La roche dominante aux alentours de Taulignan est le safre, appellation locale d'un grès calcaréo-marneux friable du Miocène. Ces sédiments du tertiaire, notamment du Burdigalien et du Langhien, se retrouvent dans toute la région[2]. Des dalles calcaires en molasse burdigalienne ont été découpées et érigées au bord des champs[3].
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1]:
En 1891, le ruisseau Aiguebelle est attesté. C'est un affluent de la Berre[6].
Climat
Article connexe: Climat de la Drôme.
La commune est située dans la zone d'influence du climat méditerranéen en raison de sa situation au sud de la Drôme.
Elle est soumise, comme sa voisine Valréas au nord du Vaucluse, à un rythme à quatre temps: deux saisons sèches, dont une brève en hiver, une très longue et accentuée en été; deux saisons pluvieuses, en automne (avec des pluies abondantes voire torrentielles) et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d'épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux, mais le mistral (vent du nord) augmente la sensation de froid ressenti.
Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[7].
Urbanisme
Typologie
Taulignan est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valréas dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (39,8%), zones agricoles hétérogènes (27,2%), cultures permanentes (21,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,5%), zones urbanisées (1,9%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Projets d'aménagement
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Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales D 14, D 24, D 167 et D 809[1].
La gare TGV la plus proche est celle de Montélimar, accessible par la ligne de bus no71 de la STRADDA raccordant Montélimar à Nyons.
Les deux aéroports les plus importants sont ceux de Lyon et Avignon.
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans la Drôme.
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Autres risques
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Toponymie
Attestations
Le premier témoignage écrit du toponyme date d'une charte par laquelle Ismidon, évêque de Die, donne à l'église Saint-Ruf et à son abbé Letbert les églises de Taulignan et leurs appartenances.
Cette charte date nécessairement d'avant la mort de Letbert en 1110. Le Th de Thauliniaco peut autant provenir d'un tau gallicum que d'une graphie pseudo-savante[14]:
«ego Ismido, gratia Dei Diensis episcopus, dono ecclesie Sancti Ruphi et Letberto abbati, et clericis sibi commissis et successoribus suis ecclesias de Thauliniaco, cum omnibus ad eas pertinentibus, ut ordinent eas sicut eis visum fuerit, ad honorem Dei»
«moi Ismidon, évêque par la grâce de Dieu, donne à l'abbé Letbert et à ses successeurs l'église Saint-Ruf, les églises et le clergé de Thauliniaco confiés à leurs soins, ainsi que tout ce qui en revient, afin que les prêtres les arrangent à leur gré, pour la gloire de Dieu.»
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15]:
1119: mention du prieuré: ecclesia de Taulinhano (cartulaire de Die, 45).
1128: mention du prieuré: ecclesia de Tauliniaco (J. Chevalier, Hist. de Die, I, 460).
1283: Taulinhacum (Pilot de Thorey, Inventaire des sceaux relatifs au Dauphiné).
1284: castrum de Thaulinhano (Valbonnais, II, 118).
1291: castrum de Teulinhano (cartulaire de Montélimar, 32).
1294: castrum de Toloniano (inventaire des dauphins, 243).
1295: castrum de Teolignano (inventaire des dauphins, 241).
1295: Toulignone (Pilot de Thorey, Inventaire des sceaux relatifs au Dauphiné).
1324: castrum de Theulinhans (Duchesne, Comtes de Valentinois, 29).
1343: castrum de Tauligniaco (cartulaire de Montélimar, 54).
XIVesiècle: mention du prieuré: prioratus de Tholinhans (pouillé de Die).
1352: de Toulinhano (Long, notaire à Grignan).
1355: Tolinhan (Gall. christ., XVI, 594).
1383: Tolinian (archives de la Drôme, E 5876).
1424: Tolignan et Tholignen (Duchesne, Comtes de Valentinois, 57).
1442: castrum Toulignani (choix de documents, 279).
1449: mention du prieuré: prioratus de Thionlinhan (pouillé hist.).
1455: mention du prieuré: prioratus de Theolinhano (rôle de décimes).
1488: Taulinhacum (archives de la Drôme, E 5955).
1509: mention de l'église Saint-Vincent: ecclesia Sancti Vincentii Theolinhani (visites épiscopales).
1519: mention du prieuré: prioratus de Taulignano (rôle de décimes).
