Les Cars (Los Cars en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Les Cars | |
![]() Les Cars, l'église. | |
![]() Héraldique |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Limoges |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Nexon Monts de Chalus |
Maire Mandat |
Florence Bélair 2022-2026 |
Code postal | 87230 |
Code commune | 87029 |
Démographie | |
Population municipale |
629 hab. (2019 ![]() |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 40′ 52″ nord, 1° 04′ 25″ est |
Altitude | Min. 319 m Max. 544 m |
Superficie | 16,72 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Yrieix-la-Perche |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | montsdechalus.fr |
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Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Située en plein pays des Feuillardiers, la forêt est constituée principalement de châtaigniers. On peut y voir la restauration du château actuellement en ruine, l'antenne des Cars (relais) et un parc à daims.
Flavignac | ||
Pageas | ![]() |
Rilhac-Lastours |
Bussière-Galant |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Châlus_sapc », sur la commune de Châlus, mise en service en 1995[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 178,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 23 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].
Les Cars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), zones agricoles hétérogènes (33,6 %), prairies (24,2 %), zones urbanisées (2,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune des Cars est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 27,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune des Cars est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
À la fin du XIe siècle, Ramnulphe de Lastours, donne à l'abbaye Saint-Martial de Limoges, la villa de Quadris, (village des Cars), situé dans la partie boisée de la vaste paroisse de Flavignac. Le village paraît déjà doté d'une chapelle Sainte-Marie-Madeleine. L'abbaye y fonde rapidement un prieuré formellement attesté dès les premières années du XIIe siècle.
Vers 1280, s'éteint la famille de Flavignac inféodée aux Lastours depuis le XIe siècle. C'est sans doute ce qui favorise l'apparition et le développement de la seigneurie des Cars. Ce nouveau fief, d'abord aux mains de la famille de Barry, puis de la famille de Pérusse dès le milieu du XIVe siècle, paraît formée au début principalement de territoires de l'ancienne paroisse de Flavignac (communes actuelles de Flavignac et Les Cars). Progressivement, les nouveaux seigneurs vont s'émanciper des Lastours (ils finiront même par racheter la seigneurie de Lastours (commune de Rilhac-Lastours). Rapidement, également, les Pérusse, vont prendre le nom de Pérusse des Cars, parfois écrit Pérusse d'Escars, à partir de la Renaissance.
Le château, qui n'est probablement au début qu'une simple maison-forte, à quelques centaines de mètres du prieuré de Saint-Martial, sera progressivement reconstruit pour devenir une véritable résidence. Geoffroy de Pérusse des Cars (mort en 1534), conseiller-chambellan du roi de Navarre semble avoir considérablement amélioré et enrichi le monument lors de la Première Renaissance. Le site fut ensuite fortifié, lors des guerres de religions.
Le château est pillé et détruit en 1798[26]
L'émetteur de télévision des Cars est édifié en 1959 et entre en fonction le [27].
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Les armoiries des Cars se blasonnent ainsi : |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | décembre 2006 | Michel Guignard | PCF | Enseignant |
décembre 2006 | juillet 2022 | Stéphane Delautrette[29] | PS | Conseiller départemental, Président de la Communauté de communes, Président de l'Association des Maires de Haute-Vienne depuis 2020, Député de la Haute-Vienne depuis 2022 |
juillet 2022 | En cours | Florence Bélair | PS | Référente autonomie au conseil départemental de Haute-Vienne |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 629 habitants[Note 9], en augmentation de 1,13 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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686 | 841 | 771 | 904 | 857 | 886 | 896 | 945 | 972 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
840 | 856 | 844 | 804 | 832 | 786 | 817 | 855 | 863 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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879 | 883 | 888 | 759 | 755 | 680 | 697 | 636 | 573 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
582 | 571 | 627 | 586 | 551 | 583 | 615 | 627 | 590 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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628 | 629 | - | - | - | - | - | - | - |
L'usine des chaussettes Broussaud se trouve aux Cars depuis sa création en 1938.
Ce sont les derniers vestiges d'un château Renaissance détruit à la Révolution française. Une exposition permanente regroupe, dans sa salle lapidaire, les éléments sculptés qui ornaient le chateau[35].
Le trésor de l'église comprend une croix-reliquaire à double traverse en forme de fleur de lys[36], composée d’argent partiellement doré et de pierreries de diverses couleurs (rubis, émeraude et améthyste). La croix date du XIIIe siècle, et a été montée sur un pied fabriqué entre 1613 et 1622, portant les armes du comte Charles Pérusse des Cars et celles de son épouse Anne de Bessey. Le trésor inclut aussi un reliquaire de la Vraie-Croix[37] : en 1905, à la suite de la loi de séparation de l’Église et de l’État, les paroissiens inquiets de voir la croix du XIIIe siècle et la relique qu'elle abritait devenir propriétés communales, firent réaliser un nouveau reliquaire qui fut enrichi de nombreux bijoux offerts par les habitants. Il renferme aujourd’hui la relique.
Ce petit monastère, aussi appelé une celle fut fondé vers 1165[38].
Tour hertzienne d'une hauteur de 200 mètres[39].
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