Saint-Brevin-les-Pins est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Saint-Brevin-les-Pins | |
![]() Le littoral de Saint-Brevin-les-Pins vu depuis Saint-Nazaire. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Saint-Nazaire |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Estuaire |
Maire Mandat |
Yannick Morez 2020-2026 |
Code postal | 44250 |
Code commune | 44154 |
Démographie | |
Gentilé | Brévinois |
Population municipale |
14 287 hab. (2019 ![]() |
Densité | 741 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 14′ 55″ nord, 2° 09′ 56″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 39 m |
Superficie | 19,29 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Saint-Nazaire (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Nazaire (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Brevin-les-Pins (bureau centralisateur) |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-brevin.fr |
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La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.
La commune se situe à l'embouchure de la Loire, sur la rive opposée de Saint-Nazaire, ville dont le développement de Saint-Brevin dépend. Son littoral est composé de plages de sable. Petit village de pêcheurs et d'agriculteurs, Saint-Brevin a connu à partir du XVIe siècle des problèmes d'ensablement et d'érosion dus aux tempêtes. Son extrémité nord-ouest, en raison de sa position stratégique à l'entrée de la Loire, a été fortifiée par Vauban. Au XIXe siècle, la plantation d'une forêt de pins pour fixer les dunes a entraîné la métamorphose de la commune en station balnéaire. Son développement est arrêté par la Seconde Guerre mondiale durant laquelle elle subit des dommages. En 1975, la construction du pont de Saint-Nazaire reliant les deux rives de l'estuaire accélère le développement de la commune. Le tourisme est la base de l'activité économique de la ville.
Lors du recensement de l'Insee de 2014, Saint-Brevin-les-Pins comptait 13 210 habitants appelés Brévinois.
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La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais.
Saint-Brevin-les-Pins est une station balnéaire de la Côte de Jade située au débouché de l'estuaire de la Loire, sur la rive sud, à 57 km à l'ouest de Nantes, à 9 km au sud de Saint-Nazaire, de l'autre côté de l'estuaire et à 15 km au nord de Pornic.
Les communes limitrophes sont Saint-Nazaire au nord, Saint-Père-en-Retz et Corsept à l’est, Saint-Michel-Chef-Chef au sud.
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Saint-Nazaire | Estuaire de la Loire | Corsept | ![]() |
Océan Atlantique | N | Saint-Père-en-Retz | ||
O Saint-Brevin-les-Pins E | ||||
S | ||||
Océan Atlantique | Saint-Michel-Chef-Chef |
Saint-Brevin se situe dans le domaine géologique sud-armoricain. Le littoral, à l'ouest et au nord, et la vallée du Boivre sont de constitution récente (quaternaire). Le reste du territoire de la commune est un socle ancien de roches sédimentaires formées il y a 390 à 300 millions d'années au sud-est et au Protérozoïque ou au début du Paléozoïque au centre du territoire de la commune[1].
Le sol de la commune est relativement plat. Le littoral recèle deux éperons rocheux : Mindin au nord et le Pointeau à l'ouest[M 1].
Au nord, la commune est longée par la Loire. À l'est, le Franchais est la limite commune avec Corsept. Au sud, le Bréneau, quasiment asséché au XXIe siècle, sert de frontière avec la commune de Saint-Michel-Chef-Chef. Coulent également à Saint-Brevin : le Bodon (sud-nord), la Grande Courance et la Petite Courance (est-ouest) et le Boivre, autrefois navigable, qui prend sa source dans les marais de Saint-Père-en-Retz. Enfin, l'ouest de la commune est entièrement bordé par l'océan Atlantique[M 1].
La côte était autrefois découpée, présentant des falaises. Mindin était une île. Le niveau des mers variant, le littoral s'est situé plus haut et plus bas que le niveau actuel. Les dépôts alluvionnaires, déposés notamment par la Loire, ont conduit à l'aspect linéaire et plat du XXIe siècle. À partir du XVIe siècle, l'invasion des sables a donné au littoral son aspect en partie dunaire[M 2].
La station comporte plusieurs plages, comme celles de Mindin, de La Duchesse Anne et des Pins près du centre-ville, et d'autres, au sud, comme celles de l'Océan, des Rochelets et de l’Ermitage. Cependant, un bon nombre de ces plages sont vaseuses à marée basse et celle de Mindin est assez polluée.
