La commune de Badefols-sur-Dordogne est située dans le sud du département de la Dordogne.
En rive gauche de la Dordogne et traversé par la route départementale 29, le bourg de Badefols-sur-Dordogne se situe, en distances orthodromiques, quatre kilomètres à l'est de Lalinde et quatorze kilomètres au sud-ouest du Bugue.
Communes limitrophes
Carte de Badefols-sur-Dordogne et des communes avoisinantes.
Badefols-sur-Dordogne est limitrophe de cinq autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Badefols-sur-Dordogne est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no807 - Le Bugue» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Badefols-sur-Dordogne.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 35 m[5] à l'extrême nord-ouest, là où la Dordogne quitte la commune et sert de limite entre celles de Lalinde et Pontours, et 180 m[5] à l'extrême est, en bordure de la commune de Molières[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 6,06 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est elle aussi de 6,06 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Dordogne, le Bélingou et de petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique d'environ 6 km de longueur totale[14],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne en limite d'Ambès et Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[15],[16]. En aval du barrage de Mauzac, elle borde la commune au nord sur près de trois kilomètres et son affluent, le Bélingou, sert de limite territoriale à l'est sur p!lus d'un kilomètre et demi.
Réseaux hydrographique et routier de Badefols-sur-Dordogne.
La Dordogne en aval de la centrale hydroélectrique de Mauzac, avec vue sur la commune de Mauzac-et-Grand-Castang en face.
La Dordogne à Badefols-sur-Dordogne, avec vue sur la commune de Lalinde en face.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]
Moyenne annuelle de température: 12,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Belves», sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988[25] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[26],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,9°C et la hauteur de précipitations de 895,6 mm pour la période 1981-2010[27].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 24 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[29], à 13,1°C pour 1981-2010[30], puis à 13,3°C pour 1991-2020[31].
Milieux naturels et biodiversité
La Dordogne à Badefols-sur-Dordogne.
La Dordogne qui borde la commune au nord sur environ trois kilomètres fait l'objet de plusieurs niveaux de protection.
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Badefols-sur-Dordogne[32],[33]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[34].
Protection du biotope
Comme l'ensemble des communes du département baignées par la Dordogne, Badefols-sur-Dordogne est soumise depuis 1991 à un arrêté préfectoral de protection de biotope destiné à favoriser la migration du saumon et la reproduction des lamproies et des aloses[35].
ZNIEFF
Badefols-sur-Dordogne fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «La Dordogne»[36],[37], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[38].
La Dordogne constitue également une ZNIEFF de type I, refuge de nombreux oiseaux aquatiques en toutes saisons[39],[40].
Urbanisme
Typologie
Badefols-sur-Dordogne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[41],[42],[43].
La commune est en outre hors attraction des villes[44],[45].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (42,5%), prairies (26,9%), zones agricoles hétérogènes (24,3%), eaux continentales[Note 8] (6,4%)[46].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Badefols-sur-Dordogne proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[47]:
Barbe
Bois de Barbe
le Boucher
Combe de Barbe
la Combe de la Meule
la Combelle
la Côte
le Coudounier
la Croix du Guide
les Faux
Fonsegrive
la Garenne
les Marques
la Menardie
le Montant
le Pech
Pech d'Ange
Pech Redon
le Sizel
Villeneuve
Viralet.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Badefols-sur-Dordogne est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[48]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[49].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[50],[48]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson», couvrant 20 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[51],[52].
Badefols-sur-Dordogne est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[53]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[54],[55].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Badefols-sur-Dordogne.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[56]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[57]. 19,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[58].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[48].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 10] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[60].
Toponymie
Les premières mentions écrites connues du lieu remontent au XIIIesiècle sous les formes Badafol et Badefol[61].
Le nom évolue ensuite en Castrum de Badejol (1278), Badajollum (1364), Batefol, Badefol-lez-Lalinde, Badefol-sur-Dordogne au XVIesiècle, Badeffou au XVIIesiècle, puis Badefol de Cadouin[62].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Badefol[63].
Le , la commune de Badefols-de-Cadouin change de nom officiel et devient Badefols-sur-Dordogne[64].
