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La Roche-sur-Yon est une commune de l'Ouest de la France, préfecture du département de la Vendée, situé dans la région des Pays de la Loire.

La Roche-sur-Yon

La place Napoléon avec la statue de Napoléon Ier et l'église Saint-Louis.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
(préfecture)
Arrondissement La Roche-sur-Yon
(chef-lieu)
Intercommunalité La Roche-sur-Yon-Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Luc Bouard (Horizons)
2020-2026
Code postal 85000
Code commune 85191
Démographie
Gentilé Yonnais
Population
municipale
55 147 hab. (2019 )
Densité 628 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 10″ nord, 1° 25′ 07″ ouest
Altitude 68 m
Min. 32 m
Max. 94 m
Superficie 87,79 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine La Roche-sur-Yon
(ville isolée)
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de La Roche-sur-Yon-1 et La Roche-sur-Yon-2
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription

Deuxième circonscription

Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Roche-sur-Yon
Géolocalisation sur la carte : France
La Roche-sur-Yon
Géolocalisation sur la carte : Vendée
La Roche-sur-Yon
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
La Roche-sur-Yon
Liens
Site web www.larochesuryon.fr

    Arrosée par l’Yon et par ses affluents, la Riaillée et l'Ornay (et son tributaire la Soivre), La Roche-sur-Yon doit sa physionomie actuelle à Napoléon Ier, qui fait d'un petit bourg une cité moderne, basée sur un plan régulier en forme de pentagone et dotée d'édifices publics imposants (préfecture, hôtel de ville, théâtre, tribunal, lycée, église Saint-Louis, etc.) répartis autour d'une vaste esplanade centrale (place Napoléon). La ville est fondée par décret impérial le (elle est promue à cette même date préfecture de la Vendée en remplacement de Fontenay-le-Comte).

    Ville napoléonienne mais conçue par des ingénieurs des Ponts-et-chaussées, son nom même est source de querelles au gré des changements politiques qui agitent le XIXe siècle : elle est débaptisée et rebaptisée à huit reprises : La Roche-sur-Yon, Napoléon (sous le Premier Empire, les Cent-Jours et la Deuxième République), Bourbon-Vendée (sous la Restauration), Napoléon-Vendée (sous le Second Empire). Elle reprend son nom d'origine en 1870[1].

    Elle est le principal centre urbain du département, au cœur de l'ancien Bas-Poitou, un centre économique aux fonctions multiples (secteurs secondaires et tertiaires essentiellement), mais aussi un pôle universitaire fort de 8 000 étudiants. La Roche-sur-Yon est la commune la plus peuplée du département, comptant 55 147 habitants, et son aire urbaine atteignant 120 175 habitants (population légale 2016[2]). La ville occupe la 5e position au niveau régional, son aire urbaine occupe également la 5e position. Ce qui fait d'elle la ville et l'agglomération la plus peuplée de Vendée.


    Géographie


    Représentations cartographiques de la commune
    Mairie-cliquez sur l'image
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

    Le territoire municipal de La Roche-sur-Yon s’étend sur 8 779 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 68 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 32 et 94 mètres[3],[4]


    Localisation


    La Roche-sur-Yon se situe au cœur du bocage vendéen, dans la vallée de l'Yon, affluent du Lay. La ville est construite sur une roche granitique qui surplombe la vallée de l'Yon et donne à la ville une position stratégique. La ville se situe au centre du département. Napoléon Bonaparte a d'ailleurs choisi La Roche-sur-Yon comme préfecture pour sa position centrée et stratégique au cœur d'un département qui devait être pacifié après la guerre de Vendée.

    Challans 43 km
    Saint-Hilaire-de-Riez 47 km
    Saint-Jean-de-Monts 60 km
    Saint-Nazaire 117 km
    Nantes 70 km Les Herbiers 50 km
    Angers 130 km
    Paris 420 km
    N Parthenay 103 km
    Poitiers 165 km
    O    La Roche-sur-Yon    E
    S
    Les Sables-d'Olonne 35 km La Rochelle76 km
    Bordeaux 275 km
    Luçon 33 km
    Fontenay-le-Comte 60 km
    Niort 91 km

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de La Roche-sur-Yon
    Mouilleron-le-Captif Dompierre-sur-Yon La Ferrière
    Venansault La Chaize-le-Vicomte
    Aubigny-Les Clouzeaux Nesmy Rives-de-l'Yon

    Climat


    Le tableau suivant compare le climat à La Roche-sur-Yon (moyenne 2001-2008) avec la moyenne nationale et quelques villes symboliques

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    La Roche-sur-Yon 1 85288151356
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1984 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[5]. Le tableau détaillé pour la période 1991-2020 est présenté ci-après.

    Statistiques 1991-2020 et records Station LA ROCHE SUR YON (85) Alt: 90m 46° 42′ 19″ N, 1° 22′ 54″ O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,2 2,7 4,4 6 9,3 12,3 13,9 13,9 11,4 9,4 5,9 3,6 8
    Température moyenne (°C) 6,1 6,4 8,8 10,9 14,3 17,5 19,4 19,5 16,8 13,4 9,2 6,5 12,4
    Température maximale moyenne (°C) 9 10,1 13,1 15,7 19,3 22,8 24,9 25,1 22,1 17,3 12,5 9,5 16,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14,9
    16.1985
    −15,4
    10.1986
    −10,3
    01.2005
    −4,1
    04.1996
    −0,4
    01.2016
    2,8
    01.2006
    7,2
    08.1996
    5,1
    31.1986
    2,5
    26.2010
    −4,5
    30.1997
    −7,1
    22.1988
    −9,5
    30.1996
    −15,4
    1986
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,9
    26.2008
    21,6
    27.2019
    24,1
    19.2005
    28,1
    30.2005
    31,9
    26.2017
    38,8
    27.2019
    41,5
    18.2022
    38,7
    09.2003
    34,2
    07.2021
    29,9
    02.2011
    21,1
    01.2015
    18,7
    07.2000
    41,5
    2022
    Ensoleillement (h) 73,6 106,4 151,1 183,6 210,8 229 241,4 235,7 199,1 128,8 88,9 74 1 922,4
    Précipitations (mm) 94,8 70,5 64,4 65,9 62,4 45,3 47,9 52,1 71,9 98,7 108,1 103,5 885,5
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 12,6 10,5 10,3 10 9,5 7,5 7,4 7,6 7,9 12 13,3 13,2 121,8
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 6,4 4,7 4,6 4,4 4,1 2,9 2,7 3,1 3,9 6,1 7,3 6,8 57
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 3 2,3 1,7 2,2 1,7 1,1 1,2 1,7 2,4 3,1 3,6 3,5 27,5
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 85191003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2022 dans l'état de la base

    Les records de température maximale et minimale sur La Roche-sur-Yon sont respectivement de 41,5 °C le et de −15,4 °C le . Des vents à 140 km/h ont été enregistrés le et 64,8 mm de précipitations sont tombés dans la seule journée du . La Roche-sur-Yon connaît 143 jours avec faible ensoleillement et 57 jours avec fort ensoleillement.


    Cadre géologique


    La ceinture de leucogranites de la virgation ibéro-armoricaine.
    La ceinture de leucogranites de la virgation ibéro-armoricaine.
    La Roche-sur-Yon fait partie de la ceinture de leucogranites de l'ouest de la France.
    La Roche-sur-Yon fait partie de la ceinture de leucogranites de l'ouest de la France.

    La Roche-sur-Yon est située dans le domaine sud armoricain (plus précisément le domaine ouest-vendéen) marqué par la phase orogénique bretonne de l'orogenèse varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites (à deux micas muscovite et biotite) intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme. La Roche-sur-Yon fait ainsi partie d'une grande ceinture de leucogranites au sud du Massif armoricain. Cette ceinture correspond à un immense batholite mis en place dans des roches métamorphiques, seuls quelques plutons atteignant le Paléozoïque épimétamorphique. Ce batholite est subdivisé en plusieurs bandes (« rubans ») qui montrent une nette divergence vers l'Est[6] : un axe majeur (Pointe du Raz - Nantes - Parthenay - Millevaches) à convexité nord-est (orienté N 110-130 °E) associé au cisaillement sud-armoricain avec le cisaillement sud-armoricain (décrochement dextre selon une orientation cadomienne dont le rejet horizontal atteindrait 500 km[7]) ; au nord de cet axe, la bande Locronan-Lizio correspondant à plusieurs rubans orientés N 60 à 100°E (chapelet d'apophyses Bignan, Guéhenno, Savenay, etc.) ; au sud de cet axe, une échine discontinue de moles syntectoniques (massifs de Trégunc, Pont-l'Abbé, Port-Louis-Ploemeur, Glénan-Quiberon-Houat-Hoedic-Guérande-Le Croisic, Saint-Brévin, Noirmoutier-La Roche-sur-Yon allongés en direction sud-armoricaine dont le parallélisme avec le cisaillement sud-armoricaine incite à penser à l'influence indirecte d'une contrainte linéamentaire)[8].

    La présence des granites dans le territoire yonnais se reconnaît souvent dans les sous-bois, dans les prés et dans les carrières, à de gros blocs arrondis à texture grenue (tors, arènes, chaos, coulées appelés « chirons[9] » en Vendée), et dans les lits de rivière aux marmites du diable. Les gneiss et micaschistes forment de longues bandes orientées du nord-ouest au sud-est[10].


    Urbanisme



    Typologie


    La Roche-sur-Yon est une commune urbaine car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Roche-sur-Yon, une unité urbaine monocommunale[14] de 55 147 habitants en 2019, constituant une ville isolée[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,7 %), terres arables (20,1 %), prairies (19,7 %), zones urbanisées (16,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,4 %), forêts (3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,8 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].


    Voies de communication et transports



    Voies routières

    Articles détaillés : Contournement de La Roche-sur-Yon et A87.

    Le réseau routier vendéen est organisé en étoile autour de la Roche-sur-Yon. La ville est donc au croisement de plusieurs routes départementales telles que :

    La Roche-sur-Yon est également desservie par une autoroute :

    L'autoroute française A 87 est une autoroute des Pays de la Loire, gérée par les Autoroutes du Sud de la France qui relie Angers et la Roche-sur-Yon via Cholet. Cette autoroute est raccordée à l'A 11, permettant de relier directement Paris à la Vendée ce qui présente un avantage pour le tourisme et le dynamisme économique de ce département.

    Radio Trafic FM (107.7FM) émet sur l'A 87 secteur ASF. L'A 87 fait partie du réseau ASF de la zone OUEST.

    En 2008, cette autoroute a été prolongée par ASF de 16 km afin de servir de contournement Sud à la ville[21]. Trois échangeurs ont alors été ajoutés :

     32 La Roche-sur-Yon Sud, l'échangeur  31 La Roche-sur-Yon Centre et  33 La Roche-sur-Yon Ouest. Le contournement sud est une section de l'A 87, longue de 16 km, ouverte à la circulation le . Elle est gratuite pour les usagers qui l'empruntent et la vitesse y est limitée à 130 km/h.

    Comme le contournement nord, cette rocade s’étend de l'échangeur de la Landette à l'ouest à l'échangeur de Château-Fromage à l'est.


    Transports ferroviaires

    Article détaillé : Gare de La Roche-sur-Yon.

    Le chemin de fer arrive à la Roche-sur-Yon le avec l'ouverture de la ligne entre Nantes et la Roche-sur-Yon par la Compagnie d'Orléans. D'autres lignes sont ensuite ouvertes à destination des Sables-d'Olonne, de la Rochelle (, Compagnie des Charentes) et de Bordeaux. Ces lignes sont incorporées dans le réseau de l'État en 1878.

    Actuellement, la Roche-sur-Yon est reliée par voies ferrées aux villes des Sables-d'Olonne, de Nantes, de la Rochelle et de Bressuire.

    La voie ferrée reliant Nantes aux Sables-d'Olonne via la Roche-sur-Yon a été électrifiée par la SNCF et RFF[22]. Ces travaux ainsi que ceux de rénovation de la gare de la Roche-sur-Yon[23] ont permis l'arrivée du TGV fin 2008.


    Transports en commun

    Article détaillé : Impulsyon.
    Logo du réseau Impulsyon.
    Logo du réseau Impulsyon.

    Depuis le , le réseau STY a été rebaptisé Impulsyon.

    Les principales nouveautés de ce réseau :

    La Compagnie des transports du Yonnais (CTY), filiale de Ratp Développement, est l'exploitant de l'ancien réseau STY depuis le en remplacement de Keolis La Roche-sur-Yon (anciennement nommé Société des transports yonnais). Le nom STY a été conservé comme marque commerciale de janvier à , avant d'être remplacé par « Impulsyon ».

    Le réseau Impulsyon se compose de 9 lignes, 7 lignes régulières et 2 lignes scolaires. Le réseau se compose aussi d'un service sur réservation, d'un service de TPMR et de location de vélos.

    Impulsyon est partenaire du service d'information multimodal Destineo, service mis en place par la région Pays de la Loire et cofinancé par l'Union européenne.

    L'autorité organisatrice des transports est La Roche-sur-Yon-Agglomération.


    Historique


    Le réseau

    Le réseau est maintenant composé de :


    Transports aériens

    Tour de contrôle de l'aérodrome des Ajoncs.
    Tour de contrôle de l'aérodrome des Ajoncs.

    La Roche-sur-Yon possède un petit aéroport civil, l'aéroport des Ajoncs ou René Couzinet, situé à environ 6 kilomètres au nord-est de la ville. On y accède par la route départementale 160 (ex-RN 160). Cet aéroport comporte deux pistes dont une en bitume.


    Caractéristiques


    Données

    Année 2001200220032004200520062007
    Mouvements 15 504 18 881 18 168 18 246 20 293 21 964 24 257

    Toponymie


    Le toponyme La Roche-sur-Yon a pour origine la situation de la ville construite sur un roc et déterminée par la rivière Yon qui la traverse. Elle est ainsi dénommée Rocha super Oionis fluvium, Rocha super Oium et Roca super Yon au XIe siècle, apud Rocam Castrum (référence à un castrum élevé sur le rocher) en 1128[24].

    Cas unique en Europe, La Roche-sur-Yon a changé huit fois de nom en moins de 70 ans[25] :

    Ses habitants sont appelés les Yonnais[27].


    Histoire


    Plusieurs découvertes archéologiques prouvent que le sol yonnais fut occupé dès la préhistoire (hache préhistorique à deux tranchants, outils en silex, éventuellement un dolmen…). Des pièces et des objets antiques ont été retrouvés de même que des fondations d'enclos gaulois en bordure de l'Yon[28]. Le bourg est durant le haut Moyen Âge sous la dépendance juridique de l'importante viguerie régionale de Talmont. Au XIe siècle, Guillaume le Grand, comte de Poitiers et duc d'Aquitaine, entreprend de réorganiser la défense du Bas-Poitou, choisissant comme principal point d'appui le site de Talmont et comme base arrière La Roche-sur-Yon, deux forteresses qu'il confie à son fidèle Guillaume le Chauve[29].

    Représentation d'une vue aérienne de la ville de la Roche-sur-Yon telle qu'elle pouvait être vers le XIVe siècle, avec son château fort et le bourg fortifié.
    Représentation d'une vue aérienne de la ville de la Roche-sur-Yon telle qu'elle pouvait être vers le XIVe siècle, avec son château fort et le bourg fortifié.

    Au nord de La-Roche-sur-Yon, au village de Moulin-Neuf, découverte en 1907 d'un souterrain-refuge à caractères défensifs, occupé en début de Moyen Âge.

    En 1296, le bourg, la seigneurie et le château, construit à un endroit stratégique de la vallée de l'Yon, sont cédés par le roi Philippe le Bel à Charles de Valois. Au gré des investitures, des héritages et des ventes, le château passe de mains en mains. Il appartient à la maison de Beauvau au XVe siècle avant de passer à celle des Bourbon en 1454 lors du mariage d'Isabelle de Beauvau, dame de La Roche-sur-Yon, avec Jean VIII de Bourbon, comte de Vendôme. Au XVIe siècle, La Roche-sur-Yon devient une principauté aux mains des Bourbon-Montpensier, puis des ducs d'Orléans[30].

    Le château de la ville est assiégé et repris aux Anglais par Olivier de Clisson lors de la guerre de Cent Ans. Il est en partie détruit lors des guerres de religion qui secouent le Poitou, et finalement incendié au cours des guerres de Vendée. En 1793, le Nord de la Vendée se révolte en effet contre la République. La Roche-sur-Yon reste républicaine, mais le les insurgés vendéens prennent la ville. Après les guerres de Vendée et le passage des colonnes infernales, la ville n'était plus qu'un petit bourg en grande partie détruit.


    La ville de Napoléon


    La Roche-sur-Yon, gravure de Thomas Drake, vers 1850.
    La Roche-sur-Yon, gravure de Thomas Drake, vers 1850.

    Le décret impérial du (5 prairial an XII) pris par Napoléon Bonaparte alors premier consul de la République, prévoit le transfert de la préfecture de la Vendée de Fontenay-le-Comte, ancienne capitale du Bas-Poitou, à la Roche-sur-Yon. Ce décret qui fonde une cité administrative et militaire s'inscrit dans le cadre des mesures de pacification des départements de l'Ouest de la France à l'issue de la Révolution, et dans celui plus vaste de la réorganisation territoriale de l'Empire[31]. Le choix de La Roche-sur-Yon s'explique par la position de la ville au centre géographique du département. Déjà traversée par la route de Saumur - Les Sables-d'Olonne, elle est suffisamment éloignée du littoral pour ne pas être atteinte par une invasion étrangère en moins d'une journée de marche. De plus, elle est traversée par la rivière l'Yon susceptible d'être canalisée jusqu'à la mer[32]. Naît alors une ville nouvelle dessinée par les ingénieurs Cormier et Valot, dont la singularité première réside en son tracé géométrique en forme de pentagone, son maillage en forme de grille (ou damier) et sa division en quatre quartiers organisés autour d'une grande place centrale.

    Le , lors de sa première et seule visite, Napoléon, devenu empereur des Français, fait part de sa colère de voir les travaux de construction de « sa » ville si peu avancés, il dira : « J'ai répandu l'or à pleines mains pour édifier des palais, vous avez construit une ville de boue » (allusion faite à la technique de construction, le pisé), en effet, Emmanuel Crétet, son ministre de l'intérieur et directeur des Ponts et Chaussées, avait décidé sans son avis de faire reconstruire la ville par François Cointeraux, premier spécialiste du pisé[33].

    Certains travaux seront finis après la chute du Premier Empire, comme l'église Saint-Louis, commandée en 1804 et terminée en 1859.

    Le chemin de fer atteint la ville le 24 décembre 1866.On en voit ici la verrière de la gare, dans les années 1910.
    Le chemin de fer atteint la ville le .
    On en voit ici la verrière de la gare, dans les années 1910.

    La ville s'est développée progressivement, jusqu'à atteindre les limites du territoire de la commune.


    Élections municipales de 1977


    À La Roche-sur-Yon, où il n’y a pas de section du Mouvement des radicaux de gauche (MRG), les sections du Parti communiste français (PCF) et du Parti socialiste (PS) ont dès 1975 manifesté publiquement leur volonté de mettre en place une liste commune de la gauche pour les élections municipales. Un groupement de militants socialistes autogestionnaires dont fait partie le Parti socialiste unifié (PSU) participe aussi à cette liste commune. Menée par Jacques Auxiette, la liste est composée de 17 candidats présentés par la section du PS, de 10 candidats présentés par la section du PCF, et de 6 candidats présentés par les militants socialistes autogestionnaires et le PSU[34]. La liste dirigée par le maire en place depuis , Paul Caillaud, qui regroupe la Fédération nationale des républicains et indépendants (FNRI), le Rassemblement pour la République (RPR) et le centre des démocrates sociaux (CDS) est défaite dès le premier tour face à la liste de la Gauche unie, menée par Jacques Auxiette, qui obtient 51,93 % des voix[35]. Pour la première fois depuis les débuts de la Ve République, la municipalité de La Roche-sur-Yon est détenue par la gauche, alors que la droite reste majoritaire à l’échelle du département de la Vendée.


    Bicentenaire


    La ville a fêté tout au long de l'année 2004 le bicentenaire de sa fondation par Napoléon Bonaparte.

    Outre les nombreuses manifestations organisées à cette occasion, ont été commandées plusieurs œuvres pour laisser une trace significative de cet événement : une tapisserie monumentale réalisée par Jacques Brachet, une sculpture de Jean-Pierre Viot, et une médaille créée par Thérèse Dufresne.

    Une Fédération des cités napoléoniennes d'Europe a été constituée, parmi lesquelles Ajaccio, Iéna, Pontivy, Pułtusk, Waterloo et La Roche-sur-Yon, qui en est cofondatrice[36].


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    Rattachements administratifs

    La ville est le chef-lieu l'arrondissement de La Roche-sur-Yon et du département de la Vendée.

    Elle était le chef-lieu de l'unique canton de la Roche-sur-Yon de 1793 à 1973, année à celui-ci est scindé pour former les cantons de (La Roche-sur-Yon-Nord-Nord et La Roche-sur-Yon-Nord-Sud), ce qui s'est traduit par le fractionnement de la commune en parties[37],[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux
    Les fractions communales de La Roche-sur-Yon depuis 2015.
    Les fractions communales de La Roche-sur-Yon depuis 2015.

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 est le bureau centralisateur de deux cantons répartis comme représenté sur le schéma à droire :

    Articles détaillés : Liste des cantons de la Vendée, Conseil départemental de la Vendée et Liste des conseillers départementaux de la Vendée.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Vendée .

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives de la Vendée et Liste des députés de la Vendée.

    Intercommunalité


    La Roche-sur-Yon était le siège de la communauté de communes du Pays-Yonnais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994.

    Cette intercommunalité se transforme le en communauté d'agglomération sous le nom de La Roche-sur-Yon-Agglomération ou « La Roche-Agglo », dont la ville est demeurée le siège.

    La Roche-sur-Yon-Agglomération est la structure intercommunale la plus peuplée de Vendée avec 97 028 habitants (recensement de 2018).


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans la Vendée.

    Le maire de la Roche-sur-Yon est Luc Bouard depuis le , à la suite de sa victoire aux élections municipales de 2014 face à l'ancien maire Pierre Regnault. C'est la 1re fois depuis 1977 que la droite obtient la mairie de La Roche-sur-Yon.

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Vendée, la liste menée par le maire sortant Luc Bouard  qui se définit comme centre droit non encarté  remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 52,28 % des voix, devançant celle d'union de la gauche menée par le socialiste Stéphane Ibarra, qui a obtenu 47,72 %, lors d'un scrutin marqué par une abstention s'élevant à 59,21 %[39],[40].

    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans la Vendée.

    Liste des maires


    Articles connexes : Histoire des maires de France et Liste des maires de La Roche-sur-Yon.
    Jacques Auxiette, maire de la Roche-sur-Yon de 1977 à 2004.
    Jacques Auxiette, maire de la Roche-sur-Yon de 1977 à 2004.
    Luc Bouard, maire depuis 2014.
    Luc Bouard, maire depuis 2014.
    Liste des maires successifs depuis 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 mai 1953 Léonce Gluard SFIO Contrôleur principal des contributions indirectes
    Officier des Palmes académiques, chevalier de la Légion d’honneur
    mai 1953 mai 1955 Léon Tapon Rad. Brasseur
    mai 1955 juin 1955 Léon Giraudeau Gauche  
    juin 1955 mars 1959 Camille Simon Rad.  
    mars 1959 novembre 1961 André Boutelier[41] Droite Médecin
    Décédé en fonctions
    décembre 1961 mars 1977 Paul Caillaud[42] RI puis UDF Pharmacien
    Député de la Vendée (1re circ.) (1967 → 1981)
    mars 1977 avril 2004 Jacques Auxiette[43] PS Professeur de mathématiques
    Conseiller régional des Pays de la Loire (1979 → 1983 puis 1986 → 2015)
    Président du conseil régional des Pays de la Loire (2004 → 2015)
    Conseiller général de La-Roche-sur-Yon-Nord (1979 → 1985)
    Démissionnaire
    avril 2004 avril 2014 Pierre Regnault[44] PS[45] Ingénieur en techniques de promotion sociale, cadre agricole retraité
    Conseiller général de La Roche-sur-Yon-Nord (1998 → 2015)
    Président de La Roche-sur-Yon-Agglomération (2010 → 2014)
    avril 2014[46] En cours
    (au 3 juillet 2020)
    Luc Bouard[39] UMP → LR
    puis DVD[47]
    puis Horizons
    Exploitant agricole et syndicaliste agricole puis agent général d'assurances
    Président de La Roche-sur-Yon-Agglomération (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[48]

    Politique de développement durable


    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[49].

    En Juillet 2019 le conseil d'agglomération valide le projet de plan climat qui vise à planifier la politique énergétique et climatique de l'agglomération sur une durée de 6 ans.

    Le jeudi 9 décembre 2021, la première station à hydrogène vert de Vendée est inaugurée sur l'ancien site Michelin, la première de cette envergure en France[50].


    Patrimoine végétal


    La Roche-sur-Yon peut jouir d'un riche patrimoine végétal, avec 11 sites naturels, 7 vallées et une multitudes de parcs et jardins plus ou moins atypiques. La mairie, l'IUT de La Roche-sur-Yon et la LPO ont pris l'initiative de rendre disponible l'intégralité des données sur le patrimoine végétal yonnais sur un site internet consacré à la biodiversité[51].

    Plan d'eau de Moulin Papon
    Plan d'eau de Moulin Papon

    Le 17 juin 2017, la ville La Roche-sur-Yon inaugurait au square Jean Moulin, quartier des Forges, le premier arbre à tétines de France[52].


    Distinctions et labels


    Depuis 2017, La Roche-sur-Yon est récompensée de quatre fleurs au Concours des Villes et Villages Fleuris[53], et a notamment été distinguée par le « prix régional de l'arbre » des Pays de La Loire en 2010[54]. En avril 2021, elle obtient le trophée "Fleur d'Or" des Villes et Villages Fleuries[55]. La ville de La Roche-sur-Yon a aussi été saluée par la Fédération des villes de France pour avoir été précurseur dans la mise en place d'une gestion différenciée des espaces verts afin de réduire les pesticides.

    En novembre 2021, la ville de La Roche-sur-Yon remporte le concours "Capitale française de la biodiversité", ce concours valorise les meilleures actions réalisées par les communes et intercommunalités françaises en faveur de la biodiversité[56].


    Jumelages et pactes d'amitiés


    Jumelages

    Pactes d'amitiés

    Projets de développement locaux

    Depuis octobre 1994, la ville de La Roche-sur-Yon fait partie du réseau REVE (RÉseau Villes Européennes)[57].


    Équipements et services publics



    Enseignement



    Enseignement supérieur

    Logo de l'institut universitaire de technologie de La Roche-sur-Yon
    Logo de l'institut universitaire de technologie de La Roche-sur-Yon

    La Roche-sur-Yon est le siège de plusieurs établissements d’enseignement supérieur, établis pour la plupart d'entre eux sur le campus de la Courtaisière :

    1. l'IUT de La Roche-sur-Yon institut universitaire de technologie avec ses 4 départements : Génie Biologique, Réseaux et télécommunications, Information et communication et Gestion des Entreprises et des Administrations
    2. la Faculté de droit et des sciences politiques
    3. la Faculté de langues et cultures étrangères
    4. l'Inspé (formation des professeurs des écoles)
    5. le campus Courtaisière de Polytech Nantes, école d'ingénieurs ;

    Santé


    La Roche-sur-Yon dispose de 3 établissements de santé :


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[60],[Note 4]

    En 2019, la commune comptait 55 147 habitants[Note 5], en augmentation de 4,58 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 0158572 7923 9045 2575 1646 9097 4988 178
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    8 2988 7108 8419 75510 63411 77312 21512 71013 629
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    13 68514 88513 62914 53815 24716 07318 10719 57624 019
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    36 06744 71345 09845 21949 26250 71752 77353 74155 147
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 1964, la commune absorbe Saint-André-d'Ornay et le Bourg-sous-la-Roche.

    La nouvelle ville que Napoléon Bonaparte avait créée en et choisie pour accueillir 15 000 habitants se développa très lentement au XIXe siècle. Ceci est probablement dû au fait que la ville était artificielle et qu'elle n'avait aucun facteur d'attrait. L'arrivée du chemin de fer sous le Second Empire, en 1866, permit une croissance plus rapide. En effet, la ville se trouve au croisement des voies Paris - Les Sables-d'Olonne et Nantes - Bordeaux.

    Ce n'est qu'au début de la Troisième République (1870) que la ville dépassa les 10 000 habitants. La croissance démographique devint forte à la fin du XXe siècle, surtout après la fusion avec Saint-André-d'Ornay et le Bourg-sous-la-Roche en 1964, deux communes rurales qui apportèrent de l'espace à la ville pour son développement. Dans les années 1980, la population stagna autour de 45 000 habitants, mais depuis 1990, la population croît à nouveau fortement. En effet, La Roche-sur-Yon a enregistré une augmentation de 9 % de sa population entre 1990 et 1999, ce qui fait de cette ville la seconde des Pays de la Loire en matière de croissance démographique, juste après Nantes. La Roche-sur-Yon compte 89 000 habitants dans l'agglomération et 118 000 habitants dans l'aire urbaine.


    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,7 %, soit au dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26.8% la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 25 660 hommes pour 29 106 femmes, soit un taux de 53,15 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    7,3 
    75-89 ans
    10,0 
    15,5 
    60-74 ans
    18,2 
    19,3 
    45-59 ans
    19,5 
    16,9 
    30-44 ans
    15,4 
    23,2 
    15-29 ans
    20,9 
    17,2 
    0-14 ans
    14,3 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2018 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2,1 
    8,4 
    75-89 ans
    11 
    19,5 
    60-74 ans
    20,4 
    20 
    45-59 ans
    19,4 
    18 
    30-44 ans
    17,1 
    14,9 
    15-29 ans
    13,2 
    18,5 
    0-14 ans
    16,8 

    Sports et loisirs


    La Roche-sur-Yon s'appuie sur l'engagement des clubs et des sportifs sur le terrain et sur un maillage d'équipements forts, pour favoriser l'accompagnement à la pratique sportive dès le plus jeune âge.

    Parmi les actions de soutien à la pratique sportive, la Ville a créé en 2018 un Office des sports yonnais et ce, afin de favoriser la concertation entre les différentes associations, permettre la mutualisation des moyens et faciliter le recrutement de bénévoles.

    La ville compte des complexes sportifs[64] dont un ensemble sportif sur le site des "Terres Noires" qui comprend entre autres un hippodrome, un centre équestre, des courts de tennis[65]. La ville abrite également une patinoire et un complexe aquatique "Le Cap"[66]'[67].


    Équipements culturels


    La médiathèque Benjamin-Rabier.
    La médiathèque Benjamin-Rabier.
    La scène nationale Le Grand R.
    La scène nationale Le Grand R.

    La Roche-sur-Yon dispose :


    Cultes


    Catholiques
    Eglise Saint-Pierre dans le quartier du Bourg-sous-la Roche
    Eglise Saint-Pierre dans le quartier du Bourg-sous-la Roche
    Protestants
    Autre église chrétienne
    Musulmans
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    Économie


    Cette ville nouvelle, située en plein centre d'un département rural mais dynamique avec des entreprises renommées (Bénéteau, Cougnaud, Akena , etc.), dispose désormais de parcs d'activités très importants. Ces derniers accueillent notamment les entreprises Rideau (vérandas) ou encore Accompanéo (transporteurs de personnels). D'autres grandes usines sont présentes notamment dans le domaine électrique et électronique. L'usine de fabrication de pneumatiques Michelin, en place depuis 1972, a définitivement arrêté la production de pneus en avril 2020[71].

    L'agglomération est desservie par l'aérodrome de La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs.

    La majeure partie des emplois proviennent du secteur tertiaire, très développé, qui fait de La Roche-sur-Yon, une ville de services (santé, conseils, banque, commerces , etc.).

    Marché aux volailles sur la place du marché avec les anciennes halles de l'ingénieur Michelin détruite en 1976
    Marché aux volailles sur la place du marché avec les anciennes halles de l'ingénieur Michelin détruite en 1976

    Répartition des actifs (en 1999, d'après l'Insee) :

    La Roche-sur-Yon est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de la Vendée qui gère les ports de pêche et plaisance des Sables-d’Olonne, de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, de L'Île-d'Yeu, de l’Herbaudière, ainsi que les ports de pêche des Brochets, de l’Epoids, des Champs et le marché de gros de fruits et légumes des Sables-d’Olonne.

    La ville accueille diverses boutiques et enseignes au sein de trois grands pôles commerciaux : le premier constitué par le centre-ville (principalement les halles, la place Napoléon et la rue Clemenceau), le second au nord de la ville (Les flâneries) et le troisième au sud (Sud Avenue).


    Médias


    Trois médias ayant leurs bureaux à La Roche-sur-Yon diffusent à La Roche-sur-Yon et dans ses environs :


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Articles connexes : Liste des monuments historiques de La Roche-sur-Yon et Réalisations sous l'ère napoléonienne.

    La place Napoléon

    La place Napoléon
    La place Napoléon

    La place Napoléon est l'une des plus vastes esplanades publiques de France. Elle a pour éléments importants :

    En 2012 commencent les travaux de la place Napoléon, de la rue Clemenceau et de la place de la Vendée qui étaient restées pratiquement inchangées depuis les années 1980. Ainsi la proposition du cabinet d'architectes Alexandre Chemetoff et Associés est retenue par la Ville. Les travaux achevés courant 2014 accordent un plus large espace à la végétation et à l'eau. De plus, des animaux mécaniques réalisés par François Delarozière ont été installés dans les bassins d'eau de la place et le public peut interagir avec eux en permanence et gratuitement en fonction des horaires d'ouverture[73],[74].Le projet a donné lieu à de nombreuses critiques, principalement à cause de son coût, mais aussi en raison du manque de place de stationnement[75].

    Dans le cadre d'un programme de construction, il a été édifié, sur le site de l'ancien collège Stéphane Piobetta désaffecté, qui donne sur la place, des logements et commerces, un hôtel, un cinéma[76]. Les travaux ont débuté en 2021, pour une livraison fin 2023.

    Église Saint Louis
    Église Saint Louis

    L'église Saint-Louis

    Construite de 1817 à 1829 et consacrée sous le vocable de Saint-Louis en 1830, l'église Saint-Louis est le plus vaste édifice religieux de la Vendée. Située au cœur du Pentagone, sur la place Napoléon, ce lieu participe au même titre que la mairie, le lycée impérial ou le palais de justice, à cette démarche citoyenne de paix voulue par Napoléon.

    Cet édifice construit sous le modèle des basiliques antiques présente une architecture extérieure néo-classique qui est mise en valeur par son retrait de la place Napoléon.

    L'intérieur de l'église, largement inspiré de l'église Saint-Philippe-du-Roule de Paris, présente une architecture néo-classique avec un péristyle de colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens supportant une voûte en berceau peinte en trompe-l'œil.

    L'église Saint-Louis, classée Monument Historique en 1982, constitue un des plus vastes édifices cultuels de Vendée.

    Elle abrite notamment une Vierge à l'enfant, statue en polychrome du XIVe siècle représentant Notre-Dame de La Roche.

    L'église a pour particularité de présenter de nombreux symboles républicains avec

    2029 est l'année du bicentenaire de l'église St Louis, un projet de restauration d'environ 7 millions d'euros a été lancé en 2017 par les collectivités territoriales et s'étale sur 10 ans[78],[79].


    Abbaye des Fontenelles

    Abbaye des Fontenelles.
    Abbaye des Fontenelles.

    L'abbaye des Fontenelles, aux Fontenelles, construite dès 1210 en périphérie de la ville pour les vertus thermales du site. L'abbaye fut fondée en 1210 par Guillaume de Mauléon, seigneur de Talmont, et sa femme Béatrice de Machecoul, dame de La Roche-sur-Yon et de Luçon. Ils firent une donation aux chanoines réguliers de saint Augustin dépendant de l'abbaye Notre-Dame de Chancelade, en Périgord, afin qu'ils édifient ce monastère. Ceci nous est rapporté par le testament de Béatrice, daté de 1235.

    L'abbaye est construite dans la forêt de La Roche-sur-Yon, à une lieue à l'ouest de ce château, sur le territoire aujourd'hui dépendant de l'ancienne commune de Saint-André-d'Ornay(elle-même absorbée par La Roche-sur-Yon en 1964). Elle est dédicacée à la Vierge sous le nom de Notre-Dame des Fontenelles en raison de la présence sur ce territoire d'une petite source d'eau ferrugineuse.

    Guillaume de Mauléon et son épouse donnèrent aux religieux des droits seigneuriaux à condition qu'une lampe soit allumée en permanence dans l'église abbatiale, ainsi que deux cierges lors de chaque messe[80] :


    Église du Sacré-Cœur

    L’église du Sacré-Cœur.
    L’église du Sacré-Cœur.

    L'église du Sacré-Cœur, rue Blériot, sa construction, située dans le quartier du même nom, a été pensée pendant la Première Guerre mondiale. Au départ, ça devait être une basilique, projet finalement abandonné. L'emplacement choisi pour construire cette église est un nouveau quartier au nord de la Roche-sur-Yon, un quartier ouvrier qui n'avait pas d'église pour prier et se réunir.

    En 1917, la guerre est enlisée sur les fronts et le moral à l'arrière est au plus bas. Claire Ferchaud de Loublande (en deux-Sèvres), déclarait être sujette à des apparitions. La jeune paysanne eu l'occasion de rencontrer le président de la République Raymond-Poincaré. Ce jour-là, elle lui demanda d'apposer le Sacré-Cœur de Jésus sur le drapeau français.

    Le salut de la France est alors espéré. Malgré le refus de Poincaré, un mouvement est lancé en Vendée et, le , le président du Département et l'évêque Garnier promettent l'érection d'une basilique diocésaine dédiée au Sacré-Cœur.

    Après la guerre, la mission est confiée aux architectes Libaudière et Ballereau. Le projet s'inspire du Sacré-Cœur de Montmartre avec un dôme monumental et une inspiration byzantine. Sur un terrain donné par le curé Deval, les travaux sont lancés en 1923 et le premier tiers de l'édifice est inauguré le , devant 30 000 à 40 000 personnes venues de tout le département.

    Né de la guerre 14-18, le projet d'église a eu du mal à se concrétiser encore après 1945. « À l'époque, on visait un développement religieux, comme à Montmartre avec de l'adoration perpétuelle. Mais au niveau financier c'était un gouffre ».

    L'église que nous connaissons actuellement est achevée en 1965[81].


    Musée municipal

    Ancien musée - rue Jean Jaurès.
    Ancien musée - rue Jean Jaurès.
    Entrée de l'ancien conservatoire, futur musée en 2028[82].
    Entrée de l'ancien conservatoire, futur musée en 2028[82].

    Construit en 1877, le musée municipal de La Roche-sur-Yon possède une riche collection constituée autour de ses trois domaines de prédilections que sont la peinture et les arts graphiques depuis le XIXe siècle, et la photographie contemporaine.

    Le musée abrite 175 tableaux du XVIIe au XXe siècle, la majorité datant de la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Trois orientations s’en dégagent : la peinture académique de la seconde moitié du XIXe siècle, la peinture de paysage, ainsi qu’un fonds vendéen. La collection comprend aussi près de 3 000 pièces d’arts graphiques, dont 280 dessins originaux. Le reste consiste en estampes datant pour la plupart du XIXe siècle.

    La collection de photographies contemporaines du musée de La Roche-sur-Yon a la particularité d’être axée sur la photographie dite « plasticienne » (images mises en scène par l’artiste). Cette collection, atypique en Pays de la Loire et même en France pour un musée de taille modeste, s’est constituée à partir de 1983. Les œuvres qui ont été acquises durant ces années sont aujourd’hui des pièces historiques ; et de nombreux artistes présents dans la collection du musée de La Roche-sur-Yon, comme Andy Warhol, Jeff Wall, Cindy Sherman, Thomas Ruff, Andreas Gursky, Christian Boltanski, Annette Messager, etc., sont également représentés dans les grandes collections publiques françaises et étrangères. Les dernières acquisitions ont permis de faire entrer dans les collections des photographes internationaux (Gábor Ősz, Karen Knorr et Ellen Kooi), mais aussi des artistes confirmés de la photographie françaises : Thibaut Cuisset et Corinne Mercadier.

    Le musée présente des œuvres des artistes suivants : Benjamin Rabier, Paul Baudry, Andreas Gursky, Cindy Sherman, John Hilliard, Jeff Wall, Markus Raetz, Sophie Ristelhueber, Patrick Tosani, Christian Boltanski, Annette Messager, Robert Lange.

    De mars à , le musée municipal a présenté sa dernière expo : "Dans l'intimité d'un empereur"[83],[84]. Il est depuis fermé au public, il est transféré place Napoléon[85] dans les anciens locaux du Conservatoire.


    Centre Beautour

    Demeure du naturaliste et homme politique vendéen Georges Durand, le domaine de Beautour est organisé autour d’un logis construit en 1861. À la mort de Georges Durand en 1964, le site de 230 hectares et les collections (150 000 insectes et 4 000 oiseaux) sont léguées au Muséum national d'histoire naturelle.

    Il a fallu attendre le rachat du lieu en 2007 par la ville de La Roche-sur-Yon, puis sa cession par bail emphytéotique à la région des Pays de la Loire en 2009, pour qu’un projet de sauvegarde et valorisation des huit hectares restants et des collections soit lancé[86].

    D’un montant de huit millions d’euros, les travaux du Centre régional de la biodiversité ont été lancés en pour s’achever en 2013, avec une ouverture au public le . L’ensemble des lieux a été réhabilité avec notamment un agrandissement de 1 400 m2, l’aménagement de jardins thématiques. Le cabinet d’architectes Guinée-Potin, a été choisi pour assurer une construction dite « écologique » avec notamment usage de chaume de Camargue[87] pour la couverture extérieure.

    Piloté par la région des Pays de la Loire, la gestion du site et des contenus scientifiques est assurée en lien avec les associations et organismes Terre des Sciences, LPO, amis de Georges Durand, Universités de Nantes, Agrocampus, INRA, Chambre d’agriculture, La Roche-sur-Yon-Agglomération[88]

    Au-delà des animations, évènements proposés, le Centre Beautour[89] présente une exposition permanente et des expositions temporaires.

    L’exposition permanente s’articule autour de trois axes[88] :


    Autres lieux et monuments

    Maison Renaissance (1566).
    Maison Renaissance (1566).
    Hôtel des Postes - rue G. Clemenceau.
    Hôtel des Postes - rue G. Clemenceau.


    L'arrière de la maison Gueffier désormais siège du pôle littérature de la scène nationale de La Roche-sur-Yon (Grand R)
    L'arrière de la maison Gueffier désormais siège du pôle littérature de la scène nationale de La Roche-sur-Yon (Grand R)
    Hôtel de préfecture de la Vendée
    Hôtel de préfecture de la Vendée


    Grande sellerie du haras de la Vendée
    Grande sellerie du haras de la Vendée



    Personnalités liées à La Roche-sur-Yon



    Gastronomie


    Dans une stratégie de marketing territorial, la mairie a lancé un concours pour la création ex nihilo d'une spécialité culinaire locale : le vainqueur, révélé le , est « la napoline » créée par le maître chocolatier Patrick Gelencser. Elle est ornée d'une tête de Napoléon et composée de chocolat noir, d'un praliné croustillant et d'un caramel tendre.

    On retrouve à la Roche sur Yon les spécialités qui ont fait la réputation de la Vendée comme le Pot à mogette, la gâche vendéenne, le préfou de Vendée, le jambon de Vendée, la mogette et la brioche vendéenne[93].


    Héraldique, logotype, spécialité et slogan


    Article détaillé : Armorial des communes de la Vendée.
    Blasonnement :
    De gueules à une ville d'argent sur un rocher de sinople accompagnée en chef d'une foi d'or, au franc-canton des villes de second ordre, qui est à dextre, d'azur à la lettre capitale N d'or.

    Victor Adolphe Malte-Brun rapportait, dans la France illustrée, tome V (1884), que « cette ville n'a pas d'armes officiellement reconnues ; mais un ancien sceau de ses archives représente : un écu chargé mi-partie d'une croix potencée, cantonnée de quatre croisettes, qui est de Jérusalem, et semée de fleurs de lis, au lambel de trois pendants, qui est d'Anjou ».


    Personnalités liées à la commune



    Naissances


    Annexes


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    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    9. Sur un versant légèrement incliné, les chaos granitiques sont déstabilisés, glissent vers le fond de la vallée et s’empilent, phénomène de coulée connue sous le nom de solifluxion. Le terme de chiron se retrouve dans la toponymie de la région. cf. Bruno Comentale, Géomorphologie et toponymie. Le chiron des domaines granitiques de l’Ouest de la France, Les Cahiers nantais, 2013, p. 15-23
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    На других языках


    [de] La Roche-sur-Yon

    La Roche-sur-Yon ist eine französische Stadt mit 55.147 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Vendée, das zur Region Pays de la Loire gehört. Sie ist der Verwaltungssitz des Départements, also Sitz der Präfektur. Die Stadt wird vom Fluss Yon durchquert.

    [en] La Roche-sur-Yon

    La Roche-sur-Yon (pronounced [la ʁɔʃ syʁ jɔ̃]) is a commune in the Vendée department in the Pays de la Loire region in western France. It is the capital of the department. The demonym for its inhabitants is Yonnais.[2]
    - [fr] La Roche-sur-Yon

    [ru] Ла-Рош-сюр-Йон

    Ла-Рош-сюр-Йон (фр. La Roche-sur-Yon; букв. «скала на Йоне») — город на западе Франции, регион Пеи-де-ла-Луар, центр департамента Вандея, округа Ла-Рош-сюр-Йон и кантонов Ла-Рош-сюр-Йон-1 и Ла-Рош-сюр-Йон-2. Расположен в 70 км к югу от Нанта и в 165 км к востоку от Пуатье, на обоих берегах реки Йон. С юга город обходит автомагистраль А87. В центре города находится железнодорожная станция Ла-Рош-сюр-Йон линий Нант-Сент и Тур-Ле-Сабль-д’Олон.



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