de Fougères

    Une association sportive pratiquant notamment le tir et la gymnastique, est créée en 1893 : l'Association de l'Œuvre Saint-Joseph, renommée Drapeau de Fougères après la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 (le terme « drapeau » s'explique par le contexte revanchard consécutif à la défaite de la Guerre de 1870). La section football est créée vers le début de la décennie 1920[55].


    La vie industrielle au début du XXe siècle

    Albert Robida, Fougères : la Porte Saint-Sulpice (vers 1900), lithographie.
    Albert Robida, Fougères : la Porte Saint-Sulpice (vers 1900), lithographie.

    L'industrie remplace peu à peu l'artisanat et Fougères voit l'implantation de manufactures de chaussures. À l'hiver 1906-1907 éclate une grande grève d'ouvriers dans les usines de chaussures fougeraises. La grève dure plusieurs mois, touchant 32 usines. En réaction, les patrons organisent un lock-out qui laissa sans travail des milliers d'ouvriers, ce qui provoqua une grande misère dans la région. La solidarité est très forte dans la ville (soupes « communistes » pour nourrir les familles de grévistes sans revenus) mais aussi au-delà : des enfants sont accueillis dans des familles rennaises et parisiennes le temps du conflit. Jean Jaurès vient à Fougères pour soutenir le mouvement.

    Georges Récipon, Monument au général Jean Ambroise Baston de Lariboisière.
    Georges Récipon, Monument au général Jean Ambroise Baston de Lariboisière.

    La verrerie existe aussi dans la région fougeraise depuis l’arrivée de maîtres verriers italiens aux XVIe et XVIIe siècles. L’installation de cette industrie dans le Pays de Fougères s’explique par la présence de facteurs indispensables : un terrain sablonneux (le sable étant le composant principal du verre), une forêt (puisque la fusion du sable s’obtenait à haute température) et enfin de la fougère (plante riche en soude). Ainsi, il existait déjà une verrerie aux portes de la ville (à Laignelet) qui prospérait au XIXe siècle. Mais, à la suite des revendications sociales de 1921, le syndicalisme religieux se mobilise, l’abbé Bridel très social, fonde une nouvelle verrerie à Fougères, la Cristallerie fougeraise, ainsi qu'une cité ouvrière pour loger le personnel, construites par l'architecte Hyacinthe Perrin, dès 1922.


    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Fougères porte les noms de 640 soldats originaires de la commune morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[56]. Le carré militaire porte les noms de 148 autres soldats morts à Fougères, mais non originaires de cette ville, car Fougères a accueilli dans son hôpital pendant la Première Guerre mondiale de nombreux blessés de guerre[57].


    L'Entre-deux-guerres

    L'abbé Louis Bridel, vicaire à l'Église Saint-Léonard de Fougères à partir de 1909, fut un militant syndicaliste chrétien et fonda à Fougères plusieurs coopératives : de consommation en 1919, l' Étoile fougeraise de production, comme la Cristallerie fougeraise (à la suite d'une grève en 1921 dans une verrerie locale), d'habitation en 1922 (Le foyer fougerais), d'ameublement et menuiserie en 1924 (Le Genêt d'or) et une coopérative de chaussures en 1928 (l'Abeille)[43].


    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Fougères porte les noms de 52 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[56].

    Le « groupe Gallais », un groupe de résistants fondé par René Gallais[Note 6] (guide et gardien du château de Fougères), qui avait adhéré à Ceux de la Libération, stockait des armes et aidait des personnes à passer en zone libre. À la suite d'une trahison, une cinquantaine de personnes furent arrêtées le et 14 membres du réseau Gallais furent déportés en Allemagne où 8 furent guillotinés à la prison Stadelheim de Munich : René Gallais, Jules Frémont, Jules Rochelle, François Lebosse, Raymond Loyzance, Antoine Pérez, Marcele Pitois, Louis Richer. D'autres membres du réseau moururent en Allemagne (Joseph Brindeau, mort d'épuisement à Augsbourg ; Louise Pitois au camp de concentration de Bergen-Belsen)[58] ; seuls survécurent Andrée et Huguette Gallais ainsi que Marcel Le Bastard[59]. Les membres du groupe René Gallais étaient considérés comme "NN" et ceux décédés en Allemagne sont morts pour la France. Ils avaient été dénoncés par « Alain Guerduel » (et son épouse dont le pseudonyme était « Marie Kerlivan »[Note 7]), pseudonyme d'un membre du Parti national breton né à Lézardrieux et qui fut instituteur dans une école privée de Guiscriff en 1939 ; ils sévirent d'abord à Saint-Malo en 1941 avant de s'installer à Fougères et d'infiltrer le réseau Gallais en disposant de faux papiers fabriqués par l' Abwehr qui leur permirent de prétendre être des membres de l' Intelligence Service. « Alain Guerduel », qui participa aussi le sous l'uniforme du Bezen Perrot à la destruction du maquis de Broualan, parvint à s'enfuir en Allemagne à la fin de la guerre et il y mena une nouvelle vie avec une autre identité [60].

    Fougères a aussi eu d'autres collaborateurs notoires, par exemple André Collin, un adhérent du Parti national breton né en 1915, et Gérard Goavec, âgé de 17 ans en 1943, qui devinrent de redoutables agents du SD en 1943-1944 ; ils participèrent notamment à la destruction d'un maquis le à Saint-Marc-sur-Couesnon en compagnie d'hommes du Bezen Perrot et du groupe d'action du Parti populaire français[61].

    La Libération fut marquée par les terribles bombardements américano-britanniques des 6 et , qui visaient à rendre la traversée de la ville impraticable pour les troupes allemandes : ce bombardement, qui visait principalement le quartier de la gare, tua 256 personnes (voir la plaque commémorative située square Marcel Ménager)[62], en blessa deux fois plus, et détruisit la plupart des équipements publics et industriels[63]. Sous les bombes, l'ancienne usine Cordier, la sous-préfecture, l’Œuvre Saint-Joseph, la gare, le lycée, etc. furent atteints autant que les logements ouvriers[64].


    L'après Seconde Guerre mondiale

    Treize soldats originaires de Fougères sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et sept pendant la guerre d'Algérie[56].

    Ville pionnière de l'industrie de la chaussure, la ville perd une partie de ses usines lors du choc pétrolier de 1973, puis les autres ferment successivement[65].

    À partir des années 1970, l'industrie s'est diversifiée : agro-alimentaire, ameublement, mécanique, verre, électronique, informatique et robotique. Fougères organise également un important marché au bétail. À partir des années 2000, la ville s'ouvre plus largement au tourisme, grâce à une mise en valeur de son château médiéval et de ses quartiers historiques.


    Emblèmes



    Héraldique


    Article détaillé : Armorial des communes d'Ille-et-Vilaine.
    Blasonnement :
    D’or à la plante de fougère de trois pièces de sinople, arrachée de sable, au chef soudé d’argent chargé de trois mouchetures d’hermine de sable.

    La ville de Fougères étant depuis le 11 novembre 1948 titulaire de la Croix de guerre 1939-1945, cette décoration accompagne depuis la figuration de ses armes.


    Drapeau municipal



    Identité visuelle (logo)



    Pays de Fougères


    Pays de Fougères.
    Pays de Fougères.

    Situé au nord-est de l'Ille-et-Vilaine, le Pays de Fougères compte 83 000 habitants. Cette population ne cesse de croître et représente 11,77 % de la population du département qui regroupent 977 449 habitants et 7 pays. Le Pays regroupe 58 communes, réparties dans quatre communautés :


    Patrimoine


    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Fougères.

    Fougères est classée ville d'art et d'histoire depuis 1985. Elle abrite 24 monuments historiques et 87 bâtiments inventoriés[66].

    Fougères bénéficie du label Tourisme et handicap depuis juillet 2011.


    Patrimoine militaire


    Vue générale du château.
    Vue générale du château.

    Le château, ainsi que ses abords, a été classé monument historique par liste de 1862, par arrêté du 4 juillet 1928 et par arrêté du 26 février 1953[68].

    Un timbre postal représentant le château a été émis le 18 janvier 1960.

    Article détaillé : Château de Fougères.
    Porte Notre-Dame à l'ouest de la ville.
    Porte Notre-Dame à l'ouest de la ville.

    Patrimoine civil


    Le beffroi.
    Le beffroi.

    Patrimoine religieux


    Couvent des clarisses urbanistes de Fougères
    Couvent des clarisses urbanistes de Fougères

    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Ille-et-Vilaine.
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    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Fougères.

    Depuis 1945, six maires se sont succédé à la tête de la commune :

    Liste des maires successifs depuis 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    [84] Henri Rebuffé Rad. Président de la délégation spéciale
    Hippolyte Réhault MRP Industriel de la chaussure
    Conseiller de la République d'Ille-et-Vilaine (1946 → 1948)
    Jean Madelain CD puis CDS Directeur d'usine
    Sénateur d'Ille-et-Vilaine (1980 → 1998)
    Conseiller général du canton de Fougères-Nord (1964 → 1988)
    Michel Cointat UDR puis RPR Ingénieur agronome, ministre
    Député de la 5e circonscription d'Ille-et-Vilaine (1967 → 1986)
    Député d'Ille-et-Vilaine (1986 → 1988, élu au scrutin proportionnel)
    Député de la 6e circonscription d'Ille-et-Vilaine (1988 → 1993)

    (démission)
    Jacques Faucheux PS Travailleur social
    Conseiller régional de Bretagne (1986 → 2004)
    [85] En cours Louis Feuvrier DVG puis DVC Ingénieur EDF retraité
    Conseiller général du canton de Fougères-Nord (1994 → 2015)
    Vice-président du conseil général d'Ille-et-Vilaine (2004 → 2015)
    Président de Fougères communauté (1983 → 2014)

    Politique de développement durable


    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[86].


    Jumelages


    Ces deux villes sont également jumelées entre elles depuis 1964.


    Cartes des jumelages

    Localisation des villes jumelées avec Fougères
    Localisation des villes jumelées avec Fougères
    Ouargaye
    Somoto

    Démographie


    Fougères est une ville industrielle et son évolution démographique typique le montre très bien. Dans les années 1850, la ville bretonne « s'oriente dans la fabrication de chaussures en cuir pour résoudre une crise dans l'industrie du chausson ». Le succès est au rendez-vous (usine Cordier par exemple) et Fougères voit sa population augmenter de 124 % et passe de 9 344 habitants en 1856 à 20 952 en 1901, soit un gain de population, en moins de 50 ans, de 11 608 personnes (soit plus que la population de Vitré). Au début du XXe siècle, Fougères devient la capitale de la chaussure féminine : « […] plus de 12 000 ouvriers y sont répartis dans 40 usines. En 1946, on y fabrique 10,7 % de la production française pour les usages de ville et fantaisie et 7 % des chaussures de travail » (Jérôme Cucarull). La crise des années 1930 met en difficulté de qu'il faut bien appeler un district industriel, (Florent Le Bot). La fermeture en masse de PME et la concentration de l'emploi dans quelques entreprises (principalement Réhault, JB Martin, Morel et Gâté) offrent un second souffle à l'industrie fougeraise (4 500 salariés en 1966). Le ralentissement de la croissance durant la seconde moitié des années 1960, puis le choc pétrolier de 1973, provoquent une hécatombe dans le secteur de la chaussure, en particulier en février-mars 1976, avec la fermeture de trois entreprises (Réhault, Morel et Gâté, Maunoir) et le licenciement de 1 140 salariés. Depuis 2008 et la fermeture de Hasley, seule la société JB Martin maintient la tradition de la chaussure fougeraise (F. Le Bot, Laurence Héry). La population reprend une dynamique de croissance positive dans les années 2010, repassant au-dessus des 20 000 habitants ; un projet de fusion avec Beaucé, est prévu pour 2020.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[87],[Note 8].

    En 2019, la commune comptait 20 595 habitants[Note 9], en augmentation de 2,11 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7 1777 2977 4437 6007 6779 3849 1829 9319 083
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9 3449 4709 58011 20111 87314 32515 57818 22120 735
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    20 95223 53722 17821 16721 06121 03320 43219 28123 151
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    24 27926 04526 61024 36222 23921 77920 94119 77520 194
    2019 - - - - - - - -
    20 595--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[88] puis Insee à partir de 2006[89].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Trente Glorieuses ont dynamisé Fougères et la ville a augmenté sa population jusqu’au recensement de 1975, arrivant à presque 27 000 habitants.

    En 1975, la ville a profondément souffert de la crise pétrolière de 1973 et en a subi les contrecoups. La ville est sinistrée par des fermetures successives d’usines de chaussures, secteur en crise, et refuse l'implantation de l'entreprise Citroën sur son territoire[réf. nécessaire]. La ville a du mal à s’en remettre et voit sa population baisser.

    Elle passe de 26 610 en 1975 à 19 820 en 2009 soit une baisse de 26 % en 34 ans, même si la périurbanisation compense cette diminution. Aujourd'hui la chaussure n'offre plus que quelques centaines d'emplois dans la ville : par exemple l'entreprise JB Martin reste à Fougères, même si elle a complètement délocalisé sa production en Asie.

    La ville est de plus en plus en relation avec Rennes depuis l'inauguration de l'autoroute des Estuaires en 2000 qui permet de rejoindre Rennes en 30 minutes, et connaît un développement satisfaisant basé sur l'essor d'activités économiques plus diversifiées. Plus de 30 hectares de zones d'activités, entre l'autoroute et la ville centre, viennent donner de l'attractivité économique au territoire.

    L'aire urbaine de Fougères compte 20 communes regroupant 42 818 habitants (2009) dont 46 % de cette population vient de la ville centre. Ce qui fait de l'aire urbaine fougeraise la 164e des 241 grandes aires urbaines de France.


    Économie


    Fougères était le siège de la chambre de commerce et d'industrie du pays de Fougères jusqu'en 2011, remplacée depuis par une délégation de la chambre de commerce et d'industrie de Saint-Malo-Fougères après la fusion de celles-ci[90].

    En 2008, les principaux employeurs fougerais étaient le Centre hospitalier de Fougères, le groupe Sagem-Safran , Carl Zeiss Vision, la Ville de Fougères, les Transports Gelin, Carrefour (Sofodis), l'Association Jean-Baptiste Le Taillandier (AREP, lycées Notre-Dame-des-Marais, Edmond Michelet, Saint-Joseph, et Beau-Lieu), la cité scolaire Jean-Guéhenno, le Groupe Royer, Groom ainsi qu'Otima[91]


    Santé


    Le centre hospitalier du Pays de Fougères a achevé sa rénovation en 2013 : il propose l'accès à 13 services de soins, un service d'urgence, une maternité, 16 spécialités et 440 lits.

    Les personnes âgées disposent de plusieurs structures adaptées : le foyer-logement Rebuffé, ouvert en 1987 dans les anciens locaux de l'entreprise Morel et Gaté à Bonabry, le foyer-logement des Cotterêts, et les EHPAD de Paron et la Chesnardière.


    Enseignement


    L'enseignement supérieur est présent à Fougères, notamment dans le domaine de la santé :

    maternelles écoles collèges lycées
    Public
    • Odile Gautry
    • La Forairie
    • Raoul II
    • Madeleine-Chattière
    • Skol Diwan
    • Duguesclin
    • Odile Gautry
    • Les Bleuets
    • Madeleine-Chattière
    • Raoul II
    • La Forairie
    • Skol Diwan
    • Mahatma Gandhi
    • Thérèse Pierre
    Jean Guéhenno (général, technique et professionnel)
    Privé
    • Saint Joseph de Bonabry
    • Saint Jean-Baptiste de la Salle
    • Jean de la Mennais
    • Saint-Joseph
    • Saint-Joseph
    • Jean de la Mennais
    • Jeanne d'Arc
    • Sainte-Marie
    Lycée polyvalent Jean-Baptiste Le Taillandier réparti sur trois sites : Notre-Dame des Marais, Edmond Michelet, Saint-Joseph.

    Urbanisme et cadre de vie


    La ville compte 38 arbres remarquables. Plusieurs d'entre eux (séquoia, tulipiers, châtaignier, araucaria) sont visibles dans un parc privé boulevard Saint-Germain.


    Quartiers


    Fougères possède 5 quartiers :


    Parcs et espaces verts


    Carrière du Rocher Coupé, où deux fronts de taille sont encore visibles.
    Carrière du Rocher Coupé, où deux fronts de taille sont encore visibles.
    Le Val Nançon
    Le Val Nançon

    Fleurissement


    Fougères participe au concours des villes et villages fleuris et obtient le label quatre fleurs (220 villes récompensées en France et cinq en Ille-et-Vilaine) pour la qualité de son aménagement et la gestion des espaces paysagers. Les panneaux l'indiquant sont situés à toutes les entrées de la ville.


    Transports



    Transports en commun


    Article détaillé : Transports en commun de Fougères Agglomération.

    Le réseau de bus de Fougères, nommé le SURF, est composé de cinq lignes de bus, et une sixième ligne est ouverte au 1er septembre 2018 (Beaucé-Carnot-Laignelet).

    Le lieu de correspondance est la Place Carnot.

    Fougères est également desservie par le réseau interurbain Illenoo (devenu BreizhGo depuis septembre 2018).

    Bus Surf
    Bus Surf

    Routier


    Fougères est desservie par l’autoroute des Estuaires (A84) reliant Caen à Rennes, et par la route nationale 12 qui traverse la ville d'est en ouest.


    Ferroviaire


    Depuis l’arrêt du trafic régulier de voyageurs entre Fougères et Vitré en 1972, seuls le fret et quelques trains de pèlerins ont continué à circuler jusqu’en 1991, date de fermeture de la gare de Fougères. Par la suite, le bâtiment a servi comme point de vente SNCF, jusqu'à sa démolition en 2001 pour laisser place à un complexe commercial.

    Plusieurs dessertes journalières Fougères-Laval sont assurées par un car TER. Liaison supprimée le en raison de la faible fréquentation, les voyageurs étant redirigés sur la ligne BreizhGo vers Rennes

    L’hypothèse de la construction d'une ligne de train Fougères-Rennes est souhaitée par une association créée en 2014 sans pour autant que ce projet ne soit étudié par les pouvoirs publics[96],[97],[98].


    Sports et loisirs


    Dans l'ancienne usine Réhault, réhabilitée et rebaptisée les Ateliers, près de la cristallerie, logent de nombreuses associations ainsi que la Maison des associations. Plus de 100 associations sont répertoriées, dans le domaine du sport et des loisirs notamment[99].


    Équipements sportifs


    La ville compte de nombreux équipements sportifs municipaux pour permettre aux habitants de pratiquer leur sport dans les meilleures conditions possibles:

    D'autres équipements complètent l'offre :

    D'autres centres sportifs existent également :


    Quelques clubs sportifs



    Tournoi international de basket féminin


    Chaque année la ville de Fougères invite quatre nations à participer à un tournoi de Basket. Ce tournoi concerne les U17 (âgées de 17 ans) ou les U16 (âgées de 16 ans) féminines. Pendant trois soirs (jeudi, vendredi, samedi), chaque nation s'affronte. En plus des matchs, a lieu un concours de 3 points où les basketteuses de chaque nation doivent marquer le plus de panier à 3 points.

    À l'issue des trois matchs, la joueuse qui a marqué le plus de points est titrée « meilleur marqueuse du tournoi ».

    Le premier tournoi fut en 1993, remporté par la Russie. La France a gagné le plus de victoires (7) devant la Russie (6) et l'Australie (3).


    Autres manifestations nationales et internationales


    Le tour de France est passé à Fougères à six reprises :


    Culture


    L'association de formation et d'animation populaire — ou AFAP — est une association créée en 1976 dont l'objectif est « de rassembler les personnes désireuses de faire connaître et de développer les cultures traditionnelles en pays de Fougères (musique, danse et chant) ». Comptant près de 200 adhérents, elle organise tous les ans le prix Froger-Ferron[103].

    Le bagad Bro Felger lors de la grande parade du Festival interceltique de Lorient 2012, arrivée dans le stade du Moustoir.
    Le bagad Bro Felger lors de la grande parade du Festival interceltique de Lorient 2012, arrivée dans le stade du Moustoir.

    Deux bagads, ensembles de musique traditionnelle bretonne, sont issus du pays de Fougères. Le Bagad Raoul II est le premier de la ville et un des premiers de Bretagne, créé en 1954 et rapidement baptisé Raoul II en l'honneur du fondateur de la ville de Fougères[104]. Le bagad Bro Felger a été créé à l'automne 2002 à Fougères. Membre de la fédération Bodadeg ar Sonerion, il concourt actuellement en 2de catégorie du championnat national des bagadoù et est présent dans de nombreux festivals en France.

    Une école Diwan a été ouverte en 2016[réf. souhaitée].

    Tous les ans, depuis plus de vingt ans, en juillet se tient dans l'enceinte du château le Festival des Voix de Pays, organisé par le Centre culturel Juliette-Drouet, géré par Fougères Communauté. Anciennement intitulé "Voix des pays", le festival a changé de nom en 2015[105].

    La ville de Fougères est citée dans le refrain de la chanson La Blanche Hermine, de Gilles Servat. L'auteur l'utilise comme un symbole de la résistance bretonne où elle est accolée à la ville de Clisson en Loire-Atlantique.


    Médias


    Les presses de l'agglomération fougeraise sont :

    Il existe des magazines d'informations locales édités sur l'agglomération, tels que La Lettre de Fougères communauté.

