L'ouest de la commune est bordée par le canal de Donzère-Mondragon.
Climat
Article connexe: Climat de la Drôme.
Le climat du Tricastin est un climat que l'on peut qualifier de type méditerranéen avec un net renforcement du mistral en hiver et une sécheresse particulièrement affirmée pendant l'été.
Les hivers sont plus doux que dans le nord du département. La température moyenne est de 5°C en janvier et de 23°C en juillet. Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps: deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps[réf.nécessaire].
Saint-Paul-Trois-Châteaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Paul-Trois-Châteaux, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[7] et 10 324 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[8],[9].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: zones agricoles hétérogènes (32,7%), forêts (19,5%), zones urbanisées (16,5%), cultures permanentes (11,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6%), eaux continentales[Note 3] (3,8%), terres arables (0,1%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Sur les 3 908 logements situés sur la commune, 90% sont des résidences principales. Plus de la moitié des foyers sont propriétaires de leur résidence principale[13].
Allène est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé les Allaines au XVIIIesiècle (Carte de Cassini)[14].
Logement
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Projets d'aménagement
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Voies de communication et transports
Réseau routier
La commune est desservie par les routes départementales D 59 (depuis Suze-la-Rousse et Pierrelatte), D 71, D 133, D 158, D 458 (depuis Les Granges-Gontardes au nord et Bollène au sud) et D 859[1].
L'autoroute A7 traverse la commune à l'ouest. Le péage le plus proche est à Bollène (no19)[1].
Transports en commun
Une ligne régulière de bus, la numéro 44 Montélimar-Nyons, dessert Saint-Paul-Trois-Châteaux, à raison de dix allers-retours quotidiens[15].
D'autres lignes relient les communes de Clansayes[16], Roussas-Pierrelatte[17], Montélimar-Buis-les-Baronnies[18].
La ligne de bus no42 (Orange-Montélimar) dessert quotidiennement la commune, avec plusieurs allers-retours[19].
Réseau ferroviaire
La Ligne de Pierrelatte à Nyons, via Saint-Paul-Trois-Châteaux, a fonctionné de 1896 à 1951 (date de la construction du Canal de Donzère-Mondragon qui a coupé la ligne).
La gare SNCF la plus proche est celle de Pierrelatte.
Les gares TGV les plus proches sont celles de Valence et d'Avignon? Certains arrêt se font en gare de Montélimar.
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans la Drôme.
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Autres risques
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Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[20]:
Iersiècle: mention du peuple des Tricastins: Tricastini (Pline l'Ancien, 3, 36[21]).
Iersiècle: Augusta Tricastinorum (Pline l'Ancien).
Iersiècle: mention du territoire des Tricastins: in Tricastinis (Tite Live, V, 34).
Vers 400: civitas Tricastrinorum (Notitia Gall.).
567: mention de l'évêque: episcopus Tricastrinorum (Labbe et Cossart, Concilia).
827: mention du territoire: ager Tricastinensis (Mabillon, Anal., II, 340).
852: mention de l'église-cathédrale Notre-Dame et Saint-Paul: ecclesia Tricastinensis in honorem Sancte Marie et Sancti Pauli constructa (B. de Saint-Marthe, 39).
960: villa Trexiani (?) (Hist. de Languedoc, III, 435).
1078: mention de l'église-cathédrale: ecclesia Tricastina (Gall. christ., I, 120).
1182: mention de l'évêque: Tricastine sedis episcopus (cartulaire des Templiers, 134).
1182: mention du chapitre: canonici Sancti Pauli (cartulaire des Templiers, 134).
1183: mention du diocèse: in episcopatu Tricastrino (Masures de l'Isle-Barbe, 117).
1202: apud Sanctum Paulum (B. de Saint-Marthe, 67).
1202: civitas Tricastina (Gall. christ., I, 121).
1211: civitas Tricastrina (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1211: mention de l'évêque: Tricastrensis episcopus (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1272: mention du diocèse: episcopatus Tricastini (B. de Saint-Marthe, 307).
1272: mention du bailliage: curia Tricastina (B. de Saint-Marthe, 311).
1274: mention du bailliage: curia Tricastrina (Gall. christ., I, 121).
1296: mention du diocèse: Tricatrensis dioecesis (inventaire des dauphins, 254).
1304: apud Tricastinum (Valbonnais, II, 117).
1334: mention du diocèse: Cistriensis diocesis (sic.) (cartulaire de Montélimar, 42).
1338: Sanctus Paulus Tricastinensis (Gall. christ., I, 133).
1340: civitas Sancti Pauli (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1345: mention du diocèse: dioecesis Tricastrium (cartulaire de Romans, p. j., 13).
1417: mention du chapitre: capitulum ecclesiae Tricastinensis (B. de Saint-Marthe, 83).
1426: mention de l'évêque: episcopus Tricastrinus (B. de Saint-Marthe, 397).
1430: mention du mandement: mandamentum Sancti Pauli (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1433: Sainct Paol de Transi (Lacroix, L'arrondissement de Montélimar, I, 198).
1450: Sainct Paoul (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1450: mention du diocèse: Tricastinensis dioecesis (B. de Saint-Marthe, 357).
1453: Sanctus Paulus in Transino (archives de la Drôme, E 3444).
1456: mention du bailliage: ballicus Tricastrensis et le bailly de Sainct Pol de Transi (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1460: la civitat de Sant Pal (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1461: mention du territoire: territorium Tricastinum (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1465: Civitas Tricastrensis (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1467: mention de l'évêque: Tricastiniensis episcopus (B. de Saint-Marthe, 397).
1504: mention du comte-évêque: episcopus et comes Tricastinensis (Long, notaire à Grignan).
1513: mention de l'église-cathédrale: ecclesia cathedralis Tricastine (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1540: urbs Tricastrina sive Augusta Tricastinorum (A. du Rivail, De Allobrog., 114).
1545: Sainct Pol Trois Chasteaux (archives de la Drôme, E 2716).
1574: Sainct Pol de Trois Casteaux en Daulphiné (Perrussis, Troisième disc., 489).
1611: Saint Paul Trois Chasteaulx (rôle de tailles).
1633: Saint Peaul (inventaire de Bologne).
1891: Saint-Paul-Trois-Châteaux, commune, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Montélimar.
Étymologie
Le premier élément, Saint-Paul, daterait du IVesiècle et viendrait du nom du premier évêque[réf.nécessaire].
Le second élément, Trois-Châteaux provient d'une étymologie fantaisiste de l'ancien nom latin de la ville: Tricastrin- a été interprété en tri castri «trois châteaux»[réf.nécessaire]
Histoire
Article connexe: Histoire de la Drôme.
Préhistoire
Des traces d'habitats sont présentes sur la commune dès le Néolithique: site des Moulins (environ quatre hectares au sud-ouest de la ville actuelle)[22][sourceinsuffisante].
Protohistoire
De cette période date une gravure pariétale représentant un symbole solaire[23].
Le peuple celto-ligure[réf.nécessaire] des Tricastini habitaient entre le Rhône et les Préalpes.
Ils sont cités par Tite-Live à propos des invasions gauloises en Italie[24] et dans sa narration du passage des Alpes par Hannibal[25]. Silius Italicus reprend le texte de Tite-Live[26].
Le territoire des Tricastini correspond au Tricastin d'aujourd'hui. Ce peuple est peut-être une tribu des Voconces[20].
Antiquité: les Gallo-romains
Objets provenant de la tombe 176 de la nécropole du Valladas.
Augusta tricastinorum[27], nouvelle capitale du peuple gaulois des Tricastini, est fondée aux alentours du Iersiècle. Elle couvrait plus de 42 hectares et était l'une des cités les plus importantes de la Gaule narbonnaise[22][sourceinsuffisante].
Nombreux vestiges gallo-romains: mur d'enceinte du Haut Empire, arc de triomphe, amphithéâtre, villas, sanctuaires, bas-reliefs, mosaïques, nécropole paléo-chrétienne[23].
Une nécropole de la cité a été découverte au Valladas, à l'extérieur des remparts antiques. Les archéologues ont dénombré 240 tombes[28] et recueilli divers mobiliers funéraires[29].
Une inscription latine d'époque romaine, mentionnant cette cité, a été retrouvée en 1961, lors des fouilles archéologiques de la rue dite «aux Colonnes» à Vaison-la-Romaine, elle est conservée au musée archéologique Theo-Desplans. Gravée sur une plaque de marbre, elle devait compléter une base de statue, honorant Antistia Pia Quintilla, l'une des flamines de la colonia Flavia Tricastinorum et élevée par son affranchi Philocrite ou Philocrate[30],[31],[32].
Plaque honorant Antistia Pia Quintilla.
Du Moyen Âge à la Révolution
La porte Notre-Dame.
La seigneurie:
Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) appartient aux comtes-évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Antérieurement au , ils jouissaient de tous les droits régaliens dans leur domaine par le fait de concessions impériales[20].
Entre le XIIIeet la moitié duXVesiècle, la ville abrite une importante communauté juive, dont témoigne aujourd'hui le nom de la rue Juiverie et la découverte des vestiges d'un bain rituel juif, un mikvé[33].
1469 (démographie): trois familles nobles, 29 familles roturières solvables, 102 familles misérables ne payant pas d'impôts, et 17 ecclésiastiques[20].
La tradition du «muguet porte-bonheur» y serait née au XVIesiècle[23].
En 1594, un colloque protestant a lieu à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le pasteur Jean de Serres (frère d'Olivier de Serres) se rétracte. Par la suite, Il s'efforcera, à partir de 1596, de rapprocher catholicisme et protestantisme mais deviendra suspect auprès de ses coreligionnaires et sera accusé de s’être vendu à la cour pour 10 000 écus[réf.nécessaire].
Avant 1790, Saint-Paul-Trois-Châteaux était une communauté de l'élection de Montélimar, le siège d'un évêché, le chef-lieu d'une subdélégation et d'un bailliage, et le siège d'un gouvernement militaire:
L'évêché était de la province ecclésiastique d'Arles, après avoir fait quelque temps partie de celle de Vienne. Il aurait été fondé par saint Restitut (l'aveugle-né cité dans le neuvième chapitre de l'Évangile selon Jean) mais le premier évêque attesté est saint Paul (vers 372)[34]. Son évêque était aussi qualifié de comte, ainsi que de prince de Chabrières. Il était le seigneur temporel de Saint-Paul-Trois-Châteaux, de la Baume-de-Transit, de Saint-Restitut et de la moitié de Chamaret.
Le chapitre de Saint-Paul-Trois-Châteaux se composait d'un prévôt, d'un archidiacre, d'un sacristain, d'un précenteur, d'un théologal et de sept chanoines. Il était seigneur temporel de Solérieux.
L'église cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux, sous le vocable de Notre-Dame et saint Paul servait également pour la paroisse, la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux n'en formant qu'une.
La ville possédait d'autres établissements religieux:
fondée avant le XVIesiècle: une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (dépendante de celle de Richerenches) (voir Saint-Jean).
La subdélégation comprenait vingt-trois communautés, actuellement réparties entre les cantons de Saint-Paul-Trois-Châteaux, de Dieulefit, de Grignan, de Nyons et de Pierrelatte (voir introduction du dictionnaire)
Le bailliage ne se composait, à l'origine, que d'un seul bailli. Après le traité de pariage de 1408, il y en eut deux, l'un nommé par le roi et l'autre par l'évêque. Ces baillis alternaient tous les deux ans pour la distribution de la justice. De ce fait, le bailliage était appelé, tour à tour, cour commune, cour royale et cour épiscopale. On pouvait appeler des sentences de ces baillis au présidial de Valence. Ils avaient dans leur ressort les communautés (ou paroisses) de la Baume-de-Transit, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Saint-Restitut (voir introduction du dictionnaire).
Le gouvernement militaire se composait d'un gouverneur et d'un lieutenant de roi[20].
Le mandement de Saint-Paul-Trois-Châteaux comprenait avec la commune de son nom, celles de la Baume-de-Transit, de Chamaret et de Saint-Restitut[20].
Le diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux comprenait 35 paroisses, dont 27 faisaient partie du département de la Drôme en 1891[20].
Saint-Jean
Ancienne commanderie de l'ordre du Temple (fondée au XIVesiècle) puis de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle est unie à celle de Valence au XVIIesiècle[35]:
1304: domus Sancti Vincentii (B. de Saint-Marthe, 115).
1408: hospitalis Sancti Johannis (B. de Saint-Marthe, 349).
1891: Saint-Jean, ancienne chapelle, commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux forme à elle seule un canton du district de Montélimar, dans lequel on fait entrer la commune de Solérieux en 1793. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Pierrelatte.
En 1839, la commune devient le chef-lieu de ce canton.
En 1856, ce canton ayant été partagé en deux, celui de Saint-Paul-Trois-Châteaux est composé des communes de la Baume-de-Transit, Bouchet, Clansaves, Montségur, Rochegude. Saint-Paul-Trois-Châteaux, Saint-Restitut, Solérieux et Tulette[20].
Le début des années 1950 voit la construction du canal de Donzère-Mondragon, du site nucléaire du Tricastin, de l'autoroute A7 et d'Eurodif[22][sourceinsuffisante].
Politique et administration
L'Hôtel de ville.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans la Drôme.
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Administration municipale
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Depuis le , les enfants et adolescents de la commune sont représentés par un conseil des jeunes, composés de 17 membres[36]. Un conseil des sages, composé de membres de plus de 65 ans, est siège également sur la commune[37].
Liste des maires
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
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Politique environnementale
Depuis 2009, la commune a mis en place la collecte individuelle des ordures ménagères et leur tri sélectif. Ce ramassage s'effectue de façon différenciée sur les trois zones: centre ancien, zone à l’extérieur des remparts et zone périurbaine. Le Grenelle II de l’environnement a fait instaurer une tarification obligatoire pour réduire le volume des déchets. Comme les habitants de la commune étaient exemptés de taxe de collecte, la municipalité a mis en place la collecte sélective pour se préparer à la nouvelle réglementation[40].
En 2014, la commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux bénéficie du label «ville fleurie» avec «236 445 fleurs» attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[41]. depuis 2008.
Finances locales
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].
En 2019, la commune comptait 8 736 habitants[Note 4], en diminution de 1,3% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 040
1 505
1 962
1 633
1 982
2 071
2 183
2 085
2 192
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 227
2 516
2 558
2 315
2 290
2 250
2 500
2 427
2 557
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 185
1 879
1 973
1 528
1 558
1 480
1 485
1 270
1 679
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2 213
4 350
4 349
6 412
6 789
7 277
7 892
8 214
8 590
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
8 944
8 736
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
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Enseignement
Saint-Paul-Trois-Châteaux dépend de l'académie de Grenoble.
La commune possède:
trois écoles maternelles:
l'école Germaine-Gony, composée de cinq classes pour 106 enfants[46],
l'école Resseguin, composée de cinq classes pour 123 enfants[47],
l'école Serre Blanc, quatre classes pour 95 enfants[48];
trois écoles élémentaires:
l'école le Pialon, huit classes pour 210 enfants[49],
l'école primaire Resseguin, huit classes pour 192 enfants[50],
l'école Plein Soleil, neuf classes pour 204 enfants[51];
une école élémentaire privée: l'école privée Notre-Dame, six classes pour 141 enfants[52].
Les 708 collégiens de la commune poursuivent leurs études à Saint-Paul-Trois-Châteaux, au collège Jean-Perrin[53].
Le lycée agricole privé du Tricastin-Baronnies accueille les étudiants de l'Ardèche et de la Drôme provençale souhaitant s'orienter vers ce secteur d'activité[54].
Les autres lycéens doivent se rendre dans la commune voisine de Pierrelatte, au lycée polyvalent Gustave-Jaume[55].
