Incluse dans l'unité urbaine de Mussidan[1], la commune de Saint-Médard-de-Mussidan est située dans le Landais, une des régions naturelles du Périgord. Elle est implantée en rive gauche de l'Isle.
À deux kilomètres au nord-ouest de Mussidan, le bourg est bâti sur la rive gauche et en bordure de l'Isle.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Médard-de-Mussidan et des communes avoisinantes.
Saint-Médard-de-Mussidan est limitrophe de sept autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Médard-de-Mussidan est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no781 - Montpon-Ménestérol» et «no782 - Mussidan» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].
Carte géologique de Saint-Médard-de-Mussidan.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Formation de Boisbreteau sup.: sables argileux feldspathiques à graviers et rares galets à la base, argiles silteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal à Chattien continental)
g1b :
Formation de Boisbreteau moy.: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses - deuxième séquence différenciée et cartographiée sur la feuille de Sainte-Foy-la-Grande (Rupélien inf. continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf.: sables fins feldspathiques vert pâle à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
c6a(1) :
Maastrichtien inf. (Dordogne): calcaires tuffoïdes plus ou moins marneux jaunâtres à grands orbitoides et calcaires bioclastiques à silex (formation de Maurens)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 37 mètres et 150 mètres[7],[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune est dans l'unité paysagère de la «Vallée de l'Isle», qui présente un profil contrasté: une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[11],[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 24,45 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 23,68 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Isle, la Beauronne, le Martarieux, et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 35 km de longueur totale[17],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne —dont elle est le principal affluent— en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[18],[19]. Elle borde la commune au nord sur dix kilomètres, la séparant de Saint-Front-de-Pradoux au nord-est, de Saint-Martin-l'Astier au nord et de Saint-Laurent-des-Hommes au nord-ouest.
La Beauronne, d'une longueur totale de 15,22 km, prend sa source dans la commune d'Église-Neuve-d'Issac et se jette dans l'Isle en rive gauche à Saint-Médard-de-Mussidan, face à Saint-Laurent-des-Hommes[20],[21]. Elle traverse le territoire communal du sud-est au nord-ouest sur près de sept kilomètres et demi
Le Martarieux, d'une longueur totale de 13,57 km, prend sa source dans la commune de Fraisse et se jette dans l'Isle en rive gauche à Saint-Laurent-des-Hommes[22],[23]. Il limite le territoire communal à l'ouest sur cinq kilomètres, en trois tronçons, face à Beaupouyet et Saint-Laurent-des-Hommes.
La Beauronne dans le parc du château de Bassy.
La Beauronne à CHandos.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Médard-de-Mussidan.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[24]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [25].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[26]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[27].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[26]
Moyenne annuelle de température: 12,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[30] complétée par des études régionales[31] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin Rib.», sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[32] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[33],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[34].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 24 km[35], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[36], à 13,1°C pour 1981-2010[37], puis à 13,3°C pour 1991-2020[38].
Urbanisme
Typologie
Saint-Médard-de-Mussidan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[39],[40],[41].
Elle appartient à l'unité urbaine de Mussidan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[42] et 7 131 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[43],[44].
La commune est en outre hors attraction des villes[45],[46].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (47,4%), forêts (23,2%), terres arables (15%), zones urbanisées (5,4%), prairies (4,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2%)[47].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Médard-de-Mussidan est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[48]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[49].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle, le Grolet, la Beauronne et le Martarieux. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999 et 2003[50],[48]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de l'Isle - Mussidanais» prescrit le et approuvé le , pour les crues de l'Isle[51],[52].
Saint-Médard-de-Mussidan est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[53]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[54],[55].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Médard-de-Mussidan.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[56]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[57]. 87,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[58].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[48].
Toponymie
En occitan, la commune se nomme Sent Meard de Moissídan[59].
Histoire
Des vestiges de présence humaine datant de l'Aurignacien et du Moustérien, ainsi que d'anciens silos à grain médiévaux, ont été mis en évidence entre 2008 et 2013 lors de fouilles archéologiques au lieu-dit les Chauzeys[60]. Des éclats de silex remontant au Moustérien ont aussi été révélés en 2012 au lieu-dit les Bessinaudes[61].
Saint-Médard-de-Mussidan s'appelait autrefois Saint Médard de Limeuil[62].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve également la graphie Saint Medard de Mucidan.
Politique et administration
Intercommunalité
Fin 2002, Saint-Médard-de-Mussidan intègre dès sa création la communauté de communes du Mussidanais en Périgord. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[63],[64].
Liste des maires
La mairie en 2008.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1945
1963
Henri Feytou
PCF
Propriétaire exploitant Conseiller général du canton de Mussidan (1945-1951)
Agriculteur Président de la CC du Mussidanais en Périgord (2014-2016)
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Saint-Médard-de-Mussidan relève[67]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[69].
En 2019, la commune comptait 1 706 habitants[Note 10], en diminution de 2,68% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
795
811
780
803
840
858
897
939
984
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
988
1 002
953
925
927
985
943
962
1 019
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
991
959
922
942
964
958
1 004
1 042
1 150
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 153
1 327
1 540
1 644
1 600
1 512
1 636
1 704
1 715
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 706
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique
Santé
Depuis , la commune dispose d'un centre départemental de santé dans lequel exercent des médecins salariés par la collectivité[71].
Économie
Emploi
En 2015[72], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 653 personnes, soit 38,0% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (93) a augmenté par rapport à 2010 (78) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,3%.
Établissements
Au , la commune compte 129 établissements[73], dont 78 au niveau des commerces, transports ou services, dix-huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, douze dans l'industrie, douze dans la construction, et neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[74].
Entreprises
Dans le secteur du commerce, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société «Mussidan distribution» implantée à Saint-Médard-de-Mussidan se classe en 34eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 18 946 k€[75].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Longua et son parc (XIXesiècle), ainsi que sa chapelle du XVesiècle, inscrits au titre des monuments historiques en 2002 et 2004[76].
Château de Bassy(es), aujourd'hui centre médical et de rééducation[77].
Manoir de la Moze[78], ou chartreuse de la Moze[79].
Princesse Marguerite Troubetzkoy (1857-1938), petite-fille de Marie Taglioni, qui a résidé au chalet de Bassy[81].
Auguste Gilbert de Voisins (1877-1939), écrivain, essayiste et traducteur français, Grand prix de littérature de l'Académie française en 1926, qui a séjourné à plusieurs reprises au chalet de Bassy et y a préparé plusieurs romans[81].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le Grolet, affluent de rive droite de l'Isle, n'arrose pas la commune de Saint-Médard-de-Mussidan située entièrement en rive gauche.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[28].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[29].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, (ISBN2-912347-11-4), p.305.
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.269.
Francis A. Boddart, «Une demeure de la distinction disparue; le chalet de Bassy (1875-1908) à Saint-Médard-de-Mussidan», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t.CXLIII, , p.329-348..
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