La commune est limitrophe de huit autres communes, dont une en Charente. À l'ouest, son territoire est distant de moins de 400 mètres de celui de Petit-Bersac.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Allemans est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no757 - Ribérac» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique d'Allemans.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5): argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Fvb(D) :
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5b :
Campanien 2: calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 47 m et 167 m[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 18,75 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 18,77 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier d'Allemans.
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, la Lizonne, la Sauvanie, le Boulon, le canal d'Alliger, la Ganne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle —dont elle est le principal affluent— à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle marque la limite communale sur une longueur totale de trois kilomètres et demi en deux endroits, au sud et à l'ouest, séparés par la commune de Comberanche-et-Épeluche.
La Lizonne, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette ans la Dronne en limite d'Allemans et de Saint-Séverin, face à la commune de Bourg-du-Bost[18],[19]. Elle borde le territoire communal à l'ouest sur deux kilomètres.
La Sauvanie, d'une longueur totale de 14,58 km, prend sa source dans la commune de Cherval et se jette dans la Lizonne en limite d'Allemans et Saint-Paul-Lizonne, face à la commune de Saint-Séverin[20],[21]. Elle borde la commune au nord-ouest sur six kilomètres.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[24]
Moyenne annuelle de température: 12,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin Rib.», sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[30] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[31],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[32].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 50 km[33], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[34], à 13,1°C pour 1981-2010[35], puis à 13,3°C pour 1991-2020[36].
Milieux naturels et biodiversité
Dans leur traversée de la commune, la Lizonne et sa vallée[37] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 «Vallée de la Nizonne» avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[38]:
Allemans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[39],[40],[41].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[42],[43].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (41,5%), terres arables (32,1%), prairies (14,7%), forêts (11,7%)[44].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg d'Allemans proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[45]:
le Bazat
Bellevue
Chez Bidou
le Bonneval
les Bordes
Chez Bosviel
la Boucherie
les Bûches
Chez Buret
Chaufour
Cheytout
le Clapier
le Claud
les Combes
la Cotte
la Coutencie
la Croix Blanche
Croix de chez Chaloupy
la Croix de la Chapelle
Croix de Sainte-Valérie
la Crousie
le Durbet
les Épinets
la Font du Moulin
le Galet
la Ganne
le Gélibert
la Grande Borie
les Jaures
les Jouberties
Larmalie
Chez Lambrelin
Lémérégie
Leytérie
la Lunerie
le Maine du Bost
le Mas
Meynard
le Meynieux
les Michelies
la Montagne
Moulin du Pontet
le Moutat
Chez Naudy
la Paquie
le Péragu
le Pigou
les Plantes
Plantivel
le Poirier
le Pontet
le Porboutou les Brandes
le Porboutou la Gabarre
Chez le Prieur
Puy de Beaumont
Puycheyrou
le Puylotte
Chez Raynaud
Chez Redon
la Reyssie
Chez Richard
la Rigaudie
la Rivière
Rodesol
le Roulet
Chez Rouchou
Chez Rouzou
Savignac
le Siette
Chez Vignaud
les Vigneries.
Prévention des risques
Le territoire de la commune d'Allemans est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[46]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[47].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne, la Lizonne et la Sauvanie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1993, 1999 et 2009[48],[46].
Allemans est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[49]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[50],[51].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Allemans.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[52]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[53]. 91,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[54].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[46].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous sa forme occitane Alamans en 1350[55] et en 1382[56], Allemani en 1360.
Le nom d'Allemans se réfère au peuple germanique des Alamans[57].
En occitan, la commune porte le nom d'Alamans[58].
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Paléolithique[57].
La première mention écrite connue du lieu apparait au XIIIesiècle sous la forme, Allamans, suivie au siècle suivant de la forme latine Allemani, puis d'Alamans[57].
Le , des soldats allemands de la division Brehmer arrêtent à Ribérac un luthier, le conduisent à Allemans, au lieu-dit la Boucherie, chez un couple de métayers qui exploitent une ferme dont il est le propriétaire[59]. Celle-ci ayant abrité des réfractaires au STO, les Allemands la fouillent de fond en comble avant de fusiller dans la cave le propriétaire et son métayer, puis d'incendier la ferme, laissant en vie la femme du métayer[59].
Le , une météorite tombe en partie sur la commune. On en retrouvera huit fragments pour un total de 271 kg, répartis entre Villetoureix et Saint-Séverin, dont cinq à Allemans, près de Chaufour (57,6kg), le Porboutou-la Gabarre (45kg), les Plantes (27,2kg), le Durbet (19,9kg) et Leytérie (2,7kg)[60].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, la commune reste rattachée au canton de Ribérac lequel, le , a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[61],[62].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
La commune d'Allemans est jumelée avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988, de même que l'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac[67].
Depuis 1998, l'équipe de football d'Allemans est jumelée avec celle du Victoria Tus de Rietberg en Allemagne[68].
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants d'Allemans se nomment les Allemansois[69].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[71].
En 2019, la commune comptait 500 habitants[Note 11], en diminution de 13,19% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 458
1 362
1 341
1 404
1 423
1 325
1 262
1 258
1 222
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 208
1 205
1 232
1 156
1 126
1 112
1 091
1 038
966
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
910
942
860
762
746
701
693
653
631
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
553
519
511
506
489
540
558
574
523
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
500
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[73], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 226 personnes, soit 41,8% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-six) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,4%.
Établissements
Au , la commune compte cinquante-huit établissements[74], dont vingt-trois au niveau des commerces, transports ou services, seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et cinq dans l'industrie[75].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château du Meynard, XIXesiècle
Château de la Rigaudie, XIXesiècle
Panorama de la croix de la Chapelle (calvaire indiquant l'emplacement de l'ancienne chapelle Saint-Roch)
L'église Saint-Pierre-aux-Liens, avec son clocher caractéristique style Paul Abadie, architecte des cathédrales de Périgueux et d'Angoulême, date des XIIeetXVesiècles. Elle est inscrite monument historique depuis 1926[76]
Le manoir du Lau, dit le Presbytère, est situé au bourg au pied de l'église. Il a été érigé au XVIesiècle par la famille du Lau d'Allemans et possède une tour octogonale[77]. Après avoir servi de presbytère, il devient propriété de la commune en 1905 et sert successivement de logement pour l'institutrice, de cantine scolaire, puis est transformé en logements sociaux jusqu'en 2002[78],[79]. Créée en 2015, une association pour sa sauvegarde en prévoit la restauration, aidée par la Fondation du patrimoine[78],[79]. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il a été réquisitionné par les Allemands pour leur servir de cantonnement[78],[79].
L'église Saint-Pierre-aux-Liens et son clocher-porche.
Le manoir du Lau.
Le château du Meynard: tour-logis.
Personnalités liées à la commune
Maxence Bibié (1891-1950), homme politique, né à Allemans.
Élie Dupeyrat (1840-1930), né le à Savignac d'Allemans. «Musicien, professeur, compositeur, vendeur et réparateur d'instruments de musique», «il ouvre en 1873 […] sa propre maison d'édition de musique» et devient, «autour des années 1900, l'un des plus importants éditeurs de musique populaire en France»[80],[81].
Joseph Morand (1757-1813), général de la Révolution et du Ier Empire, né à Allemans, mort au champ d'honneur à Boizenburg.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
D'azur à deux chaînes d'argent passées en sautoir; à la fasce d'or chargée d'un lion léopardé de gueules, brochante[82].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[27].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site FR7200663, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Guy Penaud, Les crimes de la Division «Brehmer», éditions la Lauze, mars 2004, (ISBN2-912032-65-2), p.116.
[PDF] Jean Orcel, Benjamin David, François Kraut, Daniel Nordemann, Jacques Tobailem, Météorite de Saint-Séverin, t.264, Comptes-rendus de l'Académie des sciences de Paris, (lire en ligne), p.1556-1560.
Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 27 août 2020.
né le 8 juin 1844 (archives départementales de la Dordogne, naissances à Allemans en 1844, p.5, acte no17), décédé le 2 octobre 1894 (archives départementales de la Dordogne, décès à Allemans en 1894, p.6, acte no21).
«Manoir du Lau», notice noIA24000655, base Mérimée, ministère français de la Culture, Inventaire général du patrimoine culturel, consulté le 24 février 2016.
manoir du Lau à Allemans sur le site de la Fondation du patrimoine, consulté le 24 février 2016.
Bernard Gillibert, «Pour la sauvegarde du manoir», Sud Ouest édition Périgueux, 23 février 2016, p.18.
Bernard Gillibert, «Un musicien à l'honneur», Sud Ouest édition Périgueux, 3 février 2016, p.20.
Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, (ISBN2-86577-214-4), p.340.
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