1560: Teulinhanum (archives de la Drôme, E 5956).
1587: Tolignan (inventaire de Bologne).
1697: Theolignan (archives de la Drôme, E 6844).
1891: Taulignan, commune du canton de Grignan.
Étymologie
Hypothèse 1: Le suffixe toponymique en -gnan provient d'un suffixe latin en -anum qui indique la propriété (villa) de telle ou telle personne. Taulignan pourrait donc être à l'origine la villa d'un propriétaire gallo-romain nommé Taulinus.
Ce nom est attesté dans l'anthroponymie gallo-romaine grâce à une inscription latine trouvée à Vaison-la-Romaine au XVIIIesiècle[16],[Note 3], mais la transcription a été mise en doute[17] et on en a perdu la trace.
Hypothèse 2: une altération de Taurinus. Ce nom est attesté chez les habitants des Alpes cottiennes au Iersiècle[18]. Le nom féminin Taurina se retrouve sur une inscription en langue gauloise d'un peson de fuseau du IIIesiècle découvert à Autun[19]. Il reste à démontrer la possibilité d'une mutation transformant le r en l; le rhotacisme semblant justement fréquent dans la région[réf.nécessaire].
Histoire
Article connexe: Histoire de la Drôme.
Antiquité: les Gallo-romains
Les restes d'un temple romain ont été retrouvés sur le site de la chapelle Saint-Marcel et témoignent d'une présence sédentaire à l'époque gallo-romaine[20].
Au point de vue féodal, Taulignan était une terre (ou seigneurie) qui dépendait pour moitié de la baronnie de Montauban et pour moitié du comté de Valentinois.
La part des Montauban appartient à une famille de son nom.
Début XIIIesiècle: les comtes de Valentinois hommagent leur part aux dauphins.
1284: les comtes donnent une charte de libertés municipales aux habitants.
1295: ils acquièrent l'autre moitié et unissent la seigneurie.
Ils l'apanagent successivement à plusieurs de leurs cadets.
1373: la terre passe (par mariage) aux Bressieux.
1401: elle passe (par héritage) aux Monteynard.
1408: elle passe (par mariage) aux Alleman.
La terre fait retour aux Monteynard (en 1594[21]).
1613: elle passe (par mariage) aux Grolée-Viriville (ou 1626[21]).
1711: passe (par mariage) aux Olivier de Sénozan.
1779: passe (par héritage) aux Talleyrand-Périgord, derniers seigneurs.
Vers 1110, la famille de Taulignan est attestée avec Bertrand, neveu de Raimond de Montauban, quatrième co-seigneur de Valréas, seigneur de Grillon et de Taulignan en paréage avec les Montauban[22].
En 1295, les Taulignan vendent la seigneurie à Aymar IV de Poitiers mais en garde le titre jusqu'en 1666, repris par Joseph-François de Blégiers par son alliance avec Françoise de Taulignan[23].
En 1395, la résistance qu'opposa le bourg de Taulignan aux compagnies bretonnes est l'un des plus brillants faits d’armes qui se soient produits, au XIVesiècle, dans le bas Dauphiné. Hommes, femmes et enfants firent bonne garde, pendant quatre mois, du haut de leurs remparts. Leur vigilance ne prit fin que lorsqu'ils eurent forcé l'ennemi à évacuer la contrée[réf.nécessaire].
Au XVIesiècle, le service paroissial se faisait dans une église dédiée à saint Pierre (voir ce nom)[15].
1698: 400 chefs de famille taillables (payant l'impôt).
1708: 1700 habitants.
Avant 1790, Taulignan était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Vincent, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin (congrégation de Saint-Ruf) qui fut uni au séminaire de Die en 1777 et dont le titulaire avait les dîmes de cette paroisse.
Il y avait aussi, à Taulignan, un couvent d'augustins réformés, fondé en 1628 par les Grolée-Viriville, seigneurs du lieu[15].
Saint-Marcel
La chapelle, réparée en 1693, avait fait partie d'un domaine que les consuls de Taulignan vendirent aux Alleman de Champ, seigneurs du lieu en 1586, et que ces derniers cédèrent aux Vesc, six ans après.
En 1586, le lieu est attesté sous le nom de la grange de Sainct-Marcel (archives de la Drôme, E 6021).
En 1891, c'est une chapelle et un quartier de la commune de Taulignan[24].
