Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Hydrographie
La Garde-Adhémar est arrosée par les cours d'eau suivants[1]:
la Berre, affluent du Canal de Donzère Montdragon (28,3 km).
le Canal de Donzère Montdragon;
le Charron;
les Écharavelles.
Climat
Article connexe: Climat de la Drôme.
La Garde-Adhémar est un village provençal, le climat y est doux. Il fait chaud l'été. En hiver, les chutes de neige sont rares (comme pendant l'hiver 2017)[réf.nécessaire].
Voies de communication et transports
Réseau routier
L'accès à La Garde-Adhémar se fait par la route départementale RD 458, depuis Les Granges-Gontardes, au nord, ou Saint-Paul-Trois-Châteaux, au sud. De là, une route dessert le village, la RD 572.
L'autoroute A7 traverse la commune, à l'ouest, dans le sens nord-sud, mais sans sortie directe. Les sorties les plus proches sont les 18 au nord, et 19 au sud.
Réseau ferroviaire
La ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV) (ligne à grande vitesse Paris – Marseille) traverse le territoire communal. La LGV franchit l'autoroute, ainsi que le canal de Donzère-Mondragon par deux viaducs successifs.
Les gares les plus proches sont celles de Pierrelatte et Donzère, toutes deux implantées sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles (ligne Paris – Lyon – Marseille).
Aérodrome
L'aérodrome de Pierrelatte est situé en partie sur la commune[1].
Transports en commun
La ligne de bus no42 (Avignon– Montélimar) dessert quotidiennement la commune, avec plusieurs allers-retours[2].
Urbanisme
Typologie
La Garde-Adhémar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: zones agricoles hétérogènes (36,3%), forêts (25,1%), terres arables (22,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4%), eaux continentales[Note 3] (2,9%), espaces verts artificialisés, non agricoles (2%), cultures permanentes (1,8%), zones urbanisées (1,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
1891: La Garde-Adhémar, commune du canton de Pierrelatte[9].
Étymologie
Le premier élément dérive de l'occitangàrda[11], autrement gàrdo, issu du germanique wart «garde» → «tour de garde» → «forteresse»[10]. Cf. Lawarde (Picardie, Somme, Guarda 1117) et Vardes (Normandie, Seine-Maritime, ad Gardes 1210; Wardres vers 1240 cacographie pour *Wardes).
Le second élément -Adhemar > -Adhémar est attesté tardivement (XIIIeetXIVesiècles, voir supra). Il s'agit du nom du seigneur de l'époque[10] de la famille d'Adhémar. L'anthroponyme Adhemar est un nom d’homme occitan d’origine germanique.
Découverte de mosaïques, sarcophage, sculptures, inscriptions.
Autels avec dédicace (christianisés, dans l'église).
Le Val des Nymphes tiendrait son nom d'un culte gallo-romain près des sources qui l'arrosent. Un autel votif aux nymphes, retrouvé au début du XXesiècle près du site, est conservé dans l'entrée de l'église paroissiale Saint-Michel de la Garde-Adhémar[réf.nécessaire].
Au point de vue féodal, la Garde-Adhémar était une baronnie premièrement possédée par les Adhémar, de laquelle relevaient les terres de la Bâtie-Rolland, Cléon-d'Andran, les Granges-Gontardes, le Pont-de-Barret, Portes et le Puy-Saint-Martin.
1290: les Adhémar l'hommagent aux comtes de Valentinois.
1543: elle est acquise par les Escalin des Aimars.
1646: les Escalin des Aimars obtiennent l'érection de la Garde-Adhémar en marquisat.
1706: le marquisat passe (par héritage) aux Castellane-Adhémar.
1771: il est vendu aux Villeneuve-Vence.
1784: vendu aux Hugues, derniers seigneurs.
Le castrum de la Garde fut probablement implanté au XIesiècle sur l'éperon rocheux. Son nom souligne la fonction défensive et de surveillance de la vallée du Rhône et du vallon du Rieu.
Fin XIesiècle (ou XIIesiècle): un premier rempart protège les bâtiments essentiels (l'ensemble castral et l'église Saint-Michel) et quelques habitations.
