Vaison-la-Romaine est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour les articles homonymes, voir Vaison.
Vaison-la-Romaine | |
Cité médiévale de Vaison avec à gauche le château des comtes de Toulouse. | |
Blason |
|
Administration | |
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Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Vaucluse |
Arrondissement | Carpentras |
Intercommunalité | Communauté de communes Vaison Ventoux (siège) |
Maire Mandat |
Jean-François Perilhou 2020-2026 |
Code postal | 84110 |
Code commune | 84137 |
Démographie | |
Gentilé | Vaisonnais, Vaisonnaise |
Population municipale |
5 908 hab. (2019 ) |
Densité | 219 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 14′ 32″ nord, 5° 04′ 21″ est |
Altitude | 204 m Min. 156 m Max. 493 m |
Superficie | 26,99 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Vaison-la-Romaine (ville-centre) |
Aire d'attraction | Vaison-la-Romaine (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaison-la-Romaine (bureau centralisateur) |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.vaison-la-romaine.com |
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Ses habitants sont appelés les Vaisonnais.
Elle est connue pour ses vestiges romains particulièrement riches dont un pont à arche unique, ainsi que pour sa cité médiévale et sa cathédrale. La ville comprend des éléments antiques, médiévaux et modernes.
Vaison-la-Romaine dispose de quatre théâtres et de nombreux lieux d'exposition et galerie. Elle accueille également des événements culturels dont des festivals de danse et de chants polyphoniques qui lui ont permis d'être labellisée « Cité chorale Européenne ».
La commune est située sur la partie nord du département, au sud de l'Enclave des papes. Elle est située à environ 27 km d'Orange, 50 km d'Avignon, 10 km des Dentelles de Montmirail et 10 km du pied du mont Ventoux.
La commune fait partie du « pays Voconces ».
La commune fait partie du parc naturel régional du Mont-Ventoux.
Elle est entourée de sept collines couvertes de forêts et de vignes. En venant de l'ouest, Vaison marque le début des moyennes montagnes.
La commune se trouve dans une zone de sismicité modérée[1]. Le dernier séisme ressenti est celui de 1905[2]
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :
Buisson | Villedieu | Saint-Romain-en-Viennois | ||
Roaix | N | Saint-Marcellin-lès-Vaison | ||
O Vaison-la-Romaine E | ||||
S | ||||
Séguret | Crestet | Crestet |
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[4]. Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps. Ce climat méditerranéen a les caractéristiques suivantes :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2 | 3 | 6 | 8 | 12 | 15 | 18 | 18 | 14 | 11 | 6 | 3 | 9,7 |
Température moyenne (°C) | 6 | 7,5 | 11 | 13 | 17,5 | 21 | 23 | 23 | 19,5 | 15,5 | 9 | 6,5 | 14,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 10 | 12 | 16 | 18 | 23 | 27 | 30 | 30 | 25 | 20 | 13 | 10 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,4 1985 |
−14,5 1956 |
−9,7 2005 |
−2,9 1970 |
1,3 1979 |
5,7 1984 |
9 1953 |
8,3 1974 |
3,1 1974 |
−1,1 1973 |
−5,4 1952 |
−14,4 1962 |
|
Record de chaleur (°C) date du record |
20,3 2002 |
23 1960 |
27,2 1990 |
30,7 2005 |
34,5 2001 |
38,1 2003 |
40,7 1983 |
42,6 2003 |
35,1 1966 |
29,6 1985 |
24,6 1970 |
20,2 1983 |
|
Précipitations (mm) | 36,5 | 23,3 | 24,9 | 42,7 | 45,6 | 25,4 | 20,9 | 29,1 | 65,8 | 59,8 | 52,8 | 34 | 460,6 |
Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à 2,5 litres par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de 660 litres par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et 30° selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de 40,5 °C lors de la canicule européenne d'août 2003 le 5 août (et 39,8 °C le 18 août 2009) et −12,8 °C le . Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon.
Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafales en moyenne[5].
Service de bus. 3 lignes, de 8 h 30 à 22 h 50.
La commune n'est pas soumise à la loi SRU (qui oblige les communes à avoir un certain pourcentage de logements en HLM), mais elle en annonce entre 15 et 20 %[6].
Vaison-la-Romaine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vaison-la-Romaine, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[10] et 7 757 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vaison-la-Romaine, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 12,8 % | 348 |
Vignobles | 49,7 % | 1346 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 4,3 % | 116 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 11,6 % | 313 |
Forêts de feuillus | 9,5 % | 256 |
Forêts de conifères | 10,7 % | 290 |
Forêts mélangées | 1,5 % | 40 |
Source : Corine Land Cover[15] |
L'occupation des sols est marquée par l'importance des territoires agricoles : 65,6 % de la surface communale. Les vignobles occupent à eux seuls 49,7% de la surface communale.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Vasio Vocontiorum par le géographe romain Pomponius Mela au Ier siècle, vers 43 après Jésus-Christ (les Voconces sont un peuple gaulois, dont Vasio est la capitale), pago Vasionense en 815, Vaiso en 1081, Vaison dès 1169.
Ce toponyme a évolué en Vaison en provençal selon la norme classique ou Veisoun selon la norme mistralienne. Il trouve son origine dans le pré-celtique *vas (source) auquel a été adjoint le suffixe -io[16]. À l'origine de la ville, une source sacrée, dédiée à la divinité Vasio, dont le nom évoque un endroit humide, une source.
Vaison devient Vaison-la-Romaine en 1924[17] en raison des nombreux vestiges romains qui s'y trouvent.
Au début de l'Âge du fer, la région est habitée par les Ligures. Des vestiges d’habitat et de remparts laissés par la communauté agraire du premier Âge du fer (VIIIe au Ve siècle av. J.-C.) ont été découverts sur la rive gauche de l’Ouvèze, au bas de l’éperon rocheux. C’est sur cette hauteur, marquant le paysage (actuellement occupé par la Haute-Ville), que se sont abritées les populations ligures, puis celto-ligures à partir de l’invasion des Voconces au IVe siècle av. J.-C. À la fin du IVe siècle av. J.-C., « Vasio Vocontiorum » (Vaison des Voconces) devient la capitale d’une tribu du peuple celtique des Voconces. Ce peuple occupait un territoire limité par la Durance au sud, l’Isère au nord, le couloir rhodanien à l’ouest, la Durance et les Préalpes à l’est.
Après la conquête romaine (125-118 av. J.-C.), la cité des Voconces compte deux capitales, Luc-en-Diois et Vaison. Les Romains en font l’une des villes les plus riches de la Gaule narbonnaise. Elle fut la patrie de l'historien Trogue Pompée. Le plus grand historien de langue latine Cornélius Tacitus, Tacite, est probablement originaire de Vaison-la Romaine[18].
Vasio devient « cité fédérée » (et non une colonie romaine). Les Voconces descendent sur la rive droite où se structure progressivement une ville. L’urbanisme commence à partir de noyaux agricoles qui se métamorphosent en habitations de ville, lors de la création des voies de circulation et l’édification des grands monuments publics dans la seconde moitié du Ier siècle : théâtre, pont, aqueduc, thermes… La paix romaine est propice à l’extension de la cité, qui connaît sa splendeur au IIe siècle. Elle couvre alors 70 à 75 hectares. Elle est l’une des villes les plus riches de la Narbonnaise. Après la chute de l'Empire romain, Vaison devint un centre religieux relativement important (un évêché y existe dès le IVe siècle) où se réunirent deux conciles, en 442 et 529. Les invasions barbares du Ve siècle affaiblissent néanmoins la cité.
L’Ouvèze, autrefois navigable, sépare la Haute-Ville de la cité actuelle qui recouvre la ville gallo-romaine, dont 15 hectares sont dégagés. Quant au « château de la Villasse » et son allée de platanes bicentenaires, il domine les vestiges gallo-romains dits de La Villasse. Plus à l’est, la colline de Puymin est signalée par un vaste espace boisé. Les autres vestiges gallo-romains (Thermes du Nord, villa du Paon) échappent au regard. Le reste de la cité antique demeure sous le Vaison actuel. Enfin, on remarque deux édifices romans à l’ouest de La Villasse : la chapelle Saint-Quenin, et plus au sud, la cathédrale Notre-Dame de Nazareth et son cloître. Ce panorama urbain, où s’imbriquent vestiges antiques, bâtiments romans et constructions récentes, suggère superpositions et déplacements des occupations au cours des âges.
