La commune de Buis-les-Baronnies est située dans les Baronnies, une région naturelle et historique du Dauphiné et de la Drôme provençale.
Limitrophe du Vaucluse, elle est située au sud-est de Nyons.
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Hydrographie
L'Ouvèze.
La commune est arrosée par:
l'Ouvèze (la commune est située sur la rive droite).
le Menon.
le ruisseau Aigue-Julianne, affluent de l'Ouvèze, est attesté en 1891[1].
Climat
Article connexe: Climat de la Drôme.
Voies de communication et transports
La route des Princes d'Orange: Buis-les-Baronnies est situé sur cet itinéraire autrefois emprunté par les princes d'Orange (dynastie qui régna sur Orange de 1115 à 1702) pour rejoindre leur baronnie d'Orpierre.
Urbanisme
Typologie
Buis-les-Baronnies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Buis-les-Baronnies, une unité urbaine monocommunale[5] de 2 302 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].
La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (38,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,9%), zones agricoles hétérogènes (19,1%), cultures permanentes (12%), zones urbanisées (3,6%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
La ville est situé au pied de l'arête crénelée du rocher Saint-Julien; elle s'étend au milieu de prairies et de belles oliveraies[réf.nécessaire].
l'Adret-de-Saint-Julien est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé in Adrechiis en 1520 (terrier de Mévouillon)[13].
l'Aire-de-la-Cour est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé Aream Curie en 1520 (terrier de Mévouillon)[14].
les Aires est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé Las Ares en 1498 (inventaire de la chambre des comptes)[15].
Logement
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Projets d'aménagement
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Risques naturels et technologiques
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Toponymie
La commune est dénommée Lo Bois dei Baroniás en occitan ou Lo Bois dei Baronias en provençal alpin[réf.nécessaire].
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16]:
1221: claustrum de Buxo (cartulaire des Templiers, 125).
1222: mention de l'église de la paroisse du Buis: ecclesia de Bucxo (cartulaire des Templiers, 131).
1283: mention du mandement: mandamentun Buxi (inventaire des dauphins, 228).
1293: castrum de Buxo (Valbonnais, I, 35).
1300: mention du magistrat (bailli) chargé de rendre la justice à tous les vassaux des Mévouillons: bajulus Buxi (Valbonnais, II, 102).
1400: Boix (choix de documents, 235).
1447: Le Bois et Le Boys (Statuta Delphin.).
1549: Le Boix (rôle de tailles).
1705: Le Buix (dénombrement du royaume).
1788: Le Buis (alman. du Dauphiné).
1850: Buis-les-Baronnies (décret du 24 juillet 1850).
1891: Le Buis-les-Baronnies, commune de l'arrondissement de Nyons.
Non daté[réf.nécessaire]: Buis-les-Baronnies(l'article défini n'est plus prononcé).
Étymologie
Ce toponyme dériverait de l'occitanbois, «buis»[17], arbuste de la famille des Buxacés (ou du provençal médiéval bois (prononcez: boïs)[réf.nécessaire]).
Les Baronnies sont une région naturelle et historique qui s'étend entre le sud-est de la Drôme, l'ouest des Hautes-Alpes et le nord de Vaucluse.
Histoire
Article connexe: Histoire de la Drôme.
Protohistoire
Le Buis est l'ancienne capitale de la tribu gauloise des Boxsani (confédération des Voconces)[réf.nécessaire].
Antiquité: les Gallo-romains
Le futur mandement du Buis est probablement habité par les Bocx(ani), mentionnés avec les Noiomagenses (habitants de Nyons) dans une inscription découverte à Tain[16].
Le lieu est appelé Arx Apollinaris par les Romains[18].
Du Moyen Âge à la Révolution
D'une manière générale, à partir du XIesiècle, les villages des Baronnies dépendent de la baronnie de Mévouillon et de la baronnie de Montauban[réf.nécessaire].
1178: les seigneurs de Mévouillon sont les vassaux directs de l'empereur Frédéric Barberousse[réf.nécessaire].
