Ladignac-le-Long (Ladinhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Ladignac-le-Long | |
L'église Saint-Aignan. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Limoges |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Yrieix |
Maire Mandat |
Pierre Millet-Lacombe 2020-2026 |
Code postal | 87500 |
Code commune | 87082 |
Démographie | |
Gentilé | Ladignacois, Ladignacoises |
Population municipale |
1 165 hab. (2019 ![]() |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 35′ 00″ nord, 1° 06′ 52″ est |
Altitude | Min. 240 m Max. 430 m |
Superficie | 47,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Yrieix-la-Perche (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Yrieix-la-Perche |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ladignac-le-long.fr |
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Ses habitants s'appellent les Ladignacois, Ladignacoises[1]
Son église est classée au titre des monuments historiques.
Commune du Massif central située en Limousin dans les monts de Châlus sur l'Isle, à sa confluence avec le ruisseau Noir. La commune intègre le parc naturel régional Périgord-Limousin en 2010. La ville la plus proche est Limoges, qui est située à 30 km au nord-est.
Ladignac-le-Long est limitrophe de sept autres communes, dont une dans le département de la Dordogne. Au nord, le territoire communal est distant de moins de trente mètres de celui de Rilhac-Lastours, et au sud-ouest, le territoire de Saint-Priest-les-Fougères, en Dordogne, est séparé d'une soixantaine de mètres du territoire communal.
Bussière-Galant | Saint-Hilaire-les-Places | |
![]() |
La Meyze | |
Jumilhac-le-Grand (Dordogne) |
Le Chalard | Saint-Yrieix-la-Perche |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Yrieix la Pe », sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche, mise en service en 1994[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 164,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 31 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[15].
Ladignac-le-Long est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Yrieix-la-Perche, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,8 %), forêts (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (31 %), zones urbanisées (1,4 %), terres arables (1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Ladignac-le-Long est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 23,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Ladignac-le-Long est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
Le lieu-dit Camp de César correspond à une mine d'or exploitée à l'époque de l'indépendance gauloise. Le toponyme lui a été attribué au XIXe siècle, en raison de la taille des haldes assimilées à des retranchements militaires[27]. De nombreuses autres mines de taille variable ont été retrouvées dans toute la moitié sud de la commune. Deux villages miniers ont également été identifiés[28]. Tous ces établissements humains se situaient au sein du district minier de Saint-Yrieix-la-Perche. L’exploitation de ces mines a été arrêtée après la conquête romaine[29].
L’une des mines les mieux fouillées par les archéologues dans le secteur de Saint-Yrieix est celle de Cros Gallet, dont le toponyme est justement lié à l’état du paysage une fois la mine abandonnée (qui laisse une fosse ouverte, le terme cros désignant un trou en occitan)[28]. Avant la mise en exploitation du gisement, les Gaulois ont pratiqué des sondages exploratoires qui leur ont permis de déceler l’orientation et la puissance des gisements[30]. L’exploitation du gisement s’est faite avec la mise en place d‘un boisage dense retrouvé en place lors des fouilles[31]. Enfin, on sait que l’importante population de mineurs et de travailleurs de surface liés à l’activité de la mine (bûcherons, métallurgistes, etc.) vivait à l'écart des mines[32].
De 1905 à 1954, le village a été desservi par la Ligne de Bussière-Galant à Saint-Yrieix, qui, venant de Bussière-Galant se dirigeait ensuite vers la gare du Chalard.
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises. À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1954. Les rails ont été retirés. Quelques tronçons de l'ancienne ligne subsistent encore au début du XXIe siècle, utilisés comme sentiers de randonnée ou chemins d'exploitation agricole.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1989 | 2001 | Jean Marie Rosier | ||
2001 | mars 2014 | Bernard Madore | ||
mars 2014 | mai 2020 | Delphine Perrier-Gay[34] | ||
mai 2020 | En cours | Pierre Millet-Lacombe |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 1 165 habitants[Note 9], en augmentation de 1,57 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 824 | 2 544 | 1 989 | 2 400 | 2 600 | 2 566 | 2 585 | 2 697 | 2 596 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 640 | 2 429 | 2 495 | 1 725 | 1 833 | 1 993 | 2 131 | 2 271 | 2 203 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 397 | 2 476 | 2 516 | 2 306 | 2 149 | 2 111 | 2 088 | 1 900 | 1 700 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 636 | 1 514 | 1 390 | 1 245 | 1 190 | 1 089 | 1 115 | 1 122 | 1 147 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 173 | 1 165 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | De gueules à cinq châteaux de trois tours d'or ouverts et ajourés de sable, ordonnés en sautoir. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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