Préfailles est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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Préfailles | |
![]() La pointe Saint-Gildas. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Saint-Nazaire |
Intercommunalité | Pornic Agglo Pays de Retz |
Maire Mandat |
Claude Caudal 2020-2026 |
Code postal | 44770 |
Code commune | 44136 |
Démographie | |
Gentilé | Préfaillais |
Population municipale |
1 237 hab. (2019 ![]() |
Densité | 253 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 08′ 00″ nord, 2° 13′ 00″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 36 m |
Superficie | 4,88 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Saint-Nazaire (banlieue) |
Aire d'attraction | Pornic (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pornic |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.prefailles.fr/ |
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Ses habitants s'appellent les Préfaillais et les Préfaillaises.
Préfailles comptait 1269 habitants au recensement du 1er janvier 2021.
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.
Préfailles est située sur la partie sud de la Côte de Jade, à 25 km au sud de Saint-Nazaire et 55 km au sud-ouest de Nantes ; elle inclut la pointe Saint-Gildas à l'extrémité occidentale du pays de Retz.
Les communes limitrophes sont La Plaine-sur-Mer au nord et Pornic (quartier de Sainte-Marie-sur-Mer) à l'est.
La commune n'est parcourue par aucun cours d'eau et son relief est relativement plat, son altitude moyenne est de 5 mètres. L'est du territoire est traversé par plusieurs vallées, notamment celle de Pasquin.
La côte est orientée au nord-ouest puis au sud, de part et d'autre de la pointe Saint-Gildas ; c'est une côte rocheuse, relativement découpée, comprenant une succession de plages séparées par des zones rocheuses, et qui à certains endroits présente des falaises escarpées et dangereuses. La côte sud fait face à l'île de Noirmoutier et constitue l'entrée nord de la baie de Bourgneuf.
On peut apercevoir, depuis sa côte, les îles de Noirmoutier et du Pilier.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pornic », sur la commune de Pornic, mise en service en 1919[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 738,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[13].
Préfailles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[17] et 184 837 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pornic dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,3 %), zones agricoles hétérogènes (33,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,7 %), terres arables (5 %), prairies (1,1 %), zones humides côtières (0,3 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Préfailles possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Préfaylh (écriture ELG)[27].
En breton, son nom est Pradvael[28].
Saint Gildas aurait débarqué au VIIIe siècle, à la pointe qui porte aujourd'hui son nom (anciennement Pointe de Chevesché).
La première maison estivale apparaît à Préfailles en 1743. En 1788, on découvre une source ferrugineuse à Port-Meleu et dès 1812 des centaines de curistes viennent bénéficier de ses bienfaits.
Au XIXe siècle, Préfailles est déjà une station balnéaire réputée grâce à la source ferrugineuse de Quirouard. En 1900, Hippolyte Durand Gasselin songe à aménager les abords de cette source ; le débit est alors de 250 litres à l'heure et les docteurs Hectot, Bobierre, Guépin célèbrent les vertus curatives de cette eau.
En 1906, le train arrive dans la station, grâce à un embranchement de 1,6 km de la ligne Pornic-Paimbœuf venant de La Plaine-sur-Mer dont Préfailles est administrativement dépendant.
En 1908, ce hameau devient une commune indépendante : à la suite de diverses querelles politiques, économiques et religieuses, la loi du 19 février organise le démembrement de la commune de La Plaine pour permettre la création de celle de Préfailles.
En 1931, la pointe Saint-Gildas est le témoin de la disparition d'un bateau d'excursion : le Saint-Philibert. Cinq cents Nantais, revenant de Noirmoutier, se trouvent à son bord. Seules huit personnes sont rescapées de ce naufrage.
En 1939, la ligne ferroviaire Pornic-Paimbœuf est fermée, le réseau étant alors remplacé par un service d'autocars.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1908 | 1932 | Léon Hamelle | Avocat, Conseiller Général du canton de Pornic de 1919 à 1932 | |
1932 | 1945 | Auguste Juliot | Boulanger | |
1945 | 1947 | Dr Georges Drouart | Médecin | |
1947 | 1959 | René Deffain | Marchand, possède le Grand Bazar | |
1959 | 1961 | Louis Berthaud | Directeur d'assurances sociales | |
1961 | 1965 | Marcel Masson | ||
1965 | 1977 | Pierre Levet | ||
1977 | 1989 | Pierre Allais | Garagiste | |
mars 1989 | octobre 1989 | François Nicolas | ||
octobre 1989 | 1995 | Roger Maine | ||
1995 | 2001 | Emile-Jacques Loysel | ||
mars 2001 | mars 2014 | Jean-Luc Le Brigand[Note 6] | chef d'entreprise, gérant de société | |
mars 2014 | En cours | Claude Caudal | sans étiquette | ingénieur géomètre |
Les données manquantes sont à compléter. |
Selon le classement établi par l'Insee, Préfailles fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine et du bassin de vie de Saint-Brevin-les-Pins et de la zone d'emploi de Saint-Nazaire[29]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 99 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 1 % dans des zones « très peu denses »[30].
La commune est créée en 1908 par démembrement de La Plaine-sur-Mer.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1911. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 1 237 habitants[Note 7], en augmentation de 1,06 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
528 | 505 | 473 | 471 | 502 | 567 | 618 | 619 | 601 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
628 | 775 | 857 | 1 038 | 1 158 | 1 182 | 1 255 | 1 212 | 1 237 |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 56,6 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 602 hommes pour 640 femmes, soit un taux de 51,53 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,5 |
13,8 | 75-89 ans | 17,9 |
39,5 | 60-74 ans | 38,5 |
16,0 | 45-59 ans | 17,9 |
8,5 | 30-44 ans | 7,8 |
12,8 | 15-29 ans | 8,0 |
8,5 | 0-14 ans | 7,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
![]() |
Blasonnement :
Taillé : au premier, de gueules au mouton d'or à la tête contournée ; au second, de sinople au dauphin aussi d'or ; à l'ancre d'argent surmonté d'un triangle dans le sens de la barre du même, posée en barre brochant sur la partition ; et au chef aussi d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable.
Commentaires : Le mouton rappelle que les landes préfaillaises hostiles à l'agriculture servaient toutefois à l'élevage des ovins. Le poisson et l'ancre rappellent que la pêche a toujours été une activité implantée sur la commune – supplantée aujourd'hui par la plaisance – et que l'océan borde tout l'ouest et le sud du territoire. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Les couleurs de gueules et de sinople figurent sans doute les couleurs rouge et verte du sémaphore de la pointe Saint-Gildas. Le dauphin était à l'origine un poisson d'or contourné, posé en fasce : à l'usage, le poisson contourné s'est transformé en dauphin. Blason conçu par Paul Messac (délibération municipale du ), enregistré le . |
La devise de Préfailles : Qui y mouille y reste.
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