Le climat de Saint-Brevin est, comme pour le reste de la Loire-Atlantique, de type tempéré océanique. Ce climat est très largement influencé par l'estuaire de la Loire. Les données météorologiques pour la commune sont relevées à la station de Montoir-Saint-Nazaire. Les hivers sont doux (min. 3 °C / max. 10 °C), et l'été beau et doux également (min. 12 °C / max. 24 °C). Les chutes de neige sont assez rares, mais à noter que l'on recense actuellement 10 jours de chutes de neige pour l'hiver 2009/2010 (faible quantité). Les pluies sont moyennement fréquentes (113 jours par an avec précipitations) mais nettement inférieures à la moyenne nationale et peu intenses, les précipitations annuelles étant de 743,3 mm. Les précipitations sont cependant relativement variables d'une année sur l'autre. L'ensoleillement est de 1 826 heures par an, mais on ne compte que 53 jours de fort ensoleillement[2].
Saint-Brevin reçoit principalement des vents de secteur sud-ouest liés aux dépressions atlantiques et des vents de secteur nord-est lorsque le temps est plus stable. Le vent moyen annuel est de 4,5 m/s et on compte 60 jours par an de vent fort[Note 1],[3].
La présence de l'océan permet l'établissement, généralement en été, du phénomène de brise côtière, qui modifie le régime des vents.
Les tempêtes sont rares mais peuvent être violentes. Les plus marquantes historiquement sont celles du au , du — qui conduisit à pratiquer la plantation en masse de pins pour protéger la côte — et du [L 1].
La commune est reliée à Saint-Nazaire par le Pont de Saint-Nazaire et la Route Bleue. Longtemps ces deux villes n'ont eu comme moyen de liaison que le bac que l'on prenait à la pointe de Mindin. Depuis 1974 et la construction du pont de Saint-Nazaire, il est beaucoup plus aisé de se rendre d'une ville à l'autre. La gratuité du pont depuis le a eu pour effet de favoriser les échanges entre les deux villes et a permis à la commune de se développer.
Avant la création de la communauté de communes du Sud Estuaire (en 2000), Saint-Brevin-les-Pins était adhérente au Syndicat Intercommunal de l'Estuaire et de la Région Nazairienne (SIERNA), et était donc desservie par les bus urbains de la STRAN. Aujourd'hui, Saint-Brevin-les-Pins est desservi par les lignes de bus 315 (Saint-Nazaire-Pornic-Préfailles), 316 (Saint-Nazaire-Paimboeuf-Frossay) et 317 (Saint-Nazaire-Saint-Brevin) du réseau Aléop ainsi que par la ligne 301 (Nantes-Saint-Brevin) pendant la saison estivale. Depuis 2008, le Brévibus dessert l'intégralité du territoire de la commune de Saint-Brevin-les-Pins. Il est actuellement composé de 3 lignes et est en correspondance avec les lignes Aléop au Pôle d'échange de la Bresse.
Saint-Brevin n'est desservie par aucune gare ferroviaire. Celles qui sont les plus proches sont les gares de Saint-Nazaire et de Pornic
Le site de Mindin est la dernière étape à l'ouest du parcours cyclable La Loire à vélo qui part de Cuffy près de Nevers et longe la Loire sur 600 km, dont environ 5 sur le territoire de la commune de Saint-Brevin[4]. Le réseau d'aménagement cyclable Vélocéan doit à terme parcourir la commune[5]. La commune est également située à la croisée des deux véloroutes européennes EuroVelo 1 et EuroVelo 6.
Les circuits cyclables étant discontinus sur la côte du département du fait de la présence de l'estuaire, pour disposer d'une solution de circulation minimale en cas d'indisponibilité du pont de Saint-Nazaire et pour alléger le trafic de celui-ci en période de pointe, le Conseil général avait lancé un projet de navette fluviale à usage exclusif des piétons et des cycles. Mais celui-ci a depuis été abandonné. Depuis 2017, une navette routière a été mise en place pour traverser le Pont de Saint-Nazaire spécialement pour le transport des vélos. Elle ne circule que l'été.
Saint-Brevin-les-Pins est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[9] et 184 837 habitants en 2017, dont elle est la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (38,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (30,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), eaux maritimes (15,6 %), prairies (12,7 %), zones humides côtières (6,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), forêts (1,9 %), terres arables (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
La ville est le long d'une boisée de pins et s’articule autour de deux centres : les Pins et l’Océan. La partie ouest, le long du littoral, est plutôt bien urbanisée, des immeubles à quelques étages apparaissent face aux plages. La plus grande partie de la zone urbaine est constituée de maisons ou villas. Dans l'est de la commune, l'habitat est dispersé en hameaux.
En 2007, l'Insee dénombre 8 965 logements sur l'ensemble du territoire communal, soit 1 171 de plus qu'en 1999. 5 103 sont des résidences principales (56,9 %) et 3 636 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels (48,2 %). Le nombre de logements vacants (2,8 %) est resté stable depuis 1968, entre 296 et 396 sur cette période pour arriver à 226 en 2007[19].
La construction de logements depuis 1949 est constante, avec un nombre moyen annuel de nouveaux logements s'établissant à 64 entre 1949 et 1974, 70 entre 1975 et 1989 et 83 entre 1990 et 2004. L'Insee recense 869 habitations construites avant 1949 (soit 18,2 %), 1 605 entre 1949 et 1974, 1 052 l'ont été entre 1975 et 1989 (22,1 %), et 1 242 entre 1990 et 2004 (26 %)[19].
Le nombre de logements sociaux a pour sa part diminué entre 1999 et 2007, passant de 243 à 219, ce type de logement ne représente que 4,3 % des résidences principales[19].
Le prix moyen de l'immobilier à la vente est de l'ordre de 3 353,78 €/m2 en 1999[20], proche de celui relevé dans l'ensemble du département : 3 104,01 €/m2[21].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Brevenni au XIe siècle, Sanctum Brevennum en 1287, Sanctus Bragwinnus au XVIe siècle, Saint Brevein en 1709[22].
Le bulletin des lois officialise successivement la graphie du nom de la commune sous la forme Saint Brevain, Saint-Brevin et Saint-Brévin[23].
Saint Brevin fut archevêque de Cantorbéry avant d'être canonisé après sa mort en 764. Un prieuré avait été édifié au sud de l'estuaire après la christianisation due à saint Martin de Vertou au Ve siècle. Après le passage des Vikings, l'Église a procédé à une « réévangélisation » menée par des moines de Cantorbéry au IXe siècle. Un prieuré dédié à Bregwyn est bâti. La graphie évolue en Brewing, Breguwine, Breguvin, Brevein, Brevain, Breven puis Brevin[L 2].
Le , la commune alors dénommée « Saint-Brévin » prend le nom de « Saint-Brévin-les-Pins », les pins plantés par l'homme à partir de 1860 ayant formé sur les dunes une forêt. Un accent aigu sur le « e » de « Brévin » a été ajouté, afin de différencier la prononciation du mot de celle des Brévinois, qui prononçaient le « e » à la manière d'un « e » muet. Le , la suppression de l'accent est officialisée, pour tendre vers une graphie proche de l'origine du nom[L 3],[24], sauf pour le gentilé des habitants qui garde cet accent aigu[25].
Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Union[23].
Saint-Brevin-les-Pins est toutefois encore orthographié « Saint-Brévin-les-Pins » (avec un accent aigu sur le « e » de Brevin) sur les cartes de l’Institut national de l'information géographique et forestière ou Michelin. Cet accent aigu persiste sur de nombreux documents provenant de la commune, y compris sur certains édités par son office du tourisme, même si la graphie « Brevin » tend à se généraliser de plus en plus aujourd'hui.
En breton, son nom est Sant-Brewenn[22].
L'archéologie a permis de révéler des traces de bivouac remontant au Paléolithique (lieu-dit La Briordais et estuaire de la Boivre). Comme les quatre dolmens et les cinq menhirs recensés sur la commune l'attestent, le site de la commune a été habité au Néolithique. L'éperon rocheux à l'embouchure de l'estuaire de la Loire porte le nom de Mindin, vocable d'origine celte signifiant « fortification de pierre », ce qui peut laisser envisager une utilisation du site à cette époque[F 1]. Du peuplement celte il reste les vestiges de deux villages gaulois, et la période gallo-romaine a légué les restes de six villas[F 2]. Le nom de la seigneurie, La Guerche, est d'origine franque ou germaine, et peut être traduit par bastide. Des sarcophages mérovingiens ont été découverts en 1863 lors du transfert du cimetière, élément concordant avec l'hypothèse qui fait de La Guerche un lieu de garnison dans la lutte contre les Wisigoths puis les Vikings et les Bretons[L 4], l'utilisation du vocable guerche étant recensé 35 fois dans la Marche de Bretagne franque[L 5]. C'est Dagobert Ier qui assoit la domination des Francs dans le pays de Retz. Certaines guerches deviennent des fiefs féodaux lors de la venue de Roland (le héros malheureux de Roncevaux) à la tête de la préfecture des marches de Bretagne pour contenir les Bretons. C'est ainsi que Saint-Brevin devient une seigneurie.
Au IXe siècle, Saint-Brevin fait partie du comté d'Herbauges, qui regroupe militairement l'ensemble des paroisses et villages du bas-Poitou en lutte contre les invasions Vikings. En 851, le roi de Bretagne, Erispoë et le roi de France, Charles le Chauve, signent le traité d'Angers qui permet aux bretons d'élargir leur territoire en occupant le Pays rennais, le Pays nantais et le pays de Retz[26].
En 1040, La Guerche devient châtellenie[L 6] sous Alan de la Guerche[L 7].
La première référence à la ville est une charte de 1104, signée de Dame Barbota, qui établit que celle-ci abandonne ses droits sur l'église de Saint-Brevin, qui est alors sa propriété, ainsi que le droit de nommer le chapelain[D 1]. Saint-Brevin est tout d'abord essentiellement un village de marins, de pêcheurs et d'agriculteurs. Elle est ensuite érigée en marquisat au XVIIe siècle, après le rachat de la propriété de la seigneurie de La Guerche par René de Bruc[D 2]. Lieu stratégique, notamment pour le guet du trafic sur le fleuve, Mindin est fortifiée par Vauban en 1696 afin de la protéger des Anglais. En 1754 le site et celui du fort de Villès-Martin à Saint-Nazaire sont conjointement renforcés par l'ingénieur Touros pour permettre d'interdire l'accès du fleuve à d'éventuels ennemis[F 1].
En 1810, le premier cadastre met en lumière le danger de l'envahissement du village par les dunes qui ont une largeur de 850 mètres. L'église et son cimetière sont entourées de palissades de bois destinées à les protéger du mouvement des sables[D 3]. C'est en 1807 que la décision d'établir cette protection a été prise, pour faire face à l'avancée du sable comme c'est le cas à Escoublac, dont le bourg finira par être déplacé[D 4]. En prenant exemple sur les plantations de pins maritimes effectués par l'ingénieur Brémontier sur la côte de l'Aquitaine, M. Pradal, nouveau propriétaire de La Guerche, plante des pins, des chênes verts, des tamaris et des genêts épineux sur 29 ares. Le successeur de M. Pradal, M. Drouet, veut développer l'expérience, mais le conseil municipal refuse de lui concéder les dunes, considérant que les essais sont des échecs[D 5].
En 1829, la tentative d'un Nantais, M. Haentjens, de se voir octroyer la concession des dunes échoue également. Puis l'État en conteste le droit de propriété entre 1833 et 1845[D 6]. Finalement, la commune conserve les dunes. Un plan de partage des sables est réalisé en 1859 par Alphonse Padioleau, géomètre. Celui-ci dresse un plan organisant le tracé des voies parcourant la zone. Ces voies deviendront avenues, Padioleau est le premier urbaniste de la ville. Des notables basés majoritairement à Nantes et Paimbœuf se portent acquéreurs de grands domaines constitués de dunes, et les Brévinois bénéficiaires du partage acceptent d'être dédommagés[D 7]. Les acheteurs ont obligation d'établir des plantations pour fixer les dunes, opération qui débute en 1860[D 8].
Parallèlement, la commune songe à son développement économique, et celui-ci semble lié à l'essor de Saint-Nazaire sur l'autre rive de l'estuaire. Les voies de communications s'orientent vers Mindin, d'où on peut accéder à la ville voisine par bateau. Un débarcadère est mis en service en 1877[D 9].
