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Niort est une commune du centre-ouest de la France, chef-lieu du département des Deux-Sèvres (région Nouvelle-Aquitaine).

Niort

Le centre-ville de Niort vu depuis les quais de la Sèvre Niortaise.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
(préfecture)
Arrondissement Niort
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Niortais
(siège)
Maire
Mandat
Jérôme Baloge (PRV[1])
2020-2026
Code postal 79000
Code commune 79191
Démographie
Gentilé Niortais
Population
municipale
59 193 hab. (2019 )
Densité 868 hab./km2
Population
agglomération
73 550 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 46° 19′ 33″ nord, 0° 27′ 38″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 77 m
Superficie 68,20 km2
Type Commune urbaine
Élections
Départementales Cantons de Niort-1, Niort-2 et Niort-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Niort
Géolocalisation sur la carte : France
Niort
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Niort
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Niort
Liens
Site web vivre-a-niort.com

    La ville est le siège de la communauté d'agglomération du Niortais, regroupant quarante communes et 121 220 habitants (2018)[2].

    Au , elle est la commune-centre de l’aire d'attraction de Niort qui comprend 91 communes réparties sur les Deux-Sèvres, la Vendée (sept communes) et la Charente-Maritime (deux communes) et qui totalise 178 156 habitants (2019)[3].

    Niort fait partie intégrante du Parc naturel régional du Marais poitevin[4], vaste zone humide répartie sur les trois départements de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de Vendée. Elle en constitue d'ailleurs la porte d'entrée orientale grâce à la Sèvre niortaise. Elle est ainsi la commune la plus peuplée de France à être intégrée dans un Parc naturel régional[5].

    Niort est un centre commercial et logistique important à la croisée des autoroutes A10 et A83 dont l’économie repose principalement sur le secteur tertiaire (assurances, banques, assistance, entreprises de services numériques, cabinets de conseils et juridiques, vente par correspondance…). La ville est célèbre pour accueillir notamment le siège des principales mutuelles d'assurance françaises, et est considérée à ce titre comme l'une des capitales françaises de l'économie sociale[6]. La ville abrite, par ailleurs, quelques industries, principalement actives dans les domaines de l’aéronautique (Safran, Leach International (en)) et de la chimie, telles que Kraton Chemical[7] (anciennement Arizona Chemical).

    Selon la Banque de France, ces différentes activités font de Niort la quatrième place financière française, en termes d'échanges de flux financiers[8], derrière Paris, Lyon et Lille. Niort se situe au septième rang sur cinquante (aires urbaines équivalentes) en ce qui concerne les emplois supérieurs.


    Géographie



    Situation


    Le marais poitevin.
    Le marais poitevin.

    La ville est située au sud-ouest du département des Deux-Sèvres, sur les rives de la Sèvre Niortaise, aujourd'hui aménagées en coulée verte. En bordure du marais mouillé, également appelé la Venise verte, Niort est la principale porte d'entrée du Marais poitevin. La ville est l'une des cités majeures du Poitou historique.

    La ville est située dans une plaine riche et fertile, au sud de la Gâtine du Bas-Poitou. Localisée sur un point de passage important entre le Sud-Ouest, la Bretagne et le Nord de la France, elle est au contact de plusieurs pays du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge.

    Située à 50 km de l'océan Atlantique à vol d’oiseau, Niort jouit d'un ensoleillement annuel d'environ 2 000 heures par an[9].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Distances entre Niort et quelques villes


    Dans le département


    Dans la région Nouvelle-Aquitaine


    Au-delà de la région


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Niort
    Saint-Rémy Sciecq
    Échiré
    Saint-Gelais
    Chauray
    Coulon
    Magné
    Vouillé
    Bessines Saint-Symphorien Aiffres

    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 855 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1958 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[16]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[17] à 12,5 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[19].

    Statistiques 1981-2010 et records NIORT (79) - alt : 57 m 46° 18′ 54″ N, 0° 24′ 00″ O
    Records établis sur la période du 01-07-1958 au 30-06-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,3 4 5,7 9,4 12,4 14,3 14 11,6 9,3 5,1 2,9 7,8
    Température moyenne (°C) 5,5 6,1 8,7 10,9 14,7 18 20,2 20,1 17,2 13,6 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 10 13,4 16 20 23,7 26,1 26,1 22,9 18 12,2 8,9 17,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16
    17.01.1987
    −13,3
    05.02.1963
    −10,7
    01.03.05
    −4,8
    07.04.08
    −1,6
    03.05.1979
    3,1
    04.06.1975
    5,1
    06.07.1965
    4,4
    30.08.1986
    2,5
    21.09.1960
    −3,3
    30.10.1997
    −7
    21.11.1993
    −10,5
    31.12.1996
    −16
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17
    31.01.1966
    24,3
    27.02.19
    25,5
    20.03.05
    29,8
    30.04.05
    32,4
    26.05.17
    40,1
    18.06.22
    41
    18.07.22
    40,1
    09.08.03
    35,7
    01.09.1961
    30
    03.10.11
    22,9
    08.11.15
    19,2
    16.12.1989
    40,1
    2022
    Ensoleillement (h) 78 106 157,7 180,1 215 243,2 251 247,5 203,2 133 90,2 75,4 1 980,3
    Précipitations (mm) 84,4 66,1 63,8 71,3 69,9 59,2 55,5 50,3 60,5 96,8 93,2 96,2 867,2
    Source : « Fiche 79191005 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 14/07/2022 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports



    Transports routiers

    Niort est située à proximité de l'échangeur entre l'A10 et l'A83. La ville est desservie par les sorties d'autoroutes suivantes :

    Niort est également traversée par la RN11 vers Poitiers et vers La Rochelle, section sur laquelle elle se transformera en future A810.

    Enfin, une liaison autoroutière vers l'est, jonction entre l'A10 et l'A20 à Limoges, est également projetée et a été actée le par l'État.


    Transports ferroviaires


    Transports urbains

    Tanlib, le réseau de transports publics de Niort Agglo, exploités par délégation de service public par la société Transdev, gère dix lignes urbaines, sept lignes péri-urbaines et deux lignes de navettes électriques en centre-ville depuis la mise en place du nouveau réseau le .

    Depuis le , le réseau Tanlib est disponible gratuitement pour tous. Ce réseau vise à relier toutes les communes de l'agglomération, avec comme nœuds principaux les pôles d'échanges de La Brèche, de la Gare SNCF, du Pôle Atlantique et des Abattoirs, ainsi qu'aux abords des collèges François Rabelais, Pierre et Marie Curie, et des lycées de La Venise verte, Paul-Guérin, Gaston-Barré, Thomas-Jean Main, Gaston-Chaissac.

    Article détaillé : Transports en commun de Niort.

    Transport aérien

    L’aérodrome Niort - Marais poitevin est un aérodrome civil, ouvert à la circulation aérienne publique, situé à km du centre-ville de Niort.

    Il est utilisé pour l’aviation d'affaires, le fret, le transport sanitaire, des exercices de l'armée de l'air, ainsi que pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère, parachutisme et aéromodélisme).


    Déplacements à vélo

    Située dans le Parc naturel régional du Marais poitevin, la ville bénéficie de nombreux chemins propices aux déplacements à vélo et est traversée par la Vélo Francette.

    Institué en 2017, le Baromètre des villes cyclables est une enquête bisannuelle évaluant l'indice de satisfaction des usagers en France ; sur une échelle allant de 1 à 6, il leur est demandé de noter leur sentiment de sécurité, le confort de déplacement, les aménagements cyclables (piste et bande cyclable, sas vélo, double-sens cyclable, cédez-le-passage cycliste au feu…) et les possibilités de stationnement, comme par exemple les arceaux à vélo ; d'autres éléments sont pris en compte, tels que la place allouée aux cycles dans les transports en commun, la politique municipale de promotion du vélo comme mode de transport, la présence d'un magasin ou d'un atelier vélo solidaire et participatif, la location, le libre-service, etc. Le classement va de “A+” (excellent) à “G” (très défavorable). En 2017, Niort se classe en “E”, avec une note globale de 2,94[20]. En 2019, malgré une participation bien plus forte, Niort se positionne toujours en “E”, avec une note globale pratiquement identique de 2,95[21]. L'enquête 2021 a été close le et ses résultats seront connus en février 2022. En 2022, Niort obtient la note globale de 2,96[22]


    Urbanisme



    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,3 %), zones urbanisées (29,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,8 %), prairies (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), forêts (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Quartiers de Niort


    La ville se divise en treize quartiers :

    1. à l'ouest : Sainte-Pezenne, Tour-Chabot Gavacherie et le quartier de l'ancien port, les quais Métayer et de Belle Île longeant la Vieille Sèvre ;
    2. à l'est : Souché, Champommiers, Champclairot, Goise ;
    3. au nord : Les Brizeaux, Cholette, Pontreau, Espaces Mendès-France I et II ;
    4. au sud : Clou-Bouchet et Saint-Florent.

    Mais administrativement pour constitution des conseils de quartier on les regroupe en neuf quartiers :


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Niort est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses, le risque industriel et la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise, le Lambon et. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1992, 1993, 1995, 1999, 2000 et 2004[26],[24]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de « Niort », approuvé en juillet 1998, puis révisé en novembre 2007[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Niort.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Niort.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[29]. 52,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[30].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[24].


    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut : Antargaz (activités soumises à autorisation pour le stockage de gaz de pétrole liquéfié)[31],[32].

    La commune est en outre située en aval du barrage de la Touche Poupard, un ouvrage de classe A[Note 5] mis en service en 1995 sur le cours d’eau le Chambon, affluent de la Sèvre Niortaise. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[34].


    Toponymie


    Le toponyme Niort est attesté sous la forme Noiordo sur une monnaie mérovingienne[35], en 940[36], Nyorto en 1204.

    Il s'agit d'un type toponymique gaulois, composé des éléments nouiios « neuf, nouveau » (fréquemment attesté dans la toponymie française cf. Noyon, Nogent) et ritu- « gué » (cf. vieux gallois rit > gallois rhyd « gué », vieux breton rit, ret « gué »)[37], latinisé en ritum dans les textes anciens. Dans la toponymie française, cet appellatif a souvent abouti par coalescence à une terminaison (-o)rt (autrement orthographiée -(o)rd ou -(o)rs) quand l'élément précédent du composé se terminait par -o : *Camboritum> Chambord; *Divoritum> Jort, etc.

    Le sens global de Niort est donc celui de « nouveau gué »[38],[39],[40],[37] (sur la Sèvre Niortaise).


    Histoire



    Origines


    Hache néolithique Niort - Muséum de Toulouse.
    Hache néolithique Niort - Muséum de Toulouse.

    Niort a été peuplé dès le Néolithique comme l'attestent divers silex travaillés dont une hache polie découverte place de la Brèche (collection des musées de Niort)


    Antiquité


    Avant le Ier siècle, Niort n'est sans doute qu'un village implanté dans la boucle de la Sèvre là ou se trouve le quartier de Bessac. Des fouilles archéologiques réalisées au cours des années 1970-1980 démontrent une activité commerçante importante pour l'époque. Ces mêmes travaux datent un abandon progressif de l'habitat vers la fin du Ier siècle. Les raisons de cette baisse d'activité ne sont pas connues : incendies, épidémies (marais proche), les hypothèses peuvent être nombreuses et les causes parfois complémentaires.

    La présence d'une communauté gallo-romaine est confirmée par la découverte, en , sur le site de Port-Boinot, de trois statues d'inspiration celtique : deux déesses-mères et la déesse Epona[41].

    Le plan orthonormé des rues de la boucle de la Sèvre Niortaise suggère une pérennisation de la cadastration antique. De part et d'autre la voie gallo-romaine quittant Niort vers l'ouest, des zones sépulcrales se sont développées. L'une d'elles, le cimetière Saint-Martin, a été utilisée largement à l'époque mérovingienne. Il fut fouillé en 1972[42].


