En Ribéracois, au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, qui s'étend sur 16,38 km2, est incluse dans l'unité urbaine de Ribérac[1].
Le bourg de Saint-Martin-de-Ribérac, traversé par la route départementale (RD) 709, se situe, en distances orthodromiques, deux kilomètres et demi au sud-est de Ribérac et seize kilomètres au nord-ouest de Saint-Astier.
Le territoire communal est traversé à l'ouest par la RD 13 et très brièvement au sud par la RD 43.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Martin-de-Ribérac et des communes avoisinantes.
Saint-Martin-de-Ribérac est limitrophe de six autres communes dont Saint-Méard-de-Drône au nord-est sur environ 500 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Martin-de-Ribérac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no757 - Ribérac» et «no758 - Périgueux (ouest)» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].
Carte géologique de Saint-Martin-de-Ribérac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e7 :
Formation Boisbreteau inf.: sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 74 mètres[7] à l'extrême nord-est, là où la Peychay quitte la commune pour servir de limite entre celles de Ribérac et Saint-Méard-de-Drône, et 197[7] ou 198 mètres[8],[Note 1] est localisée au sud-est, entre les lieux-dits Veille Basse et Chauvignac[9].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [10]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2],[11]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[12],[13].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 16,38 km2[7],[14],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,42 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[17]. Elle est drainée par la Peychay et le Ribéraguet et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[18],[Carte 1].
La Peychay, d'une longueur totale de 10,55 km, prend sa source dans la commune de Segonzac et rejoint la Dronne en rive gauche à 60 mètres d'altitude, au sud-est du bourg de Villetoureix, en limite de Ribérac et Saint-Méard-de-Drône[19]. Elle borde la commune à l'est sur plus d'un kilomètre et demi, face à Saint-Pardoux-de-Drône et Saint-Méard-de-Drône.
Autre affluent de rive gauche de la Dronne, le Ribéraguet prend sa source dans le sud de la commune qu'il traverse en direction du nord sur près de quatre kilomètres et demi.
La Peychay au lieu-dit les Peyronnets, entre Saint-Méard-de-Drône (à gauche) et Saint-Martin-de-Ribérac.
La Peychay en limites de Saint-Martin-de-Ribérac (à gauche) et Saint-Pardoux-de-Drône.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Martin-de-Ribérac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1993 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[28]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records ST MARTIN RIB. (24) - alt: 142 m 45° 14′ 00″ N, 0° 22′ 18″ E Statistiques établies sur la période 1993-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1993 au 30-04-2020
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
2,9
2,6
4,8
6,8
10,6
13,5
15,1
14,9
11,7
10
5,5
3,2
8,5
Température moyenne (°C)
6
6,8
9,9
12,2
16,1
19,3
21
20,8
17,2
14,4
8,9
6,3
13,3
Température maximale moyenne (°C)
9,2
11
15
17,5
21,6
25,1
26,9
26,8
22,7
18,8
12,3
9,3
18,1
Record de froid (°C) date du record
−8,5 04.01.1993
−14 09.02.12
−11,5 02.03.05
−3 07.04.08
0 06.05.19
4 01.06.06
7 17.07.00
7 30.08.10
3,5 25.09.02
−5 30.10.1997
−7,5 21.11.1993
−10 16.12.01
−14 2012
Record de chaleur (°C) date du record
18,5 13.01.04
26,2 27.02.19
26 20.03.05
31,5 30.04.05
33,5 27.05.05
39 22.06.03
40,8 23.07.19
39,5 04.08.03
37 12.09.16
29,8 12.10.18
24,5 06.11.15
18,5 06.12.00
40,8 2019
Précipitations (mm)
83,4
64,1
62,3
90,6
78,2
61,3
68,4
69,3
77,7
70,8
92,4
95,8
914,3
Source: «Fiche 24455001» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-de-Ribérac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[30],[31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (43,9%), terres arables (28,9%), forêts (17,6%), prairies (9,6%)[34].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Saint-Martin-de-Ribérac proprement dit, la commune est composée d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[35]:
à Berlin
Baubina
Belle Étoile
Bidonneau
Blanchefleur
la Borderie
la Bouisse
les Cantillous
Chauffour
Chauvignac
Chavan
Chez Barrat
Chez Drainaut
Chez Gaillou
Chez Péni
Chez Pouyou
Chez Simonet
Chézepoux
le Cluzelard
les Courrichoux
la Croix de Chavan
la Croix Saint-Jean
Enbrandes
la Force
la Garde
les Garennes
les Gérauds
le Grand Champ
les Grandes Vignes
Grange Neuve
la Jarissade
la Joubertie
Labrignier
la Lande
le Maine
Maine de la Garde
Maison Neuve
les Meynardies
les Meynards
Monplaisir
Montabourlet
le Moulin Bertrand
le Moulin de Marche
le Pas du Loup
les Peyrières
les Prés Blancs
Puy des Vignes
le Puy du Rapt
le Rapt
le Reyssié
Richarem
la Royas
Sebinlou
Senzelles
la Sonnerie
Tenailles
la Tuilerie de Plantié
Varena
Veille Basse
Verdier
la Vigne
Vraiby.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Martin-de-Ribérac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Saint-Martin-de-Ribérac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[38]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[39],[40].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martin-de-Ribérac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[41]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[42]. 92,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[43].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1997 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[36].
Toponymie
Le nom de la commune se réfère à saint Martin, évêque de Tours au IVesiècle[44]. La seconde partie du nom tient à la proximité de Ribérac, importante cité voisine[45].
En occitan, la commune se nomme Sent Martin de Rabairac[46].
Histoire
Stèle à la mémoire des quatre personnes fusillées le 26 mars 1944.
La première mention écrite connue du lieu concerne son église[45] et remonte à l'an 1276 sous la forme S. Martinus de Pictu, qui évolue un siècle plus tard en S. Martinus Pictus[44].
Lors de la création des communes en 1790, Saint Martin de Ribérac est une paroisse, réunie à Ribérac[47].
Saint-Martin-de-Ribérac est créée en tant que commune en 1851 par démembrement de la commune de Ribérac[7].
Le , les Allemands de la Division Brehmer lancent une vaste opération contre les maquisards dans la forêt de la Double entre Montpon-sur-l'Isle, Mussidan et Ribérac[48]. Un petit détachement est implanté à Saint-Martin-de-Ribérac, où un lieu de détention est installé, d'abord dans un pré pendant la journée, puis la nuit venue, dans l'église[48]. Trois garagistes et le proche parent de l'un d'eux sont arrêtés à Ribérac, suspectés d'avoir fourni du carburant au résistants, et sont emmenés à Saint-Martin-de-Ribérac, où ils sont fusillés vers 21h30 au lieu-dit Pont-Auriol[48]. Un jeune instituteur de Saint-Astier, arrêté à Neuvic le et qui s'était échappé, a été repris le à proximité de Saint-Vincent-de-Connezac et a été fusillé, également à Saint-Martin-de-Ribérac[48].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
En 1851, la commune de Saint-Martin-de-Ribérac a été rattachée au canton de Ribérac dépendant de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, puis de l'arrondissement de Périgueux[7].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , la commune reste rattachée à ce canton qui s'élargit, passant de 13 à 35 communes lors des élections départementales de mars 2015[49].
Intercommunalité
Fin 1998, Saint-Martin-de-Ribérac intègre dès sa création la communauté de communes du Ribéracois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Martin-de-Ribérac relève[54]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Saint-Martin-de-Ribérac se nomment les Saint-Martinois[55].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[57].
En 2019, la commune comptait 734 habitants[Note 10], en augmentation de 3,23% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1 546
1 238
941
996
987
988
937
956
918
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
906
815
788
810
698
677
689
679
713
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
730
658
647
611
594
607
654
676
678
Évolution de la population [modifier], suite (3)
2012
2017
2019
-
-
-
-
-
-
713
716
734
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 310 personnes, soit 43,1% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-cinq) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,3%.
Établissements
Au , la commune compte quarante-sept établissements[60], dont vingt-deux au niveau des commerces, transports ou services, douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[61].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église paroissiale Saint-Martin, des XIIeetXIXesiècles[62].
Manoir des Gérauds, chartreuse du XIXesiècle, demeure du scout Guy de Larigaudie[63].
Manoir de la Veille, dont la partie la plus ancienne pourrait remonter au XVesiècle[64].
L'église Saint-Martin.
Croix de mission et stèle de Guy de Larigaudie.
Le manoir des Gérauds.
Le manoir de la Veille.
Personnalités liées à la commune
Guy de Larigaudie.
Guy de Larigaudie (1908 - 1940), scout, écrivain, explorateur, conférencier et journaliste, a passé une partie de son enfance au manoir des Gérauds.
Jean Jacoupy (1761-1848), évêque d'Agen, est né à Saint-Martin-de-Ribérac.
A. Dubut, «Troubles à Saint-Martin-de-Ribérac pendant la Révolution française», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1941, tome 68, p.299-302(lire en ligne)
Deux données contradictoires selon le Géoportail: 198 mètres sur la carte et 197 pour la boîte «Communes».
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[15],[16]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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