Beauregard-et-Bassac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Beauregard et Bassac.
Beauregard-et-Bassac
Le bourg de Beauregard et sa halle.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Dordogne
Arrondissement
Périgueux
Intercommunalité
Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
Maire Mandat
Flore Boyer 2020-2026
Code postal
24140
Code commune
24031
Démographie
Gentilé
Beauregards
Population municipale
255 hab. (2019 )
Densité
21 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 59′ 18″ nord, 0° 38′ 38″ est
Altitude
Min. 125 m Max. 229 m
Superficie
12,02 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton du Périgord central
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Beauregard-et-Bassac
Géolocalisation sur la carte: France
Beauregard-et-Bassac
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Beauregard-et-Bassac
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Beauregard-et-Bassac
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Géographie
Généralités
Dans la moitié sud du département de la Dordogne, la commune de Beauregard-et-Bassac s'étend sur 12,02 km2. Traversée par le 45eparallèle nord, elle est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (à environ 5 000 km de l'un et de l'autre).
Elle se situe dans le Landais, en limites du Périgord central et du Bergeracois.
Le territoire communal est desservi à l'ouest sur environ un kilomètre par la route nationale 21 et par les routes départementales (RD) 38 au sud et 42 au nord-est.
Établi en vallée de la Crempse et traversé par la RD 38, le village de Beauregard se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres au sud-ouest de Vergt et dix-huit kilomètres au sud-est de Neuvic. Le village de Bassac est distant d'environ un kilomètre et demi, au nord-ouest de celui de Beauregard.
Communes limitrophes
Carte de Beauregard-et-Bassac et des communes avoisinantes.
Beauregard-et-Bassac est limitrophe de quatre autres communes. À l'est, son territoire est distant de moins de 600 mètres de celui de Saint-Amand-de-Vergt.
Communes limitrophes de Beauregard-et-Bassac
Saint-Mayme-de-Péreyrol
Douville
Saint-Martin-des-Combes
Fouleix
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Beauregard-et-Bassac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5d, date du Campanien 4, des calcaires crayo-marneux grisâtres et des calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no782 - Mussidan» et «no806 - Bergerac» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Beauregard-et-Bassac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 125 m[6] à l'ouest, là où la Crempse quitte la commune pour entrer sur celle de Douville, et 229 m[6] au nord-est, près du lieu-dit le Baragoix[7],[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,02 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,21 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Crempse, le Tabac et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[16],[Carte 1].
La Crempse, d'une longueur totale de 26,22 km, prend sa source dans la commune à l'est-sud-est du bourg et se jette dans l'Isle à Mussidan, face à Saint-Front-de-Pradoux[17],[18].
Son affluent le Tabac borde le territoire communal au nord-ouest et à l'ouest sur près de quatre kilomètres.
Réseaux hydrographique et routier de Beauregard-et-Bassac.
La vallée de la Crempse au sud de Beauregard.
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Beauregard-et-Bassac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique» et «Isle - Dronne». Le SAGE «Dordogne Atlantique», dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Le SAGE «Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[20]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21]. La quasi-totalité du territoire est concernée par le SAGE Isle - Dronne, seule une infime partie à l'est et au sud-est (bassin versant du Caudeau) est rattachée au SAGE Dordogne Atlantique.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[28] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[29],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[30], à 13,1°C pour 1981-2010[31], puis à 13,3°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Beauregard-et-Bassac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].
La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (51,7%), zones agricoles hétérogènes (43,2%), terres arables (5,1%)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre les bourgs de Bassac et de Beauregard proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39]:
Baneuil
le Bernichou
le Bernicou
la Boissière
la Cabane
Camarat
Chez le Tord
le Grand Pec
la Grande Rebière
le Lac des Lépreux
Laucher
Magovie
Martillia
les Mazeaux
Monfaucon
Montauban
le Moulin de la Souille
le Perrier
la Petite Rebière
Peymira
Peyrelevade
Pomport
le Pont de Bassac
le Pouyoulou
la Prade
Rebillac
la Reygasse
la Servantie
la Souille Haute
Tartifume
Tourteau
la Tuilière.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Beauregard-et-Bassac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].
Risques naturels
Beauregard-et-Bassac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[42]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[43],[44].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beauregard-et-Bassac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 76,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[47].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2009, par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].
