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Mussidan est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1801 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Mussidan.

Mussidan

L'église Saint-Georges de Mussidan.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
(siège)
Maire
Mandat
Stéphane Triquart
2020-2026
Code postal 24400
Code commune 24299
Démographie
Gentilé Mussidanais
Population
municipale
2 762 hab. (2019 )
Densité 717 hab./km2
Population
agglomération
7 205 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 09″ nord, 0° 21′ 59″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 106 m
Superficie 3,85 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mussidan
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Isle
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Mussidan
Géolocalisation sur la carte : France
Mussidan
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Mussidan
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Mussidan
Liens
Site web www.mussidan.fr

    Géographie



    Généralités


    La commune est située dans le Périgord blanc, sur la rive gauche de l'Isle, à sa confluence avec la Crempse. Elle est bordée au nord-ouest par la ligne SNCF reliant Bordeaux à Limoges, Clermont-Ferrand et Lyon, la voie ferrée la séparant de la commune voisine de Saint-Médard-de-Mussidan.

    D'une superficie inférieure à km2, c'est l'une des plus petites communes du département.


    Communes limitrophes


    Mussidan est limitrophe de cinq autres communes.

    Communes limitrophes de Mussidan
    Saint-Front-de-Pradoux Sourzac
    Saint-Médard-de-Mussidan
    Les Lèches Bourgnac

    Géologie et relief



    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mussidan est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 781 - Montpon-Ménestérol » et « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

    Carte géologique de Mussidan.
    Carte géologique de Mussidan.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 42 mètres et 106 mètres[6],[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère de la « Vallée de l'Isle », qui présente un profil contrasté : une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[10],[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 3,85 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 3,82 km2[3].


    Hydrographie



    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Isle et la Crempse, qui constituent un réseau hydrographique de 5,5 km de longueur totale[16],[Carte 1].

    L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne  dont elle est le principal affluent  en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[17],[18]. Elle borde la commune au nord sur un kilomètre et demi, face à Saint-Front-de-Pradoux.

    La Crempse, d'une longueur totale de 26,22 km, prend sa source à Beauregard-et-Bassac et se jette dans l'Isle en rive gauche dans la commune, au nord-ouest de la halle, face à Saint-Front-de-Pradoux[19],[20]. Elle traverse le territoire communal du sud-est au nord sur plus de deux kilomètres, en plusieurs bras.


    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 856 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[29] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[30],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[31]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 22 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[33], à 13,1 °C pour 1981-2010[34], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[35].


    Urbanisme



    Typologie


    Mussidan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[36],[37],[38]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mussidan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[39] et 7 131 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[40],[41]. La commune est en outre hors attraction des villes[42],[43].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (56,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (54,5 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), forêts (9,9 %), prairies (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %)[44].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].


    Quartiers


    Le quartier du pont au début du XXe siècle.
    Le quartier du pont au début du XXe siècle.

    Quelques quartiers : en centre-ville (situé dans le nord de la commune) :

    en périphérie :


    Prévention des risques


    Le territoire de la commune de Mussidan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[45]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[46].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle et la Crempse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993 et 1999[47],[45]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de l'Isle - Mussidanais » prescrit le et approuvé le , pour les crues de l'Isle[48],[49].

    Mussidan est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[50]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[51],[52].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mussidan.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mussidan.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[53]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[54]. 85,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[55].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[45].


    Toponymie


    En occitan, la commune porte le nom de Moissídan[56].


    Histoire


    Ancienne école primaire supérieure de jeunes filles.
    Ancienne école primaire supérieure de jeunes filles.

    D'après le livre noir de Saint Florent de Saumur[57], en 1081, Alguier, chevalier et seigneur de Mucidan [sic] donne au monastère de Saint Florent de Saumur et au prieuré de Montcarret, l'église de Saint Pierre de Sorziac. Peu après, il dépouille les moines de Saint Florent de ladite église pour en faire don à Fulcrade et aux religieux de Charroux.

    Depuis la première moitié du XIIIe siècle au moins, les seigneurs de Mucidan appartiennent à la famille de Montaut (avec Raimond (Ier) de Montaut ; sans qu'il soit possible de préciser l'origine de ces Montaut), fondue dès la génération suivante dans les Castillon par le mariage de la fille de Raimond, Mathe de Montaut, avec Guillaume-Amanieu de Castillon d'Eauzan, † vers 1302 (la famille de Castillon relève le nom de Montaut de Mussidan ; elle est réputée être une branche cadette des vicomtes de Castillon). Le fils de Mathe et Guillaume-Amanieu, Raimond Ier ou II, épouse Faïs de Gontaut de Badefol, d'où : Auger, † 1360, aussi prince de Blaye en 1356 par un échange avec le roi Édouard III et seigneur d'Aubeterre par don dudit roi anglais en 1357, mari en 1330 de Régine de Salviac et père de Raimond II ou III de Montaut-Mussidan Castillon (né vers 1335, † 1406, aussi seigneur ou prince de Montendre, Montguyon, Blaye, Aubeterre ; époux en 1365 de Marguerite d'Albret, fille de Bérard Ier d'Albret seigneur de Vayres et Verteuil, et de Guiraude de Gironde). Leur fille aînée Rosine de Montaut transmet Montendre, Montguyon et Mussidan à son mari Guy II de La Rochefoucauld-Verteuil-Barbezieux, épousé en 1382.

    Les La Rochefoucauld gardent Mussidan jusque vers 1500, puis elle échoit aux Gramont (Jean Ier de Gramont, v. 1375-1429, ayant épousé Marie de Montaut-Mussidan, la dernière fille de Raimond II et de Marguerite d'Albret ; la seconde fille, Mathe de Montaut, avait marié Nicolas Rog(i)er de Beaufort). Mussidan passe ensuite aux Caumont La Force : cf. Henri-Jacques Nompar de Caumont, jusqu'à la Révolution.

    Le siège de la ville est évoqué dans les Essais de Montaigne en 1569.

    Sur la carte de Cassini, représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie « Mucidan ».

    Le bourg devient chef-lieu de district de 1790 à 1800.

    Un premier pont de bois traverse l'Isle en 1840.


    Rafle du 16 janvier 1944


    Le , trente-cinq otages sont arrêtés par les Allemands pour faits de résistance. Ils seront déportés vers les camps de travail allemands[58].


    Combats et exécutions du 11 juin 1944


    Le , des Francs-tireurs et partisans[59] détruisent un train de protection allemand en gare de Mussidan. Lors du combat, huit maquisards et le chef de train sont tués. Au même moment, se produit un accrochage avec un convoi de la puissante 11e Panzerdivision de la Wehrmacht en provenance de Bordeaux. Les maquisards ne peuvent lutter et se replient. Huit résistants sont tués au combat.

    Par mesure de représailles, un détachement de la Sipo-SD (communément appelée la « Gestapo ») de Périgueux dirigée par le sous-lieutenant Michaël Hambrecht, renforcé par un peloton de la Phalange nord-africaine dite « SS Mohamed » de la bande Bonny-Lafont, dont Alexandre Villaplane (1905-1944), responsable d'une des cinq sections de la Brigade nord-africaine et ancien capitaine de l'équipe de France de football à la Coupe du monde de 1930 en Uruguay, procède à l'arrestation de 350 hommes de plus de seize ans de la ville et des alentours. La ville est pillée par les Nord-Africains[60]. Dans la soirée, 47 civils sont fusillés à proximité de la mairie ; cinq autres sont massacrés dans la rue, parmi lesquels Raoul Grassin, le maire de la commune, et un conseiller. Huit garçons ont moins de 18 ans. Seules deux personnes survivent malgré leurs graves blessures. « Le massacre de Mussidan constitue le plus grand massacre de civils commis en Dordogne pendant la Seconde Guerre mondiale, le dixième plus important en France[61] ». 115 habitants sont déportés[58].

    Ces souffrances valent à Mussidan d'être décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[62].


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    Dès 1790, la commune de Mussidan est le chef-lieu du canton de Mussidan qui dépend du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date de la suppression de cet arrondissement. À cette dernière date, il est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[6].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[63]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Isle dont le bureau centralisateur est fixé à Neuvic.


    Intercommunalité


    Du au , Mussidan a fait partie de la communauté de communes de la Moyenne Vallée de l'Isle.

    Mussidan intègre dès sa création la communauté de communes du Mussidanais en Périgord instituée le  qui regroupe dix communes du canton de Mussidan  dont elle est le siège social. Au , cette intercommunalité disparaît, remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord, dont Mussidan devient le siège social.


    Tendances politiques et résultats


    Articles détaillés : Élections municipales de 2014 en Dordogne et Élections municipales de 2020 en Dordogne.

    Administration municipale


    La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[64],[65].


    Liste des maires


    Liste des maires successifs[66]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1791 1792 Pierre Beaupuy    
    1792 1793 Claude Pontard   Juge de paix
    1793 1795 Nicolas Beaupuy    
    1795 1798 Claude Pontard   Juge de paix
    1798 1799 Julien Plaudet    
    1799 1802 Guy Beaupuy[Note 9]    
    1802 1804 Jean-Baptiste Pommier    
    1804 1806 Guy Beaupuy[Note 10]    
    1806 1815 Jean-Baptiste Dussol   Avocat
    1815 1817 Bardy Fourtou   Médecin
    1817 1821 Pierre-Prosper Beaupuy   Propriétaire
    1821 1831 Jacques Buisson   Notaire
    1831 1843 Claude-Léonard Dussol   Propriétaire
    1843 1848 Jean Pontard   Notaire
    1848 1855 Hubert Barronie   Banquier
    1855 1860 Léonard Piotay   Médecin
    1860 1861 Ducluzaux    
    1861 1870 Auguste Chastanet   Propriétaire, botaniste
    1870 1874 Séguret    
    1874 1878 Arthur de Labrousse de La Peyzie   Médecin
    1878 1884 Casimir Ordega   Propriétaire
    1884 1886 Gaston Laugère   Pharmacien
    1886 1890 Gabriel Vidal   Médecin
    1890 1896 Étienne Boutereau   Propriétaire
    1896 1902 Henri Villechanoux[Note 9]   Entrepreneur de plâtrerie
    1902 1904 Pierre Seillan[Note 11]   Rentier
    1904 1907 Henri Villechanoux[Note 9]   Entrepreneur de plâtrerie
    1907 1918 Henri Cellérier[Note 12]   Agent voyer en retraite
    1918 1919 Délégation préfectorale    
    1919 1941 Charles Mazeau[Note 13]   Marchand drapier
    1941 1943 Pierre Lamy-Lapeyrière[Note 9]   Médecin
    1943 1944 Raoul Grassin[Note 14]   Liquoriste
    1944 1944 Pierre Laubertin[Note 15]   Directeur d'école honoraire
    1944 1945 Charles Mazeau   Marchand drapier
    1945 1946 Pierre Mathieu[Note 9]   Gérant de la Caisse locale du Crédit agricole
    1946 1947 Michel Schneersohn   Directeur de la SATM[Note 16]
    1947 1955 François Collas[Note 10]   Docteur vétérinaire
    1955 1965 Georges Gerbeaud   Avocat, industriel
    1965 1989 Pierre Bonneau MRG Docteur vétérinaire
    1989 2001 Gérard-Jean Chevalier CNI puis RPR Commerçant en bestiaux
    Conseiller général du canton de Mussidan (1988-1994)
    2001 mars 2014 Jean-Yves Fulbert DVG[67] Imprimeur
    mars 2014[68]
    (réélu en mai 2020[69])
    En cours Stéphane Triquart SE[70] puis DVD Médecin

    Juridictions


    Dans le domaine judiciaire, Mussidan relève[71] :


    Politique environnementale


    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[72].


    Jumelages


    Panneau des jumelages de Mussidan.
    Panneau des jumelages de Mussidan.

    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[74].

    En 2019, la commune comptait 2 762 habitants[Note 17], en diminution de 2,99 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2861 1761 4111 6301 7001 9531 7441 8621 919
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0281 9172 0701 9802 0622 0252 0372 2062 215
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2842 3502 4162 4532 4492 4162 6533 0183 006
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3 0243 0483 2353 2362 9852 8432 8312 8292 864
    2015 2019 - - - - - - -
    2 7302 762-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[75].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,5 % la même année, alors qu'il est de 36,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 255 hommes pour 1 481 femmes, soit un taux de 54,13 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,82 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[76]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3 
    90 ou +
    4,1 
    12,1 
    75-89 ans
    19,0 
    25,1 
    60-74 ans
    24,5 
    17,8 
    45-59 ans
    16,7 
    13,4 
    30-44 ans
    11,7 
    14,5 
    15-29 ans
    13,0 
    15,8 
    0-14 ans
    10,9 
    Pyramide des âges du département de la Dordogne en 2018 en pourcentage[77]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,7 
    10,3 
    75-89 ans
    13,3 
    22,7 
    60-74 ans
    22,7 
    21,3 
    45-59 ans
    20,9 
    15,7 
    30-44 ans
    15 
    13,8 
    15-29 ans
    11,8 
    15,2 
    0-14 ans
    13,5 

    Remarques

    Ayant connu un essor rapide durant le XIXe siècle, Mussidan a vu sa population croître régulièrement jusqu'aux deux guerres mondiales qui ont freiné son développement démographique et industriel. Celui-ci reprendra au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et avec l'aide du baby boom jumelé à un développement des usines, la population restera au-dessus de la barre des 3 000 habitants durant toute la période des Trente Glorieuses.

    Dans les années 1980, Mussidan, comme de nombreuses communes rurales, sera touchée de plein fouet. La main-d'œuvre quitte le canton pour s'installer dans les grandes villes. La population décroît et vieillit, d'autant plus que la ville devient une terre de prédilection pour de nombreux retraités qui viennent s'y installer[78].


    L'agglomération et l'aire urbaine

    Cette section doit être actualisée.
    Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
    Raison : Données obsolètes, zonage 2010.

    L'unité urbaine de Mussidan (l'agglomération) regroupe six communes : Mussidan, Saint-Front-de-Pradoux, Saint-Louis-en-l'Isle, Saint-Martin-l'Astier, Saint-Médard-de-Mussidan et Sourzac[79], soit 7 131 habitants en 2017[80]

    L'aire urbaine, étendue à la commune de Bourgnac[81], regroupe 7 474 habitants en 2017[82].


    Sports



    Économie


    Pôle industriel important des années 1950 en Dordogne, après une période de crise, Mussidan connaît un renouveau grâce à l'autoroute A89 et à l'échangeur situé à trois kilomètres au sud du centre-ville.


    Emploi


    L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Mussidan ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.


    L'emploi des habitants

    En 2018[83], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 961 personnes, soit 35,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (177) a fortement diminué par rapport à 2013 (229) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 18,4 %.


    L'emploi sur la commune

    En 2018, la commune offre 1 083 emplois pour une population de 2 736 habitants[84]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 39,8 % des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 35,8 %.

    Répartition des emplois par domaines d'activité

      Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Nombre d'emplois 15 81 168 388 431
    Pourcentage 1,4 % 7,5 % 15,5 % 35,8 % 39,8 %
    Source des données[84].

    Établissements


    Au , la commune compte 297 établissements[85], dont 170 au niveau des commerces, transports ou services, soixante-six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, trente-cinq dans la construction, vingt dans l'industrie, et six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[86].


    Entreprises


    Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Ambulances Martin » implantée à Mussidan se classe en 45e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 2 933 k€[87].


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Le musée provient du legs du Dr André Voulgre à sa ville natale de Mussidan. Médecin, il s'installa à Bordeaux où il fonda un Institut de physiothérapie et d'éducation physique. Il resta très attaché au Périgord, et toute sa vie il rassembla dans sa maison paternelle de Mussidan une collection évoquant le passé et l'évolution de la société périgourdine à travers la littérature, les arts, la vie quotidienne, l'évolution des techniques, etc.
    À la veille de sa mort, en 1971, il légua sa chartreuse du XVIIIe siècle et ses collections à sa ville natale, à condition que l'ensemble prenne le nom de « Musée des Arts et Traditions Populaires du Périgord du Docteur André Voulgre ».
    La Municipalité accepta le don et une association, « Les Amis du Musée », se créa en 1973 afin de poursuivre l'œuvre du Docteur, entretenir et enrichir les collections, organiser les visites et animer le musée.
    Les Amis du Musée s'acquittèrent de leur tâche avec passion. Ils développèrent le musée pour aujourd'hui présenter la plus riche collection d'Arts et Traditions populaires du Périgord sur vingt salles et plus de 600 m2.

    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes de la Dordogne.
    Blason
    D'azur à saint Georges monté sur un cheval terrassant un dragon couché, le tout d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Démissionnaire.
    10. Décédé en fonctions.
    11. Suspendu par le sous-préfet de Ribérac pour abus de pouvoir.
    12. En 1916, durant la Seconde Guerre mondiale, H. Cellérier occupa seul les fonctions d'administrateur de la commune, les autres conseillers étant mobilisés ou démissionnaires.
    13. Révoqué par le Gouvernement de Vichy en 1941.
    14. Fusillé par une troupe de SS le .
    15. Maire-adjoint de Raoul Grassin, il prit la succession de celui-ci après qu'il a été fusillé.
    16. Sigle de la Société Anonyme de Travaux Métalliques, devenue société Atemco (filiale d'OBM Construction).
    17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
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    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


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    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Repères géographiques de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Portrait de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Mussidan », sur le site de l'Insee (consulté le )
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    18. Sandre, « l'Isle »
    19. « Confluence Crempse-Isle à Mussidan, au nord-ouest de la halle » sur Géoportail (consulté le 23 août 2022)..
    20. Sandre, « la Crempse »
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    59. D'après le panneau d'information intitulé Le 11 juin 1944 à Mussidan, parc Voulgre, Mussidan.
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    91. Homélie du 3 septembre 2000.

    На других языках


    [de] Mussidan

    Mussidan (okzitanisch: Moissida) ist eine französische Gemeinde in der Region Neu-Aquitanien mit 2762 Einwohnern (1. Januar 2019). Sie liegt im Département Dordogne.

    [en] Mussidan

    Mussidan (French pronunciation: ​[mysidɑ̃]; Occitan: Moissida) is a commune in the Dordogne department in Nouvelle-Aquitaine in southwestern France. Mussidan station has rail connections to Bordeaux, Périgueux, Brive-la-Gaillarde and Limoges.
    - [fr] Mussidan

    [ru] Мюсидан

    Мюсидан (фр. Mussidan) — коммуна во Франции, в регионе Аквитания, департамент Дордонь. Население составляет 2851 человек (2009). Город впервые упоминается в 1569 году. На карте Кассини, выполненной в период с 1756 по 1789 годы, местечко имеет название Mucidan. В 1950-х гг. город был важным индустриальным центром Дордони.



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