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Nyons [njɔ̃s] est une commune française, sous-préfecture du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Nyons

Nyons depuis la rive gauche de l'Eygues.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
(sous-préfecture)
Arrondissement Nyons
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Combes (PS)
2020-2026
Code postal 26110
Code commune 26220
Démographie
Gentilé Nyonsais
Population
municipale
6 772 hab. (2019 )
Densité 289 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 37″ nord, 5° 08′ 23″ est
Altitude Min. 234 m
Max. 940 m
Superficie 23,45 km2
Unité urbaine Nyons
(ville isolée)
Aire d'attraction Nyons
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Nyons
Géolocalisation sur la carte : France
Nyons
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Nyons
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Nyons
Liens
Site web nyons.com

    Ses habitants sont dénommés les Nyonsais.


    Géographie



    Localisation


    La commune de Nyons se trouve à 70 km au sud de Valence, à 40 km au sud-est de Montélimar, à 45 km au nord-est d'Orange, à 70 km au nord d'Avignon et à 70 km au sud-ouest de Gap.

    Venterol Venterol
    Aubres
    Aubres
    Venterol
    Vinsobres
    N Aubres
    Châteauneuf-de-Bordette
    O    Nyons    E
    S
    Vinsobres Mirabel-aux-Baronnies
    Châteauneuf-de-Bordette
    Châteauneuf-de-Bordette

    Relief et géologie


    La superficie de la commune est de 2 345 hectares ; son altitude varie entre 234 et 940 mètres[1].

    Située dans les Baronnies, à une quarantaine de kilomètres à l'est de la vallée du Rhône (Pierrelatte), la commune est entourée de moyennes montagnes dont les plus hautes culminent à près de 1 000 mètres : Éssaillon, Garde-Grosse, Saint-Jaumes et Vaux. Ces reliefs forment un hémicycle (cirque) qui s'ouvre au couchant en éventail sur la vallée aval de l'Eygues. Ces contreforts lui confèrent un micro-climat exceptionnel[réf. nécessaire].

    Sites particuliers[2] :


    Géologie

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    Hydrographie


    Nyons est nichée au cœur d'une cuvette naturelle, au bord de la rivière Eygues[3], affluent du Rhône qu'elle rejoint à Caderousse.

    Outre l'Eygues, la commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :


    Climat


    Article connexe : Climat de la Drôme.

    La commune est surnommée « la Nice des Alpes dauphinoises » ou « le Petit Nice » en raison d'un ensoleillement comparable à celui de Nice et de sa Riviera[réf. nécessaire].

    Nyons est situé dans l'aire du climat méditerranéen. L'olivier y est d'ailleurs cultivé depuis l'Antiquité.

    Il y a donc deux saisons sèches : l'été et l'hiver. Les pluies tombent massivement, au printemps et à l'automne. L'ensoleillement est important (environ 2 700 heures par an[5]. De ce fait, Nyons est plus ensoleillée que Bordeaux, Toulouse ou Montélimar et autant que Montpellier ou Nice).

    Le brouillard est exceptionnel à Nyons.
    René Barjavel, écrivain originaire de Nyons, écrivait[6] :

    « Tout de suite après la guerre, je rencontrai un autre phénomène météorologique totalement inconnu des Nyonsais. Mon père avait à faire à Valence, et il décida de m'emmener.(...) Nous couchâmes dans un hôtel dont je n'ai gardé aucun souvenir, mais le lendemain matin, en sortant, je vis au milieu de la petite place, sur une pelouse, une sorte d'arabesque diaphane qui se déroulait lentement, pareille à l'écharpe de gaze d'une fillette jouant à la mariée. Je m'exclamai : Oh ! papa, regarde ! l'herbe qui fume !. Mon père éclata de rire : C'est pas de la fumée ! dit-il. Puis il redevint grave, et d'une voix dramatique : Ça, c'est du brouillard. Telle fut ma première prise de contact avec les pays d'outre-soleil, les pays où le ciel est gris, où on sort dans la rue même quand il pleut, et où on se mouille les pieds sans en mourir »[6].

    Son vent local, le Pontias Vent froid »[7]), souffle généralement de 22 h à 10 h. Ce vent très sec, de nord-est, fournit une parfaite aération à la ville. Il donne un ressenti de froid l'hiver mais il est apprécié en été.[réf. nécessaire]
    Une légende locale (rapportée dans l'ouvrage de Gervais de Tilbury, le Livre des Merveilles) raconte qu'il a été apporté dans un gant par l'archevêque Césaire d'Arles, au début du VIe siècle. Gabriel Boulé, ancien pasteur et historiographe du roi, en a écrit l'histoire au XVIIe siècle[8].


    Urbanisme



    Typologie


    Nyons est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Nyons, une unité urbaine monocommunale[12] de 6 793 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (37,9 %), forêts (34 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones urbanisées (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Morphologie urbaine


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    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[2] :

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :


    Logement


    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 4 069, alors qu'il était de 4 593 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 75,8 % étaient des résidences principales, 19,6 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,6 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 48,6 %, en hausse par rapport à 1999 (45,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse sensible : 8,3 % contre 10,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 311 à 288[I 3].


    Projets d'aménagement


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    Voies de communications et transports



    Réseau routier

    Située sur un axe régional important, permettant de lier la vallée du Rhône, et plus précisément le Tricastin au Dauphiné et à la région de Gap, par la route départementale RD 94, Nyons est également le centre d'un réseau routier local dense la RD 538, vers Vaison-la-Romaine et le Vaucluse, au sud, ou Le Pègue et Taulignan au nord.


    Transports en commun

    Afin de faciliter les déplacements dans le centre-ville, dans le cadre de la charte municipale de l'environnement, une navette par bus, de 15 places, est en service depuis le . La ligne 71 des Cars Région Express propose 3 allers-retours quotidiens entre Nyons et Montélimar, assurant les correspondances avec les TGV de la ligne Paris-Marseille[19].


    Réseau ferroviaire

    Gare de Nyons.
    Gare de Nyons.
    Article détaillé : Ligne de Pierrelatte à Nyons.

    Une ligne de chemin de fer a desservi Nyons, depuis Pierrelatte. Ouverte en 1897, elle a été gérée par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée jusqu'en 1938, date à laquelle la concession a été reprise par la SNCF[Note 3]. La ligne est fermée au service des voyageurs depuis 1940, et au fret depuis 1951[20].


    Risques naturels et technologiques


    Sur le plan sismicité, la commune de Nyons est en zone de risque no 3. Les risques naturels les plus fréquents sont les risques d'inondations. La commune a connu de nombreux cas, depuis le début des années 1990 : deux en 1992, un en 1993, un en 2008, en plus d'une tempête en 1982. Le dernier plan de prévention des risques date de 2011[21].


    Toponymie


    La commune s'appelle Niom en Provençal (prononcé en français : [njɔ̃s]) ou [njun] et s'orthographie Nions (en graphie classique) et Nioun (en graphie mistralienne)[réf. nécessaire].


    Attestations


    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[22] :


    Étymologie


    Il s'agit d’une formation toponymique celtique (gauloise), un composé courant de l'adjectif novio-[23] (autrement noté nouiios[24]) « nouveau », comparable au vieil irlandais nóe, nuae, gallois newydd, vieux breton nevid > breton nevez « nouveau »[24] et, comme second élément, du substantif magos « champ », puis « marché » (distinct de magus « enfant, servant, valet »)[23],[24]. Le vieil irlandais mag, génitif maige conserve les sens de « plaine, terrain découvert, champ », tandis que le brittonique a évolué vers le vieux breton ma qui ne signifie plus que « lieu, endroit » et est réduit à l'état d'affixe dans le gallois -ma[24]. Le sens global de Novio-magos / Nouio-magos est celui de « nouveau marché »[23],[24].

    L'évolution en Nyons est assez insolite, en outre, on manque de formes anciennes qui permettent de comprendre ce qui s'est passé entre le IIe siècle et le XIIIe siècle, cependant on rapproche Nijon (Haute-Marne, Noviomagus (IVe siècle) et Noyon (Oise, Noviomago (IVe siècle)[23]. En revanche Nyon (Suisse) est un ancien Noviodunum. Le -s final de Nyons est l'ancienne marque de l'ablatif - locatif latin.

    Homonymie avec les types Nouvion et Novion également[23].


    Histoire


    Article connexe : Histoire de la Drôme.

    Préhistoire


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    Protohistoire


    La région de Nyons relevait à l'époque celtique de l'aire de la tribu gauloise des Voconces[réf. nécessaire].


    Antiquité : les Gallo-romains


    À l'époque gallo-romaine, la région est considérée comme faisant partie de la cité de Vaison[25].

    André Chastagnol considérait, à partir d'un texte de Ptolémée, que Nyons avait pu être la capitale des Tricastins (leur capitale est aujourd'hui localisée à Saint-Paul-Trois-Châteaux)[26].

    Nyons est souvent identifiée au vicus des Noiomagenses mentionné dans une inscription de Tain[22],[27],[28].
    L'agglomération se trouvait sur un carrefour de voies secondaires comme en témoigne un milliaire retrouvé dans l'église[29].

    On a aussi découvert des sépultures et poteries romaines à Nyons[7].


    Du Moyen Âge à la Révolution


    La villa de Niomes est citée en 972 dans un acte de donation des églises Saint-Vincent et Saint-Ferréol de Nyons à l'abbaye Saint-Césaire d'Arles[réf. nécessaire].

    La seigneurie[22] :

    Indépendamment de la seigneurie principale, il y avait à Nyons une co-seigneurie[22] :

    La seigneurie (autre version) : longtemps possession directe de l'abbaye Saint-Césaire d'Arles et des archevêques d'Arles, Nyons passe sous la domination effective de seigneurs laïcs. Les seigneurs de Montauban parviennent à y prendre pied au début du XIIIe siècle.
    Après un siècle de conflits pour la possession de la seigneurie, la ville est intégrée au Dauphiné en 1315. Le dauphin doit cependant rendre l'hommage au pape pour Nyons, Vinsobres et Mirabel.
    En 1349, après le transport du Dauphiné à la France, la ville de Nyons devient propriété du roi-dauphin qui restera suzerain jusqu'à la Révolution[réf. nécessaire].

    La ville connaît une période de croissance exceptionnelle à partir de la fin du XIIIe siècle et jusqu'au début du XVe siècle, croissance liée à la présence de la cour papale à Avignon, à celle de marchands italiens et d'une importante communauté juive.
    Le début du XVIe siècle est également une période d'expansion, mais les guerres de Religion, commencées dans la région à la fin des années 1550, bouleversent profondément Nyons.
    En 1585, une citadelle est construite sur la rive gauche de l'Eygues et domine la ville et le pont, alors que le château delphinal, construit au début du XIVe siècle, est démantelé[réf. nécessaire].

    Nyons devient alors une place de sûreté protestante et le reste après l'édit de Nantes de 1598. Elle ne perd ce statut qu'après l'édit de La Rochelle en 1622. En effet, après les insurrections protestantes de cette année-là, Louis XIII décide d'abattre les principales fortifications de la région susceptibles de servir de repaire aux protestants. Un édit de juillet 1627 ayant ordonné le démantèlement de toutes les places fortes qui n'étaient pas frontières, Nyons devient une ville ouverte. C'est le que commencèrent les travaux de démolition de sa citadelle. Les Nyonsais obtinrent seulement la conservation des murailles de la ville, devenues inoffensives, mais qui, depuis des siècles, avaient assuré la sécurité du pays[réf. nécessaire].

    Avant 1790, Nyons était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage de Buis-les-Baronnies.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison, dont l'église, dédiée à saint Vincent, dépendait du prieuré de Saint-Césaire à qui appartenait la dîme[22].

    En fait d'établissements ecclésiastiques, il y avait dans cette ville le prieuré de Saint-Césaire (voir Saint-Pierre), et un couvent de récollets, fondé en 1642 et dont les bâtiments servaient en 1891 d'hôpital[22].

    Le mandement de Nyons ne comprenait que la commune de ce nom[22].


    De la Révolution à nos jours


    Nyons au XIXe siècle, illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).
    Nyons au XIXe siècle, illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).

    En 1790, la commune de Nyons forme à elle seule un canton du district de Buis-les-Baronnies, puis devient le chef-lieu de ce district.
    La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait celui d'un arrondissement comprenant les cantons de Buis-les-Baronnies, de Rémuzat, de Séderon et de Nyons. Ce dernier canton comprend les communes de Arpavon, Aubres, Châteauneuf-de-Bordette, Condorcet, Curnier, Eyroles, Mirabel, Montaulieu, Nyons, Piégon, les Pilles, Saint-Ferréol, Saint-Maurice, Valouse, Venterol et Vinsobres[22].


    Politique et administration


    Hôtel de ville de Nyons.
    Hôtel de ville de Nyons.

    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans la Drôme.
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    Administration municipale


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    Liste des maires


    Article connexe : Élections municipales en France.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
     ?  ? Henri Rochier    
    1878 1884 Paul Laurens Gauche démocratique médecin
    sénateur
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959 Henri Debiez Radical Représentant mandataire
    1959 1965  ?    
    1965 1971 Pierre Jullien SFIO-PS conseiller général (1949-1973)
    1971 1977 Pierre Jullien   maire sortant
    1977 1983 Jean Escoffier RPR conseiller général (1973-1979)
    1983 1989 Jean Escoffier   maire sortant
    1989 1995 Jean Monpeyssen[30] PS conseiller général (1979-1992)
    1995 2001 Michel Faure RPR conseiller général (1992-2004)
    2001 2008 Pierre Combes PS conseiller général du canton de Nyons (2004-2015)
    2008 2014 Pierre Combes   maire sortant
    2014 2020 Pierre Combes   maire sortant
    conseiller départemental du canton de Nyons et Baronnies (depuis 2015)
    2020 En cours
    (au 15 janvier 2021)
    Pierre Combes[31][source insuffisante]   maire sortant

    Rattachements administratifs et électoraux


    Nyons, avec 19 autres communes voisines, fait partie de la Communauté de communes du Val d'Eygues.
    Les compétences de la communauté de communes, depuis sa création en décembre 1997, sont le développement économique, l'aménagement de l'espace, l'environnement, l'habitat, l'éclairage public et la voirie, l'action sociale, les technologies informatiques et le classement des archives.
    En 2003, à la suite de l'évolution sur la loi sur l'eau, les compétences de la communauté ont été élargies, et en 2010, avec la création et la gestion de zones économiques, commerciales et artisanales[réf. nécessaire].


    Politique environnementale


    À Nyons, la gestion de l'environnement passe par la gestion des déchets. La commune s'est dotée, en 2012, d'une nouvelle station d'épuration d'un coût de 4 000 000 euros. Une déchetterie intercommunale est à disposition des Nyonsais et des communes voisines[32].


    Finances locales


    Les revenus fiscaux de la commune de Nyons proviennent de plusieurs types d’impôts. Les pourcentages de l'imposition étaient en 2010 de :

    L'imposition des ménages et des entreprises à Nyons en 2010[33]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation (TH) 12,50 %1,17 %7,80 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 20,50 %1,88 %11,57 %2,12 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 113,96 %7,96 %42,44 %5,28 %
    Taxe professionnelle (ex-TP) 27,72 %2,84 %0,00 %0,00 %
    Droit de mutation 1,20 %3,60 %0,09 %0,10 %

    Voir aussi la page suivante (finances locales de Nyons de 2000 à 2018)[34].


    Jumelages


    Au , Nyons est jumelée avec[35] :


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

    En 2019, la commune comptait 6 772 habitants[Note 4], en augmentation de 1,73 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 7002 7242 7443 0403 3973 2083 2513 4503 590
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 6333 6533 6113 6233 5793 2223 5343 3493 611
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 6383 5143 5073 1503 1573 2463 5003 5763 637
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4 2704 9825 6076 0616 3536 7237 0657 1096 632
    2017 2019 - - - - - - -
    6 7936 772-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services et équipements


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    Enseignement


    Les élèves de Nyons suivent leurs études dans la commune :


    Santé


    Les services et professionnels de santé sont largement implantés à Nyons, dans diverses structures.
    De nombreux cabinets de santé sont installés sur la commune, et bénéficient, le week-end, des locaux de la maison médicale de garde mise à leur disposition au sein de l'hôpital local.
    L'hôpital local, de 140 lits, propose des services de première urgence, et assure le seul centre de radiologie du secteur.
    Deux centres hospitaliers spécialisés sont également présents : un centre psychothérapeutique et un centre de soins et réadaptation pneumologie[47].


    Manifestations culturelles et festivités


    Le corso attire chaque année plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. Les chars du défilé ont longtemps servi au carnaval de Nice l'année suivante[réf. nécessaire].

    Plusieurs fêtes célèbrent l'huile d'olive :

    le week-end qui suit le avec « les Olivades »[50] ;

    Des expositions sont organisées au château delphinal[7].

    Du au , une exposition intitulée « Peintures en fleur » s'est déroulée à la galerie Fert à Nyons qui présentait notamment quelques natures mortes floraux de Alice Colonieu[52].


    Loisirs



    Sports


    La commune compte de nombreux équipements sportifs[53] :


    Médias


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    Cultes


    La paroisse catholique de Nyons dépend du doyenné de Nyons au sein du diocèse de Valence[54].

    Les membres de l'Église réformée de France, et plus précisément de l'Église réformée de Baronnies et Désert, a une représentation et un temple dans la commune[55].

    Les musulmans ont également un lieu de culte[56].


    Économie


    Huile d'olive de Nyons (AOC) et vinaigre à la truffe.
    Huile d'olive de Nyons (AOC) et vinaigre à la truffe.
    Coopérative oléicole de Nyons.
    Coopérative oléicole de Nyons.

    Agriculture


    En 1992 : oliviers (AOC olives noires de Nyons, huile d'olive), vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône, VDQS Haut-Comtat), vergers, truffes, lavande (extrait) ovins[7].