Santé
Les professionnels de la santé sont tous représentés. Les hôpitaux les plus proches se situent à Montélimar, Valréas et Bollène[réf.nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
Plusieurs manifestations sont organisées sur la commune au cours de l'année[56]:
janvier: La fête du livre de jeunesse.
février (deuxième dimanche): L'évènement omelette aux truffes (créée en 1986).
mars: La nuit de l'eau.
mai: La nuit des Musées.
juin: La fête de la musique et Fête des sources.
été: Saint-Paul Soul Jazz.
été: Les Musicales en Tricastin.
été: Parfum de jazz.
été: Le Cinéma sous les étoiles.
septembre: Les journées du patrimoine.
septembre: La fête le dimanche le plus près du 14[23].
La commune compte de nombreuses activités sportives: une piscine, une salle de remise en forme, un bowling, des terrains de tir à l'arc, tennis, squash, et badminton, trois gymnases, deux boulodromes, trois stades de football, un terrain multisports ainsi qu'un stade de rugby, dont l'équipe des cadets de 2012 est devenue championne Auvergne-Rhône-Alpes 2012[57]. La commune possède aussi, depuis 2003, un club de roller in line hockey nommé les Alligators[58].
En 2011, la ville accueille le départ de la 16e étape du Tour de France 2011 entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Gap.
En 2012, la ville accueille le départ de la 13e étape du Tour de France 2012 entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Le Cap d'Agde. En 2016, la ville accueille le départ de la 5eétape du Paris-Nice 2016 entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Salon-de-Provence[59].
En 2018, la ville accueille le départ de la 14e étape du Tour de France 2018 entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Mende[60].
En 2021, la ville accueille le départ de la 12e étape du Tour de France 2021 entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Nîmes.
Médias
L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales couvrant l'ensemble du département de la Drôme.
Le Dauphiné libéré, quotidien régional.
France bleu, radio.
Cultes
La paroisse catholique de Saint-Paul-Trois-Châteaux dépend du diocèse de Valence, doyenné de Pierrelatte[61].
La commune est dans la zone de production des vins AOC Grignan-les-adhémar, anciennement Coteaux du Tricastin.
Autres produits locaux:
Nougat (Montélimar).
Olive et huile d'olive.
Picodon de la Drôme (fromage).
Tilleul des Baronnies.
Truffe noire du Tricastin (Tuber Melanosporum). Chaque année, une fête de la truffe est organisée[réf.nécessaire].
Commerce
En plus du commerce de proximité de centre-ville, les travaux d’aménagement du futur parc d'activités Drôme Sud Provence (45 parcelles) se sont terminés en sur l'îlot Les Vignes (partie est du parc).
L'îlot Les Lavandins (partie ouest) a été aménagé fin octobre début .
À ce jour, 64% des terrains sont vendus ou réservés. Il reste 36% de terrains disponibles[réf.nécessaire].
Industrie
Une zone industrielle de 50 hectares est située à l'ouest de la commune, le long de l'autoroute A7. Elle comporte de nombreuses sociétés, dont Gerflor[64].
La centrale nucléaire du Tricastin est l'un des grands employeurs de la commune.
La société Alma, fabricante de matériel viticole et machine à vendanger, est implantée à Saint-Paul-Trois-Châteaux[65].
Tourisme
Partie intégrante de l'office de tourisme intercommunal Drôme Sud Provence, Saint-Paul-Trois-Châteaux est le lieu idéal pour découvrir à la fois le Tricastin, la Drôme provençale et le nord Vaucluse. La cité, elle-même, riche d'histoire, possède un patrimoine culturel important avec sa cathédrale, ses hôtels particuliers et ses collections archéologiques comme la grande mosaïque de Saint-Paul. De plus, sur place et aux alentours, la gastronomie est à l'honneur avec la truffe noire du Tricastin et les vins AOC grignan-les-adhémar[66].
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 493€, ce qui plaçait Saint-Paul-Trois-Chateaux au 13 149e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[67].
En 2013, 62,2% des ménages de la commune sont imposables[68].
Emploi
Le nombre total d'emplois, salariés ou non, sur la commune en 2009, est de 4 523. Le taux de chômage est de 12,6%. Sur les 644 entreprises installées à Saint-Paul-Trois-Châteaux, 6,4% sont des établissements agricoles, près de 8% des industries, et 10% des sociétés du secteur de la construction[13].
Selon l'Insee, 35% de l’emploi de Saint-Paul-Trois-Châteaux est lié, directement ou indirectement, au nucléaire[69].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Jean (première cathédrale), reconstruite au XIIesiècle par les Templiers[23].
Ancienne cathédrale (XIIesiècle: abside centrale voûtée en cul-de-four, nef voûtée en plein cintre, archivolte décorée, sculptures, fresques et mosaïques (XIIIesiècle), vantaux, buffet d'orgue, ancien maître-autel (XVIIesiècle)[23].
La Cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-Trois-Châteaux fut commencée au milieu du XIIesiècle à partir du chœur et achevée vers 1220. Elle est restée cathédrale jusqu'à la Révolution: nef voûtée en berceau sur doubleaux (24 mètres de haut); travée précédant le transept et présentant, à l'étage, un faux triforium; niches encadrées de pilastres et de colonnettes, surmontant une frise très fine; buffet d'orgues de 1704, réalisé par le facteur Charles Boisselin d'Avignon; curieux bas-relief du pilier de la chaire[réf.nécessaire].
L'abside principale, voûtée en cul-de-four, est ornée d’une bonne copie de la Cène de Léonard de Vinci. On trouve un exemple similaire à Saint-Restitut, tout proche, mais de taille plus modeste. Le décor est fait de cinq arcades classiques du roman provençal avec colonnettes cannelées ou torsadées surmontées de chapiteaux[réf.nécessaire].
Le Porche sud, d'gothique a été rajouté au XVesiècle[70].
La cathédrale est classée Monument historique depuis 1841[71].
Ancienne commanderie d'hospitaliers puis maison forte avec vestiges du donjon du XIIIesiècle et logis des XVIIeetXVIIIesiècles[réf.nécessaire].
Au cœur de la colline située au sud de la ville, des sentiers de randonnée balisés traversent les carrières de pierre blanche. Ces carrières du midi ont été fermées au début du XXesiècle et la pierre qui en était extraite a servi à bâtir des immeubles à Grenoble, Lyon ou encore Valence[73]. Les installations et les carrières peuvent être visitées au sein d'un domaine naturel préservé[réf.nécessaire].
Personnalités liées à la commune
Saint Torquat (IVesiècle): évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Jean-Raymond de Petity (vers 1715-1780): abbé, prédicateur de la reine Marie Leszczynska sous Louis XV, né à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Joseph-François de Payan (1759-1852): révolutionnaire né à Saint-Paul-Trois-Châteaux, maire de la ville en 1790.
Claude-François de Payan (1766-1794): révolutionnaire né à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Marie Dominique Auguste Sibour (1792-1857): archevêque de Paris né à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Félix Rozier (1872-1964): sénateur de la Drôme et maire de Crest.
Pierre Pommier (né en 1922 dans la commune): homme politique, député de Vaucluse.
Victorien Delamare: jeune comédien dans La gloire de mon père. Il est aujourd'hui plombier à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Héraldique, logotype et devise
Article détaillé: Armorial des communes de la Drôme.
Les armes peuvent se blasonner ainsi:
D'azur au château donjonné de trois tours d'argent, celle du milieu plus haute, maçonné de sable, accompagnée de la devise: Tricastinensis civitas «Cité des Tricastins».
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 354 (Saint-Paul-Trois-Châteaux).
Pline l'Ancien,Histoire naturelle[détail des éditions][lire en ligne], III, 5, 6.
Valérie Bel, «Chapitre 5. Les sépultures», dans D'Augusta Tricastinorum à Saint-Paul-Trois-Châteaux: Drôme, Alpara, coll.«DARA», (ISBN978-2-916125-26-8, lire en ligne), p.105–114
Valérie Bel (archéologue).) et Université de Provence Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011), Recherches sur la nécropole gallo-romaine du Valladas à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme), (lire en ligne)
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