La seigneurie: elle ne comprenait que la paroisse du Buis[16]:
Possession des barons de Mévouillon, dont elle est la capitale.
1317: la terre passe aux dauphins.
1422: passe aux Avaugour.
1553: passe aux Vadel.
1643: passe aux princes de Monaco, derniers seigneurs.
XIIesiècle: l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait le prieuré Sancte Marie de Projactis (actuellement Saint-Denis-de-Projat) et l'église Saint-Julien, dont elle percevait les revenus[19].
Du temps des barons de Mévouillon, Buis-les-Baronnies était la résidence du magistrat chargé de rendre la justice à tous leurs vassaux[16].
(Après son annexion au Dauphiné, en 1317, Le Buis deviendra le siège d'un bailliage (1336: bayllivia baroniarum montis Albani et Medullioni (Valbonnais, II, 320)) dont le ressort comprenait tout l'arrondissement de Nyons et quelques communes des cantons de Grignan et de Dieulefit[16]. À partir de 1447, ce tribunal, appelé bailliage du Buis, n'aura plus qu'un vibailli à sa tête [réf.nécessaire]).
Depuis 1270, les Mévouillon sont endettés: en 1288, Raymond VI de Mévouillon donne une charte de franchise aux habitants[réf.nécessaire]. Cette charte de libertés sera confirmée en 1337 par les dauphins[16].
1291: Raymond VI de Mévouillon vend sa baronnie à Jean de Genève, évêque de Valence et de Die. La vente pour 6 000 livres tournois est ratifiée par le traité de Chamaloc, signé le 16 août 1291[réf.nécessaire]. Cet acte de vente n'est pas reconnu par Raymond V de Mévouillon car il est contraire aux dispositions testamentaires de Raymond IV de Mévouillon qui interdisait l'aliénation du domaine. Raymond VI de Mévouillon est condamné[réf.nécessaire].
Le 10 juillet 1293, Raymond VI de Mévouillon vend sa baronnie au dauphin qui profite de son endettement. Raymond de Mévouillon a confié ses castra au dauphin à condition de pouvoir les reprendre en fief franc, noble et antique, et à fidélité non lige[réf.nécessaire].
Concernant le reste des Baronnies, en 1294-1295, le domaine de Montauban est cédé au dauphin par Hugues Adhémar, héritier de Roncelin de Lunel[réf.nécessaire].
1309 (démographie): 3500 habitants[16].
Vers 1310, on compte 700 maisons, soit environ 3 500 habitants[20],[21],[22].
1317: les Baronnies passent définitivement sous le contrôle des dauphins[réf.nécessaire].
La partie orientale a été l'objet de négociations avec les comtes de Provence qui y avaient des intérêts[réf.nécessaire].
Le Buis fut la ville préférée des dauphins de Viennois[réf.nécessaire].
Humbert II signe plusieurs de ses chartes au Buis. La ville avait alors 3 500 habitants ce qui, pour l'époque, représente une grande cité[réf.nécessaire].
1347: la peste y fait des ravages. La moitié de la population périt[réf.nécessaire].
1349: le Dauphiné est vendu au royaume de France.
Louis XI repeuple la ville en y attirant des reitres allemands avec leurs familles et en fait le siège d'un bailliage. En 1447, il y annexe la cour de justice de Nyons[réf.nécessaire].
Les guerres de Religion font beaucoup de mal au Buis[réf.nécessaire].
La baisse de la population est citée en 1656. Elle s'est accélérée après la révocation de l'édit de Nantes en 1685[réf.nécessaire].
1762 (démographie): le conseil de ville déclare que la population est réduite à 400 habitants[23].
Avant 1790, le Buis était une communauté de l'élection de Montélimar, chef-lieu de subdélégation et de bailliage.
Elle comprenait trois paroisses: le Buis, Proyas et Ubrieux[16]:
La paroisse du Buis en particulier était du diocèse de Vaison, et son église, sous le vocable de Notre-Dame de Nazareth, était celle d'un prieuré qui, connu en 1221, fut uni dès le XVIesiècle à la charge de capiscol du chapitre cathédral de Vaison. Son titulaire perçut, de ce chef, les dîmes de la paroisse du Buis jusqu'à la Révolution.
Il y avait en outre, dans cette ville, un couvent de dominicains fondé en 1294 par les barons de Mévouillon. En 1891, les bâtiments servent de mairie et de collège.
Il y avait aussi un monastère d'ursulines fondé en 1643. En 1891, c'est un hôpital.
Le mandement du Buis ne comprenait que les paroisses du Buis et de Proyas. La paroisse d'Ubrieux formait un mandement séparé[16].
De la Révolution à nos jours
Buis-les-Baronnies au XIXesiècle, illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).
En 1790, le Buis devient le chef-lieu d'un canton comprenant le Buis et la Roche-sur-Buis, et celui d'un district comprenant les cantons du Buis, de Mirabel, de Mollans, de Montauban, de Montbrun, de Nyons, de Rémuzat et de Vinsobres[16].
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait un simple chef-lieu de canton, comprenant les communes de Beauvoisin, Bellecombe, Bénivay, Bésignan le Buis, Eygaliers, Mérindol, Mollans, Ollon, la Penne, Pierrelongue, Plaisians, le Poët-en-Percip, Propiac, Rioms, Rochebrune, la Roche-sur-Buis, la Rochette, Saint-Auban, Sainte-Euphémie, Sainte-Jalle, Saint-Sauveur, Vercoiran[16].
La Révolution lui porte un coup fatal en lui enlevant toute son administration qui est transférée à Nyons[réf.nécessaire].
1811: des platanes sont plantés pour la naissance du roi de Rome (fils de Napoléon I)[18].
Au milieu du XIXesiècle, des tilleuls sont plantés en nombre et devinrent la spécialité de Buis-les-Baronnies[réf.nécessaire].
En 1907, la ville est reliée à Orange par une ligne de chemin de fer à voie métrique dont elle accueille la gare terminus[24]. Le service des trains a pris fin en 1952 et la ligne a été démantelée[25].
La gare est aujourd'hui un centre des finances publiques[26],[27].
Deuxième guerre mondiale
Article détaillé: Maquis Ventoux.
Histoire récente
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Politique et administration
Mairie.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans la Drôme.
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Administration municipale
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Liste des maires
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
1790
1871
?
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
Administrativement la commune est comprise dans l'arrondissement de Die, dans le canton de Crest.
Elle est également une commune adhérente de la communauté de communes du Val de Drôme qui comprend trente communes et dont le siège est situé à Eurre.
Politique environnementale
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Finances locales
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 2 325 habitants[Note 2], en augmentation de 2,83% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 215
2 215
2 196
2 137
2 180
2 147
2 263
2 358
2 348
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 389
2 370
2 413
2 343
2 203
2 160
2 069
1 966
1 868
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 855
1 932
1 806
1 473
1 466
1 338
1 472
1 333
1 383
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 496
1 602
1 729
1 885
2 030
2 226
2 283
2 251
2 293
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
2 325
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,2%, soit en dessous de la moyenne départementale (33,9%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,2% la même année, alors qu'il est de 27,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 065 hommes pour 1 240 femmes, soit un taux de 53,8% de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,55%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,8
90 ou +
4,8
13,7
75-89 ans
18,6
25,5
60-74 ans
23,6
18,8
45-59 ans
18,7
14,1
30-44 ans
13,7
12,9
15-29 ans
8,4
13,1
0-14 ans
12,3
Pyramide des âges du département de la Drôme en 2018 en pourcentage[35]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,9
7,5
75-89 ans
10
17,4
60-74 ans
18,2
20,5
45-59 ans
20
18,1
30-44 ans
17,9
16,3
15-29 ans
14,5
19,5
0-14 ans
17,5
Services et équipements
Le trésor public a maintenu un service[réf.nécessaire].
Enseignement
Un regroupement scolaire des onze communes alentour se trouve dans la ville: école maternelle et collège[réf.nécessaire].