    Les spécialités de Nyons sont l'olive (sous AOC) et l'huile d'olive. Nyons est le point le plus septentrional des Alpes du Sud pour la production commerciale d'olives. La tanche, spécifique aux oliveraies de la région de Nyons, est une variété d'olivier particulièrement rustique qui peut supporter des gels à moins 10 degrés. Cette qualité n'a cependant pas empêché la destruction presque complète des oliveraies par le gel de l'hiver 1955-1956. Mais le sinistre a été l'occasion d'organiser la profession et de fonder le Syndicat de l'olive de Nyons[57]. Depuis 1994, les « olives noires de Nyons » et « l'huile d'olive de Nyons » sont classées en Appellation d'Origine Contrôlée. La production est commercialisée par la coopérative du Nyonsais, par plusieurs moulins et des agriculteurs.

    Depuis 2005, l'Institut du monde de l'olivier de Nyons est devenu l'antenne Rhône-Alpes de l'AFIDOL. Il abrite plusieurs structures spécialisées dans la promotion de l'olive de Nyons, dont le Syndicat de la tanche et la Confrérie des chevaliers de l'olivier. Un musée de l'olivier a été créé à côté de la Coopérative du Nyonsais[réf. nécessaire].

    Nyons est par ailleurs située dans une région produisant des vins rattachés à l'appellation des côtes du Rhône, et bénéficie depuis 2020 de l'appellation Côtes du Rhône Villages Nyons. La commune est à proximité de Vinsobres, Visan et Cairanne. Les vins produits sur le terroir de Nyons peuvent être classés en appellation côtes-du-Rhône Village, côtes-du-Rhône et Vins de pays des coteaux-des-baronnies. Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la Commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vin[réf. nécessaire].

    La foire bio-naturellement de Nyons se déroule les samedi et dimanche du week-end de l'Ascension. Autour d'un thème qui change chaque année, elle propose des solutions écologiques aux enjeux de la vie quotidienne[réf. nécessaire].

    Tous les jeudis, un marché très important occupe plusieurs places de la ville (place du Docteur Bourdongle, place Buffaven, place de la Libération). Il permet de découvrir l'ensemble des productions agricoles locales[réf. nécessaire].
    Le dimanche, entre la mi-mai et la fin du mois de septembre, un marché, dit provençal, anime la vieille ville (produits du terroir)[réf. nécessaire].


    Entreprises et commerces


    Au , Nyons comptait 895 établissements : 84 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 44 dans l'industrie, 72 dans la construction, 566 dans le commerce-transports-services divers et 129 étaient relatifs au secteur administratif[I 4].

    En 2011, 60 entreprises ont été créées à Nyons [I 5], dont 45 par des autoentrepreneurs[I 6].


    Industrie et artisanat


    Depuis 2001, de nombreuses sociétés se sont installées dans la ZAC des Laurons (30 à l'origine, près de 70 en 2012). Certains services publics se sont également implantés sans cette zone : pompiers, centre régional Boule sportive et pétanque[58].
    La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme.

    En 2001, une brasserie artisanale s'installe à Nyons, La Grihète.


    Tourisme


    Nyons est un site de villégiature apprécié depuis le XIXe siècle[réf. nécessaire].

    L'hébergement touristique de Nyons est diversifié : cinq hôtels (un hôtel sans étoile, un hôtel 2 étoiles et trois hôtels 3 étoiles), pour une capacité de 71 chambres[I 1].
    Une résidence de vacances est également implantée à Nyons. Elle peut accueillir 152 personnes[réf. nécessaire].
    Le camping 4 étoiles peut accueillir 108 personnes[I 7].


    Revenus de la population et fiscalité


    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 654 , ce qui plaçait Nyons au 28 342e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[59].

    En 2009, seulement 42,4 % des foyers fiscaux étaient imposables[I 8].


    Emploi


    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 714 personnes, parmi lesquelles on comptait 68,3 % d'actifs dont 56,7 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs[I 9].

    On comptait 3 101 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 582 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 140, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 144,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de trois emplois pour deux habitants actifs[I 10].

    Avec 566 demandeurs d'emploi nyonsais, au , le taux de chômage approche 17 % des actifs[60].


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    La commune compte deux[61] monuments (un « classé », un « inscrit ») et 22 objets[62] répertoriés à l'inventaire des monuments historiques.


    Monuments civils

    Le pont de Nyons.
    Le pont de Nyons.
    Le pont au centre et les ruines du château féodal à droite au XIXe siècle, par Alexandre Debelle.
    Le pont au centre et les ruines du château féodal à droite au XIXe siècle, par Alexandre Debelle.
    Porte Saint-Jacques.
    Porte Saint-Jacques.
    Le château (palais) delphinal (XIVe siècle)[7] : il n'en reste que trois tours et quelques traces de murs extérieurs[réf. nécessaire].
    Il s'agit du château féodal (dit château vieux au XVIe siècle) : construit sur le rocher du Maupas, il terminait, du côté nord, le quartier des Forts. Les bâtiments actuels, visibles depuis la rue des Grands Forts, datent pour l'essentiel du milieu du XVIe siècle (grandes salles au-dessus d'un passage couvert, fenêtres à meneaux) lorsque le bâtiment à vocation militaire fut transformé en résidence de plaisance[réf. nécessaire].
    Devenu propriété communale lorsque les Nyonsais rachetèrent la seigneurie en 1626, le château fut converti en presbytère en 1731 puis vendu aux enchères publiques en 1779[réf. nécessaire].
    Restauré à partir du début des années 1960, c'est aujourd'hui une propriété privée[réf. nécessaire].
    Le passage de la rue des Grands forts et les armoiries placées à l'entrée de ce passage sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 10 février 1983[63].
    Ce quartier a été organisé à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle autour de deux rues, l'actuelle rue des Petits Forts à l'est et la rue des Grands Forts à l'ouest ; cette dernière est en grande partie couverte par des maisons d'habitation. Il conserve en grande partie une allure médiévale. La crête est dominée par deux tours du XIIIe siècle, la tour Randonne transformée en chapelle au XIXe siècle et la tour Dauphine (propriété privée). Le quartier était terminé au nord par le château delphinal[réf. nécessaire].
    Le quartier ouvrait sur la ville par deux portes vers le sud, le portail Corcosson, qui existe encore (entrée de la rue des Grands Forts) et le portail Gérenton (rue des Petits Forts) dont il ne reste que quelques traces. Le portail Corcosson, qui passe sous le château féodal, est surmonté de trois écussons, dont un représente les armes du dauphin (inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques)[réf. nécessaire].
    Au sud-est, se trouve l'ancien hôtel particulier de la famille des La Tour-Gouvernet de La Charce, dont plusieurs membres furent gouverneurs de Nyons. C'est à cette famille qu'appartient Philis de La Charce[réf. nécessaire].
    Au nord, à côté de la porte Saint-Jacques, une maison abritait la cour de justice dès le XIVe siècle. Elle fut par la suite appelée « maison du Roi ». Cette place a bénéficié d'un réaménagement complet qui a été distingué en 2006 par l'attribution d'une équerre d'argent par le journal Le Moniteur[réf. nécessaire].
    Il a été inauguré en 1409 par l'évêque de Vaison. Il relie les deux rives de l'Eygues avec une seule arche de 43 m et domine la rivière de plus de 18 m.
    Le pont était gardé par une redoute élevée à chaque extrémité. La tour du péage occupait le centre du pont[réf. nécessaire].
    Le pont est classé monument historique depuis le 8 octobre 1925[64]).
    Il est aussi classé second pont de France de qualité aussi pure[réf. nécessaire].

    Sur le plateau de Guard, se trouvent les ruines d'un château[7].

    Notons aussi la grotte des Huguenots, au Serre de Reynier : refuge des assemblées de protestants nyonsais pendant les guerres de Religion, puis des républicains nyonsais opposés au coup d'État du [réf. nécessaire].


    Monuments religieux

    La tour Randonne.
    La tour Randonne.
    Une tradition locale veut que ce soit à cet endroit que saint Césaire fonda, au commencement du VIe siècle, le monastère qui devait exercer sa suzeraineté sur la ville de Nyons jusqu'au début du XIVe siècle. Il y percevait la dîme jusqu'à la Révolution.
    À la fin du Xe siècle, une chapelle dédiée à saint Pierre, située dans la villa de Patennatis, y est déjà mentionnée[réf. nécessaire].
    Le bâtiment actuel renferme l'un des rares escaliers du XVIIIe siècle de la ville. À l'est, une porte d'entrée sculptée, datée du XVIIIe siècle, ouvrait sur une rue, aujourd'hui élargie et devenue la place Saint-Césaire.
    Au XIXe siècle, ce bâtiment a abrité la mairie, la sous-préfecture et le tribunal d'instance. Il sert aujourd'hui de « maison des services publics »[réf. nécessaire].
    L'église Saint-Vincent est mentionnée fin Xe siècle. L'édifice actuel a été reconstruit au cours de la première moitié du XVIIe siècle, après les destructions liées aux guerres de Religion.
    Sa large nef conserve une allure romane.
    Plusieurs tableaux remarquables y sont conservés. Plus de quinze toiles sont classées au titre des monuments historiques. Ils datent de la première moitié du XVIIe siècle. Ils provenaient d'un ancien couvent de récollets (actuel temple protestant) : deux œuvres attribuées à des peintres du Velay, Jean et Guy François, inspirés par Le Caravage (L'adoration des Bergers et Saint-Bonaventure) ; un tableau de Guillaume Perrier, frère de François Perrier, Les deux familles du Christ ; quatre tableaux d'un peintre de la première moitié du XVIIe siècle, inspiré notamment par l'école vénitienne (L'enterrement du Christ, le Christ chez Marthe et Marie, le Christ et Marie-Madeleine, ainsi qu'un Ecce Homo).
    Le tabernacle de l'autel de la chapelle Saint-Joseph est l'œuvre d'un sculpteur originaire de Rouen, Pascal Jouvenet, qui fut moine récollet à Nyons et qui a réalisé des tabernacles dans d'autres couvents de récollets (chapelle de l'hôpital local de Bourg-Saint-Andéol, église de Montferrand[Lequel ?])[réf. nécessaire].
    Brûlée lors des guerres de Religion, elle resta en ruine pendant plus d'un siècle et fit place à la petite chapelle actuelle[réf. nécessaire].
    1280 : la tour Randonne est située sur les hauteurs du quartier des Forts. Elle a été construite par Randonne de Montaubant en 1280, rattachant ainsi sa baronnie à Nyons.
    Le , M.L. Francou, curé de Nyons, se rend acquéreur de la tour et la convertit en chapelle (appelée la chapelle de Bon Secours). La première messe y est célébrée le .
    Sur le vieux donjon se dresse une pyramide de trois étages d'arcades à quatre faces ornées de statues. Elle soutient une statue colossale de la Vierge. Le monument mesure 24 mètres de hauteur et domine toute la vallée.  : Le tabernacle du XVIIe siècle est classé au titre des monuments historiques[réf. nécessaire].
    Son architecture classique est sobre : les trois travées de la nef se terminent par un chœur carré placé à l'ouest.
    Au début du XIXe siècle, le temple protestant y a été installé. Le reste du monastère a été transformé en hôpital.
    Lors de la transformation de l'église en temple, aucune modification majeure n'a été faite. L'ancienne chapelle de la Vierge, située au sud du chœur, a cependant été séparée du reste de l'église pour devenir la chapelle de l'hôpital. Jusqu'à la fin des années 1960, l'entrée se faisait par deux portes : une à l'est qui subsiste et une autre au nord qui a disparu depuis la construction d'une salle paroissiale[réf. nécessaire].

    Patrimoine culturel


    Il existe une « Confrérie des chevaliers de l'olivier »[7].

    L'artisanat créateur est important[7].


    Musées

    Scourtinerie de Nyons.
    Scourtinerie de Nyons.

    Patrimoine naturel


    La commune fait partie du Parc naturel régional des Baronnies provençales créé en 2015.


    Personnalités liées à la commune



    Héraldique, logotype et devise


    Article détaillé : Armorial des communes de la Drôme.

    Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'argent au château donjonné de trois tourelles de gueules, celle du milieu plus haute, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable.


    Annexes


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    Bibliographie


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    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en octobre 2020, l'ancienne notion d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. En 1938, les sociétés françaises de chemins de fer ont été nationalisées.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références



    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    5. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    6. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
    7. TOU T2 - Nombre et capacité des campings selon le nombre d'étoiles.
    8. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
    9. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    10. EMP T5 - Emploi et activité.

    Autres références

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    2. https://www.geoportail.gouv.fr/
    3. fiche de l'Aygues sur le site du Sandre.
    4. Fiche de la Sauve sur le site du Sandre.
    5. Benoît France, Grand atlas des vignobles de France, SOLAR, , 322 p. (ISBN 2-263-03242-8), p251.
    6. René BARJAVEL, La Charrette bleue, FOLIO, , 249 p. (ISBN 978-2-07-037406-9), p 165.
    7. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Nyons.
    8. Gabriel Boulé, Histoire naturelle, ou Relation exacte du vent particulier de la ville de Nyons en Dauphiné, dit le vent de S.-Cesarée d'Arles, et vulgairement le Pontias, en laquelle sont insérées plusieurs remarques curieuses de la géographie et de l'histoire ecclésiastique, civile et naturelle, et notamment diverses merveilles de certains vent topiques (sic) et régionaux ci-devant inconnues [Texte imprimé] ; par Gabriel Boule, Orange, Raban, , 159 p..
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Nyons », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    18. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 8 (Antignan).
    19. transports en commun.
    20. Chemin de Fer à Nyons.
    21. Risques naturels.
    22. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 248 (Nyons).
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 502b.
    24. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux celtique continental, Paris, Errance, coll. « Hespérides », , 440 p. (ISBN 978-2-87772-237-7 et 2-87772-237-6), p. 213-235.
    25. Desaye Henri, Inscriptions nouvelles de la Drôme. Nouveaux textes lapidaires de l'arrondissement de Nyons, Gallia, 18-2, 1960, p. 211-212.
    26. CHOUQUER, Gérard, Le plan cadastral « B » : un événement majeur, dans F. Favory dir., Le Tricastin romain : évolution d'un paysage centurié : (Drôme, Vaucluse), Lyon, Alpara, 2013, § 119-120 {https://doi.org/10.4000/books.alpara.2834}.
    27. ILN-Vienne, 303
    28. Mège Jean-Claude, Bois Michèle, Desaye Henri, Girard Yves, Un milliaire de Nyons et quatre inscriptions des Voconces de la Drôme, Revue archéologique de Narbonnaise, 44, 2011, p. 120
    29. Mège Jean-Claude, Bois Michèle, Desaye Henri, Girard Yves, Un milliaire de Nyons et quatre inscriptions des Voconces de la Drôme, Revue archéologique de Narbonnaise, 44, 2011, p. 117-120.
    30. Il a parrainé la candidature de Jacques Cheminade à l'élection présidentielle française de 1995.
    31. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    32. station d'épuration de Nyons.
    33. « Impôts locaux à Nyons », taxes.com.
    34. http://marielaure.monde.free.fr/Finances_Locales_Web/Departement_026/Nyons/Nyons.html.
    35. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    40. École maternelle Meye.
    41. école maternelle Sauve.
    42. école primaire Meyne.
    43. école primaire Sauve.
    44. école privée Notre-Dame.
    45. Collège René-Barjavel.
    46. Lycée Roumanille.
    47. professionnels de santé.
    48. « Les Journées Barjavel », sur Ville de Nyons (consulté le ).
    49. Éric Dautriat, Les mots de l'olivier (ISBN 978-2-7491-5668-2 et 2-7491-5668-8, OCLC 1005840235, lire en ligne), p. 15.
    50. « Les Olivades. Fête de l'Olive noire de Nyons », sur Ville de Nyons (consulté le ).
    51. Pierre-Antoine Landel, Claire Delfosse, Nicolas Canova, Nicolas Robinet, Pierre Caritey, L'événementiel « agriculturel » en Rhône-Alpes : Au croissement des ressources agricoles et des ressources culturelles dans les territoires (DOI halshs-00913557, lire en ligne), p. 75.
    52. « Exposition « Peintures en fleur », Galerie Fert à Nyons / Agenda / arts-spectacles », sur arts-spectacles (consulté le ).
    53. équipement sportif.
    54. paroisse de Nyons.
    55. temple protestant.
    56. mosquée de Nyons.
    57. Au pays des olives Anne Simonet-Avril et Sophie Bousshaba, Kubik 2005, (ISBN 2-35083-015-2).
    58. ZAC des Laurons.
    59. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    60. Chomage à Nyons.
    61. « Liste des monuments historiques de la commune de Nyons », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. « Liste des objets historiques de la commune de Nyons », base Palissy, ministère français de la Culture.
    63. « Château Vieux (ancien château delphinal) », notice no PA00117003, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. « Pont sur l'Eygues », notice no PA00117004, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. Le dernier scourtinier.
    66. Musée de l'olivier à Nyons.
    67. Jean Hoermann, « Clair Tisseur, pionnier des retraités nyonsais », Terre d’Eygues, no 15, , p. 14-20.
    68. Correspondant, « Françoise Bourdon à la rencontre de ses lecteurs à la bibliothèque », Midi libre, (lire en ligne, consulté le ).

    На других языках


    [de] Nyons

    Nyons [njɔ̃s] (okzitanisch Niom) ist eine südfranzösische Kleinstadt und eine Gemeinde mit 6772 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Drôme in der Region Auvergne-Rhône-Alpes. Sie ist Hauptstadt (frz.: chef-lieu) des gleichnamigen Arrondissements sowie Hauptort des Kantons Nyons et Baronnies.

    [en] Nyons

    Nyons (French pronunciation: ​[njɔ̃s]; Occitan: Nioun, Niom[2]) is a commune in the Drôme department in southeastern France.
    - [fr] Nyons

    [it] Nyons

    Nyons (in occitano Niom) è un comune francese di 7.357 abitanti situato nel dipartimento della Drôme della regione dell'Alvernia-Rodano-Alpi, sede di sottoprefettura.

    [ru] Ньон (Франция)

    Ньонс (фр. Nyons [njɔ̃s], окс. Niom) — один из древнейших городов Прованса, в исторической области Баронни, неподалёку от Мон-Ванту. Стоит на реке Эг, через которую перекинут живописный средневековый мостик. Ныне коммуна французского департамента Дром с населением 7,1 тыс. жит. (2007).



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