    Il a existé à Fougères plusieurs radios libres qui ont été :


    Personnalités liées à Fougères



    Personnalités fougeraises



    Personnalités ayant séjourné à Fougères


    Galerie : Fougères

    Notes et références



    Notes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[20].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. René Gallais, né le à Pleugueneuc, fusillé le à Munich.
    7. Les parents de son épouse étaient au service de Lady Mond à Belle-Isle-en-Terre, laquelle fut d'ailleurs arrêtée en 1941 sur dénonciation pour détention d'armes. « Marie Kerlivan » fut condamnée aux travaux forcés à perpétuité, peine commuée en 15 ans de travaux forcés en 1950.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[113].
    1. Insee : Comparateur de territoire - Unité urbaine 2020 de Fougères (35401).
    2. « Fougères, aux Marches de Bretagne... », sur www.gitesdefrance35.com (consulté le ).
    3. Archives municipales de Fougères, « Une ville industrielle. Fougères de 1850 à nos jours », sur FranceArchives (consulté le ).
    4. Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5
    5. Jacques Bouffette, Sylvain Blais et Jean Hérisset, Promenade géologique à Fougères, Biotope, , p. 16.
    6. Ce granite est une roche à grains plurimillimétriques, constituée de 3 minéraux (quartz limpide, feldspath blanc laiteux et un mica noir, la biotite). La particularité de ce granite est de renfermer de nombreuses enclaves noires (les « crapauds » des granitiers) dont l’origine, complexe et variée, est toujours discutée.
    7. Jacques Bouffette, Sylvain Blais et Jean Hérisset, Promenade géologique à Fougères, Biotope, , p. 4.
    8. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
    9. Ces deux roches métamorphiques sont exploitées dans la carrière du Gué-Morin à Vieux-Vy-sur-Couesnon. « En fonction de l'état de l'exploitation on peut parfois distinguer des plis isoclinaux resserrés, antérieurs au métamorphisme de contact et résultant de la tectogenèse cadomienne ». Cf Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 96.
    10. (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
    11. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 30.
    12. Ce granite a une granulométrie moyenne et constante (2 à 4 mm). Sa texture est isogranulaire et équante. Elle se distingue par la présence de cordiérite, très souvent prismatique (1 à 4 mm) et de muscovite subordonnée. Toutefois sa granulométrie est localement plus fine et quelques rares phénocristaux (1 cm) apparaissent donnant un faciès porphyrique, localisé semble-t-il au toit du massif. On peut y observer des enclaves anguleuses ou arrondies. Cf Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, op. cit., p. 6
    13. Jacques Bouffette, Sylvain Blais et Jean Hérisset, Promenade géologique à Fougères, Biotope, , p. 5.
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    40. François II de Bretagne s'en excusa, et fit dire à Louis II de La Trémoille qu'il n'y avait eu que quatre ou cinq maisons incendiées pour en faire saillir aucunes gens qui s'y estoient retirez en seureté.
    41. Il fit par exemple assassiner à Châtillon-en-Vendelais un jeune homme qui avait protesté contre le refus du gouverneur de donner une sépulture chrétienne à sa mère qui était protestante et dont le corps avait été jeté dans l'étang de Châtillon-en-Vendelais
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    [de] Fougères

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    [en] Fougères

    Fougères (French pronunciation: [fuʒɛʁ] (listen); Breton: Felger; Gallo: Foujerr) is a commune and a sub-prefecture of the Ille-et-Vilaine department in the region of Brittany in northwestern France.
    - [fr] Fougères

    [it] Fougères

    Fougères (Felger in bretone, Foujerr o Foujère in gallo) è un comune francese di 20.646 abitanti situato nel dipartimento dell'Ille-et-Vilaine nella regione della Bretagna. È la città natale del pittore Emmanuel de La Villéon (1858-1944) e del calciatore Fabien Lemoine.

    [ru] Фужер (город)

    Фужер (фр. Fougères) — город на северо-западе Франции, находится в регионе Бретань, департамент Иль и Вилен, центр одноименного округа и кантонов Фужер-1 и Фужер-2. Город расположен в 40 км к северо-востоку от Ренна и в 54 км к северо-западу от Лаваля, в 6 км от автомагистрали А84. Через территорию города протекает река Нансон (фр.), южнее впадающая в реку Куэнон (фр.).



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