En 1882, commence la construction de ce qui deviendra « Saint-Brevin-l'Océan », avec son casino, de nombreuses villas et la chapelle Saint-Louis (1889)[D 10].
La commune s'appelait alors « Saint-Brévin » et ce n'est qu'en 1899 qu'on décide de la renommer en « Saint-Brévin-les-Pins » en l'honneur des arbres qui ont sauvé la ville de l'ensablement.
En 1906, la nouvelle station balnéaire est desservie par la Ligne ferroviaire Pornic - Paimbœuf à voie métrique, trois gares sont construites sur la commune : « Mindin », « Saint-Brévin-les-Pins » et « Saint-Brévin-l'Océan ». Cette ligne sera fermée en 1939[M 3].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Brevin-les-Pins est endommagée, et l'on peut encore de nos jours voir les blockhaus laissés par les Allemands sur la côte. La Seconde Guerre mondiale se prolongea à Saint-Brevin-les-Pins jusqu'au (soit trois jours après la capitulation allemande), alors que dans le reste de la France la guerre était finie depuis plusieurs mois. C'est l'épisode connu sous le nom de Poche de Saint-Nazaire[M 4].
Comme partout tout tourne au ralenti. Mais contrairement à Saint-Nazaire[27] qui a été bombardé et détruit à plus de 80 %, Saint-Brevin a moins souffert des bombardements alliés. Avant 1944, deux bombes seulement sont tombées à la Hautière, une femme y a été tuée, une autre bombe à retardement est tombée dans un champ à la Nicolerie et a éclaté dans l’après-midi. Par ailleurs, des maisons ont été rasées par l'occupant allemand, pour leurs besoins concernant l'axe de tir des casemates et blockhaus. Puis, pendant la période de la résistance de la poche de Saint-Nazaire, il y avait les tirs tendus incessants des batteries de canons jumelés qui tiraient sur Frossay, Arthon, Cheméré, là ou stationnaient les maquisards et les FFI. Il y avait aussi de nombreux tirs antiaériens sur les avions qui venaient bombarder Saint-Nazaire ; plusieurs avions ont d'ailleurs été abattus par les Allemands. Au départ, les écoles étaient à moins de 500 mètres des batteries installées sur les dunes en bordures de l’estuaire. Les détonations étaient effroyables, ce qui a conduit à les fermer. En plus des batteries de canons, il y avait des champs de mines qui coupaient Saint-Brevin en deux, les plages étaient couvertes des protections anti-débarquement appelées « asperges de Rommel », qui consistaient en des poteaux en bois surmontés de mines[28].
La catastrophe du Boivre, le , fut le point d'orgue tragique de l'occupation de Saint-Brevin[29]. Il s'agit de l’explosion accidentelle d’un tas de mines, lors d'un déminage conduit par les Allemands afin de dévier le ruisseau du Boivre qui inondait la région. L’explosion a fait 15 morts parmi les habitants réquisitionnés, dont deux Allemands, et de nombreux blessés. Aujourd'hui encore, la cause exacte en est indéterminée[30].
À partir du milieu des années 1950, la ville connaît une période de modernisation, qui sera marquée par l'ouverture du pont de Saint-Nazaire en 1975, permettant de désenclaver le sud de l'estuaire de la Loire. Le fait que ce pont soit payant a limité un temps la croissance démographique de Saint-Brevin[M 5], restriction qui a disparu le , date à laquelle l'accès au pont est devenu gratuit[31]. En 1955, des travaux sont lancés pour protéger Saint-Brevin des tempêtes qui endommageaient des bâtiments, notamment sous les effets du sable que les vents violents charriaient. Entre 1959 et 1972, une digue pour se protéger du sable est construite. C'est ensuite au contraire un plan de sauvegarde des dunes qui a dû être engagé[M 5].
La commune de Saint-Brevin-les-Pins dépend de la région des Pays de la Loire, et fait partie de la neuvième circonscription de la Loire-Atlantique, et du canton dont elle est le bureau centralisateur depuis .
