Cairanne est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour le vin, voir cairanne (AOC).
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Queyranne.
Cairanne | |
Vue du vieux village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Vaucluse |
Arrondissement | Carpentras |
Intercommunalité | Communauté de communes Vaison Ventoux |
Maire Mandat |
Roger Rossin 2020-2026 |
Code postal | 84290 |
Code commune | 84028 |
Démographie | |
Gentilé | Cairannais, Cairannaises |
Population municipale |
1 084 hab. (2019 ![]() |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 14′ 02″ nord, 4° 56′ 03″ est |
Altitude | Min. 98 m Max. 339 m |
Superficie | 22,51 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaison-la-Romaine |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | cairanne.fr |
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Cairanne est l'une des 18 communes à avoir le droit d'accoler son nom à l'AOC Côtes du Rhône Villages. La commune s'étend entre le talweg de l'Eygues, rivière torrentueuse et ses dépôts alluvionnaires. Son terroir s'abaisse graduellement de la colline de Ventabren[1].
Sainte-Cécile-les-Vignes | Saint-Roman-de-Malegarde | |
Sainte-Cécile-les-Vignes | ![]() |
Rasteau |
Sainte-Cécile-les-Vignes | Travaillan | Violès |
Les routes départementales 51, 69, 93 et 157 passent toutes sur la commune et rejoignent la route départementale 8 qui traverse le bourg.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7.
Le vieux village est perché au sommet du piton rocheux d'une colline dominant les terrasses de l'Aigues. Le point culminant de cette commune, baptisée le Belvédère des côtes-du-rhône, est situé à 320 mètres d'altitude[2].
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[3].
La rivière torrentueuse de l'Aygues sépare la commune de sa voisine Sainte-Cécile-les-Vignes.
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[4]. Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 6 | 7,5 | 11 | 13 | 17,5 | 21 | 23 | 23 | 19,5 | 15,5 | 9 | 6,5 | 14,3 |
Température moyenne (°C) | 2 | 3 | 6 | 8 | 12 | 15 | 18 | 18 | 14 | 11 | 6 | 3 | 9,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 10 | 12 | 16 | 18 | 23 | 27 | 30 | 30 | 25 | 20 | 13 | 10 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,4 1985 |
−14,5 1956 |
−9,7 2005 |
−2,9 1970 |
1,3 1979 |
5,7 1984 |
9 1953 |
8,3 1974 |
3,1 1974 |
−1,1 1973 |
−5,4 1952 |
−14,4 1962 |
|
Record de chaleur (°C) date du record |
20,3 2002 |
23 1960 |
27,2 1990 |
30,7 2005 |
34,5 2001 |
38,1 2003 |
40,7 1983 |
42,6 2003 |
35,1 1966 |
29,6 1985 |
24,6 1970 |
20,2 1983 |
|
Précipitations (mm) | 36,5 | 23,3 | 24,9 | 42,7 | 45,6 | 25,4 | 20,9 | 29,1 | 65,8 | 59,8 | 52,8 | 34 | 460,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10 6 36,5 | 12 7,5 23,3 | 16 11 24,9 | 18 13 42,7 | 23 17,5 45,6 | 27 21 25,4 | 30 23 20,9 | 30 23 29,1 | 25 19,5 65,8 | 20 15,5 59,8 | 13 9 52,8 | 10 6,5 34 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à 2,5 litres par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de 660 litres par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et 30° selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de 40,5 °C lors de la canicule européenne de 2003 le 5 août (et 39,8 °C le 18 août 2009) et −12,8 °C le . Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon.
Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafale en moyenne[5]. Le tableau suivant indique les différentes vitesses du mistral enregistrées par les stations d'Orange et Carpentras-Serres dans le sud de la vallée du Rhône et à sa fréquence au cours de l'année 2006. La normale correspond à la moyenne des 53 dernières années pour les relevés météorologiques d'Orange et à celle des 42 dernières pour Carpentras[6].
Légende : « = » : idem à la normale ; « + » : supérieur à la normale ; « - » : inférieur à la normale.
Jan. | Fév. | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vitesse maximale relevée sur le mois | 96 km/h | 97 km/h | 112 km/h | 97 km/h | 94 km/h | 100 km/h | 90 km/h | 90 km/h | 90 km/h | 87 km/h | 91 km/h | 118 km/h |
Tendance : jours avec une vitesse > 16 m/s (58 km/h) |
-- | +++ | --- | ++++ | ++++ | = | = | ++++ | + | --- | = | ++ |
Cairanne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (75,6 %), forêts (10,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), zones urbanisées (2,4 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
La forme la plus ancienne est Castri Cairane, attestée en 1123. Elle dérive ensuite en Cairania (1150) puis Cayranna (1317)[14]. Ces toponymes suggèrent le nom d'un homme gaulois, Carius, auquel a été ajouté le suffixe -ana[15].