XIIIesiècle: les populations paysannes du Val des Nymphes, attirées par le renforcement du pouvoir seigneurial des Adhémar, s'installent à l'intérieur du castrum, ce qui nécessite son extension et la construction d'une seconde enceinte. L'habitat et les trois églises du Val des Nymphes (Saint-Martin, Saint-Pierre, Saint-Roman) disparaissent du paysage et de la mémoire collective.
Dans le castrum, les réaménagements médiévaux soulignent la fonction résidentielle plutôt que défensive. Les observations archéologiques actuelles mettent en évidence des maisons-tours romanes, une aula (pièce résidentielle) seigneuriale au-dessus d'un vaste cellier, une maison aristocratique à fenêtres géminées. L'église Saint-Michel, originale par sa double abside, est un bel exemple de l'art roman provençal du XIIIesiècle[réf.nécessaire].
L'église Saint-Michel est mentionnée en 1119: capella Sancti Michaelis de Gaba (Juénin, Histoire de Tournus, 145)[9].
Au XVIesiècle, un château Renaissance fut édifié par Antoine Escalin[13], baron de La Garde, ambassadeur et général des galères de France[réf.nécessaire].
Ce château, détruit pendant la Révolution française, fut la demeure de Pauline de Grignan, marquise de Simiane, fille de Françoise de Sévigné, comtesse de Grignan, et petite-fille de Mmede Sévigné. Le château faisait partie de la succession du marquis de La Garde, mort en 1713, dont Mmede Simiane fut la légataire universelle. Une tour subsiste encore, on dit que Charles IX et Catherine de Médicis y auraient passé une nuit[réf.nécessaire].
Vers 1750 (démographie): la communauté de la Garde-Adhémar (qui comprend alors le territoire des Granges-Gontardes) est composée de 250 maisons et d'environ 350 habitants[9].
Avant 1790, la Garde-Adhémar était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Son église, dédiée à saint Michel, était celle d'un prieuré de bénédictins, dépendant du prieuré du Val-des-Nymphes (voir ce nom), qui fut uni en 1539 au chapitre de Grignan, lequel a été, de ce chef, collateur et décimateur dans la paroisse de la Garde-Adhémar jusqu'à la Révolution[9].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la Garde-Adhémar devient une municipalité du canton de Donzère, mais la réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune du canton de Pierrelatte[9].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Administration municipale
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Liste des maires
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(octobre 2021).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
1790
1871
?
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
1871
1874
?
1874
1878
?
1878
1884
?
1884
1888
?
1888
1892
?
1892
1896
?
1896
1900
?
1900
1904
?
1904
1908
?
1908
1912
?
1912
1919
?
1919
1925
?
1925
1929
?
1929
1935
?
1935
1945
?
1945
1947
?
1947
1953
?
1953
1959
?
1959
1965
?
1965
1971
?
1971
1977
?
1977
1983
?
1983
1989
?
1989
1995
?
1995
2001
?
2001
2007
Raymond Girbaud
2007 (élection?)
2008
Christian Chabert
(sans étiquette)
agriculteur
2008
2014
Christian Chabert
maire sortant
2014
2020
Christian Chabert
maire sortant
2020
En cours (au 15 Mars 2020)
François Laplanche-Servigne[14][sourceinsuffisante]
(sans étiquette)
maître de conférences
Rattachements administratifs et électoraux
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Politique environnementale
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Finances locales
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Jumelages
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 1 115 habitants[Note 4], en augmentation de 1,36% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
903
928
968
1 000
1 154
1 100
1 222
1 112
1 145
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 220
1 175
1 198
1 202
1 160
969
866
887
803
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
839
802
807
693
716
714
708
548
505
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
510
550
880
1 077
1 108
1 075
1 128
1 107
1 048
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 115
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Enseignement
Les élèves de La Garde-Adhémar commencent leurs études à l'école maternelle située dans le quartier des Montjars puis à l'école primaire de la commune, qui comporte deux classes pour 41 enfants[19].
Santé
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Sports
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Médias
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Cultes
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Économie
Agriculture
En 1992: céréales, fruits, truffes, vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), ovins[12].
La commune est dans la zone de production des vins AOC Grignan-les-adhémar, anciennement Côteaux du Tricastin, ainsi que dans celle de la truffe du Tricastin. Deux domaines viticoles, une ferme biologique et une fromagerie sont installés sur la commune[20].
Canalisation d’irrigation gravitaire en béton.
Irrigation gravitaire: autre vue.
Commerces
Une épicerie[réf.nécessaire].
Trois restaurants[réf.nécessaire].
Le café L'Absinthe, membre du réseau Bistrot de pays[21], adhère à une charte qui a but de «contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village»[22].
Artisanat
Plusieurs artisans, notamment liés au secteur du bâtiment, sont présents sur la commune[20].
Industrie
La société GELPALM, affiliée au Groupe ARDO, est spécialisée dans le secteur des légumes, herbes aromatiques et fruits surgelés[23].
Village médiéval (site inscrit): restes de remparts (XIIIesiècle[réf.nécessaire]), ruelles, voûtes, maisons du XIIesiècle au XVIIIesiècle, fontaine médiévale[12].
Église Saint-Michel (MH) de style roman provençal (XIIesiècle): nef à berceau brisé, deux absides opposées en cul-de-four, croisée couverte d'une coupole octogonale sur trompes, clocher octogonal (refait au XIXesiècle), Vierge romane (objet classé) et Vierge Renaissance (objet classé)[12].
D'abord chapelle castrale (XIesiècle?), elle devient au début du XIIesiècle église paroissiale, dépendante de l'abbaye de Tournus jusqu'en 1540, époque où le pape Paul III l'attribue au chapitre de l'église collégiale de Grignan, qui en perçut les revenus jusqu'à la Révolution[réf.nécessaire].
L'hôtel de Simiane (propriété privée) fait face à l'église Saint-Michel. Bâti sur des ruines antiques, il date du XVIesiècle. Il doit son nom à sa propriétaire, Pauline de Simiane, petite fille de la Marquise de Sévigné qui évoque la propriété dans ses lettres[réf.nécessaire].
Chapelle de Pénitents (Pénitents Blancs[réf.nécessaire]): fresques des XVIeetXVIIesiècles[12].
Le Val des Nymphes est situé à l’est de la Garde-Adhémar, entre des collines calcaires et arides. C'est une vallée verdoyante composée de prairies, de vergers et de chênes centenaires. Son nom viendrait d'un culte gallo-romain aux nymphes près des sources qui l’arrosent. Un autel votif aux nymphes, retrouvé au début du XXesiècle près du site, est conservé dans l'entrée de l'église paroissiale Saint-Michel de la Garde-Adhémar. Ce site abrite un des joyaux de l'art roman provençal: le Prieuré du Val des Nymphes[réf.nécessaire].
Ruines de la chapelle du Val-des-Nymphes (MH), ancien prieuré bénédictin des XIeetXIIesiècles: façade d'inspiration romaine, abside en cul-de-four, double étage d'arcatures[12].
La Garde-Adhémar est passée dans l'émission Le Village préféré des Français diffusée sur France 2. Elle est mentionnée dans le livre de Stéphane Bern[25].
Roches du quartier de Jaffagnares et roches de Magne (sites classés)[12].
Le jardin des Herbes, créé en 1990 par Danielle Arcucci, présente de nombreuses plantes médicinales[réf.nécessaire].
Personnalités liées à la commune
Hélie de Saint Marc y a vécu ses dernières années, y est décédé le et y a été enterré le [26].
Héraldique, logotype et devise
Article détaillé: Armorial des communes de la Drôme.
Les armes peuvent se blasonner ainsi:
Écartelé: au 1er d’argent à trois bandes de gueules, aux 2e et troisième d’azur à la croix pattée d’or chargée d’un besant du même, au 4e d’argent à la croix pattée d’or chargée d’un besant du même.
Yves Esquieu, Françoise Hemandez, La Garde-Adhémar (Drôme): un château médiéval redécouvert: in Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent n° 123 consacré aux châteaux et maisons fortes au Moyen Âge, Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, .
Articles connexes
Liste des communes de la Drôme
Liste des localités adhérant à l'association Les Plus Beaux Villages de France
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
«Géoportail», sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии