Incluse dans l'unité urbaine de Mussidan[1], la commune de Sourzac est située dans le Landais, une des régions naturelles du Périgord. Elle est implantée en rive gauche de l'Isle qui lui sert de limite naturelle au nord et à l'ouest.
Situé trois kilomètres au nord-est de Mussidan, le bourg de Sourzac est traversé par la route départementale 6089 (l'ancienne route nationale 89). Un pont y permet le franchissement de l'Isle en direction de Saint-Louis-en-l'Isle. Depuis 2001, une barrière de péage de l'autoroute A89 est implantée sur le territoire de la commune qui est desservi au sud-est par la route départementale 39E.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Sourzac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no782 - Mussidan» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de Sourzac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Tf :
Formations superficielles: tufs calcaires / travertin (zone de sources)
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5): argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
Pliocène
p1-2(Or) :
Formations d'Oriolles et de Passirac: sables grossiers à matrice argilo-feldspathique rubéfiés à petits graviers et galets, croûte ferrugineuse au sommet (Zancléen à Plaisancien)
Miocène
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1-2b :
Formation de Boisbreteau sup.: sables argileux feldspathiques à graviers et rares galets à la base, argiles silteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal à Chattien continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf.: sables fins feldspathiques vert pâle à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Paysage dans le sud de la commune, à côté du lieu-dit Rebondie, ou Redondie.
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 43 mètres[6] au sud-ouest, là ou l'Isle quitte la commune en aval du lieu-dit Gabillou, pour servir de limite entre les communes de Mussidan et Saint-Front-de-Pradoux, et 186 mètres[6] au sud-est, en limite de la commune d'Issac, au sud du lieu-dit la Combe des Griffons[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère de la «Vallée de l'Isle», qui présente un profil contrasté: une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 23,37 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 23,18 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Isle, la Crempse, la Crempsoulie, et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[16],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne —dont elle est le principal affluent— en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[17],[18]. Elle borde la commune sur plus de onze kilomètres face à Douzillac au nord, Saint-Louis-en-l'Isle au nord-ouest et Saint-Front-de-Pradoux à l'ouest.
La Crempse, d'une longueur totale de 26,22 km, prend sa source à Beauregard-et-Bassac et se jette dans l'Isle en rive gauche à Mussidan, face à Saint-Front-de-Pradoux[19],[20]. Entre les lieux-dits la Forge et le Moulin du Pic, le bras nord de la Crempse marque la limite communale sur 500 mètres, face à Mussidan.
La Crempsoulie, d'une longueur totale de 9,91 km, prend sa source à Saint-Jean-d'Estissac et se jette dans la Crempse en rive droite en limite de Bourgnac et d'Issac[21],[22]. Elle arrose le sud-est du territoire communal sur quatre kilomètres, lui servant de limite naturelle sur deux kilomètres et demi face à Issac.
L'Isle sépare Saint-Louis-en-l'Isle (à gauche) de Sourzac.
Au nord du lieu-dit le Maupas, la Crempsoulie sert de limite aux communes d'Issac (à gauche) et de Sourzac.
Réseaux hydrographique et routier de Sourzac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[23]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [24].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[25]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[26].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[25]
Moyenne annuelle de température: 12,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[29] complétée par des études régionales[30] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin Rib.», sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[31] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[32],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[33].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 23 km[34], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[35], à 13,1°C pour 1981-2010[36], puis à 13,3°C pour 1991-2020[37].
Urbanisme
Typologie
Sourzac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[38],[39],[40].
Elle appartient à l'unité urbaine de Mussidan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[41] et 7 131 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[42],[43].
La commune est en outre hors attraction des villes[44],[45].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,8%), zones agricoles hétérogènes (35,1%), terres arables (8,8%), zones urbanisées (3,4%), prairies (1,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1%)[46].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Sourzac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[47]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[48].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle et la Beauronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993 et 1999[49],[47]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de l'Isle - Mussidanais» prescrit le et approuvé le , pour les crues de l'Isle[50],[51].
Sourzac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[52]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[53],[54].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sourzac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[55]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[56]. 89,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[57].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[47].
Toponymie
L'origine du nom provient d'un personnage gallo-roman nommé Soritius (signifiant «souris»[58].) ou Sortitus («destinée»), suivi du suffixe -acum[59].
Le nom du village apparaît pour la première fois à la fin du XIesiècle, dans le nom de son église Sanctus Petrus de Sorziaco[59]. Trois siècles plus tard, le village porte le nom de Sorzac[59], actuel nom occitan du village[60].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[61].
Histoire
Les quelque 200 gravures de la grotte de Gabillou (ou de las Agnelas), découverte en 1941, indiquent une présence sur le site au Magdalénien[62].
Après avoir été ravagée lors de la guerre de Cent Ans, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, romane, a été rebâtie au XVesiècle en style gothique[62].
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[63],[64].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[72].
En 2019, la commune comptait 1 107 habitants[Note 10], en stagnation par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 443
1 314
1 177
1 214
1 587
1 753
1 722
1 723
1 638
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 582
1 313
1 290
1 204
1 174
1 167
1 212
1 201
1 179
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 141
1 105
976
909
933
873
877
879
986
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
986
1 015
1 020
1 020
1 011
1 032
1 078
1 093
1 107
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 106
1 107
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école au lieu-dit Baronie.
En 2012, Sourzac est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[74] avec la commune de Saint-Louis-en-l'Isle au niveau des classes de primaire. La commune assure les classes de maternelle, de cours préparatoire et de cours moyen, les classes de cours élémentaire s'effectuant à Saint-Louis-en-l'Isle.
Économie
La micro-centrale électrique de Coly-Lamelette sur l'Isle, à Sourzac.
Emploi
En 2015[75], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 460 personnes, soit 41,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (63) a augmenté par rapport à 2010 (51) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,6%.
Établissements
Au , la commune compte 105 établissements[76], dont cinquante-huit au niveau des commerces, transports ou services, vingt-quatre dans la construction, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et cinq dans l'industrie[77].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, reconstruite au XVesiècle en style gothique, avec des ruines romanes à l'entrée, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1948[78].
La grotte de Gabillou ou «grotte de las Agnelas», est un site archéologique avec gravures rupestres datant du paléolithique supérieur, classée au titre des monuments historiques depuis 1942, propriété privée[79].
En bordure de l'Isle, les jardins du Chaufourg, au lieu-dit Baronnie, créés au XIXesiècle et améliorés au XXesiècle, sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 2000, propriété privée[80].
Fontaine pétrifiante, en face de l'église.
L'église Saint-Pierre et Saint-Paul.
Les ruines romanes à l'entrée du portail ouest de l'église.
Les peintures et le maître-autel du transept nord.
La fontaine pétrifiante.
Patrimoine naturel
L'Isle au lieu-dit la Caillade. Sur la rive opposée, la commune de Saint-Louis-en-l'Isle.
Natura 2000
Le territoire communal présente un site Natura 2000. Depuis Périgueux jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, l'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site très important pour le vison d'Europe ainsi que pour une libellule: le gomphe de Graslin (Gomphus gaslinii). Outre la cistude d'Europe et l'écrevisse à pattes blanches, on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses[81].
ZNIEFF
Depuis l'entrée de l'Isle sur la commune jusqu'au niveau du lieu-dit la Martinie, la commune présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, la «vallée de l'Isle de Neuvic à Saint-Louis-en-l'Isle», site de prairies inondables à la flore et la faune diversifiées[82],[83].
Sites remarquables
Deux sites inscrits se trouvent sur le territoire communal.
Le château de Maupas, situé sur la commune voisine d'Issac, présente depuis 1979 une zone protégée de 84hectares, dont un tiers environ se trouve sur le territoire de Sourzac, à l'ouest de la Crempsoulie, au niveau du lieu-dit Redondie[84],[85].
Entre l'Isle et la route départementale 6089, sur moins d'un demi-hectare, l'église et ses abords immédiats sont inscrits depuis 1955[86],[87].
Personnalités liées à la commune
Pierre-Philippe Niocel (1833 - 1909), érudit périgourdin, fut instituteur à Sourzac.
Georges Dambier (1925 - 2011), photographe portraitiste, photographe de mode et directeur artistique dans de nombreux journaux et magazines français.
Ch. Aublant, «Un drame à Sourzac en 1740 et ses suites», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1934, tome 61, p.351-370(lire en ligne)
Sourzac sur le site des Offices de Tourisme la Vallée de l'Isle
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Contrairement à ce qu'indique le Sandre, la Beauronne, affluent de rive droite de l'Isle, n'arrose pas la commune de Sourzac située entièrement en rive gauche.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[27].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[28].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2eédition, p. 664, Librairie Guénégaud, 1reédition en 1963, (ISBN2-85023-076-6).
Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, p. 401-402, éditions Fanlac, 2000, (ISBN2-86577-215-2).
«Jardins du Chaufourg», notice noPA24000028, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le créés au XIXesiècle et améliorés au XXesiècle,.
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