Saint-Hilaire-de-Riez [sɛ̃.t‿ilɛʁ də ʁje] est une commune du Centre-Ouest de la France, située sur la Côte de Lumière, dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Riez (homonymie).
Saint-Hilaire-de-Riez | |
L'église Saint-Hilaire. | |
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![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne |
Intercommunalité | Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie Agglomération |
Maire Mandat |
Kathia Viel 2020-2026 |
Code postal | 85270 |
Code commune | 85226 |
Démographie | |
Gentilé | Hilairois |
Population municipale |
11 297 hab. (2019 ![]() |
Densité | 231 hab./km2 |
Population agglomération |
39 193 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 43′ 19″ nord, 1° 56′ 39″ ouest |
Altitude | 5 m Min. 0 m Max. 33 m |
Superficie | 48,83 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Saint-Hilaire-de-Riez (ville-centre) |
Aire d'attraction | Saint-Hilaire-de-Riez (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Hilaire-de-Riez (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Le territoire municipal de Saint-Hilaire-de-Riez s’étend sur 4 883 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 5 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 33 mètres[1],[2].
La commune est située sur la Côte de Lumière (Atlantique). Très étendue, elle jouit de 13 km de côtes, dont 85 % sableuse et 15 % rocheuse, située entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Jean-de-Monts. La ville est recouverte d'une forêt domaniale de pins maritimes le long de la côte, la forêt des Pays-de-Monts et, en grande partie, du marais breton vendéen dans les terres, ainsi que de marais salants. La ville est également longée par un cours d'eau : la Vie, qui arrive du nord.
Saint-Jean-de-Monts | Le Perrier | Soullans |
Océan atlantique | ![]() |
Notre-Dame-de-Riez |
Océan atlantique | Saint-Gilles-Croix-de-Vie | Le Fenouiller |
La commune est située sur une partie de la corniche vendéenne .
On peut notamment admirer les 5 pineaux, le trou du diable et le belvédère Arrondeau qui offre une vue sur l'île d'Yeu par beau temps.
Il existe plusieurs lieux-dits qui sont Sion-sur-l'Océan, le Pissot, la Fradinière, la Pège, les Mouettes (aussi appelé les Marines (anciennement Merlin 2)), les Becs (anciennement Merlin plage) et les Demoiselles.
Saint-Hilaire-de-Riez est une commune urbaine car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Hilaire-de-Riez, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[6] et 38 572 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Hilaire-de-Riez, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,6 %), zones urbanisées (26,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), forêts (8,4 %), zones humides côtières (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %), eaux maritimes (0,2 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Depuis le , un service régulier de navette gratuit a été mis en place au sein de la commune[16].
Il succède à l'ancienne formule de l'Hilagobus, créée en , qui était alors un service de transport à la demande boudé par les Hilairois. En effet, ce service était trop restreint : le minibus n'était pas accessible, les jours de fonctionnement n'étaient pas suffisants, le système de réservation était contraignant et le service manquait de visibilité[17].
Ligne | Caractéristiques | ||||||||
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Hilagobus ![]() |
La Fradinière ⥋ Sion sur l'Océan | ||||||||
Ouverture / Fermeture / — |
Longueur — |
Durée 24/29 min |
Nb. d’arrêts 10 |
Matériel Minibus Mercedes-Benz |
Jours de fonctionnement Ma, Me, J, V |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes O / N / N / N |
Voy. / an — |
Exploitant Nombalais | |
Desserte : La Fradinnière, le Pissot, le centre-ville, le Terre-fort et Sion-sur-l'Océan | |||||||||
Autre : Ce service, gratuit, fonctionne à l'année à raison de 2 allers-retours par demi journées : les mardis matin, mercredis matin et après-midi, jeudis matin et vendredis matin. |
La ville est desservie par 2 lignes régulières du réseau de transport régional Aléop (depuis le ; anciennement Cap Vendée) : la ligne 568 (reliant Les Sables-d'Olonne à La Barre-de-Monts) et la ligne 572 (reliant La Roche-sur-Yon à Saint-Jean-de-Monts). Exploitées par la société Sovetours, les lignes d'autocar Aléop en Vendée permettent de rejoindre les principales villes du département.
En juillet et août, le service de navettes "La Littorale" (lignes 568 et 512) permet aux vacanciers et aux habitants de profiter de plusieurs allers-retours par jour entre La Barre-de-Monts, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire-de-Riez et Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Ce service fonctionne du lundi au dimanche et coûte 0,50 €.
De nombreux trains quotidiens au départ et à l'arrivée de la gare de Saint-Hilaire-de-Riez permettent de rejoindre facilement les gares de Nantes, Machecoul, Challans... Les trains empruntent la ligne 11 Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie du TER Pays de la Loire. Le service ferroviaire est aussi complété par des missions en autocar, le vendredi soir et le week-end.
Saint-Hilaire dispose d'un réseau cyclable en augmentation constante grâce notamment aux travaux effectués depuis les années 2000. Près de 60 km d'aménagements ont été ainsi réalisés.
La commune abrite le central téléphonique d'où un câble téléphonique reliait l'Europe à l'Amérique, téléphone rouge entre autres y transitait. Aujourd'hui délaissée et n'héberge plus que le câble EURAFRICA technologiquement dépassé dont le service a été interrompu.
Un accord entre Orange et Google a été noué pour déployer une liaison de 6 600 km entre Saint-Hilaire-de-Riez et Virginia Beach, en Virginie, aux États-Unis d'Amérique du nom de Dunant[18]. La mise en service a eu lieu en février 2021[19].
Saint-Hilaire-de-Riez a obtenu trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007). La plage de Sion a été réaménagée. On y trouve entre autres comme plantes protégées ou remarquables : l'œillet des dunes (protégé à l'échelle nationale), l'alysson des champs (protégé à l'échelle régionale), l'asperge prostrée, l'armérie à larges feuilles, le panicaut maritime[20].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de La Révolution[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1941 | Louis Morineau | Conseiller d'arrondissement Renommé en février 1941 | ||
mars 1971 | février 1987 (décès) |
Louis Caiveau | DVD puis UDF-CDS |
Entrepreneur de travaux publics Conseiller général du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (1970 → 1987) Sénateur de la Vendée (1981 → 1987) Réélu en 1977 et 1983 |
mars 1987 | mars 1989 | Henri Michineau | ||
mars 1989 | mars 2014 | Jacques Fraisse | PS puis DVG[22] | Médecin retraité Réélu en 1995, 2001 et 2008[23] |
mars 2014 | juillet 2020 | Laurent Boudelier | UDI-DVD | Gérant de société Conseiller départemental du canton de Saint-Hilaire-de-Riez (2015 → ) Vice-président de la CC du Pays-de-Saint-Gilles-Croix-de-Vie (2014 → 2020) |
juillet 2020[24] | En cours | Kathia Viel | DVG | Infirmière libérale 3e vice-présidente de la CC du Pays-de-Saint-Gilles-Croix-de-Vie (2020 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
Administrativement, Saint-Hilaire-de-Riez dépend de l’arrondissement des Sables-d’Olonne et du canton de Saint-Hilaire-de-Riez[25].
Au début de la Révolution, la commune appartient au canton de Saint-Gilles, dans le district de Challans. De 1801 à 2015, la commune se situe dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne et dans le canton de Saint-Gilles-sur-Vie (1801-1966), devenu canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (1966-2015).
Saint-Hilaire-de-Riez est l’une des cinq communes fondatrices de la communauté de communes Côte-de-Lumière, structure intercommunale ayant existé entre le et le . Depuis le , la commune est membre du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie Agglomération.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 11 297 habitants[Note 4], en augmentation de 1,15 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 000 | 1 860 | 1 913 | 2 197 | 2 560 | 2 264 | 2 102 | 2 194 | 2 305 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 292 | 2 244 | 2 320 | 2 293 | 2 474 | 2 580 | 2 758 | 2 811 | 2 925 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 064 | 3 212 | 3 291 | 3 099 | 3 190 | 3 304 | 3 308 | 3 264 | 3 580 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 038 | 4 339 | 5 028 | 6 041 | 7 416 | 8 761 | 10 063 | 10 553 | 11 049 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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11 297 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 19,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 50,2 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 460 hommes pour 5 719 femmes, soit un taux de 51,16 % de femmes, égal au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 1,9 |
16,1 | 75-89 ans | 17,9 |
30,8 | 60-74 ans | 32,8 |
18,0 | 45-59 ans | 19,0 |
12,2 | 30-44 ans | 11,1 |
9,9 | 15-29 ans | 7,5 |
12,1 | 0-14 ans | 9,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
Depuis 1993, la ville est animée au printemps et en été par le festival La Déferlante. Diverses manifestations culturelles gratuites sont organisées par l'association éponyme dans neuf stations balnéaires de la région Pays de la Loire : Saint-Brevin-les-Pins, Pornic, Barbâtre, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d'Olonne et La Tranche-sur-Mer (du nord au sud)[30].
La ville a une capacité d'accueil de près de 80 000 estivants.
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Blasonnement :
D'azur à la croix partie d'or et de sable. |
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