Le décompte des votes du 1er tour de l'élection présidentielle 2007 a révélé à Saint-Brevin-les-Pins un taux d'abstention de 12,13 %[32], nettement inférieur au taux national[33]. Les électeurs brévinois ont principalement voté pour N. Sarkozy 30,09 %, S. Royal 26,94 %, F. Bayrou 19,77 %, J.-M. Le Pen 7,75 % et O. Besancenot 4,88 %[32]. M. Sarkozy obtient 1 % de moins qu'au niveau national, Mme Royal 1 % de plus[33]. Cette tendance se confirme au second tour, avec une abstention toujours inférieure à celle du pays entier, car si Saint-Brevin-les-Pins vote majoritairement pour M. Sarkozy (50,15 %), devant Mme Royal (49,85 %)[32], c'est avec un écart nettement inférieur à celui de l'ensemble du pays (respectivement 53,06 % et 46,94 %)[33].
Le député de Saint-Brevin-les-Pins est Yannick Haury (LREM).
Le conseil municipal compte trente-trois élus. Le maire, Yannick Morez , est entouré de neuf maires-adjoints. Parmi les autres conseillers municipaux, dix-sept font partie de la majorité (dont six conseillers délégués), six de l'opposition[34].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Claude Rousseau | propriétaire | |
1791 | 1792 | Damien Bouteau | menuisier | |
1792 | 1801 | René Mercier | charpentier | |
1801 | 1813 | Damien Bouteau | menuisier | |
1813 | 1815 | Louis Nicolas Filleul | propriétaire | |
1815 | 1821 | Jean-Baptiste Bernède | Juge de paix | |
1821 | 1827 | Jean Gourbeil | ||
1827 | 1836 | Jean Foucher | ||
1836 | 1872 | François Mercier | ||
1872 | 1874 | Pierre Jean Durand | ||
1874 | 1888 | Joseph Auguste Foucher | boulanger | |
1888 | 1892 | Jean Gernioux | ||
1892 | 1903 | Alfred Durand | expert géomètre | |
1903 | 1904 | Pierre Rolland | viticulteur | |
1904 | 1905 | Ernest Pénot | colonel en retraite | |
1905 | 1908 | Gustave Lusseaud | négociant, propriétaire | |
1908 | 1943 | Pierre Guillou | expert géomètre | |
1943 | 1945 | Étienne Huger | lieutenant-colonel en retraite | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | 1949 | Ely Merceron | Juge de paix | |
1949 | 1958 | Henri Baslé | Propriétaire, notaire à Frossay | |
1958 | 1965 | Maurice Haye | Ingénieur au service géographique des armées | |
1965 | 1968 | Louis Dollé | Ancien pilote automobile Décédé en fonction | |
1968 | 1977 | Jean Chauvet | SE | Ingénieur maritime Conseiller général de Paimbœuf (1972-1979) |
1977 | 1989 | Raymond Kerverdo | RPR | Commandant marine marchande Conseiller général de Paimbœuf (1979-1998) |
1989 | 1995 | Étienne Chauvin | PS | Professeur collège public |
1995 | 2007 | Christian Renaudineau | DVD puis UMP | Président de la CC du Sud Estuaire (1997-2008) Démissionnaire |
2007 | 2017 | Yannick Haury[Note 4] | UMP[35] puis DVD puis MoDem |
Pharmacien Député de la Loire-Atlantique (depuis 2017) Conseiller général de Paimbœuf (2011-2015) Conseiller départemental de Saint-Brevin-les-Pins (2015-2021) Président de la CC du Sud Estuaire (2008-2017) Démissionnaire suite à son élection comme député |
2017 | En cours | Yannick Morez | DVD | Médecin généraliste Président de la CC du Sud Estuaire (depuis 2017) Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Taxe | Taux appliqué (part communale) | Recettes dégagées en 2009 et en € |
---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 15,50 % | 3 455 000 |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 16,30 % | 2 484 000 |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 33,14 % | 50 000 |
Taxe professionnelle (TP) | 0,00 % | 0 |
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Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)[38] ![]() |
La commune dépend de la cour d'appel de Rennes, du tribunal de grande instance et d'instance ainsi que du tribunal de commerce et du conseil de prud'hommes de Saint-Nazaire[39]. Elle dépend également de la cour administrative d'appel de Nantes[40].
Saint-Brevin-les-Pins fait partie de la Communauté de communes du Sud-Estuaire dont le siège est à Paimbœuf, et qui a été créée en 1996, après avoir quitté le Syndicat Intercommunal de l’Estuaire et de la région nazairienne (SIERNA) devenu par la suite la CARENE.
Saint-Brevin-les-Pins est jumelée avec plusieurs villes[41] :
L'Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures ne recense pas le jumelage avec Ayent, mais indique un jumelage avec Ramsey, commune du Royaume-Uni, depuis 1975[42].
Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Brevin-les-Pins est le centre d'une aire urbaine, d'une unité urbaine, et d'un bassin de vie. Elle fait partie de la zone d'emploi de Saint-Nazaire[43]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 81 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires » et 19 % dans des zones « peu denses »[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 5]
En 2019, la commune comptait 14 287 habitants[Note 6], en augmentation de 8,78 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
986 | 913 | 1 162 | 1 079 | 1 023 | 1 008 | 944 | 980 | 1 026 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 047 | 1 085 | 1 159 | 1 188 | 1 215 | 1 202 | 1 204 | 1 348 | 1 566 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 641 | 1 872 | 1 964 | 2 318 | 2 760 | 3 117 | 3 387 | 6 008 | 7 087 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 357 | 8 008 | 8 614 | 8 582 | 8 688 | 9 608 | 11 750 | 12 456 | 13 778 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
14 287 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 804 hommes pour 7 314 femmes, soit un taux de 51,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 2,4 |
8,6 | 75-89 ans | 13,6 |
23,5 | 60-74 ans | 25,3 |
22,1 | 45-59 ans | 20,8 |
16,5 | 30-44 ans | 14,6 |
13,4 | 15-29 ans | 9,6 |
15,2 | 0-14 ans | 13,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
La commune dépend de l'académie de Nantes. À Saint-Brevin-les-Pins les enfants sont accueillis dans quatre maternelles, trois écoles élémentaires publiques et une école d'enseignement privé[49]. La ville accueille également un collège d’enseignement public[50], un collège d'enseignement privé[51], ainsi qu’un centre de formation des apprentis du bâtiment[52].
L'hôpital de jour pour adulte la Marjolaine, centre médico-psychologique adultes psy 3 l'Estuaire, dépendant du Centre hospitalier général de Saint-Nazaire, est établi à Saint-Brevin[53].
Il y a, en , treize médecins généralistes[54]et un laboratoire d'analyse médicale[55] installés dans la commune.
Saint-Brevin-les-Pins est une Ville Fleurie avec 1 fleur au concours des villes et villages fleuris[56].
La communauté de communes du Sud-Estuaire est chargée du ramassage et du tri des déchets[57].
La fête de la moule est organisée tous les ans en été, avec à son programme musique et moules frites.
Chaque année au mois d'août, en plus du feu d'artifice du 14 juillet, la ville accueille un festival International d'Art pyrotechnique au cours duquel trois nations présentent leurs réalisations.
Entre 1995 et 2007, le troisième week-end d'août, un festival de cerfs-volants se déroulait sur la plage face au Casino ; baptisé les St B'Rêve de Vent entre 1999 et 2004, puis Les Gonflés à Bloc, il était animé par l'association « Les Éoliens ». En 2008 et 2009, le festival a eu lieu à Préfailles[58].
Depuis 1993, la ville est animée au printemps et en été par le festival « La Déferlante ». Diverses manifestations culturelles gratuites sont organisées par l'association éponyme dans neuf stations balnéaires de la région Pays de la Loire : Saint-Brevin-les-Pins, Pornic, Barbâtre, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d'Olonne et La Tranche-sur-Mer (du nord au sud)[59].
Les équipements de la commune permettent la pratique du nautisme[60], de la natation[61], du tennis[62], du cyclisme, de la pétanque, du tennis de table, du fitness, du football[63], etc.
Les Foulées des Dunes sont une compétition sportive originale et conviviale se déroulant tous les ans, le 15 août, sur le bord de mer de Saint-Brevin-les-Pins. Elle est composée de 2 courses pédestres : 4 km à partir de cadets ; 9 km à partir de juniors. On compte un peu plus de 700 participants sur les deux courses. Elle est la dernière épreuve du Challenge Côte de Jade Atlantique[64].
Sur la plage en face du casino, chaque été, des tournois de beach-volley auxquels participent des sportifs de tous niveaux (de débutant à Pro A) sont organisés par des bénévoles avec l'aide de la municipalité.
Outre les grands quotidiens régionaux Presse-Océan et Ouest-France, Le Courrier du pays de Retz[65] est diffusé à Saint-Brevin.
Des lieux de cultes de la commune sont dédiés à la pratique de la religion catholique. Le territoire de la ville fait intégralement partie de la paroisse Saint-Nicolas de l'Estuaire dans la zone pastorale du pays de Retz, qui dépend du diocèse de Nantes (province ecclésiastique de Rennes). Le culte est pratiqué dans l'église Saint-Brevin[66].
L'Église réformée propose des célébrations mensuelles (hebdomadaires en juillet et août) au temple protestant[67].
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 264 €, ce qui plaçait Saint-Brevin-les-Pins au 8 120e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[68].
En 2007, 7 494 Brévinois avaient entre 15 et 64 ans, les actifs ayant un emploi représentaient 65,5 % de la population, les retraités en représentaient 13,3 %, tandis que 14,5 % des Brévinois était considéré comme autres inactifs. Enfin la population estudiantine représentait 6,8 % des habitants de Saint-Brevin[19]
La même année l'Insee recense 466 chômeurs, ce qui donne un taux de chômage de 9,5 % pour la commune[19] contre 9,3 % pour le département[69].
Répartition des emplois par domaines d'activité en 2007
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Saint-Brevin-les-Pins | 1,6 % | 14,1 % | 10,5 % | 33,3 % | 43,0 % | |
Moyenne nationale | 3,48 % | 15,40 % | 6,45 % | 13,32 % | 61,40 % | |
Sources des données : Insee[19] |
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2007
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise |
Cadres, professions intellectuelles |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Saint-Brevin-les-Pins | 0,8 % | 7,0 % | 8,0 % | 22,5 % | 38,2 % | 23,4 % |
Moyenne Nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : Insee[19] |
Selon l'Insee, au Saint-Brevin comptait 735 entreprises, 15 d'entre elles comptant plus de 50 salariés dont 3 dans l'industrie et 6 dans le commerce[19].
Les principales entreprises de l'industrie (de 251 à 500 salariés) sont Eiffel industrie[70] et Maugin SAS[71].
Au , la commune proposait 155 chambres d'hôtel, dans quatre établissements « 1 étoiles » et un « trois étoiles ». À la même date les deux terrains de camping avaient une capacité de 200 emplacements.
Un casino du groupe Émeraude est ouvert dans la commune[72].
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Blasonnement :
Parti : écartelé en sautoir ; au premier, d'azur chargé d'un écusson d'or à la croix de sable ; au deuxième, d'or à l'écureuil assis de gueules ; au troisième, aussi d'or au pin coupé de sinople au tronc de sable ; au quatrième, d'azur à la nef équipée et habillée d'argent voguant sur une mer du même mouvant de la pointe.
Commentaires : Le blason reprend les symboles suivants : un navire, qui rappelle que la ville fut tout d'abord une ville de marins ; un pin, car cet arbre fut implanté dans la commune il y a plus d'un siècle pour empêcher le sable des plages de rentrer dans la ville (cette espèce d'arbre est très présente dans la forêt de La Pierre attelée, le bois de La Saulsaie, le bois du Pointeau et sur toute la commune en général) ; un écureuil, animal prolifique dans ces mêmes forêts, au pelage roux (d'où la couleur de gueules), qui raffole des pignes de pins ; l'écusson aux armes du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Saint-Brevin-les-Pins au pays de Retz. Blason conçu par Eugène Boursier (délibération municipale le , modifié le date )[D 12]. |
La devise de Saint-Brevin-les-Pins est Tibi Rident Aequora Ponti (C'est à toi que sourient les étendues de la mer)[D 12].
Un timbre-poste de France émis en 2002 dans la série « Le Siècle au fil du timbre - Vie quotidienne », intitulé « Un superbe été », reproduit une photographie de la famille Fresneau prise en 1955 à Saint-Brevin-les-Pins (catalogue Yvert et Tellier 3521, 0,46 €).
Sur les autres projets Wikimedia :
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
André Duru, Saint-Brevin à travers les siècles, 2009.
Michel Le Bras, Saint-Brevin et son histoire, 1999.
Michel Le Bras, Saint-Brevin et son passé, 2002.
Autres références.