Au quartier des Échaffins, un ossuaire néolithique a livré un important mobilier funéraire (vases, poteries, pointes de flèche, etc.)[14].
Des fouilles au quartier Saint-Martin, au lieu-dit des Plantades, ont mis au jour les futs et les bases de colonnes d'un temple, ainsi que des débris d'amphores, du numéraire, des ustensiles domestiques et une statuette de bronze de Jupiter Dispater provenant d'une villa gallo-romaine[14]. Un monument élevé à son fils Infantus par Cassius Severianus, intendant de la Narbonnaise pour l'empereur Probus, est la preuve de son passage ou de sa résidence en ce lieu. En 280, l’empereur Probus avait annulé le décret de Domitien sur les vignes, mettant fin à la pénurie créée par l’édit de Dèce, trente ans plus tôt. Le gouverneur de la Narbonnaise Cassius Severianus ordonna de replanter massivement le vignoble en Narbonnaise et en Aquitaine[16].
Une tradition veut que le site de Cairanne, sur un oppidum, ait été celui de la mythique Aeria de Strabon. La présence de cette cité est revendiquée par 120 autres communes de la Drôme et de Vaucluse[14].
Une autre légende tenace fait de Cairanne le siège d'une commanderie du Temple. Cette supercherie a été dénoncée par Robert Bailly qui a découvert que les archives municipales ont été falsifiées et truquées par des ajouts récents ayant trait à cet Ordre afin d'asseoir cette croyance[14].
Le village fut un fief des comtes de Toulouse qui, au cours du XIIe siècle, l'attribuèrent en coseigneurie aux Fouras, Mormoiron, Mondragon et Mornas[14]. Ce fut Raymond de Mornas qui le premier, en 1177, céda ses parts à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[17].
Au cours du siècle suivant, Raymond Gaufridi de Castellane reçut en dot une partie de Cairanne lors de son mariage avec Randonne de Mondragon. En cette même année 1283, les deux époux cédèrent leurs droits, au cours du mois de septembre, au Grand Prieur de Saint-Gilles. Celui-ci se déplaça personnellement en octobre de cette année pour venir en prendre possession en faisant « hisser l'oriflamme de l'Ordre en signe de haute seigneurie »[17].
Les hospitaliers durent rétrocéder Cairanne au pape Jean XXII en 1320[18]. La Révérende Chambre Apostolique - le ministère des finances pontificales - en devint Dame Foncière[17] et le souverain pontife se réserva la dîme annuelle qui s'élevait à douze tonneaux de vin du cru[16].
Les guerres de religion n'épargnèrent point le village. En 1563, il est attaqué et pris par les religionnaires venus de Sainte-Cécile proche. Il reste quelques mois sous leur coupe puisque la même année Fabrice Serbelloni l'investit avec ses troupes pontificales. Il est à nouveau repris par l'armée de Lesdiguières en 1588[18].
En 1593, Antoine de Simiane acheta la seigneurie avec tous ses droits de paréage. Deux ans plus tard, une transaction eut lieu entre lui et la Révérende Chambre. Celle-ci recevait ses directes sur Valréas et lui cédait en contrepartie ses droits sur Cairanne[17].
Puis, en 1623, Antoine et son fils Louis de Simiane vendirent leur fief de Cairanne à Paul de Cambis[17].
En 1765, le village se voit doter d'un Hôpital à la suite d'un don fait par le sieur Besson, prêtre[18].
En 1766, une délibération du Conseil de Ville ordonna que désormais : « Les aubergistes et cabaretiers ne pourront vendre aux particuliers que du vin du lieu et en bouteilles cachetées. Les messieurs de la police sont chargés de mettre le sceau aux dites bouteilles et les vendeurs devront justifier l'origine de leur vin »[16].
Le , Marie Joosèphe Sophie De Cambis apporta Cairanne en dot à Jean-Jacques Vidaud de La Tour. Les exigences féodales du nouveau seigneur lui furent fatales lors de la Révolution et il fut condamné à mort par la Commission populaire d'Orange le (7 messidor an II)[17].
Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Au XIXe siècle, la commune est surtout renommée par la qualité des fruits de ses vergers et « ses lièvres sont fort estimés »[18]. Mais ses vins sont déjà estimés, en effet vers 1850, il y eut une forte demande de vin blanc. Celui-ci était consommé « bourru » sur les places de Saint-Étienne et Lyon où il était acheminé par chemin de fer[16]. Ce fut au cours de ce siècle que le village médiéval fut, peu à peu, délaissé et que l'habitat descendit au pied de la colline[2].