Santé
Un petit hôpital avec principalement une unité gériatrique complète les services locaux[réf.nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
« Les Lointaines », festival de musiques du monde[réf.nécessaire].
Sérénades en Baronnies, festival de musique classique réparti sur l'année[réf.nécessaire].
Janvier (troisième week-end): fête de l'huile d'olive et de l'olive AOC[réf.nécessaire].
Juillet (troisième samedi): fête du Tilleul en Baronnies est un marché du tilleul et des plantes aromatiques associé à un salon du livre des plantes[réf.nécessaire].
Site d'escalade réputé: rochers d'Ubrieux et de Saint-Julien, un des beaux sites de la liste des sites d'escalade en France[réf.nécessaire].
Evénements sportifs
Le trail de la Drôme dont le départ et l'arrivée ont lieu à Buis-les-Baronnies[réf.nécessaire].
Mai (premier dimanche): La Buiscyclette[37], raid et balades à vélo pour tous les niveaux (VTT et vélo de route).
Juillet (premier week-end): Dans les Pas du Géant est un rendez-vous sportif (trail, randonnée, tournoi de football, au profit des enfants malades)[38].
Août (deuxième dimanche): Le Buis j'aime j'y cours est une course pédestre (1,4 et 2,8 km pour les enfants, 7 km pour les femmes, 10 km pour les hommes)[réf.nécessaire].
Médias
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Cultes
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Olives de bouche classées en AOC de Nyons (la variété Tanche est la plus répandue).
Petites industries de plantes aromatiques et médicinales (huiles essentielles, parfums naturels de plantes, etc.).
Plantation de 30 000 tilleuls[18] représentant 75% de la production française de tilleul[39]
Autour du tilleul et d'autres plantes et herbes aromatiques comme la lavande, le thym, la sauge et la sarriette, se développa une filière locale de négociants-producteurs qui lancèrent des marques renommées (voir ici). Chaque année est organisée une fête du tilleul.
Marché: troisième mercredi du mois (sauf janv., nov., déc.).
Foire: premier mercredi du mois (sauf avril, août, nov.), le 21 janvier, le lundi après Rameaux, le 18 août, le 2 nov., le 18 décembre.
Marché aux fruits et aux olives: mercredi et dimanche.
Grand marché du tilleul: premier et second mercredi de juillet.
Marché de la laine (août)[réf.nécessaire].
Tourisme
Des visites commentées du village sont organisées par l'Office de Tourisme (les mercredis à 15h d'avril à octobre et à 17h en juillet-août, sur réservation uniquement).
Piscine municipale ouverte pendant la période d'été[réf.nécessaire].
Revenus de la population et fiscalité
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Emploi
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vestiges de l'ancienne enceinte et de la tour du Saffre (XIIesiècle)[18].
Enceinte du XIVesiècle: quatre tours (tour carrée du Safre, tours rondes de la Gendarmerie, de l'Office du Tourisme et une troisième), remparts sud[réf.nécessaire].
Église Notre-Dame de Nazareth des XIIIesiècle, XIVesiècle et XVIIesiècle[réf.nécessaire].
Église (XVIIesiècle): baptistère (XVIIIesiècle), maître-autel en bois doré polychrome (XVIIIesiècle)[18].
Place du Marché (classé MH) avec ses façades, toitures et arcades (XVesiècle)[18].
La place du marché: encombrée avant 1291, d'échoppes de bouchers, savetiers et autres artisans. Elle est entourée de belles arcades en grande partie gothiques qui rappellent certaines villes de la Suisse alémanique ou de l'Allemagne du Sud. Elles doivent cette ressemblance à la construction qu'en firent, au XVesiècle, les reîtres allemands que Louis XI établit au Buis après la grande peste du siècle précédent[réf.nécessaire].
Place des Arcades XVeetXVIesiècles (classée)[réf.nécessaire].
Ancien couvent des Dominicains (XVIesiècle): cloître ancien, réfectoire puis salle de justice de paix avec boiseries[18].
L'ancien couvent des dominicains: fondé en 1294 par Raymond V de Mévouillon, le couvent fut élevé près du ruisseau de Malguery. Incendié en 1562 par Paul de Mouvans, l'un des chefs calvinistes, il n'en reste aucune trace. Rebâti à la fin du XVIesiècle, l'évêque de Vaison y autorisa le la création d'un séminaire et d'un collège. Les Dominicains devinrent les instructeurs de la jeunesse buxoise. Vendu comme bien national après 1791, le couvent est devenu la propriété de la ville. Dans la cour, existent encore deux galeries du cloître de l'ancien monastère[réf.nécessaire].
Cette digue, qui protège la ville des crues de l'Ouvèze, est pendant la saison hivernale une promenade ensoleillée d'où l'on aperçoit le vieux village de La Roche-sur-le-Buis avec les ruines de son château féodal[réf.nécessaire].
Chapelle Saint-Trophime dite de l'ermitage, située à 5 kilomètres du village, près du rocher Saint-Julien, elle est mentionnée dès le XIVesiècle[réf.nécessaire].
Chapelle Saint-Martin (ancienne paroisse ruinée lors des guerres de Religion)[18].
Jean-Pierre Franque (né en 1774 à Buis-les-Baronnies, mort en 1860): peintre.
Jean-Joseph Coupon (né en 1822 à Buis-les-Baronnies, mort vers 1871): sculpteur.
Eugène Descamps (né en 1922, mort en 1990 à Buis-les-Baronnies): syndicaliste.
Guy Bontempelli (né en 1940, mort en 2014): auteur-compositeur-interprète français, y a résidé.
Jacques Bompard (né en 1943): député de Vaucluse, y a passé son enfance.
Desireless (née en 1952): chanteuse française. Elle y réside depuis 1995.
Héraldique, logotype et devise
Les armoiries de Buis-les-Baronnies se blasonnent ainsi: «D'argent au dauphin d'azur brochant sur une branche de buis de sinople.»
comme l'atteste le blason sculpté dans la salle du conseil municipal de la mairie de Buis, le dauphin n'est pas comme sur l'illustration mais tête en bas.
1980: Claude Bernard, Histoire de Buis-les-Baronnies, Vaison-la-Romaine, imprimerie Meffre, 1980 (3eédition).
1997: Guy Barruol, Michèle Bois, Marie-Pierre Estienne, Patrick Ollivier-Elliott, Maurice Jorda, Jean-Yves Royer, Les Baronnies au Moyen Âge: femmes, hommes, territoires, villages, châteaux et églises, Les Alpes de Lumière, 1997.
2001: Patrick Ollivier-Elliott, Les Baronnies, mode d'emploi d'un fragment de paradis, Edisud, 2001.
2006: Conservation du Patrimoine de la Drôme, Patrimoines des Baronnies, paysage, architecture et histoire, Conseil général de la Drôme (diffusion La Mirandole), 2006.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Aigue-Julianne).
«Géoportail», sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Aiguille).
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (L'Adret-de-Saint-Julien).
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (L'Aire-de-la-Cour).
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Les Aires).
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 53 (Le Buis-les-Baronnies).
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, page 1226, (ISBN2600001336).
Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Buis-les-Baronnies.
Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIesiècle, dans Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no4, Mane, 2001, 448 pages, page 216, (ISSN1254-9371), (ISBN2-906162-54-X).
Marie-Pierre Estienne, Châteaux médiévaux des Baronnies Xe – XIVesiècles, Alpara, Lyon, 2008, pages 99-136, (ISBN978-2-91612502-2) (lire en ligne)
Marie-Pierre Estienne, Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe – XVesiècle, Presses universitaires de Provence, Aix-en-Provence, 2004, (ISBN978-2-85399577-1) (aperçu)
Dr Claude Bernard, Histoire de Buis-les-Baronnies, Macabert, Vaison, 1956; 240 pages
«Décret no54-1099 du 12 novembre 1954 portant déclassement de certaines lignes et sections de lignes de chemin de fer d'intérêt général», Journal officiel de la République Française, , p.10676-10677 (ISSN0373-0425, lire en ligne).
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