Aux temps troublés du Moyen Âge, les habitants émigrent sur le rocher escarpé de la rive gauche de la rivière l’Ouvèze, à l’abri des remparts et du château fort. En 924, le roi Raoul de Bourgogne confirme les possessions de l'Abbaye Saint-Martin d'Autun à Fréjus, à Vaison-la-Romaine et en pays Viennois[19].
Jusqu’au XIIe siècle, la ville se développe en plaine autour de la cathédrale et du palais épiscopal où elle subit plusieurs invasions dues aux conflits, entre les comtes de Toulouse et les évêques successifs. Au XIIIe siècle, la population chercha refuge sur le rocher, au pied du château construit par les comtes de Toulouse, mais devenu propriété papale. C’est dans ce contexte que prospéra en territoire pontifical la ville médiévale qui subsiste aujourd’hui.
Dans la cathédrale de la ville haute, en 1645, fut fondée une « dévote confrérie sous le titre de Monseigneur Vincent ». Pour en faire partie, il était exigé d'être « bon catholique et croyant ». La confrérie avait à sa tête un prieur, choisi parmi les membres du clergé, et un Bayle qui ne pouvait refuser sa charge et se devait, pendant l'année de sa charge, de faire respecter et observer les statuts et en particulier de « prier Dieu pour l'augmentation de la foi catholique ». On sait aussi que la fonction de Prieur fut assumée, en 1686, par le capistol, doyen du chapitre de la cathédrale, en 1696, par l'archidiacre et, en 1709, par le sacristain. Comme les confrères n'avaient pas de chapelle spécialement dédiée à leur saint patron, ils avaient élu domicile dans celle de l'Ange gardien. Leur objectif, comme il est inscrit en exergue sur une page de garde de leur livre de compte, se résumait en cette maxime « Si nous voulons être de véritables confrères de saint Vincent, il faut que nous imitions sa vie »[20].
Année | 1645 | 1691 | 1710 | 1751 | 1789 | 1791 |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de membres |
180 | 87 | 82 | 101 | 75 | 41 |
Au XVIIIe siècle, la plus grande partie de la population redescendit dans la plaine.
Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Le XXe siècle voit une véritable renaissance vaisonnaise s'opérer, et la petite cité reconquérir patiemment son statut de ville, avec une économie basée à la fois sur la viticulture et le tourisme. Cet essor est notamment dû à la création de la ligne de chemin de fer d'Orange à Buis-les-Baronnies qui desservira la ville de 1907 à 1952. Cela se traduit également lors de l'entre-deux guerre : il n'est qu'à regarder les multiples traces laissées dans l'urbanisme vaisonnais par l'architecture des années 1930, au sein même de la ville moderne, avec ses ferronneries caractéristiques, ses balcons modern'style et les couleurs vertes ou roses de quelques immeubles.
Le 9 juin 1944, une première libération de Vaison-la-Romaine a lieu : le maquis Vasio, renforcé des FFI du maquis Ventoux, investit la ville. La réaction allemande est très rapide : 2 500 hommes de la Wehrmacht attaquent la ville dès le lendemain. Les combats font 60 morts dans les rangs allemands, 17 chez les résistants[21].
La crue du 22 septembre 1992[22] s'est déroulée durant les orages d'automne qui peuvent se produire sur les cours d'eau méditerranéens de moyenne montagne. Cet événement météorologique important, désigné sous le terme d'épisode méditerranéen, semble avoir été amplifié par les modes d'occupation du sol et de gestion des lits des cours d'eau. L'histoire et l'analyse géomorphologique indiquent, en effet, que l'Ouvèze a déjà connu des crues aussi importantes que celle du . Elle se caractérise par sa courte durée et son intensité. En effet, en quatre heures, il est tombé selon les endroits, entre 300 mm à Entrechaux près de Vaison-la-Romaine, 143 mm à Buis-les-Baronnies, dans la Drôme, 179 mm à Vaison et 215 mm à Malaucène. De plus, il s'est écoulé à peine cinq heures entre l'inondation et l'amorce de la décrue.
Toute la nuit et durant plusieurs jours, les secouristes vont s'affairer à retrouver les victimes. Mais cette montée des eaux restera marquée à jamais par les pertes humaines : 37 décès dont 3 à Séguret ; 4 disparus (dont un corps retrouvé en novembre 1993). Les pertes matérielles se chiffrent quant à elles à 500 millions de francs (soit un peu plus de 113 millions d'euros en 2020).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Lucien Grangeon | PCF | Agent d'assurance Sénateur de Vaucluse (1946 → 1948) Conseiller général du canton de Vaison-la-Romaine (1945 → 1951) | ||
Théo Desplans | DVG puis RI | Conseiller général du canton de Vaison-la-Romaine (1951 → 1970) | ||
Yves Meffre | PS | Conseiller général du canton de Vaison-la-Romaine (1970 → 1994) | ||
André Thes | Inspecteur de l'Éducation nationale | |||
Yves Meffre | PS | Conseiller général du canton de Vaison-la-Romaine (1970 → 1994) | ||
Claude Haut | PS | Directeur territorial Sénateur de Vaucluse (1995 → ) Conseiller général du canton de Vaison-la-Romaine (1994 → 2015) Président du Conseil Général (2001-2015) Président du Sipavo (1989 → 2001) | ||
(décès) |
Patrick Fabre | PS | Président de la CC du Pays Voconces - Copavo (2001 → 2003) | |
Pierre Meffre | PS | Ingénieur de travaux publics Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (2004 → 2015) Président de la CC Vaison Ventoux (2004 → 2015) | ||
En cours | Jean-François Périlhou | DVD-LR | Cadre du secteur privé Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (2021 → ) Président de la CC Vaison Ventoux (2021 → ) |
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :[24]
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
Élections référendaires :
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 17,94 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 27,35 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 43,16 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 21,30 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 055 €[27].
La commune fait partie de la communauté de communes Vaison Ventoux (COPAVO), qui fait elle-même partie du syndicat mixte d'aménagement de l'Aygues et du syndicat mixte d'aménagement du bassin de l'Ouvèze (SIABO).
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Vaison Ventoux.
La commune est incluse dans la zone de protection Réseau Natura 2000 « l'Ouvèze et le Toulourenc », sous l'égide du ministère de l'Écologie, de la DREAL Provence-Alpes-Côte-d'Azur, et du MNHN (Service du Patrimoine Naturel)[28].
La commune dispose d'une station d'épuration de 20000 Equivalent Habitants[29],[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 5 908 habitants[Note 3], en diminution de 2,97 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +2,09 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 680 | 1 901 | 1 975 | 2 145 | 2 562 | 2 602 | 2 879 | 2 968 | 3 059 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 272 | 3 404 | 3 340 | 3 279 | 3 330 | 3 098 | 2 963 | 2 837 | 2 793 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 814 | 3 049 | 3 062 | 3 042 | 3 049 | 3 090 | 3 155 | 3 316 | 3 421 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 865 | 4 402 | 5 210 | 5 862 | 5 663 | 5 904 | 6 147 | 6 313 | 6 153 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 055 | 5 908 | - | - | - | - | - | - | - |
Pour la pratique du sport, les habitants de Vaison-la-Romaine peuvent disposer de plusieurs équipements[36] :
La ville dispose d'une piscine municipale de plein air.
Les 14, 15 et , Vaison-la-Romaine est ville étape et de repos lors du 100e Tour de France, édition 2013. Ces trois jours de présence de la « Grande boucle » dans le nord Vaucluse donnent lieu à des festivités dans la ville[37].
Le , Vaison la Romaine est ville départ de la première édition du Mont Ventoux Dénivelé Challenges[38].
Chrétien (églises et cimetière)[39]
La cathédrale Sainte-Marie-de-l'Assomption de Vaison-la-Romaine et la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth de Vaison-la-Romaine sont présentes dans la ville.
Il ne semble pas y avoir d'équipement de santé particulier sur la commune, mais la commune de Vaison-la-Romaine est munie de :
Il y a La Poste, une gendarmerie, un centre de secours des sapeurs-pompiers couvrant également les communes environnantes.
Le commerce représente une part importante de l'activité de Vaison. La densité et la qualité des magasins sont impressionnantes et dignes de villes beaucoup plus importantes. Chaque mardi se tient un magnifique marché provençal, l'un des plus importants de la région. L'entreprise principale de la ville est la société CAAGIS (Crédit Agricole Assurances Gestion, Informatique et Services) qui emploie environ 300 salariés et qui gère les contrats d'assurance et l'informatique du groupe Crédit Agricole.
Vaison-la-Romaine est surtout connue pour le patrimoine archéologique dont elle tire son nom. Cependant, il ne faut pas réduire sa richesse historique à ce qui était enfoui, le pont romain, la ville médiévale sur la rive gauche de l'Ouvèze, la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth et son cloître attirent, eux aussi, beaucoup de visiteurs.
La ville possède un office du tourisme, ainsi que de multiples possibilités d'accueil (hôtels, campings, gîtes, chambres d'hôtes, village de vacances, aire de camping-cars…).
Vaison-la-Romaine est sur la route des Princes d'Orange. Cet itinéraire était emprunté par les princes d'Orange (dynastie qui régna sur Orange de 1115 à 1702) pour rejoindre leur baronnie d'Orpierre.
Sur la commune, la viticulture et l'arboriculture fruitière sont majoritaires.
Le vignoble produit des vins classés en côtes-du-rhône et ventoux (AOC)[40]. Les autres vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent prétendre, après agrément le label vin de pays de la Principauté d'Orange.
Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la Commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vin. Il existe une « Maison des vins » dans les locaux de l’office de tourisme pour promouvoir la production.
Service culturel, pôle culturel, école intercommunale de danse et de musique, bibliothèque, Point jeunes et service jeunesse, sports et loisirs, musée archéologique[41].
Lieux d'exposition et de spectacles :
La ville accueille notamment Vaison Danses, un festival de danse de renommée internationale[42]
L'association internationale de chant choral À Cœur Joie organise dans cette ville tous les trois ans depuis 1953 les Choralies. Ce festival réunit cinq mille personnes venues de tous pays dans le théâtre antique romain pour chanter en polyphonie. Cette rencontre a permis à la ville de Vaison-la-Romaine de se voir attribuer le label de Cité chorale européenne par la Communauté européenne en 1995. Depuis 1993 se tient à Vaison le festival des chœurs lauréats réunissant des ensembles s'étant distingué dans une des épreuves du Grand Prix européen du chant choral.
Un Centre d’étude et de développement des énergies renouvelables.
Le cloître : À gauche du chœur dans l'absidiole, on accède au cloître, qui a conservé trois de ses galeries d'origine (XIIe et XIIIe siècles, celle du sud-est ayant été reconstituée au XIXe siècle). Il est l'un des plus beaux de l'art roman. Ses arcades géminées, ses colonnettes revêtent un caractère artistique achevé. Édifié au Xe siècle par les chanoines du chapitre, il fut réparé par l'évêque Joseph Marie de Suarès au XVIIe siècle et complètement restauré au XIXe siècle par M. Revoil, architecte départemental. De forme carrée, il contient quatre galeries voûtées décorées de corniches et sur lesquelles s’ouvraient jadis les portes communiquant avec les cellules des chanoines qui étaient attenantes.
Nombreux sont les écrivains, peintres et autres acteurs résidant à Vaison-la-Romaine et dans les villages alentour[65].
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Apparues au XVIIIe siècle, les armes actuelles se blasonnent ainsi :
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Une version antérieure du blason datant du XVIIe siècle est rapportée ainsi :
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En 1470, les armes de la ville représentaient un château[67].
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