Comberanche-et-Épeluche est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Comberanche-et-Épeluche
Le village d'Épeluche.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Dordogne
Arrondissement
Périgueux
Intercommunalité
Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire Mandat
Murielle Cassier 2020-2026
Code postal
24600
Code commune
24128
Démographie
Gentilé
Comberanchois ou Épluchois
Population municipale
166 hab. (2019 )
Densité
42 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 16′ 24″ nord, 0° 16′ 55″ est
Altitude
Min. 50 m Max. 120 m
Superficie
3,93 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Ribérac (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Ribérac
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Comberanche-et-Épeluche
Géolocalisation sur la carte: France
Comberanche-et-Épeluche
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Comberanche-et-Épeluche
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Comberanche-et-Épeluche
modifier
Géographie
Généralités
La commune de Comberanche-et-Épeluche est située dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois.
La mairie de Comberanche-et-Épeluche —implantée entre les deux bourgs— est située, en distances orthodromiques, cinq kilomètres et demi au nord-ouest du centre-ville de Ribérac.
La commune est desservie à l'ouest par la route départementale (RD) 100 mais elle est accessible principalement en dehors du territoire communal, soit par la route départementale RD 20 au sud ou au sud-ouest, soit par la RD 709 à l'est ou au nord-est.
Communes limitrophes
Comberanche-et-Épeluche est limitrophe de quatre autres communes dont Ribérac au sud-est sur 650 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Comberanche-et-Épeluche est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no757 - Ribérac» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Comberanche-et-Épeluche.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5): argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Fvb(D) :
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 50 m[5] à l'extrême ouest, là où la Dronne quitte la commune et sert de limite entre celles d'Allemans et de Bourg-du-Bost, et 120 m[5] à l'extrême est, au nord-ouest lieu-dit Clermont, en limite de la commune d'Allemans[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 3,93 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 3,98 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, l'atier (ou astier) de Comberanche, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 6,5 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,6 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle en limite de Sablons et de Coutras en Gironde, après avoir traversé 54 communes[16]. Elle traverse le territoire communal sur quatre kilomètres du sud-est à l'ouest, lui servant de limite naturelle sur trois kilomètres et demi au sud-est, au sud-ouest et à l'ouest face à Ribérac et Bourg-du-Bost.
L'atier de Comberanche est un bras de la Dronne sur lequel s'est établi le moulin de Comberanche.
La Dronne à Épeluche.
L'atier de Comberanche (bras de la Dronne) au moulin de Comberanche.
Réseaux hydrographique et routier de Comberanche-et-Épeluche.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]
Moyenne annuelle de température: 12,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin Rib.», sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[25] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[26],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[27].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 49 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[29], à 13,1°C pour 1981-2010[30], puis à 13,3°C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Comberanche-et-Épeluche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[32],[33],[34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35],[36].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (34,7%), terres arables (34,2%), prairies (25,2%), forêts (5,9%)[37].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre les petits bourgs de Comberanche et d’Épeluche proprement dits, le territoire se compose de quelques autres hameaux, ainsi que de lieux-dits[38]:
Bernichou
Au Claud
Clermont
les Combes
le Fraysse
la Marronie
la Massinie
Mayac
les Maynettes
Chez Peuchaud
la Prairie
les Versannes
la Vigerie.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Comberanche-et-Épeluche est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2003 et 2009[41],[39].
Comberanche-et-Épeluche est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[42]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[43],[44].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Comberanche-et-Épeluche.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 73,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[47].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Toponymie
La première mention écrite connue d'Épeluche date de 1109 dans le cartulaire de l'abbaye d'Uzerche, sous la forme Speluca, à laquelle ont succédé Spelucha relevé dans un pouillé au XIIIesiècle, Castrum d'Espelucha en 1226, Vicecomitatus de Speluchia, Espeluchia dans le cartulaire de l'abbaye de La Sauve-Majeure, Plucha en 1365 et Eypeluche en 1760[48]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village d'Épeluche est identifié sous le nom d'Epluche[49]. Il proviendrait du latin Spelunca signifiant «grotte» ou «caverne» qui a donné en occitan local espelucho[50].
La première mention écrite connue de Comberanche date du XIIIesiècle sous la forme L'Espital de Cumba Ayzencha[50], suivie en 1373 de Combayrencha puis en 1380 de Combeyranchia[51]. Le nom est dérivé de l'occitan comba («vallon») ainsi que du latin adjacentia devenu «aisance» en français, signifiant d'abord «les environs» puis au Moyen Âge les dépendances d'un maison. Comberanche signifierait donc «les environs du vallon» ou les «dépendances du vallon»[50].
Le nom actuel de la commune est celui adopté lors de la fusion en 1820 des deux anciennes communes[5].
En occitan, la commune porte le nom de Combairancha e Espelucha[52].
Histoire
Au XIIesiècle, Épeluche était le siège d'une vicomté[50] dont le repaire est mentionné en 1226 (Castrum d'Espelucha)[48],[53].
Comberanche est une ancienne commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[51]. Après les croisades, Comberanche devient une étape importante pour les pèlerins en route vers Compostelle[54].
Au début du XVIIesiècle, le château de la Fraisse est pillé et ravagé puis il est incendié en 1683[55].
En 1820, les communes de Comberanche et d'Épeluche fusionnent sous le nom de Comberanche-et-Épeluche[5].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, les communes de Comberanche et d'Épeluche sont rattachées au canton de Ribérac qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton dépend de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date à laquelle ce dernier est supprimé et ses communes rattachées à l'arrondissement de Périgueux[5],[56]. Entre-temps, les deux communes ont fusionné en 1820 sous le nom actuel.
Les rattachements de Comberanche-et-Épeluche au canton et à l'arrondissement ne sont pas modifiés lors de la réforme cantonale de 2014 applicable lors des élections départementales de mars 2015[57], ni lors de la réorganisation des limites d'arrondissement de janvier 2017[58].
Intercommunalité
Comberanche-et-Épeluche a d'abord fait partie de la communauté de communes du Ribéracois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 en communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[59],[60].
Dans le domaine judiciaire, Comberanche-et-Épeluche relève[63]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Comberanche-et-Épeluche se nomment les Comberanchois ou les Épluchois[64].
Démographie d'Épeluche
Jusqu'en 1820, les communes de Comberanche et d'Épeluche étaient indépendantes.
Démographie de Comberanche, puis de Comberanche-et-Épeluche
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[66].
En 2019, la commune comptait 166 habitants[Note 10], en augmentation de 1,22% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
219
199
190
331
367
344
329
340
339
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
334
301
309
271
292
288
251
268
249
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
241
233
237
213
219
201
222
190
169
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
177
161
142
128
130
120
169
176
166
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
168
166
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Fête nautique sur la Dronne, le 4eweek-end d'août, depuis le début des années 1930[68].
Économie
Emploi
En 2015[69], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 74 personnes, soit 44,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix) a légèrement diminué par rapport à 2010 (onze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,3%.
Établissements
Au , la commune compte dix-huit établissements[70], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans la construction, deux dans l'industrie, et un relatif au secteur administratif[71].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Jean-Baptiste de Comberanche datant du XIIe – XIIIesiècle. Ancienne chapelle de la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1981[54],[72].
L'église Notre-Dame d'Épeluche date du XIIesiècle[73].
Au sud de la route principale, logis de l'ancienne commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de Comberanche, mentionnée au XIIIesiècle[74],[75].
Au nord de la route principale, un autre logis des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, puis des chevaliers de l'ordre de Malte, pourrait dater du XIVesiècle[76].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.122.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Épeluche», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии