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Grignan est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Grignan

Vue générale de Grignan, avec le château et la collégiale Saint-Sauveur.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan
Maire
Mandat
Bruno Durieux
2020-2026
Code postal 26230
Code commune 26146
Démographie
Gentilé Grignanais
Population
municipale
1 577 hab. (2019 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 13″ nord, 4° 54′ 32″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 471 m
Superficie 43,43 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Grignan
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Grignan
Géolocalisation sur la carte : France
Grignan
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Grignan
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Grignan
Liens
Site web ville-grignan.fr

    Géographie


    Représentations cartographiques de la commune
    CarteOpenStreetMap
    Carte topographique

    Localisation


    Grignan depuis le sud-ouest en juin 2014, avec un cumulonimbus.
    Grignan depuis le sud-ouest en juin 2014, avec un cumulonimbus.

    Grignan est située sur la façade est du couloir rhodanien, dans la Drôme provençale, sud du département de la Drôme (à 77 km au sud de Valence (préfecture), non loin du département du Vaucluse (à 68 km d'Avignon), à proximité du mont Ventoux, dans le Tricastin.

    Grignan est située à 177 km de Lyon[1] (par l'A7 prise à Montélimar-sud), à 156 km de Marseille (par l'A7 prise à Orange et à environ 120 km à vol d'oiseau de Grenoble.

    Réauville Montjoyer Salles-sous-Bois
    Réauville N Taulignan
    O    Grignan    E
    S
    Chantemerle-lès-Grignan Chamaret
    Colonzelle
    Grillon (Vaucluse)

    Relief et géologie


    Le village de Grignan (197 m) est situé sur un piton rocheux, au cœur de la plaine du Tricastin, entourée de reliefs du nord au sud-est, et limitée à l'ouest par le Rhône[réf. nécessaire].

    Sites particuliers[2] :

    Au nord, la montagne de la Série, petit massif d'environ 500 m, est la limite avec la plaine de la Valdaine. Ce petit massif est reconnaissable à ses éoliennes[réf. nécessaire].


    Géologie

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    Hydrographie


    La commune de Grignan est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :


    Climat


    Le climat de Grignan est méditerranéen[4] à influence semi-continentale.

    L'ensoleillement est important[5] avec environ 2500 heures par an[6],[7].

    Les précipitations sont assez abondantes[8], réparties surtout au printemps et à l'automne[4]. L'hiver et l'été sont assez secs[réf. nécessaire].

    Le vent du nord, le mistral, souffle fréquemment, parfois fort. Il augmente la sensation de froid ressenti en hiver. Le brouillard est exceptionnel[9].


    Voies de communication et transports


    La commune est desservie par les routes départementales RD 541 depuis Grillon à l'est, ou Valaurie à l'ouest, RD 71, depuis Chamaret au sud, et Taulignan au nord, ainsi que par les RD 4, 9, 14, 24, 56 et 549[2].

    Les péages les plus proches (autoroute A7) sont à Montélimar-Sud (depuis le nord) et Bollène (depuis le sud).

    De 1907 à 1932, la commune était desservie par le Chemin de fer Taulignan-Grignan-Chamaret, une ligne de chemin de fer secondaire annexe de celle de Pierrelatte à Nyons[réf. nécessaire].

    Plusieurs lignes de transport en commun desservent la commune de Grignan :


    Urbanisme



    Typologie


    Grignan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15].

    La commune est hors attraction des villes[16],[17].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,9 %), zones agricoles hétérogènes (39,3 %), cultures permanentes (6,3 %), zones urbanisées (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Morphologie urbaine


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    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[2] :

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :


    Logements


    La commune comptait 975 logements en 2009 (pour 724 en 1999). Les 2/3 sont des résidences principales, 80 % sont des maisons individuelles[20].


    Projets d'aménagement


    La modernisation de l'ancien village a été menée sous l'impulsion du maire Bruno Durieux. Ce dernier a fait appel à l'architecte Jean-Michel Wilmotte pour la restauration de la place Sévigné, de la place du Jeu-de-Ballon, du Grand Faubourg, du Petit Faubourg et de la rue Montant-au-Château. L'aménagement de la Maison de pays (espace d'Art François-Auguste-Ducros) et de son esplanade sont également l'œuvre de Jean-Michel Wilmotte[réf. nécessaire].

    Après avoir été en zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), la commune est en aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP)[21]. Les modifications qui sont apportées au bâti existant sont soumises à une autorisation de l'architecte des Bâtiments de France[réf. nécessaire].

    L'association pour la sauvegarde et la restauration de la collégiale de Grignan est à l'origine de la superbe restauration de la double porte d'entrée, de la porte latérale du XVIIe siècle et de la restauration des fonts baptismaux[réf. nécessaire].

    Le jardin Sévigné, situé au pied du Château, est l'œuvre de l'artiste Françoise Vergier, résidente du village. Ce jardin est né d'une commande publique de l'État et fut conçu à l'occasion de la célébration nationale du tricentenaire de la mort de madame de Sévigné en 1996. Le nom Sévigné, écrit à la surface du sol, définit et délimite la plantation des buis et forme un labyrinthe pour les promeneurs[réf. nécessaire].


    Risques naturels et technologiques


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    Toponymie



    Attestations


    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[22] :

    Autres sources :


    Étymologie


    Grignan viendrait du latin Gratinius, formé sur gratus « qui a de la grâce »[24].


    Histoire



    Préhistoire


    Vestiges préhistoriques[26].


    Protohistoire


    Présence d'un oppidum[26].

    À l'emplacement du château actuel, une occupation protohistorique et antique est attestée par des tessons de céramique mais les traces d'habitat n'ont pas été retrouvées)[27].


    Antiquité : les Gallo-romains



    Du Moyen Âge à la Révolution


    L'histoire médiévale de Grignan semble commencer à Cordy (à l'ouest du village) et à la Motte[27].

    845 : Grignan est rattaché au royaume de Provence[28][source insuffisante].

    XIe siècle : un castrum est édifié[réf. nécessaire].
    Le bourg castral est mentionné dès 1105 et se développe aux XIIIe et XIVe siècles[27].
    Le village, qui s'étend au pied et tout autour de son château, restera abrité à l'intérieur de ses murailles jusqu'à la fin du XVe siècle[réf. nécessaire].

    La seigneurie

    La seigneurie[22] :

    Histoire détaillée
    Article détaillé : Maison d'Adhémar.

    Hughes Adhémar est le fondateur de la dynastie, baron de Grignan en 1045, mort entre décembre 1076 et (testament le , confirmé par sa veuve Marthe de Toulouse le [29][source insuffisante]).
    Ses successeurs :

    1239 : à la suite des partages de la Provence en 1125 et 1195[30], les Adhémar se sentent menacés au nord par les comtes de Valentinois et au sud par les comtes de Toulouse. Ils prêtent hommage, pour tous leurs domaines, à Raymond-Béranger V, comte de Provence, afin d'obtenir sa protection[31].
    Comme pour d'autres terres (Montdragon, Les Saintes-Maries-de-la-Mer, Les Baux, Salon, Aurons, Aureille, Entrevaux, Saint-Tropez appelé alors Saint-Nazaire, Monieux, Aurel, Saint-Trinit, Ferrassières)[31], ces terres furent considérées comme petites terres et terres adjacentes par opposition aux grande terres de Provence. Les seigneurs de ces territoires ne pouvaient pas participer aux assemblées provinciales, et ces terres étaient imposées séparément[31].
    Les monnaies trouvées dans les fouilles du château attestent surtout d'échanges avec le Comtat Venaissin voisin (monnaies papales)[27].
    Grignan restera une seigneurie de Provence jusqu'à la Révolution[32], enclavée en Dauphiné et jouxtant le Comtat Venaissin[33].
    Les seigneurs de Grignan ont rendu de nombreux hommages aux comtes de Provence pour leur baronnie[25].
    1257 : dans l'inventaire du château de Grignan du (fait par des avocats de la cour d'Aix chargés de la succession de François de Grignan), une liasse est retrouvée, dans laquelle se trouve un hommage rendu au roi Charles de Provence et à madame Béatrix, son épouse, par Adhémard, seigneur de Grignan, en l'année 1257[25].
    (en 1419, Guyot Adhémar était devenu le chambellan de Louis III d'Anjou (1403-1434), comte de Provence et roi de Sicile[34].) ;
    (en 1482, son 3e fils, Guillaume, deviendra évêque de St Paul-Trois-Châteaux.) ;
    (en 1439, la sœur de Gaucher, Jeanne Adhémar, avait épousé Pierre de Glandevès, seigneur de Faucon et grand échanson du roi René d'Anjou dit le « Bon Roi René »[réf. nécessaire].)
    (en 1456, Gaucher Adhémar avait été échanson (puis écuyer en 1475) de Louis, dauphin (puis roi sous le nom de Louis XI.)
    Jusqu'en 1481, il rendit hommage, pour sa baronnie, aux comtes de Provence[25] ;

    Au milieu du XVIe siècle, le village s'étend hors de ses murs avec la construction de places et de lieux encore présents aujourd'hui. C'est le cas du Grand et du Petit Faubourg, de la promenade et du jeu du Mail (1550).
    De cette même période, datent aussi l'édification de la collégiale Saint-Sauveur (1535-1542) et les grands travaux d'embellissement du château (1543–1557). Ces travaux transforment l'ancienne forteresse médiévale en un palais de la Renaissance[réf. nécessaire].

    Le , un inventaire du château de Grignan est rédigé. On y trouve d'anciens documents[25] :

    Le , Louis Adhémar obtient l'érection de sa baronnie en comté en remerciement des services rendus auprès de François Ier puis d'Henri II. Ce dernier lui adjoint les terres de Chamaret, Aleyrac et Clansayes[35],[28].
    Le comté de Grignan en Provence ne correspond pas exactement aux petites terres de Provence, puisque Chamaret, faisant partie du comté, y constitue une enclave dauphinoise, et que Aleyrac est dauphinois. Par ailleurs, Allan, hors du comté de Grignan, est une terre provençale[31].

    En 1558, la maison de justice des seigneurs de Grignan comportait un bailliage (première instance) avec un juge (bailli), son lieutenant, un procureur et un greffier, ainsi qu’une cour d'appel ressortissant en partie au Parlement de Provence à Aix[36].

    Carte du comté de Grignan de Provence aux environs de 1700.
    Carte du comté de Grignan de Provence aux environs de 1700.

    Le , Louis décède sans héritier mâle[37], son neveu (fils de sa sœur Blanche Adhémar) lui succède et prend le nom de Gaspard de Castellane-Adhémar de Monteil. Il hérite du nom et des armes des Adhémar en obtenant du parlement de Toulouse l'annulation du testament de son oncle qui instituait comme légataire universel François de Lorraine, duc de Guise.
    Ses successeurs, les Castellane-Adhémar, comtes de Grignan :

    François de Grignan fut l'époux de la fille de Madame de Sévigné, Françoise Marguerite, avec qui il s'est marié en 1669. Leur union les amena à séjourner régulièrement au château de Grignan. La correspondance épistolaire qu'a entretenu la comtesse de Grignan avec sa mère qui résidait à Paris est devenue célèbre. La comtesse mourut en 1696 à Grignan et fut inhumée dans la collégiale Saint-Sauveur[réf. nécessaire].
    Sous Louis XIV, François de Grignan fut nommé lieutenant général des armées en Provence pendant 45 ans. Il a participé à de nombreux sièges, dont Nice et Orange (qui sera ralliée à la couronne de France après la destruction du château des Nassau sur ordre de Louis XIV[28]). Ses victoires apportent au bourg et au château une certaine notoriété durant le XVIIe siècle[28]. Il est l'un des personnages illustres de la dynastie des seigneurs de Grignan.
    Il est cependant resté dans l'ombre de son illustre belle-mère, madame de Sévigné, qui a donné son nom à de multiples endroits et établissements du village (Place Sévigné, Fontaine Sévigné, bar Le Sévigné, tabac Le Sévigné, hôtel Le Sévigné, Espace Sévigné (salle des fêtes), etc.).

    Au XVIIIe siècle, la carte de Cassini (section de Vaison-la-Romaine)[38] fait état des limites du comté de Grignan, qui est noté comme inclus en Provence, tandis que la ville adjacente de Taulignan est incluse dans le Dauphiné[32].

    En , une procédure est faite à Grignan par les commissaires du parlement d'Aix contre les habitants du Comtat venaissin pour avoir derrivé (sic) la rivière du Lez[25].

    Sous l'Ancien Régime, la communauté gérait ses affaires de manière autonome. Tous les habitants avaient part à l'assemblée du village qui était cependant peu fréquentée[39].

    Avant 1790, Grignan était une des terres adjacentes de Provence, c'est-à-dire une communauté du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix. Cette communauté était le siège d'un bailliage, tribunal composé d'un bailli ou grand juge, d'un lieutenant et d'un procureur fiscal, connaissant sur appel des causes de toutes les communautés ou paroisses du comté de Grignan[22].

    Dernièrement divisée en deux paroisses, dites de Grignan et de Bayonne (voir ce nom), cette communauté n'en forma pendant longtemps qu'une seule, dont l'église était dès 1106 sous le vocable de Saint-Vincent et dépendait du prieur des Tourrettes qui y prenait la dîme[22] :


    Bayonne

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[40] :

    En 1770, la paroisse de Bayonne remplace celle de Sarson.
    Avant 1790, Bayonne était une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dont l'église, dédiée à saint Pierre, dépendait du chapitre de Grignan. Pour le surplus, Bayonne faisait partie de la communauté de Grignan.
    De 1801 à 1808, Bayonne a été succursale[40].


    De la Révolution à nos jours


    Par la loi du 7 mars 1790, Grignan forme à lui seul un canton de l'arrondissement de Montélimar.
    La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) y adjoint les communes de Chamaret, Chantemerle, Colonzelle, Montjoyer, Montbrison, Le Pègue, Réauville, Roussas, Rousset, Saint-Pantaléon, Taulignan et Valaurie. Cependant Taulignan reste le chef-lieu du canton ainsi constitué jusqu'au 9 frimaire an X, date à laquelle Grignan le devient[22].

    Grignan au XIXe siècle illustré par Victor Cassien (1808 - 1893).
    Grignan au XIXe siècle illustré par Victor Cassien (1808 - 1893).

    XIXe siècle : le maire François-Auguste Ducros est l'un des maires qui ont fait le plus pour Grignan : construction du lavoir place du Mail (1840)[41], de la nouvelle mairie de style néo-classique (1857) à la place des anciennes halles du XVIe siècle[42] du lavoir, de fontaines, du « pont Sévigné » traversant le Lez pour rejoindre Grillon, restauration de la collégiale. C'est cependant sous ses mandats que trois portes fortifiées ont été détruites afin faciliter le passage de charrettes (sous les remparts, petit Faubourg, jeu de ballon)[28].

    La « gare » du tramway, au pied du château.
    La « gare » du tramway, au pied du château.

    Le bourg fut desservi de 1907 à 1928 par le Chemin de fer Taulignan-Grignan-Chamaret [43], ligne métrique appelée localement tramway à vapeur permettant de rejoindre (à Chamaret) la ligne Pierrelatte-Nyons du Paris-Lyon-Méditerranée[réf. nécessaire] [44].

    L'agriculture de cette époque est marquée par de nombreux élevages, notamment ovins, des truffières, une polyculture. Un abattoir pour agneaux était présent sur la commune (c'est aujourd'hui un bâtiment de l'actuelle caserne des pompiers)[réf. nécessaire]. La vigne et le lavandin se sont beaucoup développés après 1950[réf. nécessaire]. Grignan avait aussi des carrières de pierre de taille, dans le Rouvergue (territoire situé entre Grignan et Chantemerle-lès-Grignan)[45][réf. nécessaire].

    Le , la piscine municipale est inaugurée[28].

    Le , l'ancienne gare du chemin de fer Taulignan-Grignan-Chamaret est détruite[28].

    Depuis 1995, le maire Bruno Durieux a été à l'origine de nombreuses améliorations : pavement de rues, restauration du lavoir, rachat et modernisation de l'actuelle « maison de Pays », création d'un nouvel escalier permettant de rejoindre la rue du Tricot, création de fontaines modernes[réf. nécessaire].
    Le est inauguré le nouveau pont Sévigné sur le Lez. Il permet la mise en place de la déviation autour de Grignan, mettant ainsi fin à la traversée obligatoire du village par les voitures et camions se rendant à Valréas et Nyons[réf. nécessaire].


    Politique et administration



    Tendance politique et résultats


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    Administration municipale


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    Liste des maires


    Article connexe : Élections municipales en France.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1793 monsieur de Nogaret[46]    
    1793 1799 Nicolas Antoine Salamon[46]    
    1799 1802 François Alexandre Bernard[46]    
    1802 1808 (4 janv.) Louis Vigne[46]    
    1808 (15 janv.) 1815 (6 mai) Étienne Antoine Ducros[46]    
    1815 (6 mai) 1815 (24 juill.) Jean Duplan[46]    
    1815 (24 juill.) 1815 (15 sept.) Étienne Antoine Ducros[46]    
    1815 (15 sept.) 1821 Antoine Demard[46]    
    1821 1827 Bruno Flachaire de Roustan[46]    
    1828 (1 janv.) 1830 (18 août) Alexandre Bernard[46]    
    1830 1837 (24 juill.) Joseph Étienne Marie Salamon[46]   baron d'Empire, officier de la Légion d'honneur
    officier d'état-major, chef du bureau au Ministère de la guerre
    conseiller général de Grignan (1833 à 1839)
    1837 (24 juill.) 1868 (29 oct.) François Auguste Ducros[46]   notaire, chevalier de la Légion d'honneur
    1869 (25 janv.) 1869 (17 mai) Joseph François Pize[46]    
    1869 (18 mai) 1870 (20 sept.) Joseph Auguste Labaume[46]    
    1870 (20 sept.) 1870 (25 oct.) Émile Loubet[46] Républicain avocat
    futur président de la République
    1870 (25 oct.) 1871 (20 avril) Pierre Léon Courtés[46]    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 (20 avril) 1871 (10 mai) Léon Armandy[46]    
    1871 (mai) 1877 Bernard Albert Martin[46]    
    1877
    (élection ?)
    1877 Théodore Flachaire de Roustan[46]    
    1878 (3 janv.) 1878 (18 févr.) Pierre Courtès[46]    
    1878 (18 févr.) 1881 (mars) Dieudonné Chapouton[46]    
    1881
    (élection ?)
    1884 (17 mai) Séverin Feschet[46]    
    1884 (18 mai) 1894 François Peyrremond[46]   médecin
    conseiller général de Grignan (1889 à 1894, 1925 à 1926)
    1894
    (élection ?)
    1904 (31 avril) Jules Chapon[46] Républicain  
    1904 (1 mai) 1919 François Peyrremond[46]    
    1919 1924 (16 mai) Louis Crozat[46]   entrée en fonction le 1 janv 1920
    1924 (17 mai)
    (élection ?)
    1926 (3 juin) François Peyrremond[46]    
    1926 (18 juill.)
    (élection ?)
    1945 André Vergier[46]   médecin
    1945 (20 mai) 1947 Léopold Veyrier[46] DVG cadre SNCF
    conseiller général de Grignan (1945 à 1949)
    1947 (30 oct.) 1953 André Vergier[46]    
    1953 (5 mai) 1959 Léopold Veyrier[46]    
    1959 (22 mars) 1971 Maurice Chapouton[46]   trésorier payeur
    1971 (28 mars) 1983 Roger Monteillet[46]   exploitant agricole
    1983 (15 mars) 1995 Marcel Robert[46] PCF directeur d'école
    1995 (23 juin) en cours Bruno Durieux[46] CDS
    puis MDR
    puis DVD
    polytechnicien
    administrateur de l'Insee
    puis inspecteur général des finances
    ministre (1990 à 1993)
    président du comité national des conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF) (1999 à 2014)
    membre de la commission de déontologie de la fonction publique (2001 à 2009)
    président de la commission des comptes de santé
    vice-président de la CC Enclave des Papes-Pays de Grignan (2017 à ?)[47]

    Rattachements administratifs et électoraux


    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Nyons du département de la Drôme.
    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Drôme.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Grignan[48].
    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton (dont la commune est désormais le bureau centralisateur) est modifié, passant de 13 à 21 communes.


    Intercommunalité

    Grignan, jusqu'alors membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre, est devenue membre le de la communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan créée par la fusion de la petite communauté de communes du Pays de Grignan et de la communauté de communes de l'Enclave des Papes.

    Cette intercommunalité a la particularité de s'étendre sur deux régions, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur.


    Politique environnementale


    La collecte des emballages recyclables n'est pas encore organisée[réf. nécessaire].
    Le village n'a pas encore rejoint les nombreux villages de France qui éteignent les lampadaires après minuit pour des raisons économiques, écologiques (biodiversité, animaux nocturnes) et astronomiques (observation du ciel, lutte contre la pollution lumineuse)[réf. nécessaire].

    Les rues du villages ne sont plus désherbées à l'aide d'herbicides. Ce sont les habitants qui ont exhorté la municipalité à ne plus utiliser d'herbicide[réf. nécessaire]

    Le village fait partie des villages botaniques de la Drôme.
    Il comporte une grande collection de rosiers anciens plantés et entretenus par l'Association Pierres et Roses anciennes avec une éthique environnementale.

    Le village fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »[49].


    Finances locales


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    Jumelages


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    Population et société



    Démographie


    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].

    En 2019, la commune comptait 1 577 habitants[Note 2], en diminution de 0,82 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7021 6691 9621 6072 0251 9011 9481 9571 917
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9791 9341 9321 8401 8021 7481 7071 6571 539
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5031 4661 4561 2281 1221 1351 0941 0751 052
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 0721 1131 0991 1471 3001 3531 4521 4641 607
    2015 2019 - - - - - - -
    1 5341 577-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services et équipements



    Enseignement


    Le groupe scolaire Émile-Loubet accueille les élèves de classes de maternelle et primaire. Il est composé de six classes pour 138 enfants[53].


    Santé


    Plusieurs médecins généralistes et dentistes sont installés à Grignan, ainsi que des infirmières, trois masseurs-kinésithérapeutes, deux ostéopathes, une diététicienne et une pharmacienne[réf. nécessaire].

    La commune ne dispose pas d'hôpital. Le plus proche se situe à Valréas (km) mais les hospitalisations nécessitant une intervention chirurgicale ou des examens complémentaires (scanner, IRM, etc.) doivent se faire à l'hôpital de Montélimar à environ 30 km[réf. nécessaire].


    Manifestations culturelles et festivités


    Grignan propose des activités culturelles tout au long de l'année avec la MJC (théâtre, peinture, section botanique organisant une sortie mensuelle avec le groupe de Clansayes, etc.).

    Ces concerts sont organisés par le Comité des Orgues de Grignan, et échelonnés au long de l'année : Concert du nouvel An, concert de Pâques et du 15 août, plus les dimanches en été "Heures d'orgues"[réf. nécessaire].

    Crèches de Noël

    La crèche de Grignan, installée dans une chapelle de la collégiale Saint-Sauveur, de style provençal, a pour particularité d'être animée. De nombreuses maisons du village ont été reproduites à l'échelle, avec quelques imperfections (linteaux plats au lieu d'être cintrés par exemple) et quelques maisons manquantes. L'ensemble est d'une grande qualité. Le ciel a été peint par Sergio Ferro, un artiste brésilien résidant une grande partie de l'année à Grignan[réf. nécessaire].

    Une autre crèche, permanente celle-là, est installée en périphérie du village dans le quartier de la Petite Tuilière. Sa visite est payante. Elle est considérée comme la plus grande du monde[réf. nécessaire]. Ce village provençal miniature[58] est composé de plus de quatre-vingts maisons dont la hauteur s'étage entre 1 mètre et 1,20 mètre. Elles ont été construites avec les mêmes matériaux que ceux qui sont traditionnellement utilisés dans la région (pierre, bois, ciment). Elles ont été recouvertes de 60 000 tuiles ; ces toitures pèsent entre 50 et 120 kilos chacune. La crèche, qui couvre 1 116 m2, est animée par plus de 1 000 santons[59].


    Loisirs


    La piscine municipale est ouverte du 1er juillet au , et dispose d'un bassin de 25 m[60],[61] et d'un grand bassin pour les enfants.

    Sports


    La commune dispose d'un stade de football, de terrains de tennis, et d'un boulodrome[62].

    Des évènements sportifs annuels sont également organisés : « La Foulée de la marquise » (une course à pied) ; « Les Cyclos grignanais » organisent plusieurs courses de cyclotourisme et de VTT[63].


    Médias


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    Cultes


    La commune fait partie de la paroisse catholique Jean-François-Régis-sur-Lez et relève du diocèse de Valence. Elle est responsable de la collégiale Saint-Sauveur[64].


    Économie



    Agriculture


    En 1992 : lavande (essence), vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), ovins, apiculture (miel), truffes[26].

    Culture de lavandin (coopérative agricole de distillerie de lavande), de truffes, de vigne (vin AOC Grignan-les-adhémar et de tournesol. De nombreux apiculteurs produisent du miel[réf. nécessaire].


    Artisanat


    De nombreux artisans y sont implantés : ferronniers, maçons, tailleur de pierres, potier, céramiste d'art, etc.[réf. nécessaire].


    Commerce


    Commerçants, hôtels, restaurants[réf. nécessaire].


    Industrie



    Tourisme



    Revenus de la population et fiscalité


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    Emploi


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    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Château de Grignan, côté ouest (bâtiments sur la cour du puits) et collégiale Saint-Sauveur.
    Château de Grignan, côté ouest (bâtiments sur la cour du puits) et collégiale Saint-Sauveur.
    Collégiale Saint-Sauveur (façade).
    Collégiale Saint-Sauveur (façade).
    Elle se situe au cimetière. C'est aujourd'hui le monument le plus ancien de Grignan. De style roman primitif, la chapelle date du XIe siècle. Sa façade et la régularité de sa construction en petit appareil en font un édifice remarquable. Mentionnée dans une bulle du pape Pascal II datée du , elle dépendait du prieuré des Tourrettes, du diocèse de Die, et fut église paroissiale de 1280 jusqu'au XVe siècle. Son abside, voûtée en cul de four, paraît avoir subi de nombreuses transformations au XIVe siècle[réf. nécessaire].
    En 2013, ses vitraux XIXe siècle ont été retirés pour faire place aux créations contemporaines de Ann Veronica Janssens][67].
    Beffroi (XIIe siècle) (MH) et porte (XIVe siècle).
    La Maison du Bailli. Cette maison de justice est l'un des édifices les plus anciens de Grignan avec la chapelle Saint-Vincent. Ses bâtiments ont hébergé la chapelle Saint-Louis qui servit d’église paroissiale à la fin du XVIe siècle, puis la Confrérie des Pénitents blancs du Saint-Sacrement aux XVIIe et XVIIIe siècles.
    Au XIXe et au début du XXe siècle, elle abritait une école de garçons (1831-1965).
    Des fenêtres percées au XIXe siècle en ont beaucoup modifié l'aspect. Une intéressante ouverture murée en plein cintre, romane, est visible depuis la Poste.
    Aujourd'hui, cette maison abrite Colophon, Maison de l'imprimeur, à la fois musée de l'imprimerie avec une collection de presses du XIXe siècle, atelier, librairie et éditeur[69].
    Orgue construit par Le Royer en 1663[70].
    Au no 27 de la rue du Four s'élève un ancien hôtel particulier édifié à partir de 1680[71] mais surtout au milieu du XVIIIe siècle[72]. Les travaux ont été commandés par monsieur Flachaire (famille qui prendra le nom de Flachaire de Roustan à partir de 1875)[73].
    La façade sur rue présente une ordonnance de cinq travées, avec des fenêtres cintrées, une porte imposante, dominée par un balcon supporté par d'importantes consoles sculptées, et agrémenté d'un garde-corps en ferronnerie. Les clés de voûte des fenêtres n'ont pas été terminées ; elles ont été posées mais non sculptées, ce qui laisse à penser que la décoration a été brutalement interrompue[71].
    Cet hôtel particulier a abrité l'école privée Sainte-Thérèse au XXe siècle (jusqu'à sa fermeture définitive au début des années 2000)[réf. nécessaire].

    Autres maisons remarquables[réf. nécessaire] :


    Hors du village

    Sarson (bord de la RD 56 en allant vers Réauville, après Bayonne) : à cet endroit s'élevait une abbaye, avec une église clunisienne du XIIe siècle. Il subsistait, jusqu'à une époque récente, une partie de la voûte du chœur. Comme elle menaçait ruine, elle a dû être abattue pour des raisons de sécurité au moment de la transformation de la ferme (du XIXe siècle édifiée à l'emplacement de l'abbaye) en chambres d'hôtes. De vieux murs subsistent[22]. Désormais, le domaine de Sarson est loué pour des mariages ou séminaires[74].
    Tourrette (bord de la RD 56 en allant vers Salles-sous-Bois) : un monastère s'élevait à cet endroit où il existe aujourd'hui des bâtiments d'habitation XIXe siècle. On peut encore y voir un imposant mur de l'église pré-romane[22].

    Monuments disparus

    Près du cimetière se trouvait aussi la chapelle Notre-Dame-de-Beaulieu ou de l'Aumône[75],[23], qui dépendait du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de l'archevêché d'Arles (archives de Valence). Cette chapelle était en ruines en 1836[27],[76] puis ses pierres ont servi à la construction d'un pont sur la Berre. Elle avait une forme de croix latine à abside mesurant douze mètres dans œuvre, et un clocher-mur à arcades sur le chœur[27].

    À côté de cette chapelle se trouvait l'Aumône, établissement destiné aux malades et aux pauvres, attesté dès le XIIe siècle par une bulle du pape Pascal II datée du . Cet hospice s'élevait à l'ouest du fossé dit vallat de l'Andrône, sur la terre de Notre-Dame, actuel pré Chapouton où a lieu le concours de fauchage de la foire agricole[75].

    Dans le village se trouvait la chapelle Saint-Louis. Cette chapelle ayant été transformée en temple par les protestants, ce sont les catholiques qui la détruisirent au XVIe siècle. Seule la crypte et quelques rares vestiges extérieurs sont encore visibles dans une propriété privée où la crypte sert de cave[réf. nécessaire].

    L'entrée de l'hôpital de Grignan était située dans l'actuelle rue d'Or où, en 1444, dame Alix Auriole, veuve de Bertrand de Vesc, lègue la maison qu'elle y possède pour y fonder un premier établissement intra-muros qui est à l'origine de l'hôtel-Dieu de la Croix, devenu asile, pensionnat, école primaire de filles, et dont les bâtiments abritent aujourd'hui la poste et la bibliothèque de la commune[77],[78]. Si l'ensemble des bâtiments a été assez profondément modifié au XVIIIe siècle et au XIXe siècle, la porte d'entrée du XVe siècle a subsisté. Elle est visible rue d'Or où elle arbore le monogramme « IHS » sur son linteau. De même, dans la rue montant au château où l'on voit une tourelle en léger encorbellement avec ses moulures et sa petite fenêtre à meneau murée est un beau reste. Des restes de fenêtres à meneaux sont décelables derrière le crépi de la maison du 3, rue Montant au Château (au-dessus des encadrements cintrés XVIIIe siècle). Un reste de fenêtre gothique à remplages a été conservé dans un mur du grenier de cette maison[réf. nécessaire]).

    Plusieurs portes fortifiées ont été détruites, dont on peut encore observer des restes : un claveau permettant la liaison entre l'arc de la porte fortifiée et le mur, une porte près de l'actuelle place Coste-Chaude, ancienne place aux Herbes du cadastre de 1836), une porte rue Saint-Louis.

    La gare de l'ancienne ligne de tramway à vapeur Taulignan-Grignan-Chamaret se trouvait près de l'actuelle piscine. Cette gare peut être vue sur d'anciennes cartes postales[réf. nécessaire].


    Murs et cabanes de pierre sèche

    Le Pays de Grignan est parsemé de murets de pierre sèche, qui sont, selon les endroits, en mollasse ou en calcaire. Beaucoup de ces murs, faute d'être régulièrement entretenus, se dégradent ou s'écroulent. Les rares murets reconstruits ne le sont pas selon les règles puisqu'ils font appel à du mortier. À Taulignan, se trouvaient des murets faits de grandes dalles calcaires placées verticalement et alignées les unes à côté des autres. Ces constructions se raréfient[réf. nécessaire].

    Les cabanes du pays de Grignan sont à base carrée. Elles datent pour la plupart du XIXe siècle. Beaucoup sont ruinées, certaines ont la voûte effondrée mais les murs en bon état. D'autres sont détruites et pillées par des voleurs de pierres. Aucune loi ne permet leur protection. Leur avenir dépend donc du bon vouloir de leurs propriétaires (qui reculent souvent devant les frais de restauration par des professionnels de la pierre sèche). C'est un patrimoine en péril à Grignan, alors qu'à d'autres endroits, la présence de cabanes en pierres sèches est devenue un attrait touristique, comme dans le Causse de Gramat (Lot) ou sur le plateau des Claparèdes (Vaucluse)[réf. nécessaire].

    Au cours des années 2010, Jean-Pierre Couren, ancien conseiller municipal délégué à la culture, ancien conservateur des Monuments historiques, avait commencé un programme d'inventaire et de restauration. Le muret de pierres sèches bordant l'ancien chemin de Donzère a ainsi été restauré, dans la limite des moyens financiers, grâce à Loys Ginoul (murailler de Provence) et une équipe de personnes en réinsertion[réf. nécessaire].

    Désormais, les anciens murets de pierres sèches sont reconstruits avec du mortier, en tentant de respecter l'appareillage traditionnel et l'assise sommitale de pierres en délit (inclinées) (exemple: route de Montélimar)[réf. nécessaire].


    Patrimoine culturel



    Espace d'Art François-Auguste Ducros

    L'Espace d'Art François-Auguste Ducros est un lieu municipal consacré à l'art contemporain. Installé dans une ancienne demeure bourgeoise, il porte le nom d'un ancien maire de Grignan à qui l'on doit l'essentiel du développement du village dans la première moitié du XIXe siècle.

    Le bâtiment, rénové en 2004 par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, abrite également l'Office du Tourisme du Pays de Grignan, la bibliothèque municipale, le Syndicat des Vignerons de l'AOC Grignan-Les-Adhémar et son caveau de dégustation.

    Cet espace fonctionne au rythme de trois expositions par an. La première est programmée par l'association Les Enfants du Facteur vouée au rapprochement des arts singuliers et natifs à l'art contemporain. La deuxième est réalisée par l'Institut d'Art Contemporain de Villeurbanne/Rhône-Alpes qui présente des œuvres de sa collection en rapport avec la thématique du Festival de La Correspondance. La troisième, proposée par la commission culturelle de la ville, permet de présenter le travail d'artistes régionaux principalement.


    Patrimoine naturel



    La Grotte de Rochecourbière

    La grotte de Rochecourbière (site classé) est un abri sous roche aménagé au XVIIe siècle[26].

    La grotte[79],[80], est située à environ un kilomètre du village. C'est une avancée de rocher baptisée « la roche courbée » ou Rochecourbière. Il s'agit d'un site préhistorique.
    Il a fait partie des possessions des seigneurs de Grignan et a été recensé dans les biens seigneuriaux en 1789 comme « garenne de Rochecourbière ».
    La grotte a été aménagée au XVIIe siècle par le chevalier de Grignan, Joseph Adhémar, frère du comte François-Adhémar de Grignan, époux de Françoise, comtesse de Grignan et fille de la célèbre madame de Sévigné. On a pu dès lors accéder à la grotte par un grand escalier conduisant à une esplanade sur laquelle se trouve une fontaine qui recueillait, jusqu'à récemment, un mince filet d’eau s'écoulant du rocher.
    Ce lieu est symbolique du rapport intime qu'entretenait la comtesse de Grignan avec sa mère et que l'on retrouve dans leur correspondance. La marquise, lors de ses séjours à Grignan où elle rendait visite à sa fille, se promenait souvent vers la grotte qu'elle qualifiait de « lieu enchanté ». C'est un endroit qu’elle affectionnait particulièrement et qu’elle mentionnait régulièrement dans ses lettres. La comtesse de Grignan a également fait aménager le site pour le rendre plus agréable et venir s'y reposer. Elle y donnait des fêtes et des banquets lors de la saison estivale.
    En 1732, les biens de la famille Castellane-Adhémar sont passés aux Du Muy. Ils seront par la suite saisis à la Révolution puis partiellement rendus. Au XIXe siècle, la grotte est rachetée aux derniers héritiers des Du Muy, par le général Joseph-Étienne Salomon, baron d’Empire et maire de Grignan de 1830 à 1837. Il restaure le site et installe la table en pierre de style Louis XIV toujours présente. Comme l’indique l'inscription qui se trouve sur une plaque sur la paroi de la grotte, « la grotte de la Rochecourbière a été donnée à la commune de Grignan par Monsieur le Baron Salomon, le  ».
    Au XIXe et au début du XXe siècle, des concerts y étaient donnés et des fanfares y jouaient. Plus tard, dans les années 1930, la population se rendait à Rochecourbière le lundi de Pâques et y dansait à la clarté des lanternes une fois la nuit tombée.
    Par arrêté du ministère de l’Éducation nationale, le , la grotte de la Rochecourbière est classée parmi les sites et monuments naturels de caractère artistique historique, scientifique, légendaire ou pittoresque.

