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Salon-de-Provence (en provençal : Seloun de Provènço) est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Salon-de-Provence

L'hôtel de ville pavoisé aux couleurs de la Provence.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Nicolas Isnard (LR)
2020-2026
Code postal 13300
Code commune 13103
Démographie
Gentilé Salonais
Population
municipale
45 386 hab. (2019 )
Densité 646 hab./km2
Population
agglomération
59 149 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 26″ nord, 5° 05′ 50″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 325 m
Superficie 70,30 km2
Unité urbaine Salon-de-Provence
(ville-centre)
Aire d'attraction Salon-de-Provence
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Salon-de-Provence-1 et de Salon-de-Provence-2
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Salon-de-Provence
Géolocalisation sur la carte : France
Salon-de-Provence
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Salon-de-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Salon-de-Provence
Liens
Site web salondeprovence.fr

    Géographie



    Localisation


    Point de vue culminant depuis le château de l'Emperi.
    Point de vue culminant depuis le château de l'Emperi.

    Salon-de-Provence est située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, département des Bouches-du-Rhône (13).

    Elle est à 52 km de Marseille, à 35 km d'Aix-en-Provence, à 40 km d'Arles, à 75 km de Nîmes et 55 km d'Avignon.


    Communes limitrophes


    Sept communes, huit en incluant un quadripoint avec Miramas, sont limitrophes de Salon-de-Provence[1] :

    Communes limitrophes de Salon-de-Provence
    Eyguières Lamanon Aurons
    Saint-Martin-de-Crau Pélissanne
    Miramas
    (par un quadripoint)
    Grans Lançon-Provence

    Géologie et relief


    Salon-de-Provence se distingue par son centre-ville situé sur un plat et son château de l'Emperi bâti sur une colline (le Puech) dominant ce centre-ville. Néanmoins, l'Est de Salon-de-Provence, à partir du quartier des Viougues, est surélevé.

    De plus, Salon-de-Provence est entourée par des failles sismogènes (Trévaresse, Le Luberon).


    Hydrographie


    Le territoire de la commune est traversé du nord au sud par le canal EDF, ou canal usinier de la Durance, un canal d’irrigation, d’adduction d’eau potable et de production électrique construit par Électricité de France, alimenté par une grande partie des eaux de la Durance. Il passe à l'est du centre-ville. Au sud-est de celui-ci, dans le quartier de la Croix-Blanche, est implantée sur le cours du canal la centrale hydroélectrique de Salon-de-Provence. Le territoire de Salon-de-Provence est parcouru par plusieurs autres canaux de moindre importance.
    Peu avant de quitter Salon-de-Provence, le canal EDF franchit quasiment perpendiculairement le lit du fleuve côtier Touloubre (qui s'écoule sous lui par un large conduit), un cours d'eau naturel qui traverse, du nord-est vers le sud-ouest, la partie sud de la commune.


    Climat


    Le climat de Salon-de-Provence est méditerranéen. Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafale en moyenne[2].

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1938 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[3]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records SALON DE PROVENCE (13) - alt : 58 m 43° 36′ 12″ N, 5° 06′ 12″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1939 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,6 4,1 6,8 10,6 14,3 17 16,8 13,5 10,2 5,3 2,2 8,7
    Température moyenne (°C) 6 7 9,9 12,6 16,7 20,6 23,6 23,2 19,4 15,4 10 6,8 14,3
    Température maximale moyenne (°C) 11 12,4 15,7 18,4 22,8 26,9 30,2 29,7 25,3 20,6 14,6 11,4 20
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14,3
    24.01.1963
    −18,5
    12.02.1956
    −9,4
    02.03.05
    −4,3
    08.04.21
    −0,9
    01.05.1960
    4,2
    04.06.1984
    7,6
    17.07.00
    7,7
    08.08.1978
    3,1
    30.09.1974
    −3,6
    31.10.1997
    −7,6
    23.11.1998
    −14,4
    28.12.1962
    −18,5
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,8
    10.01.15
    23,1
    24.02.20
    25,7
    24.03.1994
    29,2
    10.04.11
    34,4
    24.05.09
    43,4
    28.06.19
    39,7
    26.07.1983
    39,8
    01.08.20
    34,8
    03.09.16
    30,1
    01.10.11
    24,2
    11.11.1984
    22
    04.12.1961
    43,4
    2019
    Précipitations (mm) 51,1 35,1 35,9 57,5 48,9 26,3 10,6 33,7 77,8 85,2 66,5 50,7 579,3
    Source : « Fiche 13103001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports



    Voies routières


    Entrée nord de la ville par la route départementale 538 en 2008.
    Entrée nord de la ville par la route départementale 538 en 2008.

    La commune est située au carrefour des autoroutes A7, reliant Lyon à Marseille, au moyen d'un demi-échangeur (no 27 desservant les quartiers Nord), et A54 en provenance de Nîmes (nos 15, desservant les quartiers Sud, 14 sur la commune limitrophe de Grans et 13 - Salon-Ouest, desservant l'extrême-ouest de la commune).

    D'autres routes départementales traversent la commune[1].

    La route D 113, ancienne route nationale, relie Marseille et Rognac au sud à Saint-Martin-de-Crau et Arles vers l'ouest ; elle assure aussi une partie du contournement sud-ouest de la ville, puis dessert le quartier de Bel-Air. Au moyen d'un carrefour giratoire, la D 538 (également ancienne route nationale) dessert les quartiers nord en direction de Lamanon et Sénas, puis Avignon par la D 7n.

    La commune est aussi l'origine de la D 572 en direction de Pélissanne, Saint-Cannat et Aix-en-Provence vers l'est. Tout à l'ouest, la N 569 partiellement déclassée relie Eyguières au nord, Miramas et Istres au sud.

    Le maillage est complété par les départementales 16 (depuis Grans ou Vernègues par la route du Val de Cuech), 17 (depuis Eyguières ou Pélissanne), 68 (vers Aurons par Pélissanne) et 69 (de Salon à Miramas).


    Transports en commun


    Libébus est le réseau de transports urbains de la métropole Aix-Marseille-Provence. Il est composé de 5 lignes urbaines, 6 lignes périurbaines, 4 navettes gratuites, 2 lignes de transport à la demande et 6 lignes scolaires[4]. Dès le 1er janvier 2014 et pour cinq ans, le réseau est exploité par CarPostal France[5].


    Transports ferroviaires


    Article détaillé : Gare de Salon.
    Façade de la gare.
    Façade de la gare.

    Salon-de-Provence possède une gare, construite en mai 1873 par la Compagnie PLM et située sur la ligne d'Avignon à Miramas[6]. La ligne est électrifiée en 1977. Elle est desservie par les TER PACA reliant les gares d'Avignon-Centre et de Miramas (certains trains sont prolongés jusqu'à Marseille)[7].

    Elle possédait une autre gare, consrtuite en 1887 par une compagnie privée, située sur la ligne d'Arles à Salon. La ligne ferme son trafic voyageur en 1933 et marchandises en 1947. Elle a aujourd'hui disparu au profit de routes qui en reprennent toutefois le tracé ; du chemin des Batignolles arrivant du nord-ouest jusqu'à la rue des Korrigans qui constitue les derniers mètres avant la gare[8]. Si le bâtiment voyageur a été détruit dans les années 1970, les anciens bureaux administratifs et la remise aux locomotives sont toujours en place[6].

    Les gares TGV les plus proches se situent à Avignon et Aix-en-Provence.


    Transports aériens


    L'aéroport le plus proche est celui de Marseille Provence à Marignane.


    Aérodrome


    A l'ouest de la ville s'étend l'aérodrome de Salon - Eyguières. Cet aérodrome a été créé en 1935. Depuis 2006, il est la propriété de la commune d'Eyguieres.

    Ce site de 206 hectares est le seul terrain sportif du département ouvert à la circulation publique sans autorisation (en dessous de 5,7 tonnes).


    Urbanisme



    Typologie


    Salon-de-Provence est une commune urbaine[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Salon-de-Provence, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[12] et 61 835 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Salon-de-Provence, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (25,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,8 %), zones urbanisées (14,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,5 %), cultures permanentes (5,5 %), terres arables (3,8 %), forêts (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].


    Morphologie urbaine et quartiers


    Mairie.
    Mairie.
    Palais de Justice.
    Palais de Justice.
    Parc de la Légion d'honneur.
    Parc de la Légion d'honneur.
    Les plus hautes tours de la commune sont situées au nord.
    Les plus hautes tours de la commune sont situées au nord.
    Rue principale du quartier des Canourgues.
    Rue principale du quartier des Canourgues.

    La ville de Salon-de-Provence est organisée autour du château de l'Empéri. On retrouve d'abord le cœur historique avec les petites ruelles et les portes médiévales. Le centre historique est toutefois grandement réduit dans les années 1980 où le choix est alors fait d'exproprier et de démolir les îlots insalubres.

    Le centre-ville a un style provençal traditionnel avec plusieurs édifices en « pierre de Rognes ».

    C'est dans les quartiers Nord de la ville que l'on retrouve les plus hauts immeubles, dans le quartier des Canourgues. Les deux plus hautes tours sont hautes de 18 étages.

    Les deux zones urbaines sensibles de la commune sont situées aux Canourgues (au nord du centre-ville) et à la Monaque (entre le centre-ville et l'autoroute A54).

    La population est plus concentrée à l'est à l'échelle communale. On y retrouve une population aisée, tandis que l'ouest de la commune est plus faiblement urbanisé (vers Bel-Air et La Crau)[19].

    La périphérie est dominée par des familles avec enfants, où leur représentation est très marquée dans le quartier de la Crau. Les familles monoparentales le sont en revanche dans les quartiers des Canourgues et de la Monaque[19].

    Outre ces quartiers, au sud de l'autoroute A54, le quartier de Lurian est relié au reste de la ville par deux ponts, passant sur l'autoroute depuis sa mise en service en 1996 : à l'ouest par la RD 538 et à l'est par la RD 68, comprenant une cité scolaire, composée d'une école maternelle, de deux écoles élémentaires (Lurian 1 à l'ouest et Lurian 2 à l'est) et un collège (Joseph-d'Arbaud). La construction de cette autoroute a entraîné l'enclavement de la cité scolaire, avec des difficultés d'accès, signalées en 1997 par André Vallet, sénateur des Bouches-du-Rhône et maire de la commune[20].


    Les Canourgues

    Les Canourgues Mémoires vives de Monique Grandjonc.
    Les Canourgues Mémoires vives de Monique Grandjonc.
    GOSL Espace Francisco-Barron à Canourgues.
    GOSL Espace Francisco-Barron à Canourgues.
    GOSL Espace Francisco-Barron.
    GOSL Espace Francisco-Barron.

    Comme la plupart des ZUP, le quartier des Carnougues est situé sur d'anciennes terres agricoles (son nom signifie « champs des chanoines »)[21].

    Au milieu des immeubles, se trouve encore le Mas Dossetto, (du nom de son ancien propriétaire) une ancienne bâtisse rurale restaurée en 1976 et transformée en Maison des jeunes et de la culture (MJC) en 1995. Le cadastre indique que la demeure est restée longtemps dans le patrimoine de la famille Viala Lacoste (du début du XIXe siècle jusqu'aux années 1890).

    À la fin des années 1960, la ville aménage une ZUP. Entre 1963 et 1965, cinq opérations permettent la construction de plus de 1 000 logements qui accueillent une vague de populations migrantes composées d'employés de grandes industries régionales comme la zone industrielle de Marseille-Fos, des constructeurs du canal EDF, des rapatriés d'Afrique du Nord[22].

    Francisco Baron, un légionnaire crée le GOSL, groupement omnisports et loisir et loisir pour proposer aux jeunes du quartier des activités sportives. La GOSL fusionne en 1987 avec le FC Salon. Voyant que le nombre d'activités proposées aux jeunes à la suite de cette fusion est devenue inexistante, il recrée l'association Glorieux Olympique Sport et Loisir, situé à ce qui en 2018 est l'espace Francisco-Barron, ou "Archipel". Le club du GOSL cesse ses activités en 1998 après son décès[23]. En 1999, nait le club de football Aagesc Salon représenté par sa présidente.

    Monique Grandjonc écrit un livre Les Canourgues, mémoire vive, Singulière banlieue entre décembre 1993 et janvier 1995 sur le quartier des Canourgues[24]. L'association NEJMA a été créée pour faciliter l'intégration des personnes ne vivant pas dans le centre-ville, qui pour la plupart étaient issues de l'immigration et qui collaborera à ce projet avec pour objectif de contribuer à tisser des liens de convivialité au sein des Canourgues. L'association de quartier NEJMA a cessé d'exister en septembre 2017[25].


    Logement


    Les logements sociaux ont été construits dans les années 1960, dans les quartiers des Blazots et de la Monaque. Les constructions de HLM remontent aux années 1970[19].

    Deux contrats de ville ont été menés dans les quartiers des Bressons, des Canourgues, du centre-ville, qui ont déjà bénéficié d'un contrat de politique urbaine ; le quartier de la Monaque bénéficie du premier contrat établi entre 1994 et 1999. Le deuxième contrat est établi sur la période 2000-2006 pour les quartiers pavillonnaires au nord-ouest de la commune[19]. Un troisième contrat de ville, signé le 3 juillet 2015 s'applique de 2015 à 2020. Ce contrat est désormais piloté par la métropole Aix-Marseille-Provence[26].


    Projets d'aménagements


    La commune a réaménagé la place Morgan. Ce projet, qui fait suite au plan local d'urbanisme arrêté au 25 mars 2005, avait pour but de renforcer l'attractivité et le dynamisme du centre-ville, dans la continuité des cours Carnot, Victor-Hugo et Gimon, trois cours à dominante marchande dont le réaménagement s'est achevé en 2006. La place Morgan est le lieu de nombreuses manifestations, notamment les marchés. Parc de stationnement de 800 places, gratuit (puis payant depuis le ), la place est aussi la gare routière de l'agglomération ainsi que du département (réseau Cartreize)[27].

    La place devient piétonne et les parkings sont déplacés (des parkings ont déjà été créés)[27] .

    Les travaux commencent le . Les premiers commerces s'installent en décembre 2015 dans les kiosques ; en début d'année d'autres commerces suivent[28]. On y trouve aujourd'hui un carrousel, un parking souterrain d'une capacité de 300 véhicules, un bowling, un Carrefour Market, une Fnac, une salle de sport, un restaurant et un coiffeur, un MyBeers[29]. Dans la partie centrale, on retrouve dans l'un des kiosques le nouvel office du tourisme[30].

    Si ce projet était d'envergure et a marqué les esprits, d'autres projets d'aménagements de la ville ont fleuri les années suivantes comme Liaisons cyclables : construction du groupe scolaire « Arnaud Beltrame », quartier de la Gare en 2019, nouveau stade synthétique multi-sports et nouvelle piste d’athlétisme à St-Côme, Programme de réhabilitation des écoles élémentaires et maternelles, restauration et l'entretien consolidation de la Fontaine moussue en 2020 ; mise en place d'une voie verte, couverture de protection au boulodrome des Canourgues en 2021[30].


    Toponymie


    Le nom de la localité est attesté sous les formes Villa Salone au IXe siècle, Castro Sellone en 964, de Sellone en 1153, Selon au XVIe siècle[31].

    Le Selon de Provença est devenu un Salon-de-Provence en français.

    Le nom de cette commune en occitan provençal est Selon de Provença selon la norme classique ou Seloun de Prouvènço selon la norme mistralienne. Lors de la délibération du 20 juin 1918, M. le maire exprime le désir de voir un nom de complément à celui de Salon en raison des similitudes qui existent. En effet plusieurs communes ont le nom de Salon et il en résulte assez fréquemment des fausses directions de correspondances. M. le maire propose d'adopter le nom de Salon-de-Provence et le conseil municipal à l'unanimité accepte cette requête.

    En occitan provençal (norme mistralienne), le gentilé est Selounen (au masculin singulier) et Selounenco (au féminin singulier)[32]. En français, la salonenque est le nom d'une variété d'olive.


    Histoire



    Période romaine


    L'histoire de Salon-de-Provence est ancienne. La voie Aurélienne romaine passe non loin de la ville[24]. Au niveau du développement économique, on retrouve aussi bien les vestiges d'une industrie traditionnelle de savonnerie, de production rurale et viticole que des activités liées au mouton et à l'huile d'olive.


    Moyen Âge


    Salon-de-Provence figure en tant que Villa Salone dans les dénombrements des biens de Saint Sauveur de Marseille en 871, du temps de Carloman et de Rostang d'Arles (tempore Carolomani regis et Rostagni archiepiscopi Arelatensis[33]), puis est donnée en investiture par Conrad III à l'archevêque d'Arles en 1144. En 1293, sous l'égide de Rostang de Cabre, furent publiés les statuts municipaux de la ville de Salon-de-Provence[34].

    Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Catherine de Médicis sa mère, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[35].

    La ville est aussi célèbre pour Nostradamus, qui y a vécu et y est mort en 1566.

    Adam de Craponne, son contemporain, fut un ingénieur français qui permit l'irrigation de la Crau par la construction du canal qui porte son nom.


    Époque contemporaine


    En 1790, elle devient chef-lieu de district.

    Le 11 juin 1909, un séisme[24] de magnitude 6, à l’épicentre situé à l’ancien volcan de Beaulieu près de Rognes, cause d'importants dégâts.


    La place Morgan

    Les halles furent construites par une délibération de 1934. Une zone d'aménagement concerté a été décidée en 1991 avec un vaste complexe immobilier et une salle des fêtes. L'espace Charles-Trenet est livré en 1995. Le passage Mendès-France est livré à son tour en 1996. Le projet de l'aménagement de la place Morgan n'a été élaboré que tardivement, en 2008[36].

    La place est aujourd'hui terminée.


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Bouches-du-Rhône.

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Municipales 2014 UMP 47,09 DVG 33,71 FN 15,05 FG 4,12 UMP 56,48 DVG 35,00 FN 8,51
    Européennes 2014[37] FN 31,84 UMP 26,09 PS 10,80 UDI 8,40 Tour unique
    Régionales 2015[38] FN 40,47 LR 27,52 PS 16,91 EELV 4,82 LR 55,53 FN 44,47 Pas de 3e
    Présidentielle 2017[39] FN 27,38 LR 20,74 LFI 19,55 EM 19,26 EM 55,44 FN 44,56 Pas de 3e
    Législatives 2017[40] EM 32,07 FN 22,30 LR 17,33 LFI 10,48 EM 58,94 FN 41,06 Pas de 3e
    Européennes 2019[41] RN 29,09 LREM 19,76 EELV 12,20 LR 8,50 Tour unique

    Liste des maires successifs


    Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Salon-de-Provence :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Raoul Francou MRP député des Bouches-du-Rhône
    Alphonse Crousnillon MRP  
    Jean Francou CDS Ancien sénateur des Bouches-du-Rhône, ancien conseiller régional PACA
    André Vallet PS puis UDF Directeur d'école (retraité)
    Sénateur des Bouches-du-Rhône de 1989 à 2008
    François Blanc PS  
    avril 2014 Michel Tonon PS puis DVG Président d'Agglopole Provence, conseiller général
    2014 En cours Nicolas Isnard UMP puis LR Permanent politique
    Conseiller régional depuis mars 2015
    Président du territoire du Pays salonais depuis 2016

    Jumelages


    La ville roumaine de Teliu est définie comme une ville amie[47].


    Marrainage


    Blanzy-la-Salonnaise : la commune doit la seconde partie de son nom aux habitants de Salon-de-Provence qui ont participé à la reconstruction du village après la Première Guerre mondiale.


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 3].

    En 2019, la commune comptait 45 386 habitants[Note 4], en augmentation de 2,54 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,51 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 7875 1005 1675 8645 9875 7935 6176 3556 564
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7 0576 5336 7147 5227 0217 5038 5989 15210 936
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    12 87214 05014 01913 15512 90013 19313 48215 82617 597
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    21 39330 72234 57634 84634 06437 07940 14742 81245 574
    2019 - - - - - - - -
    45 386--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


    Salon-de-Provence fait partie de l'académie d'Aix-Marseille. Elle compte aussi un centre d'information et d'orientation[51].


    Établissements éducatifs

    École maternelle Michelet.
    École maternelle Michelet.
    Lycée Adam-de-Craponne.
    Lycée Adam-de-Craponne.

    La commune gère quinze écoles maternelles [51]

    La commune compte également deux écoles maternelles privées sous contrat : La Présentation de Marie et Viala-Lacoste.

    ainsi que quatorze écoles élémentaires [51] :

    La commune compte également deux écoles élémentaires privées sous contrat : La Présentation de Marie et Viala-Lacoste.

    Le conseil départemental des Bouches-du-Rhône gère les collèges publics Jean-Bernard, Jean-Moulin et Joseph-d'Arbaud. La Présentation de Marie et Viala-Lacoste sont des collèges privés[51].

    La commune compte cinq lycées[51], gérés par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur :


    Établissements spécialisés

    La ville de Salon-de-Provence accueille, sur la base aérienne 701, l'École de l'air. Celle-ci a pour rôle de former des officiers de l'armée de l'air : pilotes, ingénieurs mécaniciens, officiers des bases, commissaires de l'air.

    Lycée et le centre de formation SAINT-JEAN[53] proposent des formations initiales et/ou en alternance :

    Il est possible de faire des études supérieures à l'IUT d'Aix-Marseille, qui présente les spécialités suivantes[54] :

    L'antenne de Salon-de-Provence de l'IUT d'Aix-Marseille compte environ 180 étudiants, soit le quart des étudiants de la commune.

    Salon-de-Provence accueille aussi deux des six instituts de formations paramédicales du GCSPA (Groupement de Coopération Sanitaire du Pays d'Aix), sur le site du Centre hospitalier : un IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) et un IFAS (Institut de Formation des Aides-Soignants).


    Santé


    Un grand projet de centre hospitalier du pays salonais est en cours depuis plusieurs années. Sa construction est l'une des priorités du maire Nicolas Isnard en 2020[55]. La communauté Agglopôle Provence s'est engagée lors de son dernier conseil communautaire à participer financièrement au projet. Ainsi, les 17 communes concernées s'engagent à verser 10€ par habitant. Cette apport financier permettrait d'acheter le terrain susceptible d'accueillir la construction du nouvel édifice[56].

    La clinique Vignoli s'inscrit également dans le projet offrant ainsi un partenariat public/privé[55].

    En attendant, l'Hôpital du pays salonais poursuit son activité en proposant plusieurs pôles de spécialisation : cancérologie, chirurgie, médecine, pôle femme enfant et un pôle de gériatrie[57].

    Parallèlement, les Salonais bénéficient d'une permanence médicale ouverte 7/7j de 9 h à 22 h[58].


    Sports


    En 1976, la ville a été élue « Ville la plus sportive de France » par le journal L'Équipe.

    Salon-de-Provence a été la ville d'arrivée de la 5e étape du Paris-Nice 2016, avec la victoire d'Alexey Lutsenko en solitaire[59], ainsi que de la 19e étape du Tour de France 2017, avec la victoire du norvégien Boasson Hagen[60],[61].


    Cultes et religions



    Économie


    Salon comptait 2 221 entreprises en 2004. Les activités sont essentiellement tertiaires (88 %). L'industrie, la construction et l'agriculture représentent respectivement 6, 4 et 2 %[64].

    Une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence est implantée à Salon.


    Revenus de la population


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    Emploi


    Entre 2004 et 2008, 13,9 % des Salonais sont déclarés au chômage ; ce taux est inférieur au taux départemental (14,7 %). Les 15 à 24 ans ne représentent qu'une part très infime de la population active[19].


    Entreprises et commerces


    La commune dispose de 500 équipements de proximité. L'offre d'équipements est diversifiée dans le centre-ville[19].

    Quatre zones d'activités sont implantées sur la commune : le parc d'activités de la Gandonne, de la Crau, des Roquassiers et prochainement des Gabins[65].


    Industries et énergie


    La rue du Puits-du-Mouton en 1909 (aujourd'hui rue des Frères-John-et-Robert-Kennedy).
    La rue du Puits-du-Mouton en 1909 (aujourd'hui rue des Frères-John-et-Robert-Kennedy).

    Une centrale hydroélectrique utilisant les eaux de la Durance amenées par le canal EDF est implantée sur la commune depuis 1965[66].


    Tourisme, culture et patrimoine


    L'activité touristique se concentre l'été et sur certains « ponts » du printemps, pour un poids économique représentant 10 à 12 % du marché sédentaire. En 2007, Le tourisme représentait sur le territoire de l'Agglopole Provence un chiffre d'affaires annuel de l’ordre de 100 millions d'euros. L'hébergement y totalisait 6 000 lits[67].


