Orpierre est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune fait partie du parc naturel régional des Baronnies provençales créé en 2015.
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Ne doit pas être confondu avec Orcières situé dans le même département.
Orpierre | |
![]() Village d'Orpierre. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Hautes-Alpes |
Arrondissement | Gap |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sisteronais-Buëch |
Maire Mandat |
Gilles Cremillieux 2020-2026 |
Code postal | 05700 |
Code commune | 05097 |
Démographie | |
Gentilé | Orpierrois |
Population municipale |
356 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 18′ 50″ nord, 5° 41′ 30″ est |
Altitude | Min. 619 m Max. 1 323 m |
Superficie | 27,57 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Laragne-Montéglin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Serres |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | orpierre.fr |
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Ses habitants sont appelés les Orpierrois.
Orpierre est située dans le sud-ouest du département des Hautes-Alpes dans la vallée du Céans, à vol d'oiseau à 10 km à l'ouest-nord-ouest de Laragne-Montéglin et à 25 km au nord-ouest de Sisteron. C'est une des communes du parc naturel régional des Baronnies provençales.
Orpierre est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laragne-Montéglin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), terres arables (7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,5 %), prairies (2,9 %), zones urbanisées (1,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom de la localité apparaît sous la forme provençale Orpeira en 1177 et sous la forme latine Auripetra en 1241 dans les archives des chevaliers de l'ordre des Hospitaliers Saint Jean de Jérusalem, Aureapetra en 1309, Orpiarre en 1516[8].
Peut-être de adjectif féminin provençal àrro « laide, affreuse » et pèiro « pierre, rocher »[8], horrida petra en latin, « Le rocher effrayant » ; réinterprété au XIIIe siècle en auri petra « le rocher de l’or », beaucoup plus valorisant[9].
L’atténuation ou même l’abolition du sens premier d’un toponyme sont ainsi souvent l’effet recherché par ce processus de réinterprétation. Des noms qui paraissent malsonnants, déplaisants sont ainsi transformés pour devenir plus présentables : ainsi la localité qui dans le Val-d’Oise actuel qui s’appelait Aquaputa (« la mauvaise eau ») au XIIe siècle s’est appelée ensuite Aquabona, aujourd’hui Eaubonne[9].
La baronnie d'Orpierre[10] relevait des Mévouillon, puis des Dauphins (achat en 1264 par Guigues VII et en 1298 par Humbert Ier), mais Humbert II (dauphin en 1333-1349) la céda à son cousin germain Jean II de Chalon-Arlay (dont la mère était Béatrice de La Tour, fille d'Humbert Ier et tante d'Humbert II), grand-père de Jean III, baron de Lons et d'Arlay, prince d'Orange. Le règne des Princes d'Orange (de différentes dynasties) dura jusqu'à Guillaume III de Nassau († 1702), puis François-Louis († 1709) et son fils Louis-Armand de Conti († 1727 ; père de Louis-François) ; puis réunion à la Couronne de France en avril 1731, et plus précisément au Dauphiné en 1734.
Le vieux centre d'Orpierre est un village médiéval du XIVe siècle, autrefois siège du prince d'Orange, plus couramment appelé « le vieux ». La légende veut qu'à cette époque il était possible de traverser la ville à cheval par les souterrains. Bien que les caves comportent de nombreuses portes murées donnant dans celles de maisons adjacentes, les portes semblent trop basses pour donner raison à la légende. D'autres vestiges ont été trouvés à Orpierre dont des traces romaines et un historien affirme y avoir vu une pierre dressée qu'il a distinguée comme menhir préhistorique.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2020 | Julie Ravel[11] | Agricultrice exploitante | |
mai 2020 | En cours | Gilles Cremillieux[11],[12] | Ancien cadre |
Orpierre a fait partie, de 1994 à 2016, de la communauté de communes interdépartementale des Baronnies. Depuis le , elle est membre de la communauté de communes du Sisteronais Buëch.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 356 habitants[Note 3], en augmentation de 11,95 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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881 | 820 | 978 | 861 | 932 | 966 | 872 | 943 | 881 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
842 | 818 | 805 | 791 | 770 | 752 | 729 | 667 | 675 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
654 | 631 | 594 | 452 | 457 | 391 | 366 | 362 | 340 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
285 | 258 | 257 | 275 | 335 | 256 | 318 | 330 | 352 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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356 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Depuis 2003, une foire aux fruits anciens se tient à Orpierre le samedi avant la Toussaint. C'est une renaissance des foires d'automne qui se tenaient dans la région. On y redécouvre la biodiversité oubliée, les savoir-faire anciens et les techniques nouvelles de la production de fruits de la vallée qui était réputée autrefois. Cet événement connait une renommée grandissante qui dépasse à ce jour l'échelon régional.
Orpierre est surtout connu comme site d'escalade. Les grimpeurs qui pratiquent ce sport sur les neuf falaises de calcaire qui surplombent le village effectuent environ 50 000 passages par an. La mairie est propriétaire de la plupart des falaises et l'un de ses employés est chargé de l'équipement des rochers. Les premières voies ont été ouvertes au cours des années 1980. En 2012, leur nombre avoisine les 450[17].
L'établissement Les Lavandes, maison d'enfant à caractère sanitaire spécialisée (MECSS), accueille quarante enfants souffrant de troubles des apprentissages sévères et spécifiques (dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyscalculie)[18].
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Blason | Écartelé : aux 1er et 4e de gueules à la bande d'or bordée d'argent, au 2e d'or au huchet au naturel, au 3e d'or à l'inscription « VALLIS PETROSUS » de sable sur deux rangs. |
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Détails | La bande est celle de la famille de Chalon, seigneurs d'Orpierre, l'olifant, ou huchet, renvoie aux princes d'Orange et le Vallis Petrosvs est le nom latin de la commune signifiant « la vallée pierreuse ». Adopté par la municipalité. |
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Alias | ![]() |
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