    Flore

    Forêts (bois) de Grignan et de Salles[26].

    La flore est assez nettement méditerranéenne[81],[82].

    Grignan est situé dans la zone de l'olivier, même si sa culture n'est pas traditionnelle en raison d'une exposition trop forte au mistral.

    Les essences d'arbres spontanées les plus fréquemment rencontrées sur le territoire communal sont le chêne vert et le chêne pubescent. On peut aussi trouver des pins d'Alep, des pins maritimes, des aulnes des rivières et des peupliers blancs le long des cours d'eau. Les filaires, genévriers de Phénicie ou érables de Montpellier se rencontrent plutôt dans des stations bien exposées des communes proches (Réauville) avec des plantes comme les cistes, les pistachiers térébinthes, les asperges sauvages (bien moins nombreuses que plus au sud), la badasse, etc.


    Faune

    La faune est assez riche, avec la présence d'une flore méditerranéenne, d'une flore continentale, d'insectes assez méditerranéens (empuses juvéniles, mantes décolorées par exemple[83]). On note la présence d'oiseaux méditerranéens[84] (estivale, comme pour le guêpier d'Europe ou le rollier d'Europe, permanente comme pour la cisticole des joncs qui parvient à passer les hivers pas trop froids) en plus des espèces assez ubiquitaires (chevreuil européen, lièvre d'Europe, renard roux, etc.). Toutefois, il n'existe plus vraiment d'endroit véritablement sauvage : la plupart des bois sont des forêts secondaires ; les cultures de lavandins ou de chênes truffiers sont peignées en rangs ; les truffières sont de plus en plus protégées par des grillages et des clôtures électriques ; les maisons neuves occupent de plus en plus d'espace. Une réflexion est cependant menée par la municipalité sur la meilleure manière de répondre aux impératifs de la démographie humaine sans trop nuire à l'identité du terroir[réf. nécessaire].


    Personnalités liées à la commune



    Héraldique, logotype et devise


    Blason
    D'or à trois bandes d'azur.
    Détails
    Armes de la famille d'Adhémar, barons de Grignan (baronnie érigée en comté en 1558, branche éteinte en 1559).
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Annexes


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références


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    2. https://www.geoportail.gouv.fr/ Site Géoportail (carte IGN)
    3. site de la Chalerne sur le site du SANDRE.
    4. « géologie et climat Pays de Grignan » (consulté le ).
    5. « carte de l'ensoleillement de la France » (consulté le ).
    6. benoît France, Grand atlas des vignobles de France, SOLAR, , 322 p. (ISBN 2-263-03242-8), p251.
    7. ligne de bus 36
    8. Ligne de bus 45
    9. Ligne TER no 71
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - définition », sur site de l’Insee (consulté le ).
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    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    21. Jacques Astor, Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du Midi de la France, Éditions du Beffroi, 2002, p. 929.
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    23. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Grignan.
    24. Christian Trézin, Grignan - Les mutations d'un château provençal (XIe et XVIIIe siècles) : Du castellum au palais d'Apolidon, Presses universitaires de Rennes, Département de la Drôme, les châteaux de la Drôme, , 456 p..
    25. Comité de rédaction du bulletin municipal de Grignan, GRIGNAN- 2000 ans d'histoire, Grignan, Grignan "infos", .
    26. Abbé Nadal, p. 14 & 15
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    28. Groupe des archives de la MJC de Grignan, Les Grignanais à l'époque de la marquise- essai de synthèse à partir des archives communales, Grignan, Imprimerie Graphic Contacts, , 59 p..
    29. IGN: réédition de cartes anciennes dites de Cassini, section 121 "VAISON", échelle 1/86000, EAN 3282110109584
    30. Archives municipales de Grignan, BB1f°38
    31. Abbé Nadal, p. 66.
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    33. Abbé Nadal, p. 72.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Navigation : cartes de Cassini », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
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    На других языках


    [en] Grignan

    Grignan (French pronunciation: ​[ɡʁiɲɑ̃]; Occitan: Grinhan) is a commune in the Drôme department in the Auvergne-Rhône-Alpes region in southeastern France.
    - [fr] Grignan

    [ru] Гриньян

    Гринья́н (фр. Grignan) — муниципалитет во французском департаменте Дром, в регионе Рона — Альпы. Население — 1 521 (2008).



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