Cerizay est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Cerizay | |
![]() L'église Saint-Pierre, monumentale construction néogothique. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Deux-Sèvres |
Arrondissement | Bressuire |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bocage Bressuirais |
Maire Mandat |
Johnny Brosseau 2020-2026 |
Code postal | 79140 |
Code commune | 79062 |
Démographie | |
Gentilé | Cerizéens, Cerizéennes |
Population municipale |
4 764 hab. (2019 ![]() |
Densité | 257 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 49′ 20″ nord, 0° 39′ 48″ ouest |
Altitude | Min. 143 m Max. 217 m |
Superficie | 18,55 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Cerizay (ville-centre) |
Aire d'attraction | Cerizay (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cerizay (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants s'appellent les Cerizéens et Cerizéennes.
La ville de Cerizay située dans le nord-ouest des Deux-Sèvres, à 15 km de Bressuire comme de Pouzauges en Vendée et à 37 km de Cholet, s’étend sur les rives vertes d’un petit ruisseau qui, coulant est-ouest, se jette à quelques kilomètres dans la Sèvre Nantaise.
Cerizay possède une halte, cependant mal desservie, ne possédant qu'un seul aller-retour TER Pays de la Loire Tours - La Roche-sur-Yon. L'aller-retour se croisant à Thouars, aucune possibilité de retour n'est possible en train, et même en car SNCF. L'été, l'aller-retour est remplacé par un aller-retour Saumur - Sables-d'Olonne, avec des horaires plus confortable, permettant de passer la journée à la mer. Cerizay est aussi desservie en autocars par le réseau Tréma (lignes 5, 102, 114, 115 et 116) et par la ligne 15 de la région.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bressuire », sur la commune de Bressuire, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 860,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 57 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].
Cerizay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cerizay, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 5 713 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cerizay, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,7 %), terres arables (24,5 %), prairies (20,4 %), zones urbanisées (15 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Cerizay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Nantaise et le ruisseau du Sevreau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1999, 2000, 2010 et 2018[25],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[26]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[27]. 31 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Cerizay est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
L’origine du nom serait gallo-romaine. Le centre de la ville était, au Moyen Âge, situé au pied du château féodal. Les deux dernières tours de ce château ainsi que son ancienne chapelle romane du XIIe siècle sont démolies lors de la construction, en 1890, de l’église actuelle.
La litre ou ceinture d'armoiries du chœur de la chapelle présentait les blasons des seigneurs du XVIIe siècle, dont celui du maréchal Urbain de Maillé (1597-1650), marquis de Brézé, baron de Trèves et sgr. de Milly. On s’aperçut lors de la construction de la nouvelle église de l’existence d’un cimetière mérovingien près de la chapelle, des sarcophages en pierre coquillière ayant été mis au jour.
Cerizay appartenait aux Maingot de Surgères. Par exemple, Jehanne Maingot de Surgères, fille de « très noble sire Jacques de Surgères, seigneur de Cerizay », qui épousa en 1493 Gaston 1er de Montferrand, seigneur de Langoiran (leur petit-fils Charles Ier de Montferrand fut père de Charles II Gaston et Guy de Montferrand), était la fille de Jacques de Surgères, seigneur de la Houlière, Cérizay et Saint-Paul, et de dame Renée/Marie de Maillé, fille d'Hardouin VIII de Maillé et de Pernelle d'Amboise (fille d'Ingelger II et petite-fille d'Ingelger Ier).
Cerizay passa à la branche des Surgères de La Flocellière, puis par mariage en 1516 aux Hamon de La Flocellière. En 1567, l'héritière Robinette Hamon, fille de Jean Hamon, se maria avec Claude de Maillé-Brézé, faisant passer la Flocellière et Cerizay dans cette puissante famille[30],[31] : ils sont les parents de Charles de Maillé, et les grands-parents du maréchal Urbain rencontré plus haut, beau-père du Grand Condé et ancêtre de Louis-Philippe. Mais en fait, Cerizay était passé à Jacques de Maillé-Brézé († 1641), marquis de la Flocellière, frère cadet de Charles et oncle paternel du maréchal. Jacques mourut sans postérité de sa femme Julienne d'Angennes de Poigny († 1614), et transmit la Flocellière et Cerizay à la famille de cette dernière, dont la sœur Françoise d'Angennes († 1635) avait épousé en 1604 Urbain de Morais († 1635), sgr. de Fontaine-Henry et de Brézolles[32]. Leur fils Paul-Philippe de Morais († 1669) devint marquis de Cerizay et de la Flocellière en juin 1645.
A la veille de la Révolution, le seigneur de Cerizay était Henry Armand Célestin de la Fontenelle, Seigneur de Vaudoré, Saint Jouin de Milly, Puy-Mary, Puy-Papin, Cerizay et la Frelandière, Mousquetaire de la garde ordinaire du roi, capitaine de cavalerie, né à St Jouin de Milly le 03/04/1748 et mort le 16/06/1795 à Jersey (GB). Devenu seigneur de Cerizay par son mariage le 06/02/1776 avec sa cousine germaine Bénigne Antoinette Marguerite de Morais qui tenait ce fief de son père Alexandre Henri René de Morais de Cerizay. C’était le père de l’historien Armand Désiré De La Fontenelle De Vaudoré (St Jouin de Milly 1784-Poitiers 1847).
Le , une colonne allemande revenant de la côte, bombarde en représailles et met le feu à la ville, maison par maison, faisant cinq victimes parmi la population et détruisant 172 maisons.
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Blasonnement :
D’azur au chêne d’or mouvant de la pointe, chargé d’un écusson de gueules fretté de vair de six pièces, au comble bastillé aussi d’or chargé de cinq flammes aussi de gueules issant de cinq créneaux[33]. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Hyacinthe Perrineau | Républicain | Chirurgien, NB : les dates de début et de fin de mandat données sont des dates connues certifiées par des documents signés de son nom en tant que maire. Les dates réelles de début et de fin de mandat sont incertaines voire inconnues. | ||
Jean Charles Élie Bernard | Propriétaire | |||
Ogier | ||||
Rousseau | ||||
Jean Charles Élie Bernard | Propriétaire | |||
Pierre René Brémand | Militaire, percepteur, propriétaire (1er mandat) | |||
Pierre Joseph Guerry | Propriétaire (château de La Roche), Nommé par arrêté préfectoral | |||
Jean René Vindac | Propriétaire | |||
Pierre René Brémand | Militaire, percepteur, propriétaire (Second mandat) | |||
Jean Victor Michot | ||||
Ernest Armand De La Fontenelle de Vaudoré | propriétaire | |||
Pierre François Coulon | ||||
Edmond Louis Barthélémy Cesbron | ||||
1861 | 1870 | Marie Guillaume Charles Le Roux | Bonapartiste | Artiste Peintre Député des Deux-Sèvres (1860 → 1870) Conseiller général des Deux-Sèvres (1859 → 1871) |
1870 | (démission) |
Jules-Henri Leschallier de Lisle | Droite | Propriétaire (château de La Roche) Conseiller général du canton de Cerizay (1871 → 1907) |
(démission) |
Georges Albertille Mancel | Boulanger. NB : signe le registre des mariages en tant que maire le 24/04/1882 (registre mariages 1882 page 96/156). | ||
(démission) |
Élie Baudry | Vétérinaire. NB : signe le registre des naissances en tant que maire le 04/05/1882 (registre naissances 1882 page 170/181). | ||
1907 (décès) |
Jules-Henri Leschallier de Lisle | Droite | Propriétaire (château de La Roche), réélu après sa démission du 4 avril précédent Conseiller général du canton de Cerizay (1871 → 1907) | |
(décès) |
Alfred Leschallier de Lisle | Propriétaire (château de La Roche), Conseiller général du canton de Cerizay (1907 → 1937) | ||
Louis Heuliez | industriel carrossier | |||
Henri Leschallier de Lisle | Propriétaire (château de La Roche) | |||
Eugène Gateau | Industriel, chevalier de la Légion d'Honneur Maire de Coëx de à | |||
Jean Giraud | Cadre dans l'industrie (Ets. Heuliez) | |||
Marcel Jeanneau | Gendarme en retraite | |||
Yvon Gauguin | Docteur en médecine | |||
Jean Grellier | PS | Retraité Député de la 4e circonscription des Deux-Sèvres (2007 → 2012) Conseiller régional de Poitou-Charentes (1986 → 1998 puis 2004 → 2007) Vice-président du conseil régional de Poitou-Charentes (2004 → 2007) 1er vice-président de la CC Delta-Sèvre-Argent (1993 → 2008) | ||
En cours | Johnny Brosseau[34] | PS | Directeur de la PAIO[35] de la Maison de l'Emploi de Bressuire Conseiller général du canton de Cerizay (2004 → 2015) Vice-président du conseil général des Deux-Sèvres (2008 → 2015) 3e vice-président de la CA du Bocage Bressuirais (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026 | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué trois fleurs à la commune[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].
En 2019, la commune comptait 4 764 habitants[Note 9], en augmentation de 0,42 % par rapport à 2013 (Deux-Sèvres : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 600 | 928 | 899 | 1 063 | 1 009 | 1 145 | 1 230 | 1 316 | 1 430 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 374 | 1 457 | 1 541 | 1 800 | 1 817 | 1 863 | 1 972 | 2 020 | 2 011 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 949 | 1 921 | 1 940 | 1 816 | 1 922 | 1 950 | 1 972 | 1 991 | 2 100 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 855 | 3 582 | 4 687 | 4 881 | 4 787 | 4 589 | 4 591 | 4 591 | 4 734 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 768 | 4 764 | - | - | - | - | - | - | - |
Le site Technypôle (ex-Heuliez) est situé à Cerizay. C'est là qu'était assemblée la MIA, véhicule électrique commercialisé par MIA Electric. Cette société a fait faillite en 2014. Il y reste la production de la Nosmoke, qui est un véhicule de plage.
Le football reste un sport important dans la commune depuis la fin du XIXe siècle. Le Cercle olympique de Cerizay fut en 1977 au palmarès du championnat de division d'honneur de la ligue du Centre-Ouest[42].
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