La commune de Saint-Vincent-de-Connezac, dans la forêt de la Double, est arrosée par un affluent de l'Isle, la Beauronne, qui lui sert de limite naturelle, la séparant de Chantérac et de Saint-Jean-d'Atauxà l'est.
Son territoire, parsemé de nombreux étangs, est essentiellement forestier.
Au croisement des routes départementales 44 et 709, le village de Saint-Vincent-de-Connezac se trouve dix kilomètres au sud-est de Ribérac, autant à l'ouest-nord-ouest de Saint-Astier et quinze kilomètres au nord de Mussidan.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Vincent-de-Connezac et des communes avoisinantes.
Saint-Vincent-de-Connezac est limitrophe de six autres communes, dont Beauronne au sud-ouest sur environ 150 mètres. Au nord-est, son territoire est distant d'une dizaine de mètres de celui de Segonzac et d'environ 70 mètres de celui de Saint-Pardoux-de-Drône.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Vincent-de-Connezac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no757 - Ribérac» et «no758 - Périgueux (ouest)» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Saint-Vincent-de-Connezac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
Pliocène
p1-2(Or) :
Formations d'Oriolles et de Passirac: sables grossiers à matrice argilo-feldspathique rubéfiés à petits graviers et galets, croûte ferrugineuse au sommet (Zancléen à Plaisancien)
Miocène
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1-2b :
Formation de Boisbreteau sup.: sables argileux feldspathiques à graviers et rares galets à la base, argiles silteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal à Chattien continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 90 mètres et 210 mètres[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie de la Double, au sein de l'unité de paysage «La Double et le Landais», deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus élevées (233 m au sud de Tocane-Saint-Apre). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mètres[10]. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,81 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,89 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Rizonne, la Beauronne, le ruisseau de Rieu Quérieu et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[16],[Carte 1].
La Rizonne, d'une longueur totale de 26,73 km, prend sa source dans l'ouest de la commune, au sud-ouest du lieu-dit la Grande Borie, et se jette dans la Dronne en rive gauche en limite de Saint Aulaye-Puymangou et de Bonnes, un kilomètre et demi au nord du centre bourg de Saint-Aulaye[17],[18]. Elle borde la commune à l'ouest sur un kilomètre face à Siorac-de-Ribérac.
La Beauronne, d'une longueur totale de 18,12 km, prend sa source dans le nord-est de la commune, près du lieu-dit la Verrière; son bras oriental se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Saint-Front-de-Pradoux et de Saint-Louis-en-l'Isle, face à Sourzac[19],[20]. Elle sert de limite naturelle à l'est sur plus de six kilomètres, face à Chantérac et Saint-Jean-d'Ataux.
Affluent de rive droite de la Beauronne, le ruisseau de Rieu Quérieu prend sa source dans le sud-ouest de la commune qu'elle arrose sur près de 900 mètres.
La Beauronne en limite de Chantérac (à gauche) et Saint-Vincent-de-Connezac, au pont de la RD 44.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Vincent-de-Connezac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]
Moyenne annuelle de température: 12,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin Rib.», sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[29] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[30],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[31].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 35 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[33], à 13,1°C pour 1981-2010[34], puis à 13,3°C pour 1991-2020[35].
Urbanisme
Typologie
Saint-Vincent-de-Connezac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[36],[37],[38].
La commune est en outre hors attraction des villes[39],[40].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,2% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (67,2%), zones agricoles hétérogènes (29,7%), zones urbanisées (3,1%)[41].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Vincent-de-Connezac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].
Saint-Vincent-de-Connezac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Vincent-de-Connezac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 96,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1992, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Toponymie
Le nom de Saint-Vincent-de-Connezac fait référence à saint Vincent, diacre espagnol martyrisé au début du IVesiècle[50] alors que la seconde partie du nom de la commune correspond à un nom de personnage d'origine gauloise, Conatius, suivi du suffixe -acum[51], indiquant le «domaine de Conatius».
En occitan, la commune porte le nom de Sent Vincenç de Conasac[52].
Histoire
La première mention écrite connue du village apparaît au XIVesiècle pour son église sous la forme Sanctus Vencencius de Conezac[51].
Bien avant le duc Waïfre d'Aquitaine (725 - 768), le village existait déjà. Étant donné sa situation, il eut à souffrir, au temps des guerres de religion et de la Fronde, du passage des armées protestantes et catholiques: incendies, massacres et ruine des habitants.
Par la suite, tisserands, verriers, tanneurs, corroyeurs, négociants, cultivateurs font fructifier le pays qui vit pratiquement en autarcie. Des nobles, des bourgeois résident dans la bourgade, puis presque sans bruit, les vieux métiers disparaissent pour laisser place à la culture et à l'élevage, jusqu'à la Révolution.
À cette époque, sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Vincent de Conozat[53].
Dès 1790, la commune de Saint-Vincent-de-Connezac a été rattachée au canton de Saint-Vincent qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Neuvic dépendant de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926 puis de l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[54]. La commune est alors rattachée au canton de Ribérac, dont le bureau centralisateur est fixé à Ribérac.
Intercommunalité
Fin 1998, Saint-Vincent-de-Connezac intègre dès sa création la communauté de communes du Ribéracois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55],[56].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Vincent-de-Connezac relève[59]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[61].
En 2019, la commune comptait 673 habitants[Note 9], en augmentation de 8,2% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
818
804
786
868
871
807
798
778
819
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
810
751
741
769
800
809
828
826
733
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
738
793
723
655
631
621
622
586
540
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
520
546
511
432
403
439
487
507
543
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
640
673
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2019, la commune de Saint-Vincent-de-Connezac est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Saint-André-de-Double et Saint-Jean-d'Ataux[63] au niveau des classes de primaire[64].
Saint-Vincent-de-Connezac accueille les enfants en maternelle, en cours préparatoire et en CE1[63].
Manifestations culturelles et festivités
En termes de date, l'un des tout premiers vide-greniers-brocante du département se déroule chaque année dans le bourg au mois de janvier[65].
Économie
Emploi
En 2015[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 285 personnes, soit 43,8% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (51) a plus que doublé par rapport à 2010 (vingt-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,9%.
Établissements
Au , la commune compte cinquante-deux établissements[67], dont vingt-deux au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et sept dans l'industrie[68].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Moulin à vent dans le bourg
Église Saint-Vincent, rebâtie vers 1900
Ancien moulin à vent situé chez un particulier, dans le bourg, le long de la route départementale 44 en direction d'Échourgnac.
Repaire (ou manoir) du Mas-Poitevin: attesté en 1543, il conserve des parties du XVIesiècle ainsi qu'une cheminée du XVIIesiècle[69].
Personnalités liées à la commune
Paul Pourteyron (1846-1936) est un homme politique né à Saint-Vincent-de-Connezac, commune dont il est maire en 1878.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
Écartelé: aux 1er et 4e d'or à la croisette ancrée de sable accompagnée de trois merlettes du même, au 2e de sable au heaume de tournoi d'argent taré de trois-quarts, au 3e de gueules à trois fleurs à quatre pétales d'or[70].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.275.
Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN2-86577-215-2), p.371-372.
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