Les vignerons de la commune obtinrent la dénomination côtes-du-rhône cairanne en 1953, puis leur vin fut classé en AOC côtes-du-rhône villages cairanne en 1967.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1971 | 2001 | Gérard Pierrefeu | DVD | |
2001 | 2014 | Vincent Sève | DVD | |
2014 | En cours | Roger Rossin | DVD | |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune fait partie de la communauté de communes Pays Vaison Ventoux, qui fait elle-même partie du syndicat mixte d'aménagement de l'Aygues et du syndicat mixte d'aménagement du bassin de l'Ouvèze (SIABO).
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 9,65 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 7,96 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 37,98 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 17,84 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Les habitants de Cairanne sont appelés les Cairannais et Cairannaises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 1 084 habitants[Note 2], en augmentation de 5,34 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +2,09 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
900 | 718 | 839 | 894 | 850 | 933 | 923 | 955 | 983 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 030 | 1 120 | 1 165 | 1 074 | 1 007 | 946 | 861 | 809 | 804 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
815 | 815 | 779 | 695 | 698 | 756 | 771 | 782 | 814 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
889 | 871 | 809 | 840 | 863 | 850 | 847 | 871 | 983 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 062 | 1 084 | - | - | - | - | - | - | - |
Les vignerons de la commune ont obtenu la dénomination Côtes-du-Rhône Cairanne en 1953, puis ce terroir fut classé en AOC « Côtes-du-Rhône Villages Cairanne » en 1967. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays de la Principauté d'Orange. Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vin.
Le 10 février 2016, Cairanne a reçu provisoirement la désignation Cru[24] et le 25 juin 2018, la désignation a été définitivement accordée[25]. Sur les 1 350 ha « Côtes-du-Rhône Villages Cairanne », 1 088 ha sont désormais classés Cru. Les volumes fixés de productions annuels sont en moyenne de 32 000 hectolitres pour le rouge et de 2 000 hectolitres pour le blanc.
L'œnotourisme recouvre de nombreuses activités de découverte : dégustation des vins, visite de caves, rencontre avec les propriétaires, découverte des métiers et techniques de la vigne, connaissance des cépages, des terroirs, des appellations, de la gastronomie locale. À cet aspect festif s'ajoutent les activités sportives et de loisirs : promenades et randonnées dans les vignobles.
Pour les touristes, une charte de qualité des caveaux de dégustation a été mise en place dans la vallée du Rhône pour l'ensemble des vignobles par Inter Rhône[26].
Dans le village, le Caveau du Belvédère a été le premier caveau créé dans les Côtes du Rhône en 1959, il regroupe actuellement[Quand ?] vingt vignerons et commercialise une soixantaine de vins différents.
On trouve sur la commune plusieurs artisans ainsi que la Société générale des eaux de source, filiale du Groupe Castel, qui a réalisé des forages en nappe profonde pour exploiter l'eau qui en jaillit sous le nom de Sainte-Cécile et la commercialise sous la marque Cristaline. Depuis 2008, le groupe Alma, qui exploite ce site, a été cédé, au groupe Roxane, dirigé par Pierre Papillaud, et à Otsuka, groupe pharmaceutique japonais[27].
La commune dispose d'une école primaire publique[28]; l'école Yann Arthus-Bertrand[29], ensuite les élèves sont affectés au collège Victor-Schœlcher à Sainte-Cécile-les-Vignes[30], puis vers le lycée Jean-Henri-Fabre à Carpentras.
On trouve sur la commune plusieurs associations à but sportif (gymnastique, club de karaté contact, zumba...)[31].
On trouve sur la commune un médecin, un kinésithérapeute et deux infirmières[32].
Catholique célébré en été en l'église paroissiale Saint-André dont la construction date de 1857 sur l'emplacement d'une église plus petite au vieux village. En hiver les célébrations se déroulent en la chapelle Notre-Dame-de-la-Vigne-du-Rosaire, construction moderne dans le bas du village, dont les travaux commencés en 1961 furent achevés en 1968[17]. Son chevet est occupé par un immense vitrail moderne dû au talent de l'abbé Roy[33]. La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène[34].
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Pays Vaison Ventoux.
Il existe une déchèterie à l'entrée de Vaison-la-Romaine et une décharge à gravats à Villedieu[35].
Depuis 1974, le syndicat des vignerons de Cairanne organise une fête des Vins, le quatrième dimanche de juillet. Cette fête est animée par des fanfares (halte devant chaque stand vigneron) un défilé historique, des danses provençales et comtadines. Le grand moment reste l'arrivée des Gilles de Flobecq, ville jumelle, arborant leur bonnet blanc orné de plumes d'autruche, scandant en sabots et aux grelots le rythme de leur défilé et jetant dans la foule des oranges issues de leurs paniers.
![]() |
Blason | De gueules au château masuré de deux tours d'or, ouvert et ajouré du champ, maçonné de sable, accompagné en chef d'une étoile et en pointe d'une clef posée en fasce, le panneton en bas, le tout aussi d'or[36]. |
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Détails | Adopté en 1980. |
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Alias | ![]() Version utilisée par la mairie. |