    L'office de Tourisme


    L'office de tourisme accueille 60 000 visiteurs par an[67].


    Spectacles et festivités


    Parmi les principaux évènement récurrents :

    La Ville de Salon-de-Provence possède diverses institutions culturelles :


    Lieux et monuments



    Monuments civils

    La Tour de l'Horloge.
    La Tour de l'Horloge.

    Le château de l'Empéri, dominant la ville ancienne, est le plus grand château médiéval de Provence du XIIe au XIIIe siècle. Il est encore aujourd'hui un des trois plus grands châteaux forts de Provence, avec le palais des papes d'Avignon et le château de Tarascon[69].

    Mentionné pour la première fois au Xe siècle, le château fut le lieu de résidence préféré des archevêques d'Arles jadis sous la suzeraineté des empereurs romains germaniques, d'où son nom de « Empéri »[69]. L'archevêque d'Arles Louis Aleman y décéda de la peste le 16 septembre 1450. De nombreux personnages illustres y séjournèrent dont Frédéric Barberousse, le roi René d'Anjou, François Ier et la reine Claude en 1516. De la partie médiévale dans la première cour, occupée autrefois par un fossé de 7 mètres de profondeur qui justifiait la présence d'un pont-levis, au XVIe siècle, le château s'embellit d'une exceptionnelle cheminée gothique. À la Révolution, après la mort du dernier archevêque, le château devient propriété de la ville. Le tremblement de terre de 1909 endommagea l'édifice, deux tours furent détruites ainsi qu'une partie des remparts. Le château abrite aujourd'hui le conservatoire ainsi que le musée de l'Empéri, l'une des plus grandes collections d'histoire militaire française au monde[70]. En 2004, il a accueilli 20 930 visiteurs[70]. C'est aussi dans la grande cour du château que se déroule chaque été le festival international de musique « musique à l'Emperi » (en 2013 du 28 juillet au 8 août, 21 h). Président : Jérôme Bloch ; directeur artistique : Eric Le Sage. Le thème sera « Un voyage en Méditerranée », dans le cadre de Marseille/Provence, Capitale Européenne de la Culture 2013. Concerts également en l'église Saint-Michel à 18 heures, avant le grand concert du soir.

    La Fontaine moussue dans le centre-ville.
    La Fontaine moussue dans le centre-ville.

    Monuments religieux


    Cabanes en pierre sèche

    Val de Cuech Ouest, cabane en pierre sèche, de plan circulaire et à coupole en retrait par rapport au corps de base.
    Val de Cuech Ouest, cabane en pierre sèche, de plan circulaire et à coupole en retrait par rapport au corps de base.

    À quelques minutes du centre-ville, le massif du Tallagard propose quatre sentiers de randonnée (à pied ou en VTT). permettant de découvrir des cabanes en pierre sèche ou bories, d'anciennes terrasses de culture ou bancaous, un chemin muletier, un oratoire, une bergerie, et une table d'orientation au sommet de la colline donnant vue sur le massif des Alpilles, le massif du Luberon, la plaine de la Crau, l’étang de Berre et jusqu'à la Méditerranée.

    Salon est connu pour ses grandes cabanes dites « à degrés » : sur un corps de base rectangulaire ou circulaire, s'élèvent, en retrait, un cylindre à fruit (en forme de tronc de cône), puis, toujours en retrait, un deuxième cylindre à fruit ou une calotte. Il existe aussi des cabanes moins spectaculaires où le corps de base est coiffé simplement d'un cylindre à fruit ou d'une coupole[74].


    Musées



    Savonneries



    Activités et loisirs



    Agriculture et produits du terroir


    À l'époque médiévale, toute la plaine de la Crau est tapissée de galets (c'est l'ancien delta de la Durance).

    Le canal d'Adam de Craponne, mis en œuvre au XVIe siècle, apporta l'eau (de la Durance) à ces terres arides afin de les transformer en surfaces agricoles. L'ouvrage offre l'eau nécessaire à l'introduction de la culture de fruits et légumes, d'oliviers et du foin de Crau, certifié par une AOC. L'arrosage des prairies par submersion, le limon des eaux, le soleil et le mistral permettent trois fauches par an.

    D'octobre à mars, ces mêmes prairies servent de pâtures, puis, aux beaux jours, les moutons transhument vers les alpages. Lors de la transhumance, les troupeaux faisaient une halte à la Fontaine Moussue, étape traditionnelle sur le chemin des Alpes. Aujourd'hui, le pastoralisme est enseigné à l'école du Merle, centre officiel du ministère de l'Agriculture.

    Salon-de-Provence est une commune viticole située sur les aires géographiques de l'AOC Coteaux d'Aix-en-Provence, de l'IGP Méditerranée et de l'IGP Bouches-du-Rhône[75].


    Personnalités liées à la ville


    Nostradamus.
    Nostradamus.
    Jean-Baptiste-Sauveur Gavaudan.
    Jean-Baptiste-Sauveur Gavaudan.

    Héraldique


    Blasonnement :

    En 1564, Salon reçoit Charles IX et sa mère Catherine de Médicis. À cette occasion, le roi accorde à la ville de nouvelles armoiries « un léopard de sable rampant en champ d'or, tenant au milieu de ses pattes sans toutefois toucher, un écusson d'azur dedans lequel il y aura une fleur de lys d'or ».


    Logotypes et identité visuelle


    En vigueur jusqu'en 2002, ce logo reprend les couleurs or et azur qui sont les couleurs de la ville apparaissant sur son drapeau et son blason.
    En vigueur depuis 2002, ce logo rompt avec la tradition en adoptant des couleurs ocre en lieu et place des couleurs traditionnelles de la ville (or et azur). Il reprend la façade de la mairie et notamment le balcon. Une devise fait son apparition - Un nouvel art de vivre en Provence - qui apparaît sur les publications et les affichages, mais pas sur les documents officiels émanant des services municipaux.

    Ce logotype se décline en différentes couleurs pour le Comité communal d'action sociale et l'Office du tourisme de la ville.

    Ce nouveau logotype est introduit à la fin de l'année 2014. Il traduit la volonté de la nouvelle équipe municipale de renouer avec l'identité de la commune. Ce logotype s'inspire par conséquent du blason de la commune, en reprenant ses couleurs modernisées, et le léopard.

    Réalisé en interne par le service municipal de communication, il peut se décliner pour le Comité communal d'action sociale et l'Office de tourisme.


    Communauté des villes Ariane


    Salon-de-Provence intègre en 2010 la Communauté des villes Ariane, association fondée en 1998 et regroupant toutes les agglomérations ayant un lien avec Arianespace[76].

    En 2014, la ville de Salon-de-Provence assure la présidence de la Communauté des villes Ariane en partenariat avec l’École des officiers de l'armée de l'air[77].


    Salon-de-Provence ailleurs



    Au cinéma



    Clips musicaux



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Géoportail.
    2. Jean Vialar, Les vents régionaux et locaux, 1948 ; réédité par Météo-France en 2003.
    3. « Fiche du Poste 13103001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    4. Site de Libébus.
    5. Robert Viennet, « CarPostal remporte le réseau de Salon de Provence », (consulté le )
    6. Marc-André Dubout, « Arles-Salon » (consulté le )
    7. Réseau des TER en région PACA
    8. « Gare aux Gares » (consulté le )
    9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Salon-de-Provence », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. Renan Duthion et al., Portrait social à l'infra-communal de Salon-de-Provence (voir bibliographie).
    20. « Problèmes de sécurité liés à la construction de l'autoroute A 54 », sur le site du Sénat, (consulté le ).
    21. « Domaine appartenant au chapitre des chanoines (villa canonica)ou bien celui d'église administrée par les chanoines (ecclesia canonica) », cf. Jacques Astor, Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du midi de la France, Éditions du beffroi, 2002, rubrique « Canonge, canourgue », p. 189.
    22. François Boé, « Salon, la zac des Canourgues : l'aménagement des espaces extérieurs », archives municipales, p. 54.
    23. « La formation des jeunes, un sacerdoce pour l'Aagesc Salon », LaProvence.com, (lire en ligne, consulté le ).
    24. Grandjonc, Monique., Les Canourgues, mémoire vive : singulière banlieue, Edisud, (ISBN 2-85744-835-X et 9782857448358, OCLC 36351547, lire en ligne)
    25. Stéphane Gerson (trad. de l'anglais), Nostradamus : Le prophète de nos malheurs. XVIe – XXIe siècle, Paris, Tallandier, , 412 p. (ISBN 979-10-210-1740-5, lire en ligne).
    26. « Base documentaire de la politique de la ville i.ville », sur i.ville.gouv.fr, (consulté le )
    27. « Projet d'aménagement et de requalification de la place Morgan - Diagnostic environnemental » [PDF], sur DREAL PACA, (consulté le ).
    28. « Place Morgan, les projets avant le concret », La Provence (édition Salon),
    29. Jonathan, « Quel avenir pour la place Morgan ? », La Provence (édition Salon),
    30. « Les travaux réalisés », sur salondeprovence.fr (consulté le )
    31. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - page 858 - (ISBN 2600001336).
    32. Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige, volume G-Z, page 823, fac simile de la page procurée par Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7486f/f879.image : voir en colonne 2 les entrées « SELOUN » (pour la ville de Salon (Bouches-du-Rhône)) et « SELOUNEN, ENCO » (pour le dérivé).
    33. Robert Brun, La ville de Salon au Moyen Âge, Aix en Provence, , 385 p. (lire en ligne), p. 78
    34. Louis Gimon, Chroniques de la Ville de Salon, Aix en Provence, Veuve Remondet-Aubin, , 785 p. (lire en ligne), pp. 39 51
    35. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 254.
    36. Place Morgan
    37. « Résultats des élections européennes 2014 »
    38. « Résultats des élections régionales 2015 »
    39. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 »
    40. « Résultats des élections législatives 2017 »
    41. « Résultats des élections européennes 2019 »
    42. Jumelage avec Wertheim
    43. jumelage avec Huntingdon
    44. Jumelage avec Gubbio
    45. Jumelage avec Aranda de Duero
    46. Jumelage avec Szentendre
    47. http://www.salondeprovence.fr/decouvrir/villejumeles/
    48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    51. Annuaire des établissements scolaires de Salon-de-Provence sur le site du Ministère de l'Éducation nationale (consulté le 21 juillet 2014).
    52. Stéphane Rossi, « Salon : l'école Beltrame, un hommage au héros de la Nation », La Provence, (lire en ligne , consulté le ).
    53. « lycee saint jean - Salon de Provence », sur www.lyceesaintjean.com (consulté le )
    54. http://iutmrs.univ-cezanne.fr/les-licences-professionnelles.html
    55. Stéphane Rossi, « Projet d'hôpital : la famille tiendra ses engagements », La Provence (édition Salon), , p. SAL_001
    56. Alexandra Thezan, « L'Agglo vote une enveloppe pour la construction d'un hôpital », La Provence (édition Salon), , p. SAL_003
    57. « Les secteurs d’activité », sur ch-salon.fr, (consulté le )
    58. « Accueil », sur permanences.fr (consulté le )
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    60. Thomas Koskas et Amaury Perdriau, « Embrun - Salon-de-Provence », sur L'Équipe, (consulté le ).
    61. « 19e étape : Boasson Hagen s'impose à Salon-de-Provence, à l'expérience », sur L'Équipe, (consulté le ).
    62. « Église Protestante Évangélique à Salon-de-Provence »
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    65. Parcs d'activités
    66. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Toulouse, Privat, coll. « Rivières et vallées de France », , 189 p. (ISBN 2-7089-9503-0), p. 152
    67. État des lieux au regard du développement durable pour le territoire de Salon-de-Provence, fiche 7 : Tourisme, ABCD-Durable, novembre 2009
    68. Site officiel du Festival international de musique de Salon-de-Provence
    69. détails sur le château de l'Empéri sur le site officiel de la ville
    70. détails sur le château de l'Empéri et sa bibliothèque sur le site de la documentation de Provence
    71. « Tour de l'horloge », notice no PA00081466, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    72. « Porte du Bourg Neuf », notice no PA00081464, base Mérimée, ministère français de la Culture
    73. « Église Saint-Michel », notice no PA00081462, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    74. Christiane Delaval, Les cabanes en pierre sèche de la commune de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), pierreseche.com, 5 juin 2021.
    75. Placido Llorca, « Salon-de-Provence, commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le ).
    76. http://www.ariane-cities.com
    77. http://www.salondeprovence.fr/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=192&Itemid=490

    Voir aussi


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    Bibliographie


     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.


    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] Salon-de-Provence

    Salon-de-Provence (früher Salon-de-Crau) ist eine Kleinstadt und eine Gemeinde (commune) mit 45.386 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Bouches-du-Rhône in Südfrankreich. Sie ist bekannt als Alterswohnsitz von Nostradamus.

    [en] Salon-de-Provence

    Salon-de-Provence (French pronunciation: ​[salɔ̃ d(ə) pʁɔvɑ̃s], locally [saˈlɔ̃ᵑ də pχoˈvãⁿsə]; Provençal Occitan: Selon de Provença/Seloun de Provènço, [seˈlu de pʀuˈvɛnsɔ]), commonly known as Salon, is a commune located about 52 km (32 mi) northwest of Marseille in the Bouches-du-Rhône department, region of Provence-Alpes-Côte d'Azur, Southern France. It is the home of an important French Air and Space Force (Armée de l'Air et de l'Espace) air base. In 2017, it had a population of 45,528.

    [es] Salon-de-Provence

    Salon-de-Provence (Selon de Provença en occitano, o Seloun de Prouvènço en provençal según la normal mistreliana) es una comuna y población de Francia. Es la capital y mayor población del cantón de su nombre, y está situada en el distrito de Aix-en-Provence, en el departamento de Bocas del Ródano, en la región de Provenza-Alpes-Costa Azul. Según el censo de 2007, su población era de 40 943 habitantes, y su aglomeración urbana ―que incluye Pélissanne, Grans y La Barben― tenía 50 017 habitantes.
    - [fr] Salon-de-Provence

    [it] Salon-de-Provence

    Salon-de-Provence (in occitano Selon de Provença) è un comune francese di 43.115 abitanti situato nel dipartimento delle Bocche del Rodano della regione della Provenza-Alpi-Costa Azzurra. Vi visse e morì il celebre astrologo Nostradamus. Una base aerea nelle vicinanze ospita la Patrouille de France.

    [ru] Салон-де-Прованс

    Сало́н-де-Прова́нс[1] (фр. Salon-de-Provence, окс. Selon de Provença) — коммуна на юго-востоке Франции в регионе Прованс — Альпы — Лазурный Берег, департамент Буш-дю-Рон, округ Экс-ан-Прованс, кантон Салон-де-Прованс-1[2].



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