Le nom de la commune est d'origine occitane mais son explication est incertaine. Il pourrait provenir de badar (rester bouche bée) et de fol (fou), ou encore de bada fol (badaud), sobriquets dont auraient été affublés les villageois[61],[65]. La seconde partie du nom se réfère naturellement à la Dordogne, en rive gauche de laquelle s'est établi le village[61].
En occitan, la commune porte le nom de Badafòl de Dordonha[65].
Histoire
Dès l'époque gallo-romaine, un port s'était établi sur la Dordogne[61].
La construction du château de Badefols est antérieure au Xesiècle[61]. Le plus connu de ses occupants est Seguin de Badefol, capitaine des «routiers» qui ravagèrent l'Auvergne au XIVesiècle.
En 1213, la paroisse du lieu est identifiée sous le nom de Paroc. S. Vincent al port de Badafol[62].
Au XIVesiècle, la châtellenie de Badefol regroupait quatre paroisses: Calés, Cussac, Pontours et Saint-Vincent-de-Badefol[62].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Badefols-sur-Dordogne est rattachée au canton de Cadouin qui dépend du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[5]. Il change de nom en 1974, devenant le canton du Buisson-de-Cadouin.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[66]. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde, lui aussi dépendant de l'arrondissement de Bergerac.
Intercommunalité
Début 2002, Badefols-sur-Dordogne intègre dès sa création la communauté de communes de Cadouin. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2012 et remplacée au 1er janvier 2013 par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[67],[68].
Dans le domaine judiciaire, Badefols-sur-Dordogne relève[72]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Badefols-sur-Dordogne se nomment les Badefolois[73].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[75].
En 2019, la commune comptait 210 habitants[Note 11], en diminution de 4,55% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
340
324
562
356
356
366
383
396
395
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
384
332
315
318
312
324
283
286
243
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
206
234
208
230
185
190
184
164
155
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
174
173
143
150
188
187
200
195
211
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
216
210
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[76].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
La centrale hydroélectrique de Mauzac sur la Dordogne.
Emploi
En 2015[77], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 99 personnes, soit 46,7% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (douze) a légèrement augmenté par rapport à 2010 (onze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,9%.
Établissements
Au , la commune compte vingt-trois établissements[78], dont sept au niveau des commerces, transports ou services, six dans la construction, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et deux dans l'industrie[79].
Un kilomètre en aval du barrage de Mauzac, la centrale hydroélectrique de Mauzac se trouve sur le territoire communal de Badefols-sur-Dordogne.
Un terrain de camping existe sur le territoire de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Vincent a été construite dans le bourg en 1714, en remplacement de l'ancienne église ruinée du château[80].
Du château de Badefols rasé par Joseph Lakanal après la Révolution, il ne reste que des ruines[81]. Datant probablement des IXeetXesiècles, le premier château a été brûlé et pillé en 1405 puis reconstruit en 1537[82].
Plusieurs cabanes en pierre sèche ont été inscrites au titre des monuments historiques en 1991, puis radiées trois ans plus tard, aux-lieux-dits Coudounier[83],[84], la Fontaine de Viralet[85] et Villeneuve[86].
Datant du XVIIIesiècle, la chartreuse de Barbe a été modifiée au siècle suivant[87].
Sur quatre hectares, les ruines du château et le bourg forment un site inscrit depuis 1973[88]
L'église.
Les ruines du château.
Cabanes en pierre sèche de Coudounier.
Cabane en pierre sèche de Villeneuve.
Porte d'un bâtiment du bourg daté de 1548.
Personnalités liées à la commune
Seguin de Badefol (1330-1366), chef routier né au château de Badefols.
Héraldique
Blason
Écartelé d'or et de gueules; à la bordure de sable chargée de six tours d'or ouvertes, ajourées et maçonnées de sable[89].
Jean Bouchereau, «Le château de Badefols-sur-Dordogne et ses dépendances à la fin du XVIIIe siècle», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1968, tome 95, 2e fascicule, p.99-110(lire en ligne)
Articles connexes
Liste des communes de la Dordogne
Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[59].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF 720008216, site de la DREAL Aquitaine, consulté le 25 mars 2017. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la «Légende» (en bas à gauche), ouvrir la couche «Référentiels» et barrer la couche «Photographie IGN».
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.165.
Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN2-85882-842-3), p.383.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.18.
Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, (ISBN2-912347-11-4), p.198.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии