Bussière-Galant est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Située dans les monts de Châlus et au pays des Feuillardiers, elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
À Bussière-Galant, le plan d'eau des Ribières, alimenté par la Dronne.
Réseaux hydrographiques
La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Vienne qui fait partie du bassin de la Loire.
Le bassin de la Vienne / de la Loire
L'Arthonnet a sa source au lieu-dit le Roule. C'est un affluent de l'Aixette qui prend sa source près du lieu-dit Brumas sur la même commune.
Le bassin de la Dordogne
Sur le territoire communal jaillissent les sources de plusieurs rivières, affluents de l'Isle. qui appartenant au bassin versant de la Dordogne.
Le ruisseau Périgord prend sa source dans la forêt de Vieillecour,
le Ruisseau Noir prend sa source au nord-nord-ouest du hameau de la Boissonie, Dans sa partie amont, il est également appelé ruisseau du Moulin de Busseix.
La Dronne prend sa source près du lieu-dit les Borderies. Le réseau hydrographique de la haute Dronne est un site Natura 2000. Il est remarquable par la présence de plusieurs espèces, dont, notamment, la Moule perlière (Margaritifera margaritifera), pour laquelle la Dronne est une rivière très importante[1].
Communes limitrophes
Bussière-Galant est limitrophe de onze autres communes, dont trois dans le département de la Dordogne. Au sud, Jumilhac-le-Grand n'est limitrophe que sur une soixantaine de mètres.
Carte de la commune de Bussière-Galant et des communes avoisinantes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Châlus_sapc», sur la commune de Châlus, mise en service en 1995[9] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6°C et la hauteur de précipitations de 1 178,1 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 30 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[13] à 11,4°C pour 1981-2010[14], puis à 11,8°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Bussière-Galant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (48,4%), prairies (26,5%), zones agricoles hétérogènes (20%), zones urbanisées (2,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1%), cultures permanentes (0,9%), terres arables (0,5%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bussière-Galant est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bussière-Galant.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 10,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Bussière-Galant est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
La commune actuelle est le fruit de la fusion de Bussière-Galant et de Saint-Nicolas-Courbefy, qui est déjà la réunion de deux anciennes paroisses, Saint-Nicolas et Courbefy.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Haute-Vienne.
Cadre, Président de la Communauté de communes depuis juillet 2022
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Bussière-Galant sont appelés les Bussiérois[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 1 282 habitants[Note 9], en diminution de 6,15% par rapport à 2013 (Haute-Vienne: −0,93%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 305
1 278
1 205
1 453
1 580
1 572
1 520
1 788
1 780
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 718
1 751
1 836
1 712
1 822
2 008
2 186
2 200
2 408
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 513
2 569
2 530
2 346
2 159
2 073
1 920
1 904
1 777
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 587
1 616
1 671
1 545
1 329
1 386
1 391
1 392
1 366
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 280
1 282
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Fichier:Fontaine à dévotion; bonne fontaine 2 de Courbefy, Bussière-Galant, Haute-Vienne, France.jpgBonne fontaine 2 de Courbefy.Croix à dévotion de la Bonne fontaine de saint Eutrope à Courbefy.
Hameau de Courbefy
Au hameau de Courbefy, s'élevait une forteresse médiévale royale détruite au XVIesiècle sur ordre des consuls de Limoges car elle était devenue un repaire de brigands. À quelques dizaines de mètres de l'ancien donjon, s'élève une petite chapelle du XVIIesiècle. Une croyance dit qu'une ville existait autrefois à l'emplacement de Courbefy, et qu'elle aurait mystérieusement disparu[réf.nécessaire].
Les Bonnes fontaines de Courbefy, situées à quelques centaines de mètres en contrebas de la chapelle, sont parmi les plus connues du Limousin. L'une d'entre elles est encore utilisée comme en témoignent les nombreux ex-votos fait de morceaux de tissus, de chaussures d'enfants ou de couches-culottes. Au nombre de trois, elles semblent être toutes dédiées à saint Eutrope.
Le dernier résident du village de Courbefy, propriétaire-gérant d’un hôtel-restaurant qu'il y avait aménagé dans les années 1990, avait également racheté une à une toutes les maisons avec leurs terrains. Mais il a fait faillite en 2008, rendant le bourg totalement désert, déjà abandonné par ses habitants depuis déjà plusieurs années. Fin , une procédure judiciaire l’a attribué à la banque créancière. Celle-ci met l’ensemble du hameau en vente aux enchères, fixée au , avec une mise à prix de 330 000 euros[36],[37],[38]. Courbefy a trouvé un nouveau propriétaire, le photographe d’origine sud-coréenne Ahae, contre la somme de 520 000 euros.
«Maison de retraite» pour éléphants
Création annoncée du premier centre européen de retraite d'éléphants âgés de parcs zoologiques et de cirques sur le territoire de la commune[39],[40]. L'ouverture de ce sanctuaire a été validée par la préfecture de la Haute-Vienne fin 2017[41]. Les deux anciens soigneurs à l'origine de ce projet ont lancé une campagne de financement participatif visant à réunir des fonds pour les bâtiments devant accueillir trois premiers éléphants, avec une réception des animaux prévue en 2018[41].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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