Corsept est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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Corsept | |
![]() Église Saint-Martin. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Saint-Nazaire |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Estuaire |
Maire Mandat |
Hervé Gentes 2020-2026 |
Code postal | 44560 |
Code commune | 44046 |
Démographie | |
Gentilé | Corseptins |
Population municipale |
2 640 hab. (2019 ![]() |
Densité | 112 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 16′ 42″ nord, 2° 03′ 28″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 26 m |
Superficie | 23,62 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Saint-Nazaire (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Brevin-les-Pins |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.corsept.fr/ |
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La commune fait partie du pays de Retz.
Corsept compte 2 707 habitants au recensement de 2014. Ses habitants s'appellent les Corseptins.
Corsept est située sur la rive sud de l'estuaire de la Loire, à 19 km au sud-est de Saint-Nazaire et 50 km à l'ouest de Nantes.
Les communes limitrophes sont Saint-Brevin-les-Pins, Saint-Père-en-Retz et Paimbœuf.
Estuaire de la Loire | Estuaire de la Loire | Estuaire de la Loire Paimbœuf |
Saint-Brevin-les-Pins | ![]() |
Saint-Père-en-Retz |
Saint-Père-en-Retz | Saint-Père-en-Retz |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[9], à 12,3 °C pour 1981-2010[10], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[11].
Corsept est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
La commune, bordée par l'estuaire de la Loire, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (25 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones humides côtières (20,5 %), prairies (19,3 %), eaux maritimes (8,6 %), zones urbanisées (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Corsuito au XIIe siècle, Corseth en 1142, Corset en 1654[22].
Il s'agit peut-être d'un dérivé du vieux breton cors « roseau, marais » suivi du suffixe -etum [?][23], suffixe gallo-roman qui désigne un ensemble de végétaux appartenant à la même espèce (cf. suffixe français -aie : chênaie, etc.).
La forme ancienne Corseth évoque le breton moderne korzid « roselière ». L’avantage de cette hypothèse est de correspondre à la réalité du terrain, riche en marais et roseraies, cependant dans Corsuit, le radical est plutôt Corsu- et il existe dans la toponymie française plusieurs occurrences similaires : Corset en Naintré, Corset en Retournac, etc. Une autre explication ne peut donc pas être du tout écartée.
Korzed en breton[22].
Corsept possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Corsèt (écriture ELG et MOGA), prononcé [kɔr.sɛ][24],[25].
Corsept est appelé Corsuito au XIIe siècle et sa seigneurie appartient, en 1040, à Raoul de Corsept. Un oratoire est mentionné sur l'île Saint-Nicolas-des-Défunts (Saint-Nicolas-du-Corsept) en 1137. Ce lieu est tenu par les moines de l'abbaye de Tiron (fondée par saint Bernard de Ponthieu vers 1109) jusqu'au XVIIe siècle.
Le siège de la juridiction, après avoir été au logis de la Cour, à la sortie du bourg, se tient par la suite au Plessis-la-Guesne (ou Guesche), où se trouvaient jadis l'auditoire et la prison.
Les acquéreurs de ce domaine national sont à partir du début du XIXe siècle les familles Museau, Lucas, Ramet, Audureau (tous marchands de Paimbœuf).
Plus tard, le négociant Sallentin réunit le Plessis à ses vastes propriétés.
Le site de Corsept étant abandonné, Louis XVIII acquiert celui-ci pour y installer un lazaret qui finalement sera installé à Saint-Brevin-les-Pins.
Comme ses voisines de l'arrière pays nazairien, Corsept s'est trouvée prise à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la Poche de Saint-Nazaire, ce qui lui valut une prolongation de l'Occupation allemande de 9 mois de plus que le reste de la région nantaise (d' au ).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1853 | 1861 | Charles Le Roux | peintre paysagiste | |
1904 | 1925 | Joseph Le Roux | ||
1945 | 1947 | Maria Humblot | Architecte naval | |
mars 1971 | juin 1995 | Joseph Clavier | ||
juin 1995 | mars 2014 | Marie-Thérèse Mahé | ||
mars 2014 | mai 2020 | Patricia Benbelkacem | DVG | |
mai 2020[26] | En cours | Hervé Gentes | Ancien cadre supérieur La Poste | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Selon le classement établi par l'Insee, Corsept est une commune multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi de Saint-Nazaire et du bassin de vie de Saint-Père-en-Retz. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[27]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 6 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires », 89 % dans des zones « peu denses » et 5 % dans des zones « très peu denses »[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 2 640 habitants[Note 6], en diminution de 2,58 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 010 | 914 | 898 | 1 014 | 1 047 | 1 022 | 1 015 | 1 041 | 1 076 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 133 | 1 121 | 1 088 | 1 080 | 1 108 | 1 125 | 1 082 | 1 063 | 1 068 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 026 | 1 022 | 990 | 863 | 836 | 820 | 826 | 827 | 826 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
810 | 807 | 951 | 1 351 | 1 633 | 1 965 | 2 486 | 2 638 | 2 710 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 651 | 2 640 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,6 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 357 hommes pour 1 294 femmes, soit un taux de 51,19 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 0,5 |
3,8 | 75-89 ans | 4,1 |
15,5 | 60-74 ans | 17,0 |
23,5 | 45-59 ans | 23,1 |
17,8 | 30-44 ans | 20,3 |
16,9 | 15-29 ans | 13,3 |
22,1 | 0-14 ans | 21,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
![]() |
Blasonnement :
Écartelé : aux premier et au quatrième, d'azur à sept cœurs d'or, ordonnés 3, 2, 1 et 1 dans le premier quartier et 1, 1, 2 et 3 dans le quatrième ; aux deuxième et au troisième, d'argent plain ; sur le tout, d'argent à la croix de sable[40].
Commentaires : Armes parlantes (les sept cœurs rappellent le nom de la ville : Corpus Septimum : « Septième Corps », désignant la septième paroisse des bords de la Loire créée par Saint Martin de Vertou). |
Auparavant, le blasonnement de Corsept était : D'azur aux sept cœurs d'or posés trois, deux, un et un. Armes parlantes (les sept cœurs rappellent le nom de la ville : Corpus Septimum : « Septième Corps », désignant la septième paroisse des bords de la Loire créée par Saint Martin de Vertou). Ce blason est une réduction de la bannière présentée à La Sicaudais (1946), qui portait : écartelé : aux premier et au quatrième, d'azur à sept cœurs d'argent ; aux deuxième et au troisième, de gueules ; l'écusson de Retz (d'or à la croix de sable) sur le tout. Blason conçu par Mme Humblot (délibération municipale du ), enregistré le .