Saint-Martin
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (dépendance de l'abbaye de Cruas). Il fut supprimé au XVesiècle mais il en resta une chapelle, interdite en 1693 et 1737[25]:
1301: prioratus de Ulmatis (inventaire Morin-Pons, 140).
1323: domus de Ulmitis (défin. de Cluny, LXXV).
XIVesiècle: prioratus Sancti Martini de Ulmis (pouillé de Die).
1471: Sainct Martin des Ulmes (archives de la Drôme, E 5948).
1516: ecclesia Beati Martini de Ulmis (archives de la Drôme, E 5985).
1671: Saint-Martin des Houlmes (archives de la Drôme, E 6048).
1740: Saint-Martin des Hormes (archives de la Drôme, E 6013).
1745: Saint-Martin des Ormeaux (archives de la Drôme).
1891: Saint-Martin, ancienne chapelle et ferme de la commune de Taulignan.
En 2011, ont été fouillés les vestiges, intégrés à une ferme, d'une chapelle réputée sépulture de Saint Martin des Ormeaux, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux au VIIesiècle[26]. Ces fouilles ont révélé un sarcophage daté du VIIesiècle ou VIIIesiècle.
Saint-Pierre
Ancienne église paroissiale de Taulignan. Elle fut ruinée pendant les guerres de Religion et remplacée par l'église du prieuré dédiée à saint Vincent.
En 1891, le lieu-dit se compose d'une ruine et d'un cimetière[27].
De la Révolution à nos jours
En 1790, Taulignan devient le chef-lieu d'un canton du district de Montélimar, comprenant les municipalités de Montbrison, la Roche-Saint-Secret, Salles, Taulignan et Teyssières.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) retranche de ce canton la commune de la Roche-Saint-Secret et y ajoute celles de Chamaret, Chantemerle, Colonzelle, Gérignan, Réauville, Roussas, Rousset, Saint-Pantaléon et Valaurie.
Le 9 frimaire an X (), le chef-lieu fut transféré à Grignan[15].
Au XIXesiècle, Taulignan devient un important centre industriel du moulinage de la soie. Plusieurs usines emploient une nombreuse main d'œuvre locale. De dix fabriques en 1825, ne comprenant en général qu'un ou deux moulins, on passe à vingt en 1862, employant 56 hommes, 362 femmes et 289 enfants. Beaucoup de ces derniers sont alors considérés comme faisant partie d'«orphelinats industriels».
Quelques familles possèdent la plupart des usines: Faujas, Dailhe et surtout Armandy ainsi que leurs cousins Cayranne et Peyrol. Il ne reste que huit usines en 1883 et Victor Peyrol domine le marché jusqu'aux années 1930[28].
De 1906 à 1928, une ligne ferroviaire à voie métrique, le Chemin de fer Taulignan-Grignan-Chamaret, dessert la ville . Ce «tramway», comme on l'appelle alors[29], est constitué d'une petite locomotive à vapeur tractant une unique voiture[réf.nécessaire].
Le , Taulignan subit l'assaut d'une colonne allemande qui laissa dix-huit victimes derrière elle, avant de poursuivre vers Valréas[30].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
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Administration municipale
Le nombre d'habitants étant de 1 702 en 2019 , le nombre de membres du conseil municipal est de 19. Celui formé est composé de cinq adjoints et de treize conseillers municipaux.
Liste des maires
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
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1790
1871
?
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
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Politique environnementale
La commune dispose d'une station de traitement des eaux[1].
Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 1 650 habitants[Note 4], en diminution de 1,96% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 400
1 716
1 859
1 885
2 145
2 202
2 336
2 320
2 349
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 247
2 190
2 167
2 271
2 310
2 280
2 331
2 224
2 221
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 060
2 082
2 017
1 581
1 385
1 419
1 272
1 133
1 046
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 135
1 199
1 202
1 419
1 586
1 571
1 589
1 588
1 683
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 656
1 650
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
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Enseignement
La commune de Taulignan dépend de l'académie de Grenoble[37].
Les élèves débutent leurs études sur place, à l'école du Pradou, comportant six classes, pour 58 enfants en maternelle et 76 en primaire[38].
L'hébergement touristique à Taulignan est assuré par des chambres d'hôtes, des gîtes ruraux et des locations d'appartements. La commune n'a pas d'hôtel[43].
Revenus de la population et fiscalité
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Emploi
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La chapelle Saint-Marcel a été construite au XIIesiècle sur le site d'un temple romain et sa voûte comme ses arcs-boutants datent du XVIesiècle[44].
Église Saint-Vincent de Taulignan (XIeetXIIesiècles), remaniée au XIXesiècle[40].
Remparts (XIIIesiècle au XVIesiècle) (MH): porte fortifiée à deux tours, bel appareil[40].
Sous les comtes de Valentinois, au XIVesiècle, le village fut entouré de remparts percés de plusieurs portes fortifiées. La principale était celle d'Enguille, actuellement l'un des ouvrages de guerre médiévaux les mieux conservés de la région. On l'appelle communément la porte du Nord. Ses deux tours rondes sont reliées par une galerie que surmontent des mâchicoulis. À son premier étage, du côté du bourg, était placé le corps de garde. Il reste en tout onze tours de cette enceinte[réf.nécessaire].
Village ancien: architecture concentrique, rues étroites, fontaines[40].
Les ruelles comportent de nombreuses maisons des XVe, XVIeetXVIIesiècles[réf.nécessaire].
Il fut construit en 1870 par l'architecte Nicolas Fontanille sur l'emplacement d'un premier temple de 1601[45]. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis [46].
L'ancienne usine du pont est l'une de celles qui travaillaient au moulinage de la soie au XIXesiècle. Taulignan était alors l'un des centres de cette industrie, ce qui assura la prospérité d'une commune dont la population atteignit 2 400 habitants. Le musée de la soie, situé sur la place de la mairie, témoigne de cette époque.
Le monastère de la Clarté Notre-Dame, fondé en 1956, accueille une communauté de moniales dominicaines affiliée à la Fédération Notre-Dame des Prêcheurs[réf.nécessaire].
Patrimoine culturel
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Saint Martin des Ormeaux: évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux au VIIesiècle. Il se retira à Taulignan en ermite jusqu'à sa mort.
Jean Patricot (1865-1928): graveur et peintre, premier Grand Prix de Rome, section gravure, en 1886. Ses parents s'étaient mariés le à Taulignan.
Victorin Garaix (1890 à Taulignan-1914), dit «Victor»: aviateur détenteur de nombreux records d'aviation avant-guerre (41 sur 110 que possédait la France), notamment avec passagers. Ayant cumulé les fonctions de chef d'atelier et de directeur de l'usine de Saint-Dié des Ateliers Vosgiens d'Industrie Aéronautique à l'âge de 18 ans, il conçoit ensuite un monoplan métallique avec Charles Roux en 1911. Mort pour la France avec le lieutenant de Saizieux lors d'une reconnaissance au-dessus des lignes ennemies à Tucquenieux (54)[47].
Georges-Henri Pingusson (1894-1978): architecte, héraut de la modernité. Il est enterré à Taulignan.
Héraldique, logotype et devise
Article connexe: Armorial des communes de la Drôme.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le texte cryptique (pompeo ucitifred. / flam. aug. valeri. / tetricus taulinus.) pourrait dater l'inscription entre 253 et 260 s'il s'agit bien de l'empereur Valérien. Le Tetricus mentionné n'est pas l'empereur gaulois puisqu'il n'était alors que sénateur en Gaule aquitaine, mais un homonyme rappelant le C. Lucconius, lui aussi flamen augusti, d'une pierre tombale trouvée à Nyon en Suisse.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Aiguebelle).
Météo-France (A. Auffray, A. Brisson, A. Tamburini, V. Dziak, V.Maloisel, S. Martinoni-Lapierre), «Climat actuel en Rhône-Alpes», sur auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr.
Ulysse Chevalier, Codex diplomaticus ordinis Sancti Rufi, Valence, Impr. Céas et fils, (lire en ligne).
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 384 (Taulignan).
Louis Anselme Boyer de Sainte-Marthe, Histoire de l'église cathédrale de Vaison, Marc Chave, Avignon, (lire en ligne), p.6.
Augustin De Loye, Inscriptions grecques et latines découvertes à Vaison ou dans les environs, Bibliothèque de l'école des chartes, (lire en ligne), p.321.
Il a été élu au premier tour avec 67,52% des voix et seize sièges au conseil municipal; il bat Didier Thevenieau (32,47%), acquérant les trois sièges restants. Le taux de participation est de 79,57% .
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