    Moyen Âge



    Haut Moyen Âge

    À l'époque carolingienne, il semble que pour des raisons de sécurité, l'occupation humaine se resserre autour d'un lieu de culte et s'implante sur les collines de Notre-Dame et Saint-André. Ces collines offrent en effet la possibilité d'une surveillance accrue sur la Sèvre Niortaise, et son port. Le fleuve constitue une voie naturelle de transport et de commerce non négligeable à cette époque. C'est aussi un lieu de rupture de charge pour continuer par voie terrestre avec l'arrière-pays. Mais c'est aussi une porte ouverte aux invasions, comme l'atteste l’arrivée conquérante des Normands en 940.


    Moyen Âge classique

    La ville dépend du comte de Poitiers.

    Elle passe avec la dot d’Aliénor d'Aquitaine d’abord sous autorité du roi de France, puis avec son remariage, dans les domaines du duc d'Anjou, qui est aussi roi d’Angleterre (Empire Plantagenêt). Cette situation ne fut pas sans quelques avantages. En 1203, Aliénor accorde aux Niortais une charte de franchise. Son royal époux, Henri II puis son fils Richard Cœur de Lion, fortifient la citadelle avec un château et une enceinte qui avait une longueur de 2 800 mètres, soit presque le double de celle de Carcassonne. Seul subsiste aujourd'hui l'imposant donjon double et quelques traces de fondations place Saint-Jean.

    En 1224 le connétable Mathieu II de Montmorency ramène la ville dans le giron français pour le compte de Louis VIII. Niort résiste à un assaut du comte de Derby en septembre 1346[43] (guerre de Cent Ans). Elle repasse néanmoins sous bannière anglaise à la signature du traité de Brétigny, en 1360. La ville est devenue « port franc » en 1285, permettant la poursuite de son développement économique et commercial.


    Bas Moyen Âge

    Bertrand du Guesclin reprit Niort aux mains des Anglais le . Pour cela il usa d'un stratagème, celui de revêtir d'uniformes anglais deux cents de ses plus braves soldats. À leur vue, les sentinelles ennemies abaissèrent le pont-levis. Les Français entrèrent dans la ville et désarmèrent les Anglais. Ainsi Niort réintégra le royaume de France.

    Pendant la Praguerie (1440), soulèvement contre les réformes de Charles VII, le dauphin futur Louis XI, fit de Niort son quartier général et lui accorda de nombreux privilèges.

    Au XIVe siècle les drapiers, les tanneurs faisaient la réputation de Niort.

    La fin du Moyen Âge voit le creusement du port qui assurera l'essor commercial de la ville en la reliant à l'océan Atlantique. Creusé par ordre de Jean de Berry, comte du Poitou, le port expédiait en Flandre et en Espagne du sel, du poisson, du blé, de la laine et bien sûr des draps et des peaux… Dans le même temps, les Niortais tiraient orgueil et profit de leurs foires et marchés, pourvus de halles qui compteront parmi les plus belles du royaume.

    En , le roi Louis XI (1423-1461-1483) confirma les privilèges de la ville de Niort, afin qu'elle accroisse[44],[45].


    Époque moderne



    Guerres de religion

    Gagnée par la réforme en 1557, la ville devient protestante, mais est reprise par les catholiques en 1569. Du 20 juin au 3 juillet, les troupes royales du comte de Lude font le siège de la ville, sans succès. En octobre, après la défaite protestante à Moncontour, La Brosse abandonne la ville aux catholiques[46].

    Un des épisodes sanglants de Niort pendant les guerres de Religion, se déroule dans la nuit du 27 au , durant laquelle se produisirent des affrontements entre catholiques et protestants avec des meurtres, des pillages et des incendies. Saint-Gelais et Agrippa d’Aubigné s’emparent de la ville[47]. En 1627, Niort redevient catholique mais demeure un foyer actif du protestantisme. Son temple à l'époque pouvait accueillir plus de 6 000 personnes. Il était situé en haut de la colline Saint André, vers les rues Saint Gelais et des Remparts.


    XVIIe et XVIIIe siècles

    L'installation des Oratoriens en ville en 1624 soulève quelques espoirs d'établir un enseignement secondaire en remplacement des institutions huguenotes. À plusieurs reprises (1625,1641,1679), le conseil des échevins envisage l'ouverture d'un collèges avec plusieurs classes, sans succès. Ce n'est qu'en 1717 que, grâce à des subsides de la municipalité, le Collège de l'Incarnation accueille ses premiers élèves. Il prendra le nom de Collège d'Artois[48] en 1782.

    Les dragonnades touchent la ville dès 1668. Elles durent jusqu'en 1685 et contraignent de nombreux protestants à fuir notamment vers le Canada. Le temple est démoli afin qu'il n'en reste aucune trace.

    Le port de Niort continue cependant à accueillir le commerce des peaux et des fourrures en provenance du Canada où de nombreux Poitevins se sont installés. Toutefois, la révocation de l'édit de Nantes (1685) puis la perte du Canada entraînent la chute de cette industrie globalement aux mains des protestants.

    Avant la Révolution, il y avait cependant encore une trentaine de moulins à fouler et plus de trente régiments de cavalerie se fournissaient ici en culottes de peau.


    Époque contemporaine


    En 1807, Napoléon Ier prend un décret d'aménagement de la Sèvre Niortaise afin de conforter son rôle de voie navigable. Ce décret est le premier acte ayant abouti à l'assèchement total du marais poitevin. Le collège d'Artois devient lycée impérial[49].

    Napoléon Ier passe par Niort sur le chemin de l'exil vers l'île de Sainte-Hélène[50] et y passe l'une de ses dernières nuits en terre française (nuit du 2 au ) à l'auberge de la Boule d'Or. C'est peut-être la dernière nuit sur le continent car selon certains auteurs, quand il était à Rochefort, il aurait dormi toutes les nuits sur l’Île d'Aix avant de se rendre aux Anglais.

    Il aura assuré la prospérité de la ville pendant son règne en faisant travailler ses industries de chamoiserie, notamment en y faisant fabriquer les culottes de peau utilisées par la cavalerie. Cette industrie de la chamoiserie et de la ganterie perdure en déclinant régulièrement jusqu'à s'éteindre à la fin du XXe siècle.

    La ville développe alors l'économie sociale et solidaire à partir de la seconde moitié du XXe siècle au travers de mutuelles d'assurances.

    Le , l'aviation américaine bombarde le quartier de la gare faisant une quarantaine de victimes. Les cibles étant la gare de triage et une usine de fabrication de détonateurs pour l'armée allemande.

    De 1964 à 1972, quatre communes fusionnent avec Niort[51] :


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    Dès 1790, la commune de Niort est le chef-lieu du canton de Niort qui dépend du district de Niort jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est partagée entre les cantons de Niort-1 et Niort-2 dépendant de l'arrondissement de Niort jusqu'en 1973 où un nouveau découpage répartit la commune en trois fractions : Niort-Est, Niort-Nord et Niort-Ouest[52].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ces cantons disparaissent aux élections départementales de mars 2015[53]. La commune est alors partagée en trois nouveaux cantons : Niort-1, Niort-2 et Niort-3[Note 6].

    Niort est une ville historiquement classée à gauche


    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Niort.

    Conseil municipal


    Puisque la population niortaise se situe entre 50 000 et 60 000 habitants, le conseil municipal compte 45 membres.

    Composition du conseil municipal de la Ville de Niort[54]
    Groupe Président Effectif Statut
    Niort, Tous ensemble ! (DVC) Jérôme Baloge 39 Majorité
    Niort énergie nouvelle (DVG) François Gibert 4 Opposition
    Solidaires par nature ! (DVG) Jérémy Robineau 2 Opposition

    Jumelages et échanges



    Population et société



    Démographie


    Niort a fusionné avec plusieurs communes environnantes : Souché en 1964, Sainte-Pezenne en 1965, Saint-Florent en 1969 et Saint-Liguaire en 1972.

    Les évolutions démographiques des trois communes citées en premier figurent sur leurs articles respectifs. Celle de Saint-Liguaire est indiquée ci-dessous.


    Évolution démographique de Saint-Liguaire

    Évolution démographique de Saint-Liguaire
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    6286916907748829071 0321 020
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
    1 0401 1091 0941 1381 1321 1411 1161 157
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    1 1261 1241 0741 0471 0771 0301 0881 206
    1936 1946 1954 1962 1968 - - -
    1 2371 3231 3901 9452 590---
    À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[55].)

    Évolution démographique de Niort

    À partir de 1968, le recensement de Niort enregistre les nouvelles communes intégrées, Souché et Sainte-Pezenne. À compter de 1975, il tient compte également de l'intégration de Saint-Florent et Saint-Liguaire.

    Au XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants s'effectuent par quartier sur une période de cinq ans. Pour Niort, les dates de recensements ci-dessous (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[56],[Note 7]

    En 2019, la commune comptait 59 193 habitants[Note 8], en augmentation de 3,14 % par rapport à 2013 (Deux-Sèvres : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    11 51515 02815 06615 49917 00018 19718 73918 60418 727
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    20 03720 83120 77521 34420 92322 25423 01523 22523 674
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    23 89723 32923 77523 55925 72125 93527 83032 75233 167
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    37 51248 46962 26758 20357 01256 66358 06657 81359 005
    2019 - - - - - - - -
    59 193--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Après avoir doublé le nombre de ses habitants entre 1952 et 1975 (année du pic démographique de la ville avec 62 267 habitants)  en partie grâce à l'absorption des communes environnantes , Niort a connu jusqu'en 1999 une période de lente érosion de sa population au profit des communes environnantes.

    Depuis 1999, alors que sa périphérie voit sa population continuer de croître de manière assez soutenue, la ville de Niort connaît une période de croissance démographique légère et relativement fragile. Niort compte ainsi une population de 59 193 habitants en 2019.

    L'absorption des communes limitrophes de Souché (1964), Sainte-Pezenne (1965), Saint-Florent (1969) et Saint-Liguaire (1972) a eu pour conséquence de mettre les communes périphériques actuelles de Niort à une certaine distance. Éloignement qui explique en partie que l'agglomération de Niort  ou unité urbaine de Niort  ne compte en 2019 que quatre communes (Niort, Chauray, Aiffres et Bessines) pour 73 393 habitants (82 300 habitants en intégrant les communes proches de Magné, Échiré, Saint-Gelais et Sciecq).

    Les communes périphériques de Niort connaissent, quant à elles depuis trente ans, une expansion démographique dynamique et continue.

    Ce sont d'abord les communes périphériques, puis celles plus lointaines, qui ont connu cette croissance démographique, importante pour certaines d’entre elles. Les villages ruraux de la région connaissent dès lors un important phénomène de rurbanisation, principalement sur un axe allant du sud-ouest de Niort en direction de La Rochelle (depuis Mauzé-sur-le-Mignon, Frontenay-Rohan-Rohan, Saint-Symphorien, Prahecq, Magné, Bessines, Aiffres) au nord-est en direction de Poitiers (Échiré, Chauray, Saint-Gelais, Vouillé, Aigondigné, La Crèche, jusqu'à Saint-Maixent-l'École et les communes environnantes). Cet axe de peuplement rurbain, constitué de nombreuses communes de 2 000 à 7 250 habitants, suit principalement l'autoroute A10 et ses échangeurs.

    Ainsi, en prenant en compte la notion d'aire d’attraction  telle que définie par l’INSEE en 2020, plus cohérente de par la physionomie de peuplement de la zone, Niort est le pôle d'une aire d’attraction qui comprend 91 communes réparties sur les Deux-Sèvres, la Vendée (sept communes) et la Charente-Maritime (deux communes) et qui totalise 178 156 habitants (2019)[3].

    La communauté d'agglomération du Niortais quant à elle compte 120 733 habitants en 2017[2].


    Enseignement


    La ville compte dix-neuf groupes scolaires publics et six établissements privés d'enseignement primaire, ainsi que neuf collèges et sept lycées dont un dédié à l'horticulture, le lycée Gaston-Chaissac.

    Si le Pôle universitaire niortais (PUN), antenne locale de l’Université de Poitiers, est le site le plus important en nombre d’étudiants accueillis, on compte aussi une trentaine de BTS préparés dans des lycées ou les chambres consulaires et plusieurs formations, fruits de partenariats avec différentes structures délocalisées comme le CNAM, Excelia Group Sup de Co, l’UIMM (Union de l’industrie et des métiers de la métallurgie) ou l’université de La Rochelle.


    Manifestations culturelles et festivités



    Sports



    Équipements sportifs de la ville

    En 2007, la ville a lancé la réalisation d'un pôle des Sports dénommé L'Acclameur. Depuis 2012, sur un site de 122 hectares le long de l'avenue de Limoges, ce pôle a intégré de nouveaux équipements sportifs (halle des sports, Salle d'armes d'Escrime, Tatami pour les arts martiaux, centre de développement du sport, mur d'escalade ainsi que des équipements de loisirs). La réalisation d'un stade de 12 000 places extensible à 20 000 fait débat, notamment sur son financement. Après l'idée de halles des sports, Geneviève Gaillard a lancé le projet réaménagement de la salle pour devenir une salle de spectacle digne de ce nom.


    Clubs sportifs


    Vie associative



    Médias



    Presse locale

    Les deux quotidiens régionaux Le Courrier de l'Ouest et La Nouvelle République du Centre-Ouest ont chacun une édition deux-sévrienne avec des pages niortaises.

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    Télévision

    France 3 Poitou-Charentes, antenne locale de la chaîne régionale publique France 3 Nouvelle-Aquitaine peut être reçue à Niort via les sites TDF de la Brousse à Maisonnay et de l'Usine des Eaux, rue du Vivier à Niort (émetteur de confort pour la TNT dans Niort intra-muros et de la plupart des radios nationales présentes à Niort). Elle dispose d'un bureau d'information de proximité, rue Charles Darwin.


    Radios locales

    Les radios associatives (catégorie A) :

    Les radios commerciales (catégorie B) :

    Les radios nationales avec décrochages locaux (catégorie C) :

    Les radios nationales sans décrochages locaux (catégorie D) :

    Les radios généralistes (catégorie E) :

    Les radios publiques entendues à Niort :


    Économie


    Longtemps important centre de chamoiserie (en témoigne le nom du club de football « Chamois Niortais FC »), de tissage et d'échanges commerciaux (marchés et foires d'importance régionales), Niort est de nos jours un important centre commercial et de services, principalement financiers.

    Le secteur des services y emploie 28 000 salariés.


    Les mutuelles d'assurances


    Le siège social de la MAIF à Noron.
    Le siège social de la MAIF à Noron.

    Niort est l'une des places fortes de l'économie sociale française, et en particulier considérée depuis les années 1970 comme « la capitale des mutuelles d'assurances ». La ville abrite en effet le siège social de nombreuses mutuelles, ou de sociétés liées à ce secteur économique :

    Le siège social de la MAAF à Chauray.
    Le siège social de la MAAF à Chauray.

    Premiers employeurs privés de la ville (environ 6 000 salariés), les mutuelles d'assurances étaient à l'origine destinées à assurer les biens de certaines catégories professionnelles précises telles que les artisans, enseignants, commerçants, industriels…

    Dans les années 1980-90, le modèle mutualiste s'essouffle. Mais depuis la fin des années 1990, le modèle a évolué notamment par la mise en place de synergies et de partenariats commerciaux notamment bancaires.

    Elles se sont également ouvertes au-delà des corporations d'origine et sont devenues accessibles dans un premier temps à la famille des assurés, puis au grand public. Elles ont enfin fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la banque, et la gestion d'actifs.

    Aujourd'hui encore, les mutuelles niortaises continuent de se développer sur le territoire de la commune et en périphérie, à l'image de la MACIF qui étend son siège social le long de l'avenue de La Rochelle et installe certaines nouvelles activités à Bessines ou de la MAAF à Chauray.

    De nouvelles mutuelles implantent aussi des centres de gestion sur l'agglomération niortaise (Territoria Mutuelle, Couleurs Mutuelles...).

    Dans le cadre de Niort Tech, écosystème numérique dédié à l’assurance de demain, l’accélérateur French Assurtech fédère quant à lui huit mutuelles d’assurance permettant de soutenir le développement de startups spécialisées.

    Enfin, la ville abrite différentes formations supérieures et universitaires spécialisées dans les métiers de l’assurance et de la gestion des risques.


    Banque


    Niort est également le siège de :

    La ville abrite également le pôle Professionnel et Banque Privée du Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres, ainsi qu'un tiers des collaborateurs de Floa Bank (ex Banque Casino).


    Services


    Autour de ces activités d'assurance et de banque, la ville abrite également de nombreuses sociétés de services, locales ou antennes de groupes internationaux, liées à ces activités :

    Niort favorise les activités de services au travers d'une pépinière d'entreprises localisée dans la Technopole de Noron-La Venise Verte. Cette technopole se situe à côté du Parc des Expositions et des Congrès de Noron.


    Pôle commercial


    La ville est depuis longtemps un important pôle commercial. Ainsi la foire-exposition annuelle, survivance des foires médiévales, se tient à la fin de la première semaine de mai et attire toujours plus de 100 000 visiteurs, ce qui en fait l'une des principales foires de l'Ouest et la 20e de France.

    L'offre commerciale s'articule autour du centre-ville - devenu piétonnier en , et ayant fait l'objet d'une vaste réhabilitation en 2012, allant de la transformation de la place de la Brèche en un espace engazonné et arboré, jusqu'aux bords de Sèvre en passant par l'esplanade du Donjon, et la place du Temple - mais surtout de vastes zones commerciales en périphérie de la ville (Mendès-France 1, Mendès-France 2, Niort-Est et La Mude). Ces zones organisées autour d'hypermarchés (trois sur l'agglomération) ou de gros supermarchés, sont occupées par de nombreuses moyennes surfaces spécialisées (Kiabi, H&M, Decathlon, Castorama, Darty, C&A, Saint-Maclou, Conforama…) ainsi que par des restaurants de chaîne (Quick, Hippopotamus, Pizza del Arte, McDonald's…). Une nouvelle zone commerciale, Terre de sports, voit le jour au sud-est de la ville le long de l'avenue de Limoges, à proximité de la salle des sports et des spectacles l'Acclameur, avec notamment les magasins Decathlon, Leroy Merlin, Gifi...


    Pôle vente par correspondance (VPC)


    L'agglomération niortaise a, depuis la création de la CAMIF en 1947 par la MAIF, toujours abrité des entreprises liées à la vente à distance.

    La CAMIF était pendant un moment la troisième société de vente par correspondance en France après La Redoute et 3 Suisses et employait 1 400 personnes. Mise en liquidation judiciaire fin 2008[79], le tribunal de commerce de Niort a validé en 2009 la reprise de CAMIF Collectivités par Manutan, un groupe spécialisé dans la vente à distance de petits équipements industriels et de bureau. Le même jour, a été annoncée la reprise de CAMIF Particuliers par un groupement rassemblant Matelsom, Geodis (logisticien) et Teleperformance (leader mondial des centres d'appels).

    Teleperformance et Geodis ont chacun ouvert une agence à Niort spécialisée dans la vente à distance. Camif Habitat a aussi maintenu son siège.


    Logistique


    L'agglomération de Niort est devenue un centre logistique de premier ordre du fait de sa localisation[réf. nécessaire], des infrastructures autoroutières (l'agglomération est desservie par cinq échangeurs autoroutiers sur l'A10, l'A83) et ferroviaires l'environnant (gare et gare de triage), mais aussi grâce à la présence historique d'activités de vente par correspondance.

    La ville profite aussi de la proximité du port de La Rochelle.

    L'agglomération s'est spécialisée dans la logistique agroalimentaire et pharmaceutique[réf. nécessaire].

    Sur l'ancien site ferroviaire de Saint Florent, Niort Terminal, une plateforme multimodale de transport rail-route a été mise en service en 2015. Sur 300 ha, elle peut accueillir des trains de 750 mètres de long. Véritable base arrière du port de La Rochelle[réf. nécessaire], Niort Terminal est conçu comme un point de concentration destiné à assembler et distribuer les conteneurs qui y arrivent et en partent, par le rail ou par la route. Niort Terminal est un projet de coopération territoriale qui implique la Communauté d'agglomération du Niortais, la Communauté de communes du Haut Val de Sèvre et la CCI 79, réunies au sein du syndicat mixte ouvert Niort Terminal.

    À quelques kilomètres à l'est de la ville, à l'embranchement des autoroutes A10 et A83, sur la commune de La Crèche, le centre routier et logistique Atlansèvre, est un espace économique de 450 hectares qui compte plus d'une centaine d'entreprises réparties sur les différentes zones, des terrains d'activités viabilisés et des services[80][source insuffisante].


    Industries


    Enfin, le tissu économique niortais est diversifié, avec quelques entreprises industrielles très spécialisées qui sont souvent sous-traitantes de grands groupes. Ces entreprises sont liées à l'aéronautique (Safran, Leach International (en)), la chimie (Kraton Chemical, Christol Grease, Quaron), l'exploitation et la transformation du bois (Groupe Rougier, propriétaire d'exploitations forestières et de sites de production en Afrique), la mécanique, l'agro-alimentaire (TECNAL, Pierre Guerin), les équipements électriques, et l'électronique.

    Il faut noter que Niort fut une des capitales françaises de l'automobile au début du XXe siècle avec les Automobiles Barré dont les usines de production étaient situées à proximité de la Place de la Brèche.


    Grandes entreprises


    Niort compte trente-cinq entreprises[81] réalisant plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires.


    Revenu médian


    Les Niortais ont un revenu médian annuel d'environ 19 791  et légèrement supérieur à celui du pays (19 785 )[82].


    Autres informations


    Le principal employeur de la ville et du département des Deux-Sèvres est le centre hospitalier (2 884 salariés en 2009). La plus importante clinique privée de la région Poitou-Charentes est également située à Niort (polyclinique Inkermann).

    Niort abrite le CLUSIR (Club Sécurité de l'Information Régional) Poitou-Charentes - Association de promotion de la sécurité de l'information en région Poitou-Charentes.

    Enfin, Niort est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres. La ville est desservie par un aérodrome : l'aérodrome Niort - Marais Poitevin.

    En 2012, la ville de Niort soutient publiquement le chef Raoni dans son combat contre le barrage de Belo Monte[83].


    Culture locale et patrimoine



    Monuments et lieux touristiques


    Le Donjon de Niort
    Le Donjon de Niort
    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Niort.

    Le donjon

    Article détaillé : donjon de Niort.

    Au bord de la Sèvre Niortaise, se dresse un des plus beaux ensembles de donjons jumeaux romans de France. Il formait le réduit central d'un vaste château en forme de quadrilatère qui mesurait 700 m de long.

    C'est Henri II Plantagenêt qui, voulant mettre en valeur et en défense les domaines que sa femme, Aliénor d'Aquitaine, lui apportait par son mariage, décida de faire construire à la fin du XIIe siècle le château de Niort et d'en faire une forteresse inexpugnable. C'était une véritable cité englobant des habitations, des jardins et une place d'arme sur laquelle il y avait la collégiale Saint-Gaudens, qui a été détruite au cours des guerres de religion. Plus tard le château servira de prison.

    La Sèvre, les Halles, le centre ancien de Niort et l'église Saint-André.
    La Sèvre, les Halles, le centre ancien de Niort et l'église Saint-André.

    Les deux donjons sont approximativement carrés. Le donjon sud mesure 28 mètres de hauteur, le donjon nord 23 mètres. Leur plan est semblable : une tour cylindrique pleine englobe chaque angle et un contrefort médian consolide les murs. Le donjon sud est un exemple typique de l'architecture militaire de cette époque : murs épais, contreforts, ouvertures peu nombreuses et de dimensions réduites. Il est armé sous son crénelage de mâchicoulis sur arcs (faces nord-est et sud-ouest). Le donjon nord qui s'écroulera partiellement en 1749 fut reconstruit en 1750. Il est moins haut que le donjon sud et son allure générale est un peu moins austère.

    À l'origine, les deux donjons, surmontés d'une terrasse crénelée et distants de seize mètres étaient reliés entre eux par des courtines entre lesquelles s'étendait une cour intérieure pavée. Ce n'est qu'au XVe siècle, que fut élevé le corps de bâtiment central.

    Le donjon est classé monument historique depuis 1840.

    En 1896, le donjon trouve finalement sa vocation contemporaine : il devient un musée géré par la CAN. Depuis la terrasse on a une très belle vue sur la ville et sur la Sèvre.


    Le pilori

    Article détaillé : Ancien hôtel de ville de Niort.
    Le pilori de Niort.
    Le pilori de Niort.

    Le pilori est l'ancien hôtel de ville, précieux exemple de l'architecture Renaissance, construit à l'endroit où se trouvait le pilori médiéval, il fut remanié au XVIe siècle par l'architecte Mathurin Berthomé. La partie supérieure du beffroi date du XVIIe siècle. Après avoir abrité un temps une librairie, il est aujourd'hui dédié aux expositions temporaires.

    De plan trapézoïdal, l'édifice à trois niveaux présente en particulier une jolie décoration supérieure avec ses fenêtres à frontons sculptés, candélabres, créneaux et merlons soutenus par des consoles, gargouilles.

    À la base du beffroi, côté rue Saint-Gelais, derrière le crénelage se trouvent les anciennes armoiries de Niort (fin XIVe siècle) avec deux sauvages cantonnant une tour.

    Lors de la restauration de 1885, le décor peint de la grande salle du premier étage fut confié à Charles Lameire. On y remarque une cheminée de décor végétal peint, ainsi que les blasons des maires et échevins de Niort, sous l'Ancien Régime. Le pilori est classé monument historique. Il a abrité une librairie avant de retrouver aujourd'hui sa fonction d'espace d'expositions artistiques.


    Édifices religieux

    La flèche de l'église Notre-Dame
    La flèche de l'église Notre-Dame
    L'église Saint-Hilaire, inscrite aux Monuments historiques.
    L'église Saint-Hilaire, inscrite aux Monuments historiques.
    Les Halles de Niort
    Les Halles de Niort

    Les Halles

    Les Halles, construites en 1869 par Durand, en fonte et d'acier dans le style de Baltard sont le troisième marché couvert de Niort (les halles médiévales de Niort furent considérées comme les plus vastes du royaume). Le bâtiment actuel formé d'une vaste nef centrale et de deux bas côtés a été cantonné postérieurement de deux galeries ouvertes sur la place du Donjon et la rue Brisson. Chaque façade est ornée en son centre de trois arcatures abritant une porte d'entrée. Celle-ci est surmontée d'un fronton en fonte moulée ornée des figures de Mercure, dieu du commerce et des voleurs, et des Cérès entourée des attributs de l'agriculture, fruits, légumes, etc. Exemple de la survivance antique dans une architecture moderne, l'ensemble du site des halles est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Au Moyen Âge, on les appelait « la plus belle cohue du royaume de France ».


    Édifices militaires

    Quartier Du Guesclin.
    Quartier Du Guesclin.

    La caserne accueille maintenant le conseil général des Deux-Sèvres.


    Édifices civils

    Le bas de la place autrefois ouvert à la circulation automobile a été transformé en esplanade avec terrasses de bars et de restaurants.

    Le nom de la place provient de la « brèche » ouverte dans les remparts de la ville afin d'agrandir l'espace dédié aux importantes foires royales.

    Tour crénelée, vestige d'une forteresse construite au XIIe siècle en dehors des remparts, devant le château, et qui comprenait autrefois quatre tours.

    Avec sa position stratégique, cet ouvrage avancé, relié au château par une passerelle dans le prolongement du pont-levis dudit château, défendait le passage de la Sèvre. C'était de ce côté que la garnison pouvait communiquer avec la campagne et entreprendre, si nécessaire, quelques sorties.

    C'est à l'emplacement de cette forteresse que fut construite, en 1811, la villa de Fort Foucault, de style néo-classique.

    Auguste Tolbecque (1830-1878), compositeur, violoncelliste et chef d'orchestre en devint le propriétaire en 1875. Il y installa un atelier de lutherie où il put restaurer les instruments de musique anciens qu'il collectionnait avec passion.

    Propriété de la ville de Niort, le fort Foucault est actuellement une résidence d'artistes.

    Ces quatre figures élevées au rang d’œuvre d’art continuent, comme dans la légende, à hanter la ville, mais avec une fonction plus pratique : celle de séparer l’espace piéton.


    Espaces verts


    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué trois fleurs à la commune[91]. La commune compte 183 ha d'espaces verts publics et près de 150 ha d'espaces naturels[92].


    Établissements culturels


    Niort fait partie du réseau Ville et Métiers d'Art.

    Les autres établissements culturels localisés dans la ville sont :

    Les musées de la ville de Niort ont été récompensés en 1990 pour leur action en faveur des non-voyants. Ils ont été regroupés dans l'ancien lycée de jeunes filles Jean-Macé (avenue de Limoges) sous le nom de musée Bernard-d'Agesci ouvert au public depuis 2006.


    Cinémas



    Spécialités culinaires locales


    L’angélique est une plante, de la famille des apiacées (anciennement ombellifères), cultivée comme plante condimentaire et médicinale pour ses pétioles, tiges et graines très aromatiques et stimulantes et pour sa racine utilisée en phytothérapie. Des religieuses de la ville de Niort, au XVIIIe siècle, auraient eu l'idée de confire l'angélique et de donner à cette plante aux vertus réputées médicinales la renommée d'une friandise.

    Herbe à liqueur, l'angélique, seule ou associée à d'autres espèces aromatiques, donne son parfum à nombre de ratafias, d'élixirs, de crèmes ainsi qu'à des liqueurs. Elle est la composante principale de la liqueur d'angélique de Niort.

    Des générations de maraîchers niortais avaient sélectionné la plante en vue de la confiserie. Il lui faut une terre fertile, toujours fraîche mais ensoleillée et des façons culturales attentives.

    Aujourd'hui, Niort maintient la tradition et la recette de l'angélique confite (comme confiserie) demeure un secret de fabrication. Toutefois, l'urbanisation a éloigné cette culture délicate, en périphérie de la commune à Magné et Chanteloup où elle reste cultivée, même si elle est vendue à Niort[120].


    Locutions



    Personnalités liées à la commune


    Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon.
    Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon.
    Antonin Proust, portrait par Édouard Manet (v. 1877), Musée Pouchkine, Moscou.
    Antonin Proust, portrait par Édouard Manet (v. 1877), Musée Pouchkine, Moscou.
    Médaille de Charles Piet Lataudrie par Oscar Roty.
    Médaille de Charles Piet Lataudrie par Oscar Roty.

    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes des Deux-Sèvres.

    Le premier sceau connu de la ville date de 1453[130] : à cette date, l’ancien sceau, qui datait de 1199, est envoyé à Paris où il est fondu et gravé de nouveau, avec un donjon, et le maire à cheval sur le contre-sceau. Édouard Bouyé situe la première apparition des armes de la ville de Niort à la fin du XIVe siècle, sculptées sur la façade de l’hôtel de ville[131].

    Il est d’azur semé de fleurs de lys d'or, à une tour d’argent sommée d'une autre tour du même brochant sur le tout, maçonnée et ajourée de sable, posée sur une rivière aussi d’argent mouvant de la pointe.

    Ornements extérieurs.

    L'écu est timbré d'un heaume d'argent rehaussé d'or, taré de face, grilleté de sept pièces, retenant par un bourrelet des lambrequins aux couleurs de France, cimé de 3 plumes d'autruche d'argent. Il est tenu par deux sauvages regardant d’argent, leurs cheveux et leur ceinture de feuillage d’or, tenant chacun une massue du même, celui de dextre en pal le long de son flanc dextre, le bras senestre reposant plié sur l'écu, celui de senestre la massue sur l'épaule senestre brochant sur les lambrequins, le bras dextre reposant plié sur l'écu. Le tout posé sur des rinceaux d'or et d'argent aux retroussis d'azur.

    Sur l'origine du semé de fleurs de lis, les historiens donnent des avis différents. Ce semé de lis serait celui que portait en parti de ses armes, Jean duc de Berry, comte de Poitiers, frère du roi Charles V Plus tardivement en 1372, les bourgeois de Niort qui aidèrent du Guesclin à chasser l'étranger de ses murs, auraient reçu cette concession royale[132], et firent sculpter ce blason sur le beffroi de l'hôtel de ville en 1393. Le , Napoléon donnait à la ville de Niort de nouvelles armoiries qui devenaient : « D'azur à la tour d'argent flanquée de deux gants d'or ; au franc quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même »[133].

    La tour donjonnée rappelle les deux tours carrées du château que fit reconstruire en 1158 Henri II de Plantagenêt roi d’Angleterre ; selon Édouard Bouyé, il ne cherche pas à représenter fidèlement un monument existant réellement, mais est un symbole de la puissance de la ville, militaire au premier chef (fortifications et milice communale), mais aussi puissance économique qui finance cette puissance militaire[134]. La verticalité et la hauteur de la tour distinguent la ville de la campagne environnante et sont l’objet de la fierté des habitants[135]. Aliénor d'Aquitaine, première épouse de Louis VII apporta Niort au roi d’Angleterre avec le reste du Poitou. Dans ces tours ce prince fit enfermer sa femme Aliénor d'Aquitaine après la révolte de son fils Jean sans Terre et Richard Cœur de Lion.

    En pointe les ondes évoquent la Sèvre Niortaise coulant au pied du château. L'écu est timbré d'un heaume de chevalerie pour rappeler que le maire de Niort et les échevins recevaient la noblesse héréditaire. Les deux sauvages seraient en souvenir de l'intérêt que le duc de Berry leur portait, et qui utilisait fréquemment[136] ce déguisement dans les bals parés, qui furent en renom au début du Moyen Âge et dont l'un fut en 1393 le bal des ardents. À l'époque de la découverte du Canada, ces sauvages furent remplacés par des Indiens Iroquois, mais les municipalités abandonnèrent cette évocation qu’elles jugeaient peu courtoise pour les Canadiens et reprirent comme tenants les deux sauvages.


    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[33].
    6. Le périmètre des cantons 1 et 2, limité uniquement à la ville de Niort, est totalement différent du périmètre (entre 1801 et 1973) des deux anciens cantons homonymes qui concernaient chacun une partie de Niort, ainsi que plusieurs autres communes.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
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    Références


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    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    [de] Niort

    Niort .mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}[njɔʁ] ist eine französische Gemeinde in der Region Nouvelle-Aquitaine im Westen des Landes. Sie ist Verwaltungssitz (Präfektur) des Départements Deux-Sèvres, Hauptort (Chef-Lieu) des Arrondissements Niort und ebenfalls Hauptort der drei Kantone Niort-1, Niort-2 und Niort-3.

    [en] Niort

    Niort (French pronunciation: [njɔʁ] (listen); Poitevin: Niàu; Occitan: Niòrt; Latin: Novioritum) is a commune in the Deux-Sèvres department, western France. It is the prefecture of Deux-Sèvres.
    - [fr] Niort

    [ru] Ньор

    Ньор (фр. Niort) — город и коммуна во Франции, административный центр департамента Дё-Севр. Находится на западе Франции, в округе Ньор департамента Дё-Севр региона Новая Аквитания, на берегу реки Севр-Ньортез. По численности своего населения Ньор является самым крупным городом департамента Дё-Севр (61,044 человека на 2016 год). Включает в себя три кантона.



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