Toponymie
Beauregard est attestée sous la forme Belregard en 1289[48],[49], sous la forme latine Bellus Regardus en 1346 et Bel Regart en 1359[49].
Le nom vient d'une position géographique signifiant «Belle exposition»[48], (bel a été francisé en «beau» et regard signifiant «exposition»).
Bassac est attestée sous la forme latine Bassacum en 1268[49]. Ce nom dérive d'un personnage gallo-romanBacchius auquel a été ajouté le suffixe -acum[49], définissant le domaine de Bacchius.
Le nom Beauregard et Bassac est attesté en 1770[49].
En occitan, la commune porte le nom de Beuregard e Bassac[50].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après l'ancienne commune de Beauregard[51].
Histoire
Beauregard est au départ une bastide anglaise fondée en 1286 pour Édouard Ier d'Angleterre[52]. Elle passe aux mains des Français en 1346[52].
Outre les quatre paroisses de la châtellenie de Beauregard: Beauregard, Clermont, Fouleix et Saint-Florent, la bastide «avait dans son ressort les châteaux de Clermont, Montclar, Vern, Roussille, Estissac et Longa, et les paroisses de Campsegret, Bassac, Grun, Saint-Mayme, Saint-Amand, Montagnac, Saint-Julien, Campagnac et Beleymas»[53].
À la Révolution, les communes de Bassac et de Beauregard fusionnent sous le nom de Beauregard-et-Bassac[6].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Beauregard est rattachée au canton de Montagnac qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[6]. Le canton de Montagnac est ensuite renommé en canton de Villamblard l'année suivante, à la suite du transfert du chef-lieu de canton depuis Montagnac vers Villamblard[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[54]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central.
En 2017, Beauregard-et-Bassac est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[55],[56].
Intercommunalité
Fin 2001, Beauregard-et-Bassac intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Villamblard. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[57],[58].
Dans le domaine judiciaire, Beauregard-et-Bassac relève[63]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Beauregard-et-Bassac se nomment les Beauregards[64].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[66].
En 2019, la commune comptait 255 habitants[Note 10], en diminution de 8,6% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
592
512
596
700
635
622
633
609
614
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
591
574
576
479
504
489
452
438
400
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
374
371
366
317
283
276
273
257
251
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
238
203
206
193
209
197
269
276
265
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
255
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Fraisiculture hors-sol au nord-est de Beauregard.
Emploi
En 2015[68], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 134 personnes, soit 49,8% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-cinq) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-deux) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 18,9%.
Établissements
Au , la commune compte trente-quatre établissements[69], dont quinze au niveau des commerces, transports ou services, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans la construction, et deux dans l'industrie[70].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Pierre Levée, dolmen classé au titre des monuments historiques en 1940[71].
Château de Beauregard, ancien fief des Talleyrand et des d'Abzac, détruit[52].
Le manoir de Beauregard a été édifié au XVIesiècle, peut-être sur les bases du château détruit[52]. Devenu une colonie de vacances du Comité central du groupe public ferroviaire (CCGPF), le site est fermé administrativement fin juillet 2019 à la demande du préfet pour «plusieurs manquements à la sécurité»[72].
Castel de Pomport, château-moulin du XVIesiècle[73], au bord de la Crempse.
Église Notre-Dame-de-l'Assomption[75] de Beauregard, gothique[74].
Église Notre-Dame de Bassac[74],[75] dont la construction remonterait vers l'an 1000 avec un porche datant du XIIesiècle[76].
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Beauregard.
Sa nef.
Son chœur gothique.
L'église Notre-Dame de Bassac.
Son portail.
Croix de mission à côté de la halle.
Personnalités liées à la commune
Pierre de Belleyme (ou de Beleyme) (1747-1819), natif de Bassac[77], est un ingénieur géographe de Louis XV. On lui doit une Carte de Guyenne en 52 planches, plus connue sous le nom de Carte de Belleyme, ainsi qu'une carte de France en 85 départements[77].
Culture
Beauregard-et-Bassac fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Démissionnaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Dolmen», notice noPA00082357, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Émilie Delpeyrat, «Les portes de la colonie sont closes», Sud Ouest édition Dordogne, 29 juillet 2019, p.14.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.217.
Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN2-85882-842-3), p.390.
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.203.
Panneau N.D de Bassac, à l'intérieur de l'église de Bassac, vu le 2 juin 2013.
Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, (ISBN2-